[FA] Si les montagnes triomphent, vous risquerez-vous sur une route plus dangereuse encore ? [Event]

[Equipe n°2 : Lilith, Arsher, Lunielle.]

Trêve de bavardages, il est temps de prendre un équipement digne de ce nom ! Votre groupe est interpelé par un homme très corpulent depuis sa roulotte :

« Vous ! Approchez ! J'ai tout à fait ce qu'il vous faut ! »

Vous obtempérez et vous retrouvez face à ce qui est pour le marchand à la fois son moyen de transport, son toit pour la nuit, et son lieu de négoce. Une tenture rouge vif fait office de auvent devant l'ouverture de la roulotte. Derrière son comptoir le vendeur vous livre un sourire aussi faux que le pierres de ses bagues sont vraies. D'ailleurs, tout chez lui respire la richesse et les faux-semblants. Ses atours sont brodés avec soin et faits avec la soie la plus pure, un monumental collier d'or pend à son cou tandis que ses gestes sont surfaits et son ton mielleux.

Il ne tarde pas à sortir de sous son comptoir un petit coffre d'ébène.

« Voilà pour vous ! »

Il ouvre l'écrin et dévoile sous vos yeux ébahis deux rubis gros comme des poings d'homme, des perles aux reflets nacrés et des larmes de saphir.

« Une merveille n'est-ce pas ? Cela vaut une fortune, je ne vous cache pas qu'on vous fait là un beau cadeau. Si toutefois vous trouvez cela inutile dans les Montagnes, on m'a demandé de vous proposer ceci... »

Des petits sachets de soie viennent rejoindre le coffre sombre. Au nombre de cinq, il les ouvre pour vous révéler ce qu'ils contiennent : des feuilles séchées et des épices. De chaque sac se dégage un arôme singulier que votre serviteur ne tarde pas à identifier.

« Du cumin, du thé noir parfumé au jasmin, de la camomille et des extraits de vanille, du piment doux et des clous de girofle. »

Un sourire indéchiffrable répond à votre air médusé. Il ne vous en dira pas plus.

« Qu'est-ce que vous préférez ? Le coffre et ses pierres ou ces étuis et leurs épices ? »

[Je vous l'accorde, ce choix est tordu =p. Vous n'avez pas à acheter l'objet que vous choisirez, cela fait partie des règles du tournoi, chaque équipe se voit offrir un ou deux objets. Vous n'êtes pas obligés de répondre tous les trois, mettez-vous d'accord sur votre choix avant de poster. Je vous rappelle que parmi les deux objets, un seul vous sera utile et vous permettra de gagner du temps lors de la traversée des montagnes. Il n'y a aucun indice dans mon post qui vous laisse penser que l'un est plus approprié que l'autre : c'est volontaire. Dites moi quand je peux reprendre la main, et je vous mets sur la route !]

Lunielle, Lilith et Arsher avaient enfin fait connaissance. Cette aventure n’allait surement pas être de tout repos, cependant la forgeronne était persuadé que ce serait une magnifique aventure dont elle se souviendrait tout au long de sa vie. Ils attendaient patiemment lorsque finalement un homme très corpulent les héla de sa roulotte. Lunielle s’avança en première et les autres suivirent, ils arrivèrent alors près de la roulotte et finalement ils se retrouvèrent devant la personne en question. Celle-ci sans autre forme de procès sortit un coffre d’ébène qu’il posa devant leurs yeux. L’elfe se tourna vers les deux autres avec un regard interrogateur. Elle ne savait pas ce qui allait encore se passer, cependant elle était certaine que ce ne serait pas la dernière chose qu’il allait leur proposé. Elle reporta son attention sur le marchand lorsque celui-ci leur proposa autre chose comme elle s’y attendait. Cette fois ci, ce fut des sachets à épices. Elle ne savait pas ce qui pourrait leur être utile, aussi lorsqu’il demanda ce qu’ils préféraient, elle se tourna vers ses deux compagnons de voyage et le débat s’engagea, ce fut Lunielle qui commença.

« Pour ma part, je pencherais pour les épices, après je vous avouerais que les pierres peuvent toujours être utile. Cependant, les épices peuvent nous servir de remède, aucun de nous ne sais soigner. Qu’est ce que vous en pensez ? »

Ce fut au tour de Lilith de répondre.

« J’aurais aussi pensée aux épices, mais il est vrai qu’on peut aussi envisager des situations ou les pierres pourront nous être utile. »

Arsher se donna ensuite son avis.

« Je pense prendre les épices aussi. Mais si on se fait embusquer, les pierres précieuses pourraient de passer rapidement sans se battre. »

Il s’avérait qu’on avait tous pensé à la même chose. Le choix était crucial, on s’en était bien rendu compte, mais chaque chose pouvait nous apporter quelque chose. Pourtant, il allait faire un choix et Lunielle décida de trancher la première.

