[DA] La même ... en pire ! Dans la famille Ryran je demande la vieille ! (mission Jacen)

Il faisait plutôt frais en ce début d'automne, pourtant, cela n'avait pas empêché une des petites de se faufiler au dehors tandis que les plus grandes, Eléa et Jelenna, étaient encore au bal dans la cité des neiges, rappelant ainsi au nom de leur mère l'alliance qui liait les deux cités. Elana, âgée maintenant de quatre ans, avait décidé de fausser compagnie à ses sœurs et ses nourrices pour se rendre seule dans le jardin personnel de sa mère. Les nourrices en question étaient totalement affolées en constatant que la petite coquine avait disparu mais fort heureusement, tu étais là (pour une fois mwouah ah ah ah) et, grâce à l'Esprit, tu avais pu repérer la petite fuyarde. Après avoir rassuré les deux Amazones chargées des héritières, tu étais sorti chercher ta fille seul, évitant ainsi que Philéa soit mise au courant d'une étourderie qui pouvait arriver à tout le monde.

Les jardins étaient presque « froids » en ce début d'automne mais peu importait, tu n'étais pas là non plus pour admirer les lieux et Philéa comme Eléa s'y connaissaient sans doutes bien mieux que toi en la matière. Quoi qu'il en soit, les roses étaient particulièrement belles cette année, leurs couleurs pourpre et immaculée donnant du relief aux jardins. C'était le lieu préféré de ta femme que cette roseraie mais visiblement, Elena partageait ce point commun avec sa mère ! La petite fille était bien là, sa voix raisonnant dans les lieux déserts.

« Et pourquoi que t'es vieille ? Tu connais ma maman ? Pourquoi que t'es froide ? T'as froid ? Moi j'ai faim ? Tu as faim ? »

Il y avait quelqu'un ? Oui en même temps, même si peu d'Amazones se baladaient dans les jardins royaux, Philéa ne l'avait fermé à personne, laissant chacune de ses « sœurs » s'y balader en paix sauf bien entendu lorsqu'elle avait besoin de calme, auquel cas, elle demandait tranquillement aux rares personnes présentes de quitter les lieux ou tout du moins, leur faisait comprendre de ne pas la déranger. Brefle, une fois « l'entrée » de la roseraie passée, tu pus enfin constater à qui parlait la petite. Nullement perturbée par ton arrivée, continuait de pépier, assise à côté d'une femme. La femme en question semblait imperturbable, son visage démontrant très clairement qu'elle était perdue dans ses pensées. Livide, son teint semblait indiquer qu'elle était malade ou pire, qu'elle était peut-être morte de froid et que Elena parlait à une morte. Mouais, c'était pas loin de la réalité. Il ne te fallut pas plus de quelques secondes pour reconnaître ces longs cheveux châtains légèrement bouclés, ces yeux verts irisés de marron et cette expression. Son visage se dressa à ton arrivée et ses yeux d'abord éteint furent comme ranimé lorsqu'elle comprit que tu étais un homme.

« Qu'est-ce-qu'un mâle fait dans mes jardins libre et seul ? » demanda sa voix rauque.

Il y avait comme un air d'Eléa chez elle, voir même de Philéa n'est-ce-pas ? Le caractère était clairement celui de ton aînée, la ressemblance physique n'était que frappante. Philéa t'avait énormément parlé d'elle par le passé, et pas toujours en bien, même encore aujourd'hui mais … c'était impossible non ?

