Azthia
Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
Kurai Nombre de messages : 72
Âge : 35
Race et âge : Jinmen 27 ans
Cité : Muria
Métier : Chaman et Guide
Feuille de personnage Compétences :
Rituel, Maho et Survie Compétences bonus :
Connaissance des langues Réputation :
(4/10)
Sujet: Kurai Arashi { Finie }
Dim 28 Oct - 17:18 Renseignements généraux Nom : Son nom est encore inconnu à ce jour.Prénom : KuraiÂge : 27 ansRace : Jinmen.Langues: Toutes (si je ne me trompe pas ^^")Cité d'appartenance: MuriaMétier: Chaman et guideMain dominante : Droitière
Possessions Monture ou engin : Un grand cheval, ArashiSpoiler: Arme: AucuneArmure: Un masque à l'effigie démoniaque lorsqu'elle combat en plus de son kimonoRoleplayCompétences: Rituel, Survie et MahoCompétence bonus : Connaissance des languesFaiblesses: Combat rapproché (force et maîtrise des armes), larcin, faible constitution d'une manière générale, adepte des drogues en tous genres et une absence totale d'humilité.But du personnage: Elle cherche à accomplir une basse vengeance qu'elle n'a pas le courage d'assumer.
Description physique Kurai est bien petite du haut de ses 27 ans, environs 1m60 pour 45kg grand maximum. Semblable à ceux de son peuple, elle est d'une faible constitution paraissant extrêmement fragile dans des vêtements certes de bel ouvrage mais toujours choisit trop grands pour elle, de ce fait, elle parait toujours bien plus jeune qu'elle ne l'est. C'est également due à la beauté de son grain de peau, de la finesse de ses traits et de ses yeux d'un vert mêlé de bleu surprenant. Pâle et portant ses cheveux noirs aussi longs et libres qu'elle le puisse, elle semble presque irréelle lorsqu'elle se ballade en forêt, seul endroit où elle semble en confiance. Au final, on la trouve d'une beauté surnaturelle mais peu de personne osent l'approcher. De par son histoire, son vécu et ses convictions, elle porte le mépris des gens sur son visage glacial. Vous ne verrez jamais une once de douceur dans ses yeux si elle vous voit l'observer. La chaman n'hésite pas à cultiver cette apparente froideur pour être le moins sollicitée possible. Elle prend certes soin d'elle mais c'est davantage pour elle et par habitude que pour les autres. Enfant, on la comparait souvent à un papillon à cause de son apparence légère et si fragile et depuis, elle conserve et nourrit cette image et aime à ce qu'on lui rappelle.Caractère, qualité et défauts: Ne vous fiez pas à son apparente vulnérabilité car son caractère et ses paroles seront capables de vous ruiner totalement. Habile par les mots et la distance maladive, presque malsaine, qu'elle sait instaurer, elle met mal à l'aise et sait se débarrasser des opportuns sans avoir à utiliser la force ou ses compétences. Kurai apprécie tout particulièrement que l'on s'écarte sur son passage lorsqu'elle passe dans les villes qu'elle visite, qu'on la regarde à bonne distance et que l'on s'inquiète de sa présence à voix basse. Cette sorte de mépris craintif qu'expriment les gens à son égard la comble de "joie" et la conforte dans son idée qu'elle ne doit pas laisser qui que ce soit se montrer proche d'elle, quitte à être la plus détestable possible. Ce serait une faiblesse de sa part et sa pire crainte est de s'attacher à nouveau à quelqu'un, par expérience, elle sait que cela se retournerait inévitablement contre elle et qu'elle souffrirait à nouveau. Dans cet état d'esprit, elle ne trouve pas de réelle satisfaction mais un sombre sentiment de haine envers les autres et sa propre condition de paria. Malgré ce mur glacé qu'elle oppose à chaque nouvelle rencontre, si vous savez viser entre les écailles de la cuirasse, vous découvrirez une jeune femme fragile et peu sure d'elle qui se voue à une cause irréalisable pour ne pas tomber dans l'inaction et la solitude.Biographie: Vous savez déjà comment cela commence. Un homme et une