« C’est vrai que les deux pourraient nous être utile, cependant il faut qu’on en choisisse un des deux. Je pense que pour le combat, ça nous ferait surement perdre du temps, mais on est trois à savoir se battre. Alors mon vote va pour les épices. »

Elle porta son regard sur les autres. Lilith parla à son tour.

« Je vote pour les épices aussi. »

Arsher répondit aussi.

« Je vote pour les épices de même. »

Bien, tout le monde avait choisis les épices. Lunielle se tourna alors vers le marchand et décida de lui parler de leur décision.

« Nous avons décidé de prendre les sachets d’épice. »

Elle attendit donc que le marchand lui donne les sacs d’épices et qu’il leur fasse part de la suite de l’aventure. Elle était persuadé que la suite serait amusante et elle était pressé de commencer.

[HRP]Voilà, notre choix est fait.[/HRP]

Votre décision est reçue par un drôle de sourire. Impossible de dire si le marchand est surpris ou satisfait de votre demande. Il s'empresse de remballer le coffre et son précieux trésor et vous tend l'ensemble des sachets de soie.

« Thé et épices, voilà pour vous ! Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit de sommeil ! Vous en aurez bien besoin ! »

Et il part à rire, seul, derrière son comptoir. Avant que vous n'ayez le temps de vous demander s'il se moque de vous ou s'il est totalement fou, un rideau semblant sorti de nulle part, tombe sur la roulotte et cache le marchand de votre vue. Médusés, vous vous éloignez pour suivre son conseil et vous reposer.

¤

Le soleil est à peine levé que vous vous mettez en route. Vous n'êtes pas les seuls d'ailleurs. Presque une centaine de personnes venues de tout Azthia franchissent la ligne de départ en même temps que votre petit groupe. Il semble que vous n'allez pas partager la même route que les aventuriers rencontrés la veille. Le chemin que vous devez emprunter est balisé et porte la couleur de votre équipe : le bleu. Sans hésiter vous le suivez et vous éloignez des autres, nous sans jeter des coups d'oeil en coin pour surveiller leur avancée. Ce petit jeu ne durera pas car bientôt tous disparaissent de votre vue.

La route que vous arpentez n'est pas difficile. Large d'environ cinq mètres, elle zigzague à flanc de montagne formant des lacets à perte de vue. Sur votre gauche, la montagne s'élève, majestueuse et silencieuse. Sur votre droite un précipice se termine quelques dizaines de mètres plus bas sur une rivière à moitié gelée. Tout autour de la neige et au dessus le ciel, sans l'ombre d'un nuage : un formidable décor blanc et bleu.

Lilith était ravie de revoir Lunielle qu'elle avait du quitter trop rapidement à Cydonia et n'avait pas encore d'avis sur Arsher, l'homme qui les accompagnait. Elle se demandait si le jeu était raisonnable car elle partait pour de longues semaines avant de pouvoir revenir en Azthia et retourner à son poste à Muria, cependant l'aventure commençait. Commençait étrangement avec un choix qu'on pourrait presque qualifier de pervers, car qui pouvait renoncer à des pierres précieuses si “gracieusement” offertes ? Même l'Amazone qui n'avait besoin d'aucune richesse eut du mal à détourner son regard, mais la raison l'emporta quand ils durent choisir entre les pierres et les épices et elle avait conclu que des épices lui seraient plus utiles en pleine montagne que des pierres aussi brillantes soient-elles. Lunielle était de son avis et quoique le raisonnement d'Arsher se tenait ils optèrent tous trois pour le deuxième présent en espérant n'avoir pas à le regretter.

L'homme partit avec son rire étrange et déplaisant, si Lilith croyait aux démons elle aurait pu se demander s'il n'en était pas un qui venait de les abuser. La nuit fut toutefois l'occasion de se reposer et d'échanger un peu avec ses compagnons de voyage, ils ne savaient ce qui les attendaient le lendemain et la jeune femme se demanda une nouvelle fois si elle n'était pas folle de s'embarquer la-dedans. Elle dormit peu, perdue dans ses pensées et se leva à l'aube pour être prête au départ dès le levé du soleil.

Lilith était étonnée de voir le monde au départ, mais après tout le jeu avait attiré des participants de tout le pays. Apparemment chaque équipe s'était vue attribué une couleur, celle de son groupe était le bleu et ils trouvèrent sans trop de difficulté leur chemin. De toute évidence chacun aurait son propre chemin… C'était à la fois préférable pour ne pas être importuné par d'autres participants et déconcertant de se dire qu'ils seraient comme seuls dans l'immensité des montagnes. Impossible également de savoir où en étaient les autres équipes et donc s'ils étaient en dans les temps ou en retard. Très vite ils furent hors de vue de toute autre âme qui vive.

