Sasheda Silverion

Renseignements généraux
Nom : Silverion
Prénom : Sasheda
Âge : 20 ans
Race :Cydienne
Langues : Cydien
Cité d'appartenance :Cydonia
Métier :Voleuse
Main dominante : Gauchère

Possessions
Monture ou engin : Aucun, je voyage à pied.
Arme : Je ne possède qu'un unique katana. Je suis adepte de la discrétion et du silence, pourquoi faire autant de bruit lorsqu'un simple chuintement de lame peut faire l'affaire ?
Armure : Je ne possède aucune armure, juste un léger ensemble en tissu noir, sans manche. Libre comme l'air et vive comme le vent.

Roleplay
Compétences:
- Larcin : art de crocheter des serrures, détrousser une victime ou piller un butin
- Maho : La Maho est une magie du sang qui s'adresse à tous ceux qui sont prêts à faire sacrifice de leur intégrité pour acquérir une puissance maléfique, corruptrice mais terrifiante.
- Combat Jinmen avec une arme : Savoir se battre avec des armes asiatiques
Compétence bonus : aucune
Faiblesses :
- Les magies élémentaires
- L'archerie
- La manipulation des mots
But du personnage : Faire régner le Chaos dans Cydonia à travers l'organisation d'un réseau criminel. Sa seule saveur est de faire couler le sang en guise vengeance.

Description physique
Du haut de ses vingts dans, Sasheda était déjà une demoiselle au physique adulte. Humble de sa beauté, elle faisait pourtant chavirer quelques cœurs ; dans un style très particulier de tristesse apparenté à son élégance, elle semblait faire figure de souveraine de l'Abandon.
Ses longs cheveux argentés, rarement attachés sont dénués de tout ornement. Elle aimait se sentir belle, mais sans artifice extérieur. La nature était son espace, les grandes étendues son oxygène.
Son visage était d'une pâleur extrême, au seuil de la teinte mortuaire. Deux grands yeux embellissaient ce lugubre visage, bien qu'embellir soit une hyperbole. Ils étaient sombres, d'une couleur indéfinissable et semblaient avoir contemplés jusqu'aux portes des Enfers.
Un nez fin et pointu surplombait des lèvres pulpeuses, au plus grand désespoir de Sasheda qui n'en avait que faire du regard des inconnus aux idées vicieuses.

En clair, un visage à l'expression macabre, blanc comme la neige, encadré de longs cheveux argentés.

Son corps était plus ordinaire. Elle ne mesurait pas plus d'un mètre soixante-cinq et ne dépassait pas les cinquante kilos. Frêle, et honteuse de l'être, se sentant sale en elle-même, elle haïssait ce corps qui ne pouvait aller se battre de front, mais qui lui avait permis d'apprendre d'autres manières pour faire souffrir les humains.
Des formes généreuses enjolivaient ce corps, apportant un peu de douceur sur cet être à l'allure si antipathique. Elle se trouvait dépravée, sans charme ni chaleur. L'avis des autres lui importait peu, seul comptait le sien...

Caractère, qualité et défauts:
Quiconque verrait le visage de Sasheda aurait deviné qu'elle avait subi une enfance douloureuse. Ils se fendaient d'un grand euphémisme. Elle avait grandi dans un univers cruel et terrifiant, qui lui avait forgé un mental en acier. Elle en était devenue une adepte du morbide, une inconditionnelle de la souffrance. Pour sa propre survie, elle avait dû égorger et saigner de nombreux individus, que ce soit pour se défendre contre ceux qui ont tentés et ceux qui ont abusé d'elle, ou pour piller des cadavres à la recherche du moindre sous.
Sasheda Silverion était une solitaire, peu bavarde. Elle est quelqu'un de profondément égoïste et égocentrique, se refusant d'avoir tort, méprisant les naïfs et les autres candides d'esprits.
A l'inverse du commun des mortels, la demoiselle n'a pas peur de la mort. Elle l'avait côtoyé depuis si longtemps et de si nombreuses fois qu'elle en était presque devenue son amie, un être cher à qui on confie ses secrets. Elle se demandait parfois si tout cela en valait la chandelle, et si la vie ne serait pas plus simple dans les bras glacés de Dame la Mort.
Lunatique, elle était, et est toujours, parfois prise soudainement d'une envie de pouvoir, d'ambition, d'avoir le monde à ses pieds, de faire plier les plus grands monarques et de faire régner la terreur en reine absolue jusqu'à ce que mort s'en suive ; d'autres fois, elle voudrait juste retrouver son frère et qu'ensemble ils fassent régner le désespoir et la haine dans ce monde qui leur avait tout pris.

