Une femme fine, un sourire enjôleur, une bonne humeur débordante, c’est ainsi que l’on peut qualifier Akemi. Un petit bout de femme haut d’un bon mètre soixante-trois, une silhouette gracieuse, peu musclée, on comprend assez facilement que la demoiselle n’est pas véritablement une athlète de haut niveau. Hormis sa force physique peu entraînée, la shugenja reste tout de même une très belle femme, une demoiselle élégante vêtue de sa robe cérémonielle qui, étant un peu moulante sur le haut du corps, laisse ressortir une poitrine généreuse et des bras fins. Le bas de la robe étant plus ballant, Il n’est pas si aisé de voir ses petites jambes elles aussi assez fines et peu musclées. En réalité, voir la jeune femme laisse penser qu’elle serait fragile physiquement parlant, ce qui n’est pas tout à fait faux, néanmoins il serait dramatique de se laisser piéger par ce charmant visage et cette expression souriante qui ne la quitte que très rarement. Un véritable rayon de soleil qu’est cette Akemi, son visage bien que typiquement jinmen envoûterai assez facilement le plus faible des hommes. Elle n’a rien à envier aux plus belles geishas de l’empire. Son regard juste, sincère et amical couleur ambre foncée est l’un de ses instruments les plus efficaces lorsqu’il s’agit de remonter le moral des gens. En combo avec son sourire réconfortant, elle devient la lumière au milieu des ténèbres du monde.

Une jeune femme resplendissante et pleine de joie de vivre, si bien qu’elle arbore quasiment tout le temps un sourire radieux qui est un parfait baume aux cœurs des plus meurtri d’entre nous. Une femme intelligente et instruite, une parfaite Shugenja. Akemi est pleine de ressources qui compensent tout à fait sa faible force physique. Sa franchise et sa sincérité se sont forgées au centre de son cœur d’or, tous ceux qui la connaissent un minimum seraient bien hypocrite de ne pas reconnaître. Une femme juste, pédagogue hors-pair et très appliquée dans son travail, la jeune Shugenja excelle dans les domaines liés à sa vocation car, comme de nombreux Shugenja, elle inspire à servir au mieux l’empire jinmen, et si possible en évitant tout combat. En effet, la jeune femme possède une aversion envers toute forme de violence. C’est ce même dégoût et cette envie insatiable de rendre service qui la conduisit vers les énergies curatives. Un autre défaut, si on peut le considérer ainsi, c’est son côté mélancolique qui ressurgit lorsqu’elle pense à sa famille, les aimant beaucoup elle à parfois beaucoup de mal à s’imaginer si loin de ceux qu’elle aime.

Les parents d’Akemi se rencontrèrent lors d’échanges purement professionnels, il se trouve que leur rencontre fut un véritable coup de foudre, malgré cela les deux amants prirent leur temps avant de fonder une famille, occupés à faire reconnaitre leur nom parmi la noblesse d’Oyashima. Gagnant en réputation, les époux Soma acquirent une bonne réputation en tant que commerçant, dans le domaine de la forge et de la poterie. Installés à Arano, un premier enfant vint au monde, un garçon, Katsuya Soma. Une petite poignée d’années plus tard vint Akemi, une petite fille pleine de vie et d’énergie. Contrairement à son frère, la petite fille était plus posée et calme, plus appliquée à l’apprentissage des matières telles que la lecture, l’écriture, l’histoire, les bonnes manières, le respect et la hiérarchie ainsi que toutes les notions qui régissent la vie en société des Jinmens. Très vite la jeune fille grandit, devenant de plus en plus belle et douée d’un charisme naturel qui avait tout pour faire d’elle une demoiselle parfaite, Ses parents qui envisageaient à l’encourager vers l’artisanat, se tournèrent finalement vers un futur de Geisha. Katsuya s’y refusa, exprimant ainsi son avis à ses parents, les époux Soma se résignèrent à cette décision, ne souhaitant que le meilleur pour leurs enfants, d’un part Katsuya, devenu le digne héritier de son père en tant que forgeron, Akemi apprit donc la poterie. Son implication dans ce qu’elle faisait était sa plus grande qualité, elle excellait très rapidement dans la matière et ne pouvait se contenter de si peu de savoir, elle s’orientait alors vers des domaines tout autre que celui de la poterie, révélant ainsi en elle une forte capacité à devenir Shugenja. Cependant l’idée d’être séparée de sa famille était assez difficile pour la demoiselle, elle