Le chemin était large et suivait en serpentant le flanc de la montagne, c'était un bon début et ils mirent au trot leurs chevaux afin d'avancer vite sans trop fatiguer leurs montures. Lilith évita autant que possible de regarder sur sa droite, dans le précipice, car même si elle n'avait pas le vertige, elle n'avait jamais eu l'occasion de s'éprouver dans de l'escalade. D'ailleurs au vu de ses talents en acrobatie elle doutait d'être efficace si elle devait monter une telle paroi abrupte. L'Amazone se secoua mentalement, ce n'était pas le moment de penser à ce qu'elle ferait ou non si elle glissait dans le vide. Elle regarda autour d'elle pour admirer le paysage tant que la route le lui permettait.

« Nous avons la chance d'avoir un beau temps pour ce début de voyage. »

Dit-elle avec un sourire ravi à ses compagnons.

Lunielle prit le sachet que le marchand lui tendit. Elle le tenait à peine dans les mains que celui-ci s’éclipsa avec un rire parfaitement pénible. La forgeronne avait l’impression qu’il se moquait ouvertement d’eux et elle détestait cela, elle voulait répondre quelque chose, mais un rideau sortit de nulle part tomba sur la roulotte et finalement, tous les trois s’éloignèrent. Lunielle ressentit un arrière goût dans la bouche, ce voyage allait être réellement sympathique, sympathique et surtout instructif. Elle était certaine que les obstacles qui allaient se dresser sur leur route seraient des plus intéressants.

Elle alla donc se reposer avant les différentes journées qui allaient se dérouler dans peu de temps. L’elfe ne trouve pas de suite de sommeil. Elle repensait à ce choix et aussi aux différentes choses qui pourraient peut être se passer et finalement lorsque l’aube fit son approche, elle était sur le pied de guerre. Ne pas dormir n’avait pas entaché son caractère et en plus manquer de sommeil était une chose à laquelle elle s’était habituée depuis longtemps. Elle se concentra sur leur petit groupe, mais en regardant bien autour, elle se rendit compte qu’une masse de personne s’était réunit là. Elle se demandait bien combien ils étaient. Ce qui était certains c’est que la compétition allait être rude.

Elle tourna alors la tête vers son groupe à elle. Elle était réellement contente de rencontrer de nouveau l’amazone. Celle-ci savait se battre et elle n’avait pas peur de dépasser ses limites. De plus elle était plutôt réfléchit. Le dénommé Arsher quand à lui, elle ne le connaissait pas, cependant en le regardant bien, elle était certaine qu’il savait se battre et de part ce qu’elle ressentait grâce à son esprit, il ne semblait pas enclin à la panique ou tout autre sentiments. C’était un plus. Finalement ils étaient un groupe de combattant. Dommage que personne ici ne sache soigner, mais tant pis, il ferait avec et puis Lunielle avait l’habitude d’être blessé.

Le temps qu’elle prit à rêvassé fut assez long pour que le départ de la course fut lancé. Elle suivit donc Lilith et Arsher et alors qu’elle pensait que tout le monde allait prendre une route sensiblement identique, elle remarqua finalement que le chemin qui leur était attribué était bleu. Soit, autant prendre une route différentes, ainsi il ne serait pas poussé au vice d’aller toujours plus vite pour dépasser les autres. Même si elle trouvait un avantages là dedans, cela voulait aussi dire qu’ils ne savaient pas si certains serait arrivé avant eux où pas. Tant pis. Elle se concentra alors sur la route et quand Lilith parla, elle ne put qu’acquiescer.

« Il est vrai que le paysage est réellement magnifique. Cela me donne envie de me transformer et de survoler le vide, cependant je pense qu’il faut que j’évite de faire ce genre de chose. »

Elle sourit alors doucement. Comme à son habitude, ses yeux restaient froids, mais cela ne voulait pas dire que ce n’était pas un sourire chaleureux. Elle se demanda alors s’ils allaient devoir choisir un des deux chemins car après tout dans ce décor majestueux, deux choix s’offraient à eux.

Lunielle récupéra le sachet tendu par le marchand qui s'éclipsa aussitôt.
Avait-on fait le bon choix, rien dans l'attitude de l'homme dans la roulotte ne laissa un indice.

Nous étions ensuite allé nous coucher de bonne heure, afin d'être frais et dispo pour partir à l'aube. Je me levai en premier, rapidement rejoins par Lilith puis Lunielle.
Une fois tous prêts et à cheval, nous nous mîmes en position devant notre ligne de départ. Notre équipe était la bleue, et donc la route serait jalonnée de bleu.
Après plusieurs minutes d'attente, le coup d'envoi de la course à travers les montagnes fut donné. Et les équipes empruntèrent leur chemin indiqué; tout les chemins étaient différents, et je ne pensais pas que nous allions croiser d'autres participants en cours de route, du moins, pas jusque vers la fin.