Biographie:
I – La nuit où tout bascula

Je n’ai que peu de souvenirs de mon enfance, mais dans les quelques bribes qui me reste, le sentiment que j’y ressentais était la sérénité. Un père, une mère, et un frère avec qui la complicité était très forte. Nous étions une famille de marchands, qui faisait la liaison entre différente cités, les différents peuples sans animosité aucune envers quiconque. Je n’étais qu’une enfant lorsque le monde s’était effondré autour de moi. Il s’agirait d’une sombre histoire entre mon père et les Cydiens, ces derniers auraient été touchés dans leur fierté, car mon paternel avait Storghein en client, rival éternel du peuple artiste. Je ne me souviens que du chariot en feu, des larmes, des lames et du sang. Du sang partout. Des pétales vermeils jaillissaient tout autour de moi. Je me souviens de l’odeur de la peur lorsqu’avec mon frère nous avons couru, et l’odeur de la solitude lorsque mon frère me quitta, me laissant seule entre les mains de cet homme qui pouvait me cacher. Je me souviens de la détresse absolue qu’exprimaient les yeux de Vaenas, avant que celui-ci n’aille se plonger dans les ténèbres des arbres.

II – Le devenir d’une voleuse

J’ai donc été élevé par cet homme, un certain Rebapode, la cinquantaine, les cheveux grisonnants. C’était un solitaire, rejeté par les villages alentours à cause de ses yeux albinos. Je suis resté toute ma jeunesse dans sa petite demeure, avec très peu de visites. Il me parla très peu de lui. Par acquis de conscience, il continua de m’enseigner les rudiments. Il était avenant bien que réservé sur son identité. Puis un beau jour, il changea. Loin de son petit sourire quotidien, il m’avoua qu’il fallait que je gagne mon pain moi-même. J’allais sur mes douze ans, je talonnais le seuil de mon adolescence. Pendant plus d’une vingtaine de mois, il m’enseigna les arts de la discrétion et de l’ombre, la valeur du satin et le poids de l’or. D’un doigt je pouvais vous caresser le cou et vous délester de votre couteux collier. Je me fis les armes dans un petit village, puis dans la cité Cydienne elle-même. Bien que désormais adepte du ton autoritaire, Rebapode m’avait bien enseigné les choses. Je lui devais reconnaissance. Il ne me considérait pas comme sa fille, tout comme je ne le considérais pas comme mon père, nous étions juste ensemble par le destin, mais il m’avait apporté la sécurité, et je lui avais apporté de la compagnie. Le jour de mes quatorze ans, j’étais devenue une experte du larcin, voir les yeux des victimes se remplir d’effroi lorsqu’ils tâtaient leurs bourses machinalement me remplissait d’allégresse. J’étais cependant encore avide de savoir, et désireuse de connaitre le talent meurtrier, qui m’obsédait depuis que mon monde s’était effondré. J’avais fouillé sa demeure lors d’une de ses sorties dans les quartiers chauds de la cité. J’y avais découvert une antique armure et un long sabre dans un magnifique fourreau. Cachés sous un drap, ils resplendissaient. Je ne pus m’empêcher de lui demander. Il me confia alors quelques de ses secrets. C’était un homme d'origine cydienne qui avait été banni après avoir déshonoré sa famille de par ses actes. Il se cachait ici depuis une dizaine d’années. Après maintes supplications, il accepta à contrecœur de m’enseigner l’Art de la lame. Il me prêta un petit Katana d’une cinquantaine de centimètres, qui m’accompagne encore. 血の叫び, Cri du Sang. C’est le nom que je lui ai donné. Pendant plus de cinq saisons, par tous les temps, par tous les vents et toutes les pluies, je vécus avec et pour mon sabre. Il en était devenu l’extension de mon bras, une part de mon âme. Je ne rivalisais pas encore avec Rebapode, mais il estima que j’en savais trop, que je n’étais pas assez mature pour apprendre à manier le sabre davantage. J’étais trop jeune pour satisfaire ma soif de puissance. Alors, seule, je me suis entrainée, répétant un nombre incalculable de fois les exercices qu’il m’avait imposé.
Puis j’eue quinze ans, et mon corps changea complètement. Des courbes s’étaient déjà formées, le galbe de ma poitrine s’était accentué tandis que l’arrondi de mes fesses s’était affermi. Le regard de mon hôte s’attardait chaque jour davantage. Inutile que je décrive ici l’absence de décence totale dont il fit preuve certaines fois. Inutile que je vous décrive chaque geste et chaque regard, mais il en vint un jour où mes nerfs lâchèrent. J’ai laissé ma colère exploser, mes paroles le lacérer et mon regard agresser le sien. J’avais oublié la perversion de l’homme. Il me gifla et me viola. Je ne garde aucun souvenir de cette nuit-là. Je ne me souviens que du katana chuinter doucement hors du fourreau le lendemain matin. Je ne me souviens que de la lame s’enfonçant lentement dans sa chair dans une gerbe de sang alors que je lui criais toute ma haine au visage, mes larmes d’innocence ruisselant sur mon visage. C’est ce jour-là que le nom de ma lame prit tout son sens, c’est à partir de ce jour que Cri du Sang ne me quitta plus.