Quand Jacen couchait ses petites fi-filles, ces dernières avaient très souvent peur de ce qui pouvait se cacher sous le lit: des monstres tapis sous le lit, des ombres cachés derrière les portes, des voleurs attendant sous les fenêtres. Denea était la plus peureuse de toutes, bien que Sansa semblait en prendre le chemin. Le moindre bruit, dans ce grand palais, le moindre grincement ou servante dans le couloir était propice aux terreurs nocturnes et aux imaginations les plus fertiles. Alors Jacen, en bon père, prenait le temps d'expliquer que les monstres n'existaient pas ou plus, mais ça il ne pouvait le dire. L'histoire du dieu qui tortura Jelenna était remise à plus tard. Non, il n'y avait pas de monstres à Muria. Du moins rien de pire qu'une belle-mère.
Jacen n'avait jamais rencontré mère-grand, et pourtant le loup était déjà à l'origine de bien des malheurs. Jeunes parents, c'est elle qui avait poussé Philea à trancher son mari en deux en emportant Eléa avec son autre main pour assurer la succession de Muria. Si le bonheur actuel de Jacen lui avait permis d'oublier ses douleurs passées, il savait qu'il avait aujourd'hui un souvenir plus doux qu'à l'époque. Il était de plus beaucoup plus simple et soulageant de mettre ces événements tragiques au crédit de Jenaa et non Philea pour tourner enfin la page et ne pas accabler le couple de remords. Car depuis, que d'enfants avaient poussé dans les choux !
C'est d'ailleurs dans les choux qu'Elana semblait être partie. Évidemment, en aucune situation, les nourrices n'auraient demandé de l'aide à un homme, mais monsieur était tout de même le mari de la reine et avait la capacité de pouvoir la prévenir rapidement. Perdre la fille de la reine pouvait s'apparenter à un suicide social collectif, ainsi les capacités SALVATRICES de radar en localisation de fi-filles étaient pour le coup indispensables. Jacen commença par sortir le-sifflet-de-papa mais, devant le manque de résultats, dû s'abaisser à des pratiques que tout parent savait mettre en oeuvre: la localisation par l'Esprit. Après avoir pris une petite inspiration, Jacen posa ses doigts sur sa tempe grisonnante et poussa fort vers l'avant à la recherche de la petite flamme Elana. Il trouva presque instantanément son fils, Sansa, Denea et Lyanna un peu plus loin derrière lui, mais la dernière triplette n'était pas dans l'enceinte du palais. Il poussa un peu plus loin pour la retrouver juste devant dans les jardins, dans le froid, dans l'humidité, toute seule, sans son blouson, sans son bonnet, sans son écharpe, sans personne bref EN GRAND DANGER !! N'écoutant que son courage, le templier vola donc à la rescousse de sa petiote en traversant les jardins de sa femme. La petite voix de sa petite fille le dirigea tout naturellement vers elle, mais le fait qu'il en ressentait personne avec elle lui faisait penser qu'Elana s'était à présent forgée une amitié invisible, la gredine ! Avant même que son père ne put lui expliquer que les fantômes n'existaient pas, il se retrouva face à une horreur sans nom, un monstre sans pareil.
Philea en plus moche.

Jacen n'avait jamais rencontré sa belle-mère auparavant, pourtant il savait que cela ne pouvait être qu'elle. Et puis quoi encore, "ses jardins". C'était une blague ? Qu'est-ce-qu'elle venait faire là nom des dieux ! Le retour de la mamie ne pouvait évoquer qu'une seule chose, des ennuies. Pire des emmerdes. Quoi que signifie son retour ...
Mais elle n'était pas morte au fait celle-là ?

"Pupuce !! Ecarte-toi de ça !!!!"

Dans sa panique, il pensa à appeler à l'aide, mais se rendit compte qu'un homme appelant du secours dans la cité amazone, ça ne faisait somme toute pas très burné. Et pourtant, sa belle-mère venait de revenir d'entre les morts, comme c'était la mode depuis quelques semaines. Jacen savait de sa fi-fille à lui qu'il aime, Jelenna, que ces monstres (les revenants, pas les belles-mères) étaient très sensibles aux pouvoirs des ritualistes ce que, par chance, il possédait.

"Elana, viens te mettre derrière papa ma chérie !! Par tous les bordels d'Azthia, que venez-vous faire ici belle-maman ?"

La petite Elana était en pleiiiiiiiiine discussion lorsque tu l'avais interrompu et elle semblait visiblement contrariée de ne pas avoir pu faire plus ample connaissance avec la dame avant ton arrivée pour le moins fracassante. Vexée, la gamine bouda tandis que la femme à côté d'elle te foudroyait toujours du regard. A la simple entente du mot « Ça », son regard se figea dans une expression de colère non contenue et elle rétorqua, aussi froide que la mort – normal, elle était morte - :

« Ça ? Depuis quand les mâles de cette cité ne se prosternent plus devant leur reine ? Depuis quand tu t'adresses à une Amazone comme ça esclave ? « Pupuce », c'est un nom pour un chien de ton espèce, pas pour une fille de cette cité. »

Elle posa sa main gelée sur la paume de l'enfant qui râla une seconde que c'était froid avant d'ajouter, d'une voix aussi douce que pouvait l'avoir Philéa lorsqu'elle s'adressait à ses enfants :

« Tu ne devrais pas te laisser faire ma petite chérie, ils ne sont rien tu sais, tu n'as rien à craindre d'eux. »

La vieille dame reposa son regard sur toi, celui-là même qu'Eléa avait posé sur toi par le passé, ce fameux jour où elle t'avait rencontré pour la première fois en tant que « père » et qu'elle n'avait rêvé que d'une chose, te tuer sur place. Sans doutes y serait-elle arrivé, un peu comme une tradition familiale me diras-tu remarque. Telle mère telle fille n'est-ce-pas ? L'ascendance de Philéa laissait clairement à désirer, entre les psychopathes psychorigides et avides de sang et l'autre là qui semblait vivre au siècle dernier et penser que les hommes étaient de bons paillassons, fallait pas s'étonner si les filles étaient un peu « perturbées ». Tu m'étonnes qu'elles soient un peu space avec des ancêtres pareil ! J'te raconte même pas la mère de Nessa ! Totalement instable, limite nymphom... Hum pardon, on s'éloigne du sujet là.