Je me demandais ce que valait mes camarades de route. Certes elles semblaient assez fortes et débrouillardes. Mais seule la suite de l'aventure pourrait me le montrer précisément.

Quoiqu'il en soit, pour le moment, il n'y avait pas de difficultés particulières. Il suffisait simplement de chevaucher sur le chemin, sinueux mais large, qui montait sur la montagne.
Le parcours nous offrit un panorama splendide, et le soleil brillait dans le ciel. C'était vraiment le temps parfait pour voyager en montagne.

"Nous avons la chance d'avoir un beau temps pour ce début de voyage., dit Lilith avec un sourire.
- Il est vrai que le paysage est réellement magnifique. Cela me donne envie de me transformer et de survoler le vide, cependant je pense qu’il faut que j’évite de faire ce genre de chose., répondit Lunielle.
- Tout à fait. Espérons que le beau temps dure. Pourquoi éviter de vous transformer? Vous pourriez ainsi voir comment se dessine la suite du trajet.", finis-je par proposer.

Et cette proposition venait au bon moment, déjà que se profilait un nouveau choix à faire.

L'Amazone resserra les pans de sa cape autour d'elle pour se protéger du vent froid qui soufflait en dévalant les formes de la montagne en attendant la réponse de ses compagnons. Ils semblèrent de son avis.

« Il est vrai que le paysage est réellement magnifique. Cela me donne envie de me transformer et de survoler le vide, cependant je pense qu'il faut que j'évite de faire ce genre de choses. »

Lilith avait déjà pu constater les talents de transformation de la forgeronne, toutefois elle ignorait qu'elle pouvait prendre la forme d'un animal sachant voler. Voilà qui pourrait leur être très utile quand le vide s'offrait à eux le long de leur route.

« Tout à fait. Espérons que le beau temps dure. Pourquoi éviter de vous transformer? Vous pourriez ainsi voir comment se dessine la suite du trajet. »

L'idée était bonne, ils étaient dans une course où en plus de devoir aller vite, ils traversaient par temps froid des montagnes dans lesquelles le danger était prégnant. Non pas tant le danger de bandits ou d'animaux sauvages, mais celui bien plus terrible encore de la nature elle-même : les éboulements, les chutes de neige, le précipice qui pouvait grignoter la route sur laquelle ils circulaient. La moindre erreur pouvait leur être fatale, ce qui signifiaient qu'ils devaient non seulement se presser mais également être précautionneux. Anticiper sur la route leur permettrait d'optimiser leurs déplacements et de réduire les risques.

« Je partage l'avis d'Arsher. Si tu peux te transformer en un animal volant, vas-y, vole donc. Je tiendrais la bride de ton cheval ce qui ne nous ralentira pas et ainsi tu pourras voir ce qui nous attend. »

Ceci étant, l'Amazone se souvent que Lunielle avait du renoncer à ses habits lorsqu'elle s'était changée en loup, s'il en était de même cette fois-ci cela pouvait jouer en sa défaveur... à moins qu'elle ne se rhabilla lors d'une pause, Lilith se chargerait de veiller à ce que l'homme détourne son regard. Elle fit part de cette réflexion à son amie.

Lunielle les regarda tous les deux. Ainsi, ils étaient d'accord avec une transformation très bien. Elle était contente de posséder cette capacité à ce jour, cela leur éviterait sûrement quelques bourdes ou bien quelques désagrément. Lorsque Lilith s'approcha d'elle pour lui faire part de sa réflexion, la forgeronne ne peut empêcher un sourire de s'afficher sur son visage. Son amie était ainsi, et elle l'en remerciait, toujours prévenante c'était réellement agréable. Elle lui dit alors qu'il n'y avait pas de problème et qu'elle préférait prévenir Arsher elle même. Elle doutait du fait qu'il était du genre voyeur, mais bon si cela l'amusait tant mieux pour lui, elle s'en fichait quelque peu.

« Je vais me changer en faucon par contre, le désavantage de cette capacité c'est que je vais me retrouver nu. Comme ça vous êtes prévenu. »

Maintenant qu'elle maîtrisait bien mieux cette capacité, elle n'avait plus besoin de se déshabiller avant. Aussi se changea t-elle. Elle sentit son corps rétrécir, ses os firent de même et bientôt, des plumes poussèrent sur son corps. Elle était ensevelis dans ses vêtements lorsque la transformation fut terminé et finalement elle sortit doucement en sautillant. Elle se posa près du bord et sauta dans le vide en déployant ses ailes. Rien ne valait la transformation animale. Elle se sentait totalement libre et en communion avec elle même. Elle avait l'impression une fois changer que seul le règne animal comptait et le reste n'avait plus d'importance. Elle se reprit néanmoins et se dirigea vers le bas de la montagne. Elle passa devant des paysages à faire pâlir de jalousie les gens qui aimaient regarder et dessiner ces paysages. Elle suivit alors la route, remarquant ce qu'il y avait sous ses ailes. Une fois qu'elle eut bien tout repéré, elle se redirigea une nouvelle fois vers ses compagnons qui avait un peu avancé et finalement, elle se posa lentement.