III – Abolition de tout espoir

Mais ma jeunesse ne s’arrête pas là. Après avoir égorgée mon agresseur, la solitude devint ma seule amie, mais cela ne me gênait pas, je haïssais le genre humain. Il m’avait pris tout ce que j’avais. Ma famille, mon frère, mon compagnon, mon innocence. Comment pourrais-je un jour ne serait-ce que me soumettre à la loi d’une cité ? Les terres étaient découvertes, aucune n’étaient vierge de l’humain, je n’étais nulle part en sécurité, loin de tous. Je n’avais confiance qu’en Vaenas, mon frère. Je n’en avais qu’un vague souvenir, je me prenais à penser à lui. Je ne savais même pas s’il était en vie. Il m’avait abandonné alors qu’ils s’enfuyaient. Il m’avait laissé à ce dépravé. Je me l’imaginais pourrissant dans une geôle, maudissant les dieux de ne pas l’avoir fait courir plus vite. Mais tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie. Pourquoi devoir prendre cette vie au sérieux ? Je vadrouillais de village en village, pillant les maisons, égorgeant de riches bourgeois. La lassitude m’envahissait. Aucun but, aucun sens. J’avais à peine seize ans, et déjà je ne me considérais telle une coquille vide.
Vint le jour où mettre fin à mon existence me parut une bonne chose. Une voix dans ma tête hurla qu’il ne fallait pas céder à cette tentation, qu’il fallait se battre jusqu’au bout. Les jours se succédèrent, je somnolais, laissant le temps passer. Priant pour être absorbée par cette roche. Si puissante et si solide. J’étais si frêle en comparaison. J’étais devenue une experte du sabre et du vol, mais à quoi bon ? Ce n’est pas la chute qui fait mal, c’est lorsqu’on s’écrase au creux de la roche qui nous enlace comme une vieille amie. La Mort elle-même m’était devenue familière, ses bras glacés étaient si attirants, que je me réveillais parfois en sursaut, tressant machinalement une corde.
Puis une jeune femme m’approcha, elle était jeune, belle et souriante. J’étais allongée, vautrée sur un rocher, livide comme un linceul. Elle s’allongea à mes côtés, et m’embrassa. J’eu un mouvement de recul, qui me fit chuter du promontoire où j’étais. Son rire cristallin résonna dans la plaine. Elle vint m’aider à me relever, me parla doucement. Shÿnwe de son prénom. La belle me raconta comment elle m’avait vu tomber dans cet abime, qu’elle avait vécu la même chose, et qu’une petite communauté l’avait aidé à s’en sortir. Une secte. C’était une secte. Mais cela, je ne m’en aperçue que trop tard. Je ne m’en aperçue que trois ans plus tard, lorsque vêtue d’une grande toge pourpre, j’allongeais sur l’autel une jeune femme souriante, et que je l’éviscérais vivante, sous un murmure scandé de la foule. Les voix dans ma tête étaient innombrables, ne cessaient de parler, empêchait toute concentration. Mes dix-huit ans étaient passés. J’avais été initiée à la Maho, cette magie du sang, sans mon accord, de mon propre gré. Cette secte était composée de jeunes demoiselles devenues addictives, elles en avaient fait presque une religion, et vénéraient ses initiés, telles que moi comme des déesses. De longues cicatrices zébraient désormais mes bras. J’avais dû faire couler mon propre sang afin d’en faire sortir une partie. Je devais concéder mon corps à la Maho, pour l’appeler lors de mes rituels sanglants. Nous n’étions que des folles, des schizophrènes et des miséreuses, mais nous étions entre nous, et cela nous rendait heureuses.
Puis ce fut la tempête. Cydonia avait lancé sa garde contre nous. Je dû fuir. La communauté fut détruite et ses composantes exécutées. Le monde s’était écroulé une fois de plus. Cependant, dans ma tête, toutes les voix étaient unanimes. Elles m’intimaient de fuir avec ce que j’avais de plus précieux. Mon sabre et ma vie.
J’étais redevenue Sasheda, la meurtrière au cœur de glace, dans son habit de cuir noir, Cri de Sang attaché dans le dos, marchant vers Cydonia, afin de la faire hurler de douleur.

