Eléa Nombre de messages : 5382
Âge : 34
Race et âge : Cydienne - 31 ans
Cité : Muria
Métier : Fleuriste-Gladiatrice
Feuille de personnage Compétences :
Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus :
Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière) Réputation :
(10/10)
Sujet: Eléa Ryran
Dim 8 Déc - 15:03 Renseignements généraux Nom (facultatif) : Ryran Prénom : EléaÂge : 31 ans Race : CydienCité d'appartenance: MuriaMétier: Gladiateur, Fleuriste Position (facultatif): Reine AmazoneMain dominante : Gauche
Possessions Monture ou engin : Jument à la robe pêche et à la crinière noir de jais, âgée de six ans à peine, elle est aussi fougeuse que rapide. Sa carrure, plus fine que robuste, lui assure une vitesse certaine mais un manque de "combativité". Cette jument se nomme Tsuki. Depuis son emprisonnement, Eléa n'a pas eu l'occasion de revoir sa jument.Arme: Rapière.Armure: Aucune.Nom de votre échoppe : / Roleplay Compétences: Esprit, Manipulation de la Nature, Soin Compétence bonus (si offerte par le métier): /Faiblesses: Archer, InvocationBut du personnage: S'échapper, venger la mort de ses parents.
Description physique La jeune femme est quelqu'un qui attire le regard non par son extrême beauté, car finalement, si elle demeure jolie, Eléa n'est pas un canon pour autant, mais par son côté félin, presque animal. Grande, élancée pour ainsi dire, la demoiselle mesure près d'un bon mètre soixante dix ce qui n'est pas trop mal n'est ce pas ? Ses yeux en amande attirent le regard des inconnus, comme si son propre regard pouvait percer toute vérité. Acéré, rôdé par la politique dans laquelle la demoiselle est tombée beaucoup trop tôt, il semble dur de prime abord. En réalité, il suffit de discuter avec la Reine pour se rendre compte qu'elle n'est pas aussi « violente » qu'elle en a l'air. Eléa est quelqu'un qui maintien sa forme malgré son emprisonnement. Il n'est pas question pour elle de devenir inutile et elle fait de sa forme physique un point d'honneur. Armée d'un bâton, elle s'entraîne à la rapière autant que faire se peut pour un jour sortir de sa prison dorée. Habillée sobrement, elle ne porte que des vêtements pratiques, pantalon, hauts sans manches, bottes sans talons, tout ce qui pourrait lui permettre le moment venu de fausser compagnie à ses chers amis Cydiens. De manière plutôt féminine, elle a attaché ses longs cheveux de jais en une longue queue de cheval, toujours dans cet esprit pratique. Enfin, ne vous fiez pas à son aspect gracile, l'Amazone compense sa silhouette fine par des muscles acérés. Si elle n'a pas beaucoup de formes, force est de constater qu'elle est suffisamment maligne pour les mettre en valeur quand c'est nécessaire. Désormais, la jeune fille qu'était la princesse est devenue la fière et froide Reine Amazone qui ne demande qu'à rentrer chez elle.Caractère, qualité et défauts: Je me souviens enfant avoir été le cauchemar de mes parents, surtout de mon père en fait. Têtue, obstinée, je pensais détenir toute la vérité. Il y avait tant de colère en moi … Je n'ai compris que trop tard ce qui m'empêchait d'être heureuse et d'avancer. Ce n'est que lorsque les êtres qui m'étaient le plus chers m'ont été arrachés que j'ai compris mes erreurs et mis le doigt sur mes failles. Je n'étais qu'une enfant perdue, égoïste et apeurée à l'idée qu'on puisse apprendre que j'étais terrorisée. Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai été qu'une gamine puérile qui se cachait toujours derrière de fausses excuses. La peur, l'abandon, j'étais terrorisée à l'idée de me voir enlever un jour mon bonheur ou même, de voir que j'avais pu me tromper. Une fois Feanaro et mes parents partis, j'ai compris mon erreur. J'ai accepté de grandir, pour ma fille, puis pour protéger ma cité et mes frère et sœurs. Il le fallait. Je ne pouvais pas rester cette enfant apeurée à l'idée de tout perdre. J'avais tant à aimer et à protéger. Alors j'ai changé. Cela a pris du temps mais j'ai grandi et j'ai appris à ouvrir les yeux. Pardonner, j'ai appris à pardonner, aux vivants, aux morts, aux erreurs passées parce qu'au fond, j'avais fait tant d'erreurs moi-même. Je pensais détenir le savoir, il n'en était rien. J'ai tout appris. Désormais, je suis là, devant vous, prête à être jugée. Vous me pensez folle ? Non, ma colère est maîtrisée, je savais parfaitement ce que je faisais. Croyez moi, vous ne seriez plus de ce monde et ma soif de vengeance serait apaisée. J'ai compris que la vengeance ne s'assouvissait que dans la justice, désormais, je sais que votre place sera bientôt à la mienne lorsque votre tour viendra. Ce n'est pas