Elle se souvenait encore de son premier atterrissage qui avait faillit lui coûter un bras. Elle sourit intérieurement et lorsque sa respiration fut de nouveau stable, elle se rechangea. Comme elle l'avait énoncé précédemment, elle se retrouva nu comme un vers et récupéra ses vêtements avec lesquelles elle se revêtit. Une fois plus présentable, elle se tourna vers ses compagnons et commença son exposer de la situation.

« Alors en descendant encore un peu, on va s'éloigner de la montagne pour se retrouver entouré par des sapins. Puis au fur et à mesure de notre descente, les sapins font s'effacer pour finalement laisser place à une étendue blanche. C'est un lac gelée. Je doute que nous puissions passer dessus, cependant il y a un petit chemin qui part sur la gauche. Certes, il est un peu escarpé et surtout il passe dans la roche et monte doucement, mais bon on a largement assez de conditions physique pour le passer. Ensuite, lorsque ce chemin se termine on se retrouve sur un chemin qui borde aussi le lac et qui est bordé lui aussi par des sapins. En faisant cela, on évite de passer sur le lac et on se retrouve sur un chemin sur. »

Son discours terminé, elle se massa un peu les bras. Il était vrai que changer de forme était sympa et d'ailleurs cela lui permettait de s'évader, mais le désavantage à part le fait de se retrouver nu c'était qu'on avait souvent des courbatures lorsqu'on retrouvait notre véritable forme. Elle se souvenait de ses jeux avec Sonja, elle avait eu mal aux bras et aux jambes pendant une bonne journée. Elle regarda tranquillement ses compagnons de route.

« Alors, nous y allons ? »

Et avec un sourire joyeux, elle attendit que l'un d'eux se mette en marche.

Lilith était d'accord avec moi; la transformation de Lunielle en volatille allait nous permettre d'appréhender la suite du périple.

Je vais me changer en faucon par contre, le désavantage de cette capacité c'est que je vais me retrouver nu. Comme ça vous êtes prévenu.
- Très bien, je vais fermer les yeux. Dites moi quand je peux les rouvrir.

Ainsi, je me tournai et fermai les yeux, puis Lunielle se changea, puis lorsque je pus rouvrir les yeux, je vis que sa métamorphose s'avéra être en faucon. je la vis voler un peu à notre hauteur, puis elle disparu hors de mon champ de vision. Cela devait être magnifique de voler, de voir tout le monde d'en haut, d'un seul coup d'œil de voir à des kilomètres à la ronde.
Je me retrouvai seul avec Lilith, qui avait ramassé les vêtements de l'elfe et tenait le cheval de cette dernière, et je lui proposai de continuer un peu notre chemin.

"Avançons, elle nous rejoindra bien assez vite."

Elle accepta, et nous nous remîmes en marche. On montait encore un peu plus sur le flanc de la montagne, je ne voyais pas encore la fin des lacets tracés par le chemin.
Lunielle nous rejoignis quelques minutes plus tard, elle se posa non loin de nous, je refermai donc les yeux pour lui laisser son intimité, puis et après quelques instants je les rouvris lorsqu'elle nous fit un résumé de ce qu'elle avait vu. Lilith lui avait rendu ses vêtements, mais les quelques secondes que l'elfe avait passé nue dans la neige et le froid avaient dû la frigorifier.

Elle nous indiqua que nous allions bientôt emprunter un chemin qui descendait, que l'on se retrouvait entouré par des arbres, avant de se retrouver devant un lac gelé qui semblait dangereux de traverser. Il y avait un chemin qui nous permettrait cependant de le contourner. Cependant quelque chose m'intriguait: le chemin sur la gauche du lac, était-il assez large pour que nous puissions l'emprunter à cheval? Je ne sais pas pourquoi, je décidai de garder cette question pour moi, pour le moment.

"Alors, nous y allons ?
- Allons-y, pas de temps à perdre.

Puis je passai en tête, conduisant notre petit groupe sur le chemin.

1° épreuve : le lac gelé
« Entrer dans le lac interdit est puni de mort. » Faramir, Les Deux Tours

Lunielle a été bien inspirée : vous voilà avertis sur la suite de votre parcours. Une dizaine de minutes s'écoulent avant que vous ne parveniez aux premiers arbres évoqués par la femme-faucon. Ils resserrent leur étreinte sur le chemin et disparaissent soudain pour laisser place à une étendue blanche, à la fois majestueuse et inquiétante. Aucune forme de vie ne s'est risquée sur son sol hasardeux, la neige est intacte à sa surface. De l'autre côté vous apercevez la balise bleue que vous suivez depuis le début de votre aventure. Le message est clair : il faut que vous traversiez ce lac !