femme épris l'un de l'autre... Mais chacun destiné à une autre personne,comme souvent avec les traditions, mariage arrangé mais coeurs contrariés. Mais savez-vous qu'un coeur contrarié est capable de tout par amour? Oui, vous le savez assurément mais vous ne concevez pas à quel point les actes qui découlent de cette contrariété peuvent être gravissimes, si ce n'est pour le monde, au moins pour un proche. Et le destin voulu que cela tombe sur Kurai. Ses parents,vivant à Arano, amoureux fous l'un de l'autre durent se séparer au mariage de son père, nommé Ideki. Bien que son épouse soit noble et agréable, rien de sa charmante compagnie ne pu le détourner de sa bien aimée, Hana, promise à un rustre marchand car d'extraction bien inférieure à Ideki. Plus l'échéance approchait et plus Ideki devenait acariâtre, nerveux,à la limite de l'agressivité... Jusqu’à la veille du mariage d'Hana. La mort dans l'âme, la jeune femme se résignait, soumise à sa condition de femme, à son rang, à sa famille, à la tradition et par l'acte sacré du mariage, à un homme qu'elle n'aimait pas. Ideki devenait fou en imaginant ce monstre odieux poser ses mains sur la chair aimable de sa tendre amie. N'y tenant plus, il abandonnait sa femme, bien consciente de la destination de l escapade nocturne de son époux. Fort généreuse et compatissant à la passion qui consumait son mari, elle dissimula son honneur bafoué jusqu'au matin, heure à laquelle on découvrit la désertion d'Hana et Ideki. Un véritable déshonneur tant pour la famille d'Hana qui fut jetée hors de ses propres murs que pour l'épouse d'Ideki, contrainte de rester mariée à un homme qui l'avait fuit sans le moindre mot. S'ensuivit la misère, la rancune, les haines viscérales et l'affliction, la bassesse de l'âme révélée aux yeux de tous. On chassait les parents (famille) d'Hana hors de la cité après les avoir dépossédé pour rembourser la dote offerte à Hana et la femme d'Ideki fut recluse dans sa propre demeure, honteusement cachée comme la femme abandonnée, n'ayant pas su satisfaire son mari... Dans leur fuite effrénée, les deux amants n'envisagèrent pas la situation sous un angle si dramatique, devinant la honte et le déshonneur mais ne pouvant imaginer que de tels actes puissent être perpétrés par leurs pairs contre leurs proches pour laver une réputation. Comme deux jeunes enfants, ils se créèrent une fuite en avant, une nouvelle vie où il n'y avait qu'eux, totalement libérés des contraintes traditionnelles, prenant inconsciemment ce douloureux et honteux statut de ronins. Ils retournèrent à une existence simple, loin de tout jugement, travaillant la terre et se suffisant à eux-mêmes jusqu'au jour où le ventre d'Hana s'arrondit. Le couple plongea alors dans une désagréable tourmente quant à l'avenir de l'enfant à naître. Bien sur, les premières années de sa vie, ils pourraient l'éduquer et le nourrir mais par la suite, comment grandir sans nom en espérant devenir respectable? Comment grandir sans le sous en espérant ne manquer de rien? Des tensions survinrent rapidement entre les deux amants, Ideki soutenant qu'ils devaient abandonner l'enfant à la naissance dans le coeur de la cité pour qu'il ai une chance et Hana le suppliant d'aller demander grâce et pardon à leur famille. Excédé, n'imaginant pas dans quelle folie avaient sombré leurs proches, Ideki fini par abdiquer, sa propre option n'étant envisageable que plusieurs mois plus tard, il pensait ne rien risquer en tentant de convaincre leurs familles... On mit quelques longues minutes à le reconnaître lorsqu'il se présenta à sa propre demeure. Comment le noble qu'il était avait pu devenir un pareil affront à sa propre éducation? Un véritable homme des bois, bien loin du souvenir de l'homme distingué que tous avaient gardé de lui... Il aurait peut être mieux valu qu'on ne le reconnaisse pas. Sa femme, ivre de désespoir et de