« C'est bizarre comme prénom « Ca », ton papa et ta maman ils t'aimaient pas assez pour t'appeler autrement ? »
« Je m'appelle Jenaa, pas ça »
« C'est joli ! Moi ma maman elle m'a appelée Elana ! Elle dit que ça veut dire … Je sais plus quoi mais c'est joli ! Et que … atchoum ! »

Bah voilà à sortir à moitié à poil, là encore, une tradition familiale, on fini par s'enrhumer ! Et voilà un joli p'tit nez qui coule bien gentiment. Ah on a beau être reine, on ne s'attend pas à ce genre de joies hein ? Les enfants sont merveilleux comme disait l'autre ! Merveilleux ! Surtout quand c'est pas les nôtres. La gamine n'a plus envie de jouer visiblement, elle se sent patraque et a soudainement mal à la gorge. Elle chouine, pleure et Jenaa ne semble pas en mesure de l'aider alors c'est tout naturellement qu'elle se tourne vers son père et lui demande :

« Papaaaaaaaaa … j'ai frooooooid ! »

A moitié en pleurs, elle ne se fait pas prier pour rentrer pour une fois et file sans demander son reste, disant simplement « au revoir » à la vieille revenante. Les voilà donc seuls à seuls et Jenaa n'a pas envie de le laisser faire.

« Papa ? Papa ?? Mais bordel, qu'est-ce-qu'il se passe dans cette cité ? Depuis quand les mâles se baladent seuls et font des gosses ? »

Ah oui forcément, une reine qui parle aussi mal, ça ne vend pas du rêve m'enfin quand on voit Philéa … c'est pas comme si tu n'avais pas l'habitude avoue ! Tu les aimes les petites piques d'Eléa concoctées avec autant d'amour que tu peux en lire dans les yeux de la vieille en face de toi. Difficilement, la vieille Amazone se relève et, pragmatique, elle s'arrête enfin sur ce que tu lui as dit.

« Belle maman ? »

Oui, à son âge, il lui faut un peu de temps quand même pour comprendre et pour tilter. Sans compter qu'elle est morte alors les épisodes, elle en a manqué ! C'est que mamie s'est arrêtée à Eléa quand même … Et dans le royaume des morts, difficile de suivre tranquillement « plus belle ta vie ». Avec un regard froid, normal pour une morte me direz-vous, elle te toise avant d'ajouter :

« Depuis quand t'es là toi ? T'es pas mort ? »

Bah oui, la vieille s'est arrêtée au moment où Philéa t'as laissé pour mort à Cydonia, en lui ramenant sa petite fille adorée. C'est pas sa faute quoi ! Comme si c'était simple de suivre votre vie là ! Aux dernières nouvelles, c'est toi qui était mort, pas elle. Il y a vraiment de quoi vous rendre fou quand même non ? Ah tiens, si on en faisait le but de cette mission ?

Mamie était clairement en train de débloquer sévère de la caboche, et la mort n'avait certainement pas aidé cet état de fait. A dire vrai, peut-être Jacen serait-il aussi taré s'il revenait après que des vers aient dévoré son cerveau ? Cependant, ce n'est pas ce qui allait excuser la très perturbée Jenaa.
Non, le vrai fond du puits du problème du moment, c'était qu'Elana était en train de prendre froid le pauvre amour. Et voilà, il le savait, sans son bonnet et cie c'était la mort assurée ! Heureusement, en papa responsable, Jacen avait tout ce qui lui fallait sous la main. D'une main, il attrapa sa pupuce d'amour pour la moucher pendant qu'une autre main la couvrait de son manteau. Enfin, la dernière main (c'est ça d'être parent responsable) la recoiffa avant de la pousser vers le bâtiment chauffé. Ce soir, papa allait devoir soigner un peu tout ça, avant d'aller lui-même se faire soigner pour avoir rencontré une morte.
Là, il avait un énorme problème sur les bras. Il ne pouvait pas dé-ontologiquement laissé sa belle-mère de quinze ans trop morte dans les couloirs du palais déambuler à sa guise et véroler ses petites chéries avec ses conceptions pré-éléaesque. Et cette crise si elle tombait sur Lùkhas !
Et puis, pire que tout, elle était morte quoi, ça devrait suffire !
Belle-maman avait décidé de déballer son discours muriesque sur les hommes, les chiens, la cité, la place de la femme dans la société machiste contemporaine avec l'égalité des salaires indispensables à la bonne consolidation du socle commun entre les gens. Ses divagations avaient le mérite de laisser du temps à Jacen pour réfléchir. Il allait devoir se débarrasser du corps de la belle-mère, sans éveiller les soupçons du colonel Moutarde des amazones. Comment ces dernières réagiraient-elles en présence de l'ancienne reine ? certainement qu'elles n'en avaient presque aucun souvenir physique de toute façon. Le plus inquiétant étant tout de même que Jenaa n'avait conscience de rien.