L'étendue d'eau forme une ellipse d'environ 400 mètres de large pour 100 de long. Si Lunielle ne s'était pas aventurée dans les airs, peut-être n'auriez-vous pas remarqué ce chemin qui part sur votre gauche et qui contourne le lac, obligeant à faire un détour... A perdre du temps...

Que décidez-vous de faire ? Tester la résistance de la glace ? Faire un détour, quitte à perdre peut-être quelques heures ?

[Trois choix s'offrent à vous (je vous laisse deviner lesquels, sachant que vous pouvez très bien prendre une décision en ignorant la totalité des choix disponibles). Comme prévu, ils vous feront perdre plus ou moins de temps, sachant que vous n'avez pas d'action qui vous permette de résoudre cette épreuve en perdant un seul PT. Je vous laisse un tour pour prendre une décision. A partir du tour suivant, chaque action que vous ferez vous fera perdre des PT. Je m'occupe de compter les PT perdus à la fin de chacun de vos posts. Vous ne pouvez pas agir sur le décor : par exemple, si vous tentez de traverser le lac, arrêtez votre action au moment où vous vous engagez, je prendrai le relais ensuite. Pareil pour le chemin à gauche.

Lilith c'est à toi. Puis Lunielle puis Arsher. Ce tour consistera seulement à prendre une décision donc. Si vous avez des questions, envoyez-moi un MP !]

L'Amazone avait regardée, émerveillée, son amie se transformer en faucon puis s'envoler dans les airs. Voler était le rêve de tout être humain et certains pouvaient le réaliser. Dans la situation actuelle ce pouvoir se révélait utile. Lunielle revint quelques minutes plus tard et Lilith fut agréablement surprise qu'Arsher prenne l'initiative de fermer les yeux le temps qu'elle se rhabille. Certains hommes savaient se tenir. La forgeronne leur fit le compte-rendu de ce qu'elle avait vu : un lac, plus loin et un chemin qui le contournait.

Ils reprirent la route, traversèrent le bois et parvinrent à l'étendue gelée, recouverte d'une couverture neigeuse intacte. De l'autre côté du lac se dressait la balise bleu, aisément visible dans le blanc du paysage. Ils devaient joindre l'autre rive. La question était comment ?

« Visiblement, nous devons aller de l'autre côté, mais visiblement aucun animal n'a testé avant nous la solidité de la couche de glace et je ne suis pas tentée par une baignade dans de l'eau gelée. Peut-être devrions-nous prendre le chemin que tu as vu, Lunielle. Certes il nous fera faire un détour, mais est-ce qu'une course vaut la peine que nous risquions nos vies en traversant le lac ? Qu'en pensez-vous ? »

La question était d'importance et ils devaient choisir sans trainer, surtout s'ils optaient pour le chemin. Autant Lilith ne se lancerait pas dans une action qui comportait trop de risques pour sa vie et celle de sa jument pour une simple course, autant elle était déterminée à mettre en œuvre le maximum pour la réussir. Avec un moyen de tester la résistance de la glace, elle s'y serait sans doute risquée, sans elle était réticente.

[si vous voulez que j'aille plus loin, comme considérer que vous ayez répondu, signalez le ^^]

Se transformer lui donnait le moyen d'être libre et elle se sentait d'autant plus libre lorsqu'elle volait. Le retour sur terre fut un peu dur pour être honnête et lorsque tous les trois ils reprirent leur route, elle ne put s'empêcher de se dire qu'elle aurait préféré continuer à voler que revenir sur terre, mais sous forme animal elle ne pouvait transmettre sa pensée que par des images ce qui était plutôt compliqué pour communiquer correctement. En plus il fallait qu'elle leur détail quelque peu le parcours pour éviter les soucis et donc forcément se retransformer était devenu nécessaire. Elle se concentra donc sur le chemin qui défilait devant ses yeux. Elle revit les arbres qui semblait formé un part-vent et finalement ils arrivèrent devant le lac gelée. Là, deux choix s'offrait à eux comme leur avait dit Luni tout à l'heure, soit passer la glace, soit prendre le chemin sur leur gauche ou alors peut être tenter de trouver un chemin qu'elle n'aurait pas vu initialement.

Lilith commença à parler et la forgeronne se concentra sur ce qu'elle disait tout en cherchant la meilleure solution pour passer. En ce qui concernait la baignade, l'elfe ne pouvait qu'être d'accord avec son amie. L'eau était extrêmement froide et elle doutait de pouvoir la réchauffer avec le feu. Perdre un peu de temps ne serait pas si mal finalement. Elle répondit donc à son tour.