honte avait mit fin à ses jours quelques temps auparavant et la famille de celle-ci, occupant les appartements d'Ideki n'eut d'autre exutoire à sa souffrance que de tenir le pauvre homme pour responsable. S'ensuivit les parents d'Hana qui l'accusèrent de son enlèvement. On accabla tant et si bien le pauvre homme qu'il ne vit jamais son enfant autrement qu'à travers la voûte céleste. Pauvre Hana qui du accoucher seule, par une nuit d'orage, folle de douleur et chagrin. Elle ne fut plus jamais tout à fait la même après ce jour, comprenant que son amour était mort avec le coeur d'Ideki. L'enfant grandit sans nom ni prénom, comme un animal livré à une mère qui tenait plus de la nourricière que de la véritable et aimante génitrice. Sans contact avec l'extérieur, sans amour ni explication, la jeune enfant se fia à la nature, apprenant à la lire et à la comprendre non sans mal. Elle parlait peu, observant davantage qu'elle ne participait et son sujet d'étude préféré restait sa propre mère. Une femme brisée, mélancolique et destructrice lui apprenant à combler la faim par le venin ou les feuilles de telles ou telles étranges créations naturelles. Pendant de longues années dont elle ne garde que peu de souvenirs à part ce qu'elle apprit de la nature, l'enfant et la mère restèrent en forêt, loin de tout, Hana se vautrant dans sa douleur et y entraînant sa propre fille. Il lui fallut presque 10 ans avant de reprendre pieds. Un petit déclic se fit un jour où elle vit son enfant, jouant dans le magnifique Kimono de son mariage qu'elle avait conservé. Un véritable petit papillon, jouant sans se soucier de rien dans un rayon de soleil filtrant entre les branches des arbres... Cette image, elle ne l'oublierait jamais. Réalisant avec horreur qu'elle avait gâché une bonne partie de sa vie et de celle de sa fille, elle commença à se reprendre, prenant à nouveau soin de leur petit carré de terre pour nourrir sa fille trop maigre, lui donnant enfin l'attention et l'affection qui lui manquait tant. Mais comment expliquer que c'est là le comportement normal d'une mère à une enfant qui vient de passer une dizaine d'années à ne se soucier que de la nature et de sa cruauté? C'était à son tour de fuir sa mère, toujours sans nom, l'enfant s'éloignait de plus en plus d'Hana, refusant toutes marques d'affection de sa part, se contentant de son aisance en forêt pour s'échapper. Malgré les apparences, bien sûr qu'elle aimait celle qui l'avait élevée mais elle était bien incapable de lui montrer tout comme sa mère avait été incapable de le faire dans ses premières années. La Nature lui prouvait chaque jour que montrer de l’intérêt pour un proche ne pouvait que lui nuire, sa survie n'était due qu'à l’absence de démonstration sentimentale, elle en était persuadée. C'est ce qu'elle pensait en voyant la louve pourtant si forte mourir en défendant son petit, l'avenir lui prouvait que sa théorie était la bonne quelques mois plus tard. Sa mère ne ménageait plus ses efforts pour lui offrir la vie la plus agréable possible mais il semblait que le seul but de sa progéniture fut de vagabonder en forêt. Elle prit sur elle de lui parler de son père, de sa mort, omettant volontairement le déshonneur et la trahison dont ils étaient coupables. Stoïque, l'enfant écoutait sans juger, les paroles d'Hana ne faisant que confirmer ce qu'elle savait déjà. L'amour faisait faire des erreurs impardonnables dont on payait forcément le prix un jour... Douloureusement au regard de l'émotion de sa mère lorsqu'elle lui contait son histoire et s'excusait de lui avoir fait subir tant d'horreurs. Mais... il n'y a pas d'affront lorsque l'on a connu que ces horreurs en guise d'éducation et finalement, cela avait peut être était bénéfique. On comprenait bien mieux la nature des gens et du monde libéré de tout regard extérieur et/ou de préceptes religieux, politiques et