Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [Flasback FE 133] Le destin fait parfois bien les choses (Solo) [Terminé]

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Sesthia
Sesthia
Féminin Nombre de messages : 593
Âge : 38
Race et âge : Elfe, 28 ans
Cité : Tamawa
Métier : Templière de l'aube - Division des Pilleurs

Feuille de personnage
Compétences: Esprit||Maîtrise d'une arme (Chaîne à double lame)||Ouïe accrue
Compétences bonus: Illusion ||
Réputation :
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[Flasback FE 133] Le destin fait parfois bien les choses (Solo) [Terminé]
   [Flasback FE 133] Le destin fait parfois bien les choses (Solo) [Terminé] EmptyDim 11 Nov - 15:34

Lunielle regarda par la fenêtre de sa chambre. Rien ne changeait, son père lui avait appris beaucoup de chose durant ces dernières semaines. Elle avait du réapprendre tellement de connaissances que son cerveau allait bien exploser. Elle posa les yeux sur la carte qu’elle tenait entre ses mains. Elle la connaissait par cœur et elle connaissait aussi l’endroit ou son père l’avait trouvé. Elle ne voulait pas aller le voir. La peur la prenait encore et toujours. Elle avait peur d’être obligé de tout oublier une fois de plus.

Elle se concentra sur les livres qui étaient posés près de son lit. Son père lui avait sortit tout un tas de bouquins qui parlaient de la vie en général et d’Azthia. Des récits et des contes de chaque race et de chaque coin du pays. Elle en avait lu une bonne partie, mais aujourd’hui elle en avait un peu marre. Elle avait besoin de se dégourdir les jambes et elle voulait voir son père.

Elle avait remarqué aussi que depuis qu’elle s’était ouverte à lui, elle n’avait plus trop envie d’être seule et elle essayait de passer le plus de temps avec lui. Cependant, il devait travailler et il n’était là que le soir ou le matin, tout dépendait des commandes qu’il recevait. Lunielle décida que pour une fois ce serait à son tour d’aller voir son père et pas à son père de venir. Elle mit les chaussons et ouvrit tranquillement la porte de sa chambre.

Elle regarda autour d’elle. Les rares fois ou elle était sortit de sa chambre, c’était pour se laver ou aller au toilette. Un nouveau monde s’offrait finalement à ses yeux. Elle regarda le salon ou se dressait une immense bibliothèque avec une petite table de salon et le canapé qui allait avec. Elle se tourna vers la cuisine et découvrit une immense pièce avec plein d’ustensile de partout. Son père adorait cuisiner plein de plat, et la voisine d’à côté leur apportait toujours plein de gâteaux. Lunielle était certaine d’ailleurs que cette fleuriste ne venait pas seulement parce qu’elle était mais surtout parce que son père était là. Elle avait remarqué plein de petite chose déjà et cela la faisait drôlement rire lorsqu’elle était toute seule.

Elle s’avança vers la porte de l’escalier qui allait la conduire à la forge. Elle savait qu’elle allait devoir faire très attention, son père manipulait énormément d’objet dangereux. Elle ouvrit la porte. L’air frais de la maison laissa place à un air brûlant et lourd, pourtant elle ne semblait nullement affectée. Alors qu’il n’y avait pas un bruit dans la maison, elle se retrouvait avec plein de bruit dans les oreilles. Les coups de marteau sur le métal, le métal sur l’enclume, le métal dans les flammes, le métal dans l’eau et le feu qui crépitait joyeusement. Elle sourit et en toute confiance, elle descendit les marches.

Elle regarda alors autour d’elle. Il y avait énormément d’arme accroché ci et là, des épées, des haches, des lances. Elle s’approcha d’une des épées et la regarda de plus près. Elle était magnifiquement ouvragée. Plus elle se promenait dans la forge, plus elle se disait qu’elle aimait beaucoup être ici, encore plus que lorsqu’elle était confiner dans sa chambre. Les bruits la rendaient vivante, la chaleur lui prouvait qu’elle était en bonne santé. Elle s’approcha d’ailleurs du foyer et resta là devant le feu sans ressentir de douleur ou quoi. Son père recula finalement et lui marcha sur le pied.


« Oh pardon ma chérie, mais qu’est ce que tu fais là ? »
« Je m’ennuyais là haut alors j’ai décidée de descendre. Dit papa tu m’apprends à faire ça aussi. »


Lunielle montrait l’épée et son père la regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes. Il pensait qu’elle blaguait, cependant il pouvait lire une détermination nouvelle dans les yeux de cette petite fille qui semblait si vide. Il était tellement content qu’il commença à lui montrer, cependant, il avait oublier qu’il fallait avoir le don de manipulation du feu, enfin c’était bien mieux pour pouvoir forger. Tout à ses pensées, il ne remarqua pas que Lunielle partait déjà vers la forge pour prendre une barre de fer. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’elle prit la barre et la fit littéralement fondre dans sa main.

« Pourquoi la barre est devenue toute molle et a fondu ? »

La jeune elfe ne comprenait rien. Elle regarda son père qui se mit à exploser de rire. Elle regarda encore plus son père sans comprendre.

« Alors regarde ta main elle est toute rouge. »
« Oui j’ai vu mais ma main me fait pas mal. J’ai regardée le feu et c’est comme s’il m’avait appelé, alors j’ai plongé ma main dedans et j’ai pas ressentit de douleur, juste beaucoup de chaleur qui m’envahissait et ensuite la barre à fondu dans ma main. »
« Alors ça, c’est de la manipulation du feu. Tu peux jouer en quelque sorte avec le feu. C’est très efficace. Ça va te permettre de faire fondre le métal et de le manipuler à ta guise. Cependant ma chérie, je t’apprendrais à utiliser ton feu d’une autre manière aussi, pour te battre et te défendre, comme ça si jamais tu décide de voyager tu auras un moyen de défense. »

La petite apprentie forgeronne hocha la tête et tenta de prendre une autre barre en pensant qu’il fallait que sa chauffe moins. Elle réussit à peu près à le faire, mais il allait falloir qu’elle apprenne encore et encore. Elle se tourna vers son père et lui sourit, lui ramenant en sautillant la barre de métal. Son père la couva d’un regard très fier. Il aimait cette petite comme s’il l’avait fait et la voir se prendre d’affection pour la forge était un vrai bonheur. Il s’approcha de sa fille et commença alors à lui montrer comment forger.

Lunielle était très attentive. Elle aimait énormément faire ça et surtout elle pouvait toujours être avec son père. Elle était certaine que les jours, les mois et les années à venir seraient magnifiques et qu’elle apprendrait des tas de chose. Elle était certaine que sa vie irait beaucoup mieux. Elle donnerait le meilleur d’elle-même pour que son père soit fier d’elle. Elle se tourna vers lui et entre deux coups de marteau et quelques explication, elle lui offrit son premier sourire.

[Désengagé]
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