Mon heure de gloire !
Votre prénom (facultatif) : Oh, il n'a guerre d'importance ici.
D'où venez vous ? (facultatif) Val d'Oise (95), Nord Ouest de Paris.
Âge (facultatif) : 20 ans
Avez-vous lu et approuvé les règles ? [Validé by Eléa^^]
Comment avez-vous connu le forum ? Par Vaenas
Idées, remarques ou suggestions ? Dans la nomenclature française, on met des espaces, avant et après les ":" et les "?" (cf le code à copier/coller) Razz

Bonsoir et bienvenue =)

> Il faudrait signer le règlement.
> Il faudrait remplir ton profil (race, âge, cité d'appartenance) et ta feuille de personnage (compétences, compétences bonus).

> Tu ne peux posséder qu'une seule arme à l'inscription, si tu souhaites en avoir plusieurs, il te faudra dire que l'une d'entre elles est abîmée. Lorsque tu seras validée, il faudra que tu ailles chez un forgeron (ou que tu fasses un RP seule avec un forgeron PNJ) pour les faire réparer.
> Il faut que tu précises l'arme maîtrisée dans ton profil (je me doutes que c'est le katana ^^).
> But du personnage : on dit Cydonia Wink

> Quelle est l'origine de Rebapode ? S'il est Jinmen (les yeux bridés m'y font penser), ce ne sera pas possible.
> On dit Cydienne Wink

> Mhm Cydonia ne lance pas de chasse aux sorcières pour la Maho, c'est quelque chose de peu connu sur Azthia. En fait, je pense qu'il faudrait noter que les gardes chassaient la secte et non la Maho car la chasse aux sorcières est Jinmen ^^

Si tu as des questions, n'hésite pas ! Quand tu auras édité, merci de me prévenir à la suite de ce message ! ^^

Ca devrait être bon. Je change ma feuille de personnage de ce pas.

Edit : fait également.

> De quelle origine est Rebapode ? n_n

Sinon tout le reste est ok Wink

Il est d'origine cydienne, c'était plus ou moins marqué. J'ai refait la phrase pour que ce soit plus clair.

Normalement, tout est ok, validée rang 1 Wink

Avant toute chose, pense à faire ton dossier ici : https://elea-sky.forumsrpg.com/f11-dossier-central

Pense également à remplir ce questionnaire :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1670-questionaire-obligatoire-liens-entre-personnages
N'hésite pas à faire un petit tour dans les annonces ! ^^

Dès que ce sera fait, tu pourras demander un RP à quelqu'un ici :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t11-demandes-de-rp ou lancer ton RP en attendant que quelqu'un réponde.

Amuse-toi bien parmi nous =D

Contenu sponsorisé

» Vaenas Silverion

Sasheda Silverion

Sasheda Silverion

Sujets similaires

Sujets similaires