sociales. Comment ne pas être si choquée de voir son enfant se lever et déposer une main sur sa tête en guise de pardon ou remerciement, bien plus mature et réfléchie que soi. Non, jamais elle ne lui en voudrait de l'avoir élevée ainsi, ça l'avait rendu plus forte, plus exigeante et pourtant si consciente de la cruauté du monde. La seule chose qui poussait l'enfant à revenir auprès de sa mère était son enseignement, les plantes, les écritures, les remèdes, les connaissances du monde civilisé et de la nature réunis, seulement, sa mère omettait toutes les craintes et traditions de son peuple pour qu'elle n'ai pas à subir les carcans qu'elle-même avait connu. Hana s'en voulait d'avoir rendu cette enfant si insensible mais dans un sens, elle ne méritait que ça. Par égoïsme, elle avait ruiné plusieurs vies alors ce n'était qu'un juste retour des choses. Cela dura encore une demi-dizaine d'années pendant lesquelles les deux femmes apprirent, expérimentèrent, ensembles les milliers de possibilités que leur offrait leur environnement, poussant les connaissances de la mère et de la fille bien au-delà de ce qu'elles auraient pu apprendre dans les livres, tout était dans la nature. Véritablement impressionnée par sa fille, sa motivation, son talent et la distance innée qu'elle plaçait entre elles, Hana n'osait pas la nommer sans que la jeune fille ne lui demande, comme si elle n'avait déjà plus aucun droit sur elle, déjà qu'elle n'avait plus grand chose à lui apprendre.... Mis à part les rituels, quelque chose qui lui permettrait de toujours gagner sa vie et d'être appréciée dans une communauté. Encore une fois, l'adolescente l'étonnait par sa facilité d'apprentissage et son assiduité. Naturellement, Hana reprit goût à la vie et comprit que sa fille n'aurait jamais besoin d'elle pour s'en sortir mais elle avait un formidable atout qu'elle ne savait exploiter. Un matin, au lieu d'aller en forêt, elle l'emmena dans la cité d'Arano proposer ses services qui eurent un succès fulgurant. Cet argent, elle le confia à sa fille après lui avoir acheté quelques nécessités et de belles tenues digne de sa beauté. L'adolescente fut donc initiée aux joies de la cité, de la vente et de l'apparat ... Et y prit goût. Fort heureusement pour Hana, ces années d’excès dans la forêt avaient fané sa beauté tant et si bien que personne ne la reconnu, lui permettant ainsi de pouvoir éduquer sa fille aux choses des villes. Sa beauté et la distance qu'elle mettait entre les gens et elle ne faisait qu'accroître cette étrange fascination que les clients éprouvaient en la voyant. Hana était fort heureuse de la voir si florissante, elle qui avait tant craint pour son avenir aux premières heures de sa vie ne pouvait que se féliciter de l'aisance de sa fille en toutes circonstances. Cela dura quelques heureux mois durant lesquels la mère et la fille vécurent presque heureuses ensembles jusqu'à un sombre soir d'automne. Les deux femmes retournaient vers leur demeure, passant par des rues discrètes quand elles rencontrèrent le père d'Hana, ivre mort à la sortie d'un restaurant miteux dans lequel on buvait plus qu'on ne mangeait. L'homme tiquait immédiatement... Sur le visage de la jeune fille, lui rappelant à tel point son aînée disparue qu'il ne pu retenir ses larmes et un éclat de voix. Se ruant sur celle qu'il prenait pour Hana, il se fit violemment éjecter." Hana... Ma fille... Impossible.. Toi vivante...?!" "Je ne vous connais pas." Elle tournait les talons mais remarquait que sa mère restait figée. "...Maman ?" L'homme tournait alors son regard vers la plus âgée et reconnaissait enfin sa propre fille. De longues minutes de silence passaient avant qu'Hana n'avance, l'air ému, vers l'ivrogne qu'était devenu son père. Un homme éteint, avilit, et le regard vide. Souffrance et misère étaient passées par là. Rapidement le père et la fille se retrouvèrent dans