"Mais... Mais vous perdez la tête belle-maman, c'est vous qui êtes morte dans l'histoire ! On est en 155, ça fait des années que Philea est la reine ici, vous vous êtes six pieds sous terre ! Enfin, vous étiez. Bon, dites moi tout au lieu de vous énervez ! C'est quoi l'histoire, qui vous a fait revenir ? Et arrêtez de m'insulter s'il-vous-plait parce qu'on ne va pas s'en sortir sinon, je vous rappelle qu'avec toutes vos bêtises j'ai bien failli perdre toute ma famille."

Évidemment qu'elle perdait la tête mais elle était quand même au courant qu'elle était morte, merci. C'est pas qu'elle puait comme un mort mais presque ou encore, qu'elle était continuellement gelée mais si ! Comme si ça suffisait pas d'avoir clamsé, fallait que l'autre gourde l'ai réveillé, encore que ça pouvait être sympa comme expérience mais elle avait omis de stipuler dans le contrat qu'elle aurait froid, faim et qu'elle se sentirait totalement paumée dans ce monde qu'elle avait quitté depuis trop longtemps déjà. Comme quoi, lisez les modes d'emplois et les petites lignes des contrats mes enfants ! Sinon vous vous ferez avoir ! Jenaa posa sur toi un regard qui en disait long du style « mais qu'est-ce-que tu fous encore en vie ? Et dans mon palais en plus ! » mais elle s'abstint de commentaires. En réalité, elle n'était pas revenue pour ça pas vrai ? Non, la vie au trône lui manquait, tout simplement. Quand l'autre folle lui avait proposé le pacte, elle n'y avait vu là que le moyen de retourner faire un petit coucou aux vivants et voir ce que Philéa avait fait de sa cité. Bon en l'occurrence, c'était du n'importe quoi sur ce point, d'où les mâles se permettaient-ils de causer ainsi et de se balader seuls ? Il faudrait qu'elle en touche deux mots à sa fille, parce que c'était clair qu'elle avait un peu trop fumé en son absence !

Jenaa soupira, avant de finalement se décider à répondre. Pas qu'elle en avait vraiment envie la vieille, c'était clair que tu ne lui inspirais pas confiance mais en même temps, c'était pas comme si elle avait le choix ! Dans ce palais qu'elle ne connaissait que trop bien, elle risquait pourtant de se paumer ou de se faire empaler par la première jeune abrutie venue qui ne la reconnaîtrait pas. Bon ok, c'était moins drôle de parler avec l'eunuque mais peu importait.

« Je sais que je suis morte crétin, t'as vu ma tronche ? Je suis juste étonnée de te voir là, aux dernières nouvelles, c'était toi le mort, remarque, j'aurais du me douter que les chiens comme toi s'accrochent à la vie et que Phil' n'aurait pas les tripes de te tuer. Les chiens font pas des chats, j'ai pas tué l'mari à l'époque non plus. On ne te voyait pas aux soirées non plus … ça aurait du me marquer. » lâcha-t-elle avec mépris.

Ce n'était peut être pas le moment de lui avouer que beau papa avait passé l'arme à gauche depuis longtemps pas vrai ? Ce qui était sûrement drôle c'était de savoir que lui non plus ne venait plus aux soirées …

« Une folle bizarre, Poil-de-cul ou un truc du genre qui m'a fait revenir ! Elle causait d'un Maître à servir tout ça, j'ai rien écouté, la religion et moi, ça a toujours fait deux mais elle s'y croyait ça c'est sur ! Elle en a réveillé d'autres mais j'ai pas regardé où ils allaient, pas que je m'en foutais mais presque, tous des mecs, à croire qu'elle avait besoin d'une cour personnelle la pucelle. Je suis partie avant la fin. » elle marqua une pause avant de reprendre, « Morte ou pas, je suis reine alors un peu de respect badaud. Comment ça se fait que tu sois pas mort ? »

Elle te toisa durement, mais au moins avais-tu pu remarquer l'évolution dans les termes choisis. Elle sembla réfléchir un moment, pour peu, on aurait pu croire que de la fumée s'échappait de sa tête mais non, c'était juste le froid.

« Attends une seconde, c'était qui la mouflette ? Où elle est ma Eléa ? Et ma fille ? Pis qu'est-ce-que tu fous dans mon palais ? »

Elle se leva, prenant la direction du palais. Olah, ça sentait pas bon tout ça, et je ne parlais pas de la vieille !

« Larme de sang, c'était son nom à la môme, bon ça va j'étais pas loin. »

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