« Je suis pour faire le tour. Je ne suis pas certaine de pouvoir réchauffer toute l'étendu du lac si nous venions à tombé dedans. De plus il faudrait par la suite faire fondre la glace pour pouvoir avancer de nouveau et éviter une nouvelle fois que la glace ne se brise sous nous. Pour ma part je préfère perdre un peu de temps que de risquer vos vie et celle de nos montures. J'opte pour le chemin. »

Elle n'arrivait pas à mettre le doigts sur la troisième option qui pourrait leur être offerte, mais elle était certaine qu'elle n'avait pas envie de risquer la vie de ses compagnons pour tenter quoi que ce soit. Elle tourna alors son visage vers Arsher, il ne restait que son avis. Peut être avait-il trouver une autre solution tout le long du chemin, ou peut être pas. Elle attendit donc que le jeune homme prenne la parole à son tour.

Après un certain temps, qui me parut assez long au vu du calme ambiant, de chevauchée, nous arrivâmes enfin devant le lac que Lunielle avait aperçu en forme d'oiseau.
En chemin, nous avions exactement emprunté le chemin qu'elle avait décrit; ce chemin serpentant entre la petite forêt montagnarde.
Mais maintenant nous nous retrouvions devant une situation qui nous bloquait. Notre piste continuait après le lac; on devait donc le traverser, ce qui pouvait être dangereux, ou bien le contourner, ce qui prendrait plus de temps.

J'écoutai les avis des deux filles qui parlèrent en premières:

"Visiblement, nous devons aller de l'autre côté, mais visiblement aucun animal n'a testé avant nous la solidité de la couche de glace et je ne suis pas tentée par une baignade dans de l'eau gelée. Peut-être devrions-nous prendre le chemin que tu as vu, Lunielle. Certes il nous fera faire un détour, mais est-ce qu'une course vaut la peine que nous risquions nos vies en traversant le lac ? Qu'en pensez-vous ?
- Je suis pour faire le tour. Je ne suis pas certaine de pouvoir réchauffer toute l'étendu du lac si nous venions à tombé dedans. De plus il faudrait par la suite faire fondre la glace pour pouvoir avancer de nouveau et éviter une nouvelle fois que la glace ne se brise sous nous. Pour ma part je préfère perdre un peu de temps que de risquer vos vie et celle de nos montures. J'opte pour le chemin.
- En tout cas, on ne peut pas faire demi-tour. Je n'ai vu aucun autre chemin en arrivant. Nous n'aurions pas de montures, je tenterais bien de traverser. Mais je ne laisserai pas Rhiv risquer sa vie. Hein mon vieux., dis-je en flattant l'encolure de mon cheval., De plus avec le paquetage, je ne pense pas que la glace tiendrait. Enfin bref, vous avez raison, et je suis d'accord, on doit contourner, pas le choix. Mais cela va nous faire perdre du temps, alors dépêchons nous."

Puis je fis avancer mon cheval dans la direction du chemin contournant le lac gelé.

[Vous pouvez commencer à vous aventurer sur le chemin ! Il est un peu escarpé et est bordé de gros rochers. Faites un tour je prends la main et comptabiliserai les PT perdus.]

La décision était donc prise et à l'unanimité ils préféraient faire un détour et risquer de perdre quelques heures précieuses, plutôt que de risquer la mort par hypothermie en traversant le lac gelé. Ils s'engagèrent dans le chemin qui s'escarpa rapidement, confirmant la description précédente de Lunielle et ils durent avancer à la file indienne heureusement les rochers impressionnants qui le masquaient à la vue des voyageurs exceptés des oiseaux leur offraient en même temps une garantie contre une éventuelle chute sur les côtés. Garantie relative puisque la montagne les surplombait d'un côté au-delà desdits rochers qui ne demanderaient qu'à les emprisonner en cas d'avalanche. Mort bien peu attrayante.

Ici la nature était déjà à l'hiver et Lilith devait reconnaître une fois encore qu'elle était d'une beauté sauvage dont elle ne se laissait pas. Sans doute que si elle n'avait pas été Sentinelle elle se serait engagée dans un voyage du continent d'abord du côté d'Azthia puis du côté nouvellement découvert d'Oshizora où elle se ferait une joie d'apprendre la langue. Elle chevauchait au pas et en silence, il lui semblait dans cet écrin minéral que le moindre propos humain serait une intrusion et elle écoutait le son des sabots ferrés des chevaux qui avançaient sûrement dans la montée. Lu mugissement du vent s'amplifia dans cet espace restreint pour faire voler les cheveux des voyageurs et leurs glacer la peau, il s'apaisa rapidement toutefois ne ralentissant pas leur marche.

Tout au long de cette méditation respectueuse l'Amazone laissa flotter son esprit dans les divers contes et légendes qu'on lui narrait étant enfant. Celles d'abord de sa mère à Cydonia puis celles de ses sœurs amazones qui provenaient de cultures différentes et n'en étaient que plus belles et mystérieuses. Ces montagnes était un décor qui appelait aux légendes anciennes et aux événements fantastiques.