des effusions de larmes et de brèves explications incohérentes, sous le regard sidéré de l'adolescente. Soudainement, le plus âgé saisissait Hana par les épaules, son visage reflétant la gravité de la situation. Voyant la richesse de leur parures, il demandait à sa fille de lui donner l'argent qu'elle possédait, pour redorer l'image de la famille et racheter son honneur. Entendant la voix du patriarche, le reste de la famille s'approchait et faisait cercle autour d'eux. Cependant, l'instinct maternel d'Hana l’empêchait d’accéder à sa requête bien qu'elle se sache responsable de leur situation plus que délicate. Par miracle, elle arrivait à se défaire d'eux et à ramener sa fille, plus que perplexe à leur domicile. Elle se hâtait de préparer les affaires de sa fille avec l'idée qu'il fallait qu'elle parte au plus vite, afin d'éviter d'avoir à payer les erreurs du passé. Sa fille restait de marbre, attendant une explication qui venait pas. Un violent orage éclatait au dessus de la forêt qui les abritait, retardant ainsi le départ de l'enfant prodige qui en profitait pour questionner sa mère de son regard inquisiteur. Hana s'enlisait dans ce regard si sombre et lui offrait enfin un prénom comme une évidence. En quelques mots émus, elle lui expliquait l’intérêt de pouvoir être nommée et de ce fait, d'exister aux yeux des autres. Bien que Kurai n'en voit l'utilité, elle acceptait ce prénom qui lui ressemblait mais ne comprenait toujours pas la raison de son départ précipité. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit la clameur de la famille d'Hana qu'elle comprit que les erreurs de sa mère les rattrapaient. Pour la première fois, elle montra de réels signes d'inquiétude. Devant l'urgence de la situation, Hana poussait sa fille à aller se cacher en forêt, la sachant plus habile que personne pour se dissimuler parmi les plantes. La mère allait enfin faire face à son passé, elle ne tenait pas à ce que sa fille en subisse les conséquences. Ses proches la harcelaient pour lui soutirer de quoi racheter leurs murs, pendant des jours durant. Ils n'hésitaient pas à loger chez elle, l'affaiblissant sous le poids de leurs reproches. La voyant dépérir sans céder, ils relâchèrent quelque peu leur surveillance et profitant de sa discrétion habituelle et de leur sommeil, Kurai rejoignit sa mère. Hana suppliait sa fille de partir pour les terres qui leurs étaient inconnues, bien au delà du territoire Jinmens, la seule solution pour elle pour ne pas subir la loi de leur peuple. Malgré l'inquiétude, la jeune chamane réalisait que sa mère allait la quitter bien malgré elle et consentait à prendre la route... Seulement pour la rassurer car la haine l'habitait. Pendant les jours de marche qui suivirent, Kurai ne cessa de penser au seul être qui l'ait jamais aimé se mourant seul sous les coups bas de sa propre famille. Ravagée par la haine et le sentiment d'injustice elle s'arrêtait en cours de route, ayant à peine passé la frontière naturelle des terres Jinmens, refusant d'accepter la fuite comme solution mais n'ayant pas la force de trahir sa dernière promesse elle ne revenait pas non plus. La jeune femme errait de longues semaines sans réussir à prendre de décision, ou à refuser d'en prendre. Elle était rongée par ce profond et envahissant sentiment d'injustice, provoquant une haine et un dégoût sans bornes pour son propre peuple mais sans trouver une façon de les exorciser, elle retombait inconsciemment dans les travers de son enfance, se nourrissant des pire toxines pour oublier jusqu'à sa propre existence. Un jour, elle se réveilla, veillée par un homme qui lui était inconnu mais au regard et aux gestes rassurants. C'est ainsi qu'elle rencontra le seul Maître qu'elle connu et auquel elle accepta de se soumettre. Profitant sans doute de la faiblesse émotionnelle de la jeune femme ainsi que de son manque de connaissance