laissa sa décision trainer un peu, encore un peu et finalement toujours un peu. Pendant ce temps de réflexion elle avait tenté à maintes reprises d’enseigner la calligraphie et quelques points de culture générale qu’elle avait acquis pendant certaines de ses longues périodes où elle se plongeait dans le moindre recueil historique, géographie ou littéraire qu’elle trouvait. Malgré ses talents en tant que pédagogue, elle ne parvint pas à enseigner comme elle le désirait à son grand frère, le jeune homme étant plutôt un homme d’action qu’un homme de science. C’est probablement pour cela qu’il s’orienta vers le bushido et la voie du samouraï tandis qu’Akemi déclara finalement se consacrer à une carrière de Shugenja. La demoiselle s’en alla alors pour le temple d’Arano ou elle allait désormais séjourner le temps de sa formation de base, bien que la distance avec sa famille la perturbait, Akemi faisait preuve d’un dévouement sans failles dans son apprentissage et le remplissage des tâches quotidiennes du temple. Une apprentie modèle dont le seul frein l’empêchant de terminer sa formation à vitesse grand V était la pratique de la magie à des fins offensives et défensives. En effet le seul point où elle était une élève assez médiocre se situait sur les pratiques magiques à but offensif car la jeune femme, ayant horreur de voir les gens blessés rechignait quelque peu à utiliser de telles techniques et son apprentissage ralentissait quelque peu pendant une période. Finalement elle maitrisa l’élément qui lui était propre : l’eau et devant sa réticence devant le combat, ses professeurs l’orientèrent vers les magies curatives, ce qui ravit en tout point la jeune femme que de pouvoir donner le meilleur d’elle-même pour aider les autres. Akemi se mit alors en tête d’entrer au temple d’Hoshizora pour y parfaire sa formation, elle eut la chance d’être recommandée par Doji-sama en personne ainsi que le grand shugenja du temple d’Arano qui citait son « incroyable dévouement et son application à la tâche » pour son entrée au temple. Elle apprit par la même occasion que Katsuya avait accédé au titre de samouraï et qu’il était au service de son clan également, d’une manière qui avait pour don d’inquiéter la jeune femme. Néanmoins, emplie d’une joie incommensurable que d’avoir la confiance des plus haut placés du clan de la salamandre, c’est plein d’entrain qu’elle rejoint les rangs du temple d’Hoshizora pour y compléter ses talents de médecin, en parfaite prodigue qu’elle était.
Cet altruisme avait cependant un prix, la magie de soin était extrêmement compliquée à gérer au vu des douleurs qu’elle engendrait pour celui qui procurait les soins. Sa formation traina en longueur le temps qu’elle parvienne à canaliser suffisamment les répercussions des soins prodigués sur son énergie et sa condition physique que cette prouesse lui demandait. Après de longues et douloureuses années d’entrainement, la jeune Shugenja acheva finalement sa formation, faisant d’elle une respectée membre du temple ainsi qu’une guérisseuse compétente et une linguiste accomplie, la fierté de ses parents et de son frère, une personne honorable au sein de son clan et appréciée de ses pairs.
A seulement 24 ans, la jeune femme avait déjà acquis une réputation certaine et le respect des autres shugenjas d’Oyashima. En revenant chez elle, elle comprit qu’elle ne reverrait peut être pas son frère avant un long moment, cependant elle restait en contact avec ce dernier, un moyen comme un autre de tuer cette distance qui la séparait de lui…
De retour au Temple d’Hoshizora, la jeune Shugenja fut convoquée afin de lui confier une tâche aussi importante qu’honorable, la jeune femme venait d’être réclamée pour devenir la préceptrice des deux princes héritiers du clan de la Salamandre. Un honneur suprême pour la pédagogue qu’elle était. Cette nouvelle attribution la captivait tellement qu’elle n’en avait pas encore prévu son frère, envoyé en Azthia pour y retrouver une personnalité importante. Alors chargée d’enseigner aux princes Isami et Saï Kakita Doji, la jeune femme se devait d’être parfaite en tout points. Fort heureusement, les princes avaient tous deux des personnalités qui allaient de pair avec la jeune shugenja. Isami alors âgé de 16 ans était distant mais s’avérait être un parfait érudit et son petit frère, âgé de 10 ans était un véritable ange.