Lunielle écouta ce qu'Arsher avait à dire. Il était évident qu'il était hors de question de laisser les montures de côté, même si pour sa part elle n'en avait pas réellement besoin. Cependant elles étaient bien utile pour tout porter. Elle récupéra donc sa monture et décida de rester à pied. On ne savait jamais ce que nous réservait cette montagne et mieux valait éviter une blessure que ce soit l'homme ou le cheval. Elle regarda une dernière fois le lac devant eux. Dommage qu'ils n'aient pas trouver une manière de le traversé, cela leur aurait permit de gagner un maximum de temps quand même. Elle se tourna vers ses compagnons de route et Lilith s'engagea alors sur le chemin suivit de Lunielle et enfin Arsher. A la queue leu leu la plupart du temps. La route n'était pas très grande et assez escarpé par endroit. Le cheval qu'elle avait était doux et docile.

Sans méchanceté, il poussait gentiment l'elfe devant lui, à croire que cela l'amusait. Elle même en souriait tellement la situation était risible. Peut être qu'elle devait s'acheter une monture, un compagnon ne serait réellement pas de trop surtout si elle venait à faire de longue route. Elle ne pourrait pas porter ses affaires en formes animales et il était risqué de choisir ce moyen pour se promener, on était jamais à l'abri d'un chasseur, elle en savait quelque chose. Kaenie lui avait rapidement rencontrer le soucis qu'elle avait eu avec Lilith. Un type dans son genre, elle l'aurait bien fait rôtir à la broche.

Elle se reprit pour poser son regard sur le paysage environnant. C'était réellement magnifique, et si le froid semblait mordant, elle n'en sentait réellement pas la morsure. La maîtrise du feu avait au moins cet avantage, elle la protégeait des morsures du froid et de la chaleur réel du feu. Elle tenta de se rappeler ce que son père avait pu lui dire sur ces contrées. La cité des astorg, les montagnes non loin d'elle. Il existait nombre d'histoire se passant en hiver qui étaient lié aux astorgs et aux montagnes. Elle s'en rappelait maintenant, surtout l'histoire de ces deux enfants perdus dans les montagnes en pleine hiver qui ont été recueillis par un ours sauvage et élevé par ce même ours. Il s'agissait d'histoire, mais elle avait le don de garder les enfants pensif et rêveur et aussi de faire naître parfois des vocations.

Le chemin continuait tranquillement, bientôt la suite de l'aventure suivrait, mais pour le moment, elle préférait encore son complaire dans ces rêves d'enfants qui lui avait permit de devenir la femme qu'elle était aujourd'hui. Même si elle avait des choses à apprendre, elle ne doutait pas que ces contes et légendes lui permettrait sans nul doute de sourire et de se sentir à l'aise même avec une partie de la mémoire en moins.

Les filles me doublèrent avant d'accéder au chemin, trop étroit pour être pris à plusieurs de fronts, et trop irrégulier pour le suivre en cheval.
Ainsi, tirant nos chevaux par la bride, nous nous suivions en file indienne sur le chemin escarpé qui longeait le lac. Lilith en tête, Lunielle derrière elle, et moi en fin de queue.
La traversée du lac aurait pris moins de temps, mais aurait été plus périlleuse. Là, au moins, le chemin était long mais tranquille. Le plus dangereux était d'avoir un caillou dans la botte.

Nous avions mis nos affaires sur les montures pour nous faciliter les mouvements de marche, et nous nous fatiguâmes moins ainsi.
Mon cheval, Rhiv, avait d'abord protesté lorsque je lui avais mis une grosse partie de mon barda dessus, mais il avait fini par accepté.
Je n'avais gardé sur moi que mes vêtements, et une épée passée au côté.

Le chemin était de pierre, sans gros travaux de l'homme dessus. Il était bordé d'arbre résistants au froid des montagnes.
Et il faisait froid, malgré le soleil. Un léger vent engourdissait les pointes des oreilles, du nez mais les vêtements chauds nous empêchait de trop le ressentir.

Pour casser la monotonie du trajet, parfois nous parlions de tout et de rien. Parlant des montagnes qui se profilaient sur notre côté ou devant nous, ou bien de l'oiseau qui passait loin au dessus de nos têtes.
Le paysage montagnard dans lequel nous évoluions aurait mérité d'être mis en peinture par un grand artiste qui aurait pu retranscrire la beauté magique du lieu.
Les montagnes étaient couverte de neige blanche, comme le sommet des sapins. Le lac gelé lançait des reflets bleus et reflétait le soleil dans des éclats jaunes ou blancs.

Le voyage continua donc ainsi, tranquillement, tandis que nous parlions ou que nous observions le paysage ou où nous mettions les pieds.

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