apparent, l'inconnu réussi à la persuader de suivre son enseignement. La rigueur et la discipline permettaient à Kurai de retrouver une hygiène de vie et la poussait à se respecter à nouveau. Son maître attendait qu'elle soit à nouveau parfaitement en pleine forme pour tenter d'apprendre à la connaître, saisir ses peurs et ses rancœurs, il n'y avait pas de meilleurs moyens pour trouver de nos nouveaux adeptes. Très renfermée sur elle-même, il mit du temps à apprivoiser la jeune femme mais même si elle acceptait sa présence, elle refusait encore de se dévoiler ayant même du mal à mettre des mots sur son malaise. La voyant assez forte pour tenir ses sentiments secrets, son maître pratiquant la Maho lui lançait une malédiction afin de l'affaiblir moralement. Cette magie était inconnue à Kurai, sa mère lui aillant simplement transmit cette peur viscérale de la Maho commune à tous les Jinmens. Cette magie qui allait à l'encontre de la Nature par le sacrifice du sang était plus que tabou, effrayante et maudite. Néanmoins, n'ayant jamais eu l'expérience ou même la démonstration de cette étrange pratique, il ne fallut que peu de temps avant qu'elle ne cède aux questions. Elle expliquait sa haine envers sa famille, la douleur de la disparition de sa mère, la totale incompréhension vis à vis de ses pairs et son envie malsaine de vengeance sans qu'elle ne puisse ne serait-ce que saisir la puissance du sort qui pesait sur elle. Ce qui intéressait son maître était de faire d'elle son élève, elle n'avait personne à qui se fier à part lui et sa haine était si grande... La jeune chamane ne vivrait que pour accomplir sa vengeance et toujours approfondir la maîtrise de son "art", une adepte fidèle et facile à manipuler... Il finissait par la convaincre de se fier à la Maho, cette magie qui était capable de terroriser son peuple rien que par son nom, pour devenir plus forte et accomplir sa vengeance. Ignorant qu'elle était sous le coup de cette sombre science, la jeune femme ne ménageait pas ses efforts, apprenant avec assiduité jusqu'à connaître les secrets de cette magie interdite. Bien plus tard et grâce à cet enseignement, elle comprit que son si brutal changement de comportement était du à une malédiction. Son maître l'avait manipulée alors qu'elle lui avait fait confiance, lui avait livré les plus personnelles et honteuses de ses pensées, elle s'était entièrement dévoilée à lui dans sa plus belle monstruosité, avait renié les seules et fragiles racines qu'elle avait pour le suivre dans sa folie ... Et cet état de chose l'insupportait au point qu'elle se retourna contre lui. Se sentant trahie, blessée, elle détruisait tous lien émotionnel avec son maître, le mettant au même rang que les Jinmens. S'ensuivit un combat aussi douloureux que plein de haine, qui la mena aux portes de la mort, son maître, affaiblit et déçu par son élève pourtant si prometteuse, relâchait le sort qui pesait sur elle et l'abandonnait sans états d'âme. Lorsqu'elle se réveillait, ce n'était plus la foret qui l'entourait, mais une chambre spacieuse et une femme à l'apparence dure bien qu'elle soit d'une extrême beauté. Se remémorant la trahison, Kurai restait sur ses gardes mais l'amazone n'attendait pas de réponse à son discours lorsqu'elle lui expliquait comment elle l'avait trouvé. Dans un simple tour de garde autours de la cité de Muria, elle avait trouvé la jeune femme inconsciente et grièvement blessée. La pensant à la recherche d'asile, elle n'avait pas hésité à la ramener dans cette ville où les femmes trahies trouvaient protection et soutien. Au fil des mois la jeune chamane parvint à accorder sa confiance aux femmes de la ville et se rendit rapidement utile grâce à ses dons en domaine de rituels, c'était sa manière de les remercier de l'avoir sauvée et accueillie. Le temps passant, elle réussit elle aussi à se faire accepter, adhérant totalement à la manière de vivre des amazones. Sa froideur naturelle, l'absence de son père et la trahison de son maître lui empêchaient toute pitié à l'égard des hommes présents, prisonniers. Aucun d'eux ne méritaient son attention et elle se jurait qu'à l'avenir plus aucun d'eux ne parviendrait à la blesser. Malheureusement, elle ne parvenait pas à oublier et sa vengeance gardait une place prédominante dans son esprit. Elle emménageait seule, avec l'aide de celle qui l'avait sauvé dans la ville pour se reconstruire. Elle trouvait une bâtisse isolée, un peu en retrait et visiblement abandonnée depuis longtemps pour s'y installer. Elle avait sciemment choisi cet endroit, loin du centre et proche de la lisière de la forêt. Celle qui l'avait recueillie lui offrait Arashi, un magnifique étalon qui lui permettrait de faciliter ses déplacements. En réalité, nourrie par la rancune elle exerçait sa maîtrise du ritualisme et de la Maho dans le plus grand secret. Son but restait de faire payer sa famille mais en priorité retrouver et exécuter son maître qu'elle savait vivant. Elle réussissait à garder une image honorable auprès des femmes de la citée bien qu'elle accroisse ses pouvoirs de manière exponentielle par un entrainement assidu. Cela dura pendant deux années sans qu'elle ne se trouve assez forte pour défier son maître. Néanmoins ça ne l’empêchait pas de devenir guide en 153 afin de parcourir le pays plus facilement à la recherche d'une piste, d'un indice qui la mènerait à le retrouver. Kurai ne savait pas ce qu'elle ferait lorsqu'elle serait à nouveau face à lui mais elle serait bien forcée de combattre... Mon heure de gloire !... Ou pas! Votre prénom : Koaline Kra / CoralineD'où venez vous? ParisÂge : 23 (bientôt 24, j'accepte les espèces )Avez-vous lu et approuvé les règles? [ Validé by Eléa ^^ ]Comment avez-vous connu le forum? Google est ton amiIdées, remarques ou suggestions? Une liste des DC? (à moins que je sois passée à côté)
Dernière édition par Kurai le Jeu 1 Nov - 17:31, édité 12 fois
Eléa Nombre de messages : 5382
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Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 10:44 Bonjour et bienvenue =)
> Si tu es guide et chaman, il faut prendre les compétences imposées des deux métiers à savoir ritualisme et survie
>
"Kurai apprécie tout particulièrement que l'on s'écarte sur son passage lorsqu'elle passe en ville, qu'on la regarde à bonne distance et que l'on s'inquiète de sa présence à voix basse. " A Muria, ce ne sera jamais le cas car toutes les Amazones y sont "sœurs".
> Si les parents quittent leurs familles respectives (il faudrait préciser où ils ont vécu d'ailleurs) en rompant les liens du mariage etc, ils deviennent des ronin ^^'
> Je vois un problème au fait que ce soit la mère qui conseille à Kurai d'aller à Muria. Visiblement, elles ont vécu en autarcie ou presque pendant des années (tu insistes sur la découverte de la ville) et vu qu'Azthia a été découvert il y a seulement 4 ans, peu de Jinmens connaissent Muria et aucun ne sait où trouver la cité !
> Muria est une cité cachée, il n'y a donc pas de route qui y mène ^^'
> Une Jinmen qui ne connait pas la Maho est impossible, tous craignent cette magie !
> Il faudrait expliquer comment tu as été trouvée par l'Amazone (préciser peut être qu'elle était en forêt) !
> Il n'est possible de faire des onguents et des potions que si tu as la compétence herboristerie
> En quelle année ton personnage passe du côté d'Azthia ?
Nous venons de discuter avec Jacen et pour nous, l'excuse la plus logique pour qu'une Jinmen ai la Maho est d'inverser ton histoire. Que ce soit la mère qui lui apprenne la Maho et qu'elle soit arrêtée comme sorcière Mahoiste (ce qui pousserait Kurai à quitter le territoire Jinmen). Ensuite, que ce soit le maître qui lui apprenne le ritualisme en espérant la soigner et la sauver !
Kurai Nombre de messages : 72
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Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 11:36 Coucou et merci! Je viens de corriger tous les points que tu as cité, la seule précision que je tiens à apporter est que dans la description du caractère de Kurai, je parle des villes qu'elle visite après son départ de Muria afin de devenir guide en 153. Je n'ai pas modifié l'acquisition de la Maho mais ai précisé que vivant en autharcie avec une mère droguée puis, simplement à l'ouest mais qui ne veut pas imposer à sa fille les valeurs traditionnelles Jinmens, Kurai est totalement étrangère à la Maho, ignorant jusqu'à son existence et son côté maléfique jusqu'à rencontrer son maître. Je préfère garder le maître comme figure mâle et maléfique, la poussant encore davantage à épouser la philosophie des amazones et à rester très distante vis à vis des gens qu'elle rencontre.
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Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 11:55 > Je ne comprends pas, elle quitte Muria ? Je croyais qu'elle vivait dans la forêt alentour ? >.<
> Pour la Maho, ce n'était pas une question, c'était notre proposition pour valider la compétence et comme je te l'ai expliqué, tous les Jinmens connaissent la Maho. Nous te proposons cette solution, si elle ne te convient pas, il faudra te passer de la Maho, désolée ! L'excuse telle que tu la décris ne colle pas à l'univers Jinmen et semble un peu trop facile dans le sens qu'un homme qui la recueille lui apprendrait la Maho c'est assez difficile à croire vu que c'est une magie interdite et très mal vue
Je repasse dans la soirée pour voir les autres modifications (là on va manger XD)
Kurai Nombre de messages : 72
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Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 12:09 Elle vit dans la foret alentours sauf quand elle part en voyage dû à son métier de guide, effectivement.
J'avoue que pour l'acquisition de la Maho, ça me chagrine carrément, je trouvais ça cohérent dans le sens où Kurai n'avait jamais connu les Jinmens, leurs traditions et leurs craintes en tant que tel mais seulement sa mère qui refusait de la soumettre à ces principes qu'elle avait fuit.
Du coup, je prends le temps de la réflexion car j'avoue vraiment tenir à cette histoire. Je verrais si je modifie ou si je change carrément mon perso.
Dans tous les cas, merci d'avoir prit le temps de répondre à mes questions.
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Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 17:16 Alours :
>
"Kurai réussissait à rejoindre sa mère après avoir drogué ses geôliers" : Comme je l'ai dit, sans avoir la compétence herboristerie ou sans être allée acheter la drogue en question chez un fleuriste, tu ne peux pas faire toi même les poisons, onguents, drogues etc ^^
> Cha roule pour dire que c'est par vengeance, pour effrayer les membres de sa famille dont elle veut se venger, qu'elle apprend la Maho.
>
Au fil des mois la jeune chamane parvint à accorder sa confiance aux femmes de la ville et se rendit rapidement utile grâce à ses soins et capacités de compréhension des signes de l'avenir Comme je te l'ai dit, soigner est l’œuvre de la compétence soin et les visions de l'avenir, celles de faveurs divines
> C'est ok pour arriver fin 151 sur Azthia !
Dès que ces détails seront modifiés normalement ce sera bon ! Préviens moi à la suite de ce message quand tu auras fini
Kurai Nombre de messages : 72
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Rituel, Maho et Survie Compétences bonus :
Connaissance des langues Réputation :
(4/10)
Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 17:32 Je pense que c'est bon
Eléa Nombre de messages : 5382
Âge : 34
Race et âge : Cydienne - 31 ans
Cité : Muria
Métier : Fleuriste-Gladiatrice
Feuille de personnage Compétences :
Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus :
Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière) Réputation :
(10/10)
Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
Jeu 1 Nov - 17:36
Sujet: Re: Kurai Arashi { Finie }
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