au fil de l'épée que je vous tuerais mais seulement en prononçant votre sentence. Le jour viendra et je serais patiente, parce que désormais, je ne suis plus une petite princesse insignifiante mais la Reine d'une des plus puissantes cités d'Azthia. De petite fille à adolescente capricieuse, je suis devenue femme et mère. Le sens des responsabilités, la patience, l'écoute, j'ai du apprendre à ouvrir mon champ des possibles. Prendre des décisions n'est pas aussi simple que je l'aurais pensé, mais finalement, je me sens plus sage. Je suis encore loin d'égaler mes parents dans leurs qualités respectives mais j'étouffe petit à petit leurs défauts qui sommeillent en moi. Je ne suis pas parfaite, loin de là, mais si j'ai gardé bon nombre de mes défauts, j'ai su en maîtriser un : ma colère. Aujourd'hui, je raisonne avec calme, je fais de ces sentiments si lourds à porter jadis une force. Le jour où je pourrais me venger sera bientôt là et ce jour-là, je pourrais laisser échapper cette colère froide qui dort paisiblement en moi. J'ai accepté mes faiblesses même si je sais que je ne pourrais pas les maîtriser, j'ai accepté également la tristesse insondable qu'ont provoqué la mort de mes parents. J'ai demandé pardon pour mes erreurs, et aujourd'hui, je suis prête à me dresser devant vous. Je m'appelle Eléa, j'ai trente et un ans, je suis Reine Amazone. Têtue, fière et prête à tout, voilà ce que je suis devenue. Prends garde Cydonia, bientôt, je me réveillerais.Biographie: Permettez-moi de vous conter mon histoire. Mon nom est Eléa, princesse des Amazones, je suis la fille de la reine Philéa et d'un dénommé Jacen. Est-ce un crime de ne pas avoir de souvenir de son père ? C'est pourtant mon cas. La seule chose qui me revienne à l'esprit en pensant à lui, ce sont sa gentillesse, sa barbe qui me piquait et cette impression de douceur qui l'entourait quand il me prenait dans ses bras ou parlait. Ce ne sont que de vagues souvenirs, peut-être même des tourments de ma mémoire, quoi qu'il en soit, je ne me souviens que de ça. Depuis toute petite, je me suis demandée pourquoi et surtout comment il avait osé nous abandonner ma mère et moi. Mes questions posées à cette dernière n'ont jamais portées leur fruits, elle reste muette et se borne à me dire qu'un jour, je comprendrais. Mais ceci n'est pas grand chose dans une histoire me direz-vous, beaucoup d'enfants grandissent sans pères ... pourtant, ce manque, cette absence paternelle m'obsède, tant et si bien qu'elle a toujours plus ou moins guidée ma vie. La première chose dont je me souvienne avec précision fut ma rencontre avec Elle. Non, il ne s'agit pas d'une personne, juste de cette rapière, qui, sans que je ne m'en doutes à l'âge de six ans, deviendrait ma meilleure compagne. Je jouait tranquillement dans la pièce lorsque mon regard se porta sur cet étrange objet. Sans comprendre ce qui m'attirait à elle, je la saisissais lorsque, déséquilibrée, elle tomba sur mon épaule et y laissa une longue estafilade. Pleurant, je ne pouvais cependant pas détourner le regard de l'objet qui, je l'appris bien vite, appartenait à ma propre mère. Ses bras chaleureux vinrent consoler l'enfant que j'étais et l'histoire fut vite oubliée. La cicatrice resta néanmoins, l'envie aussi. Ce ne fut qu'à l'aube de mes 14 ans que je pus avoir la rapière en question pour moi seule, lorsque ma mère me l'offrit, mais ceci est une autre histoire dont je n'ai pas envie de parler. Mes souvenirs vont et viennent sans que je n'arrive parfois à les comprendre. J'ai grandi dans un univers que certains croient féérique, comme si le mot princesse signifiait opulence et facilité. Le premier est vrai, je l'admets, je n'ai dans ma vie manqué de rien, cependant, facilité ne fait pas partie de mon vocabulaire. Dès que je fus en âge de m'exprimer de façon compréhensible et de comprendre, ma mère commença mon éducation. Le matin, je devais apprendre le protocole, les us et coutumes propres aux Amazones et l'après-midi, je me devais de suivre les enseignements de quelques précepteurs, ce jusqu'à mes 10 ans. Combat, art de tirer à l'arc, histoire, mathématiques, et bien d'autres encore faisaient partie de ma journée sans que rien ne viennent réellement l'ensoleiller. Oui, enfant, je rêvais de liberté, et je ne faisais pas que rêver. Connaissant les lieux comme ma poche, je filais en douce la nuit pour vivre ma vie et ne revenait que tard. Ceci dura le temps que ça dura, à peine 3 mois plus tard, ma mère découvrit mon manège et fit mettre des gardes à ma porte et mes fenêtres. J'appris donc à m'assagir, à suivre ce qu'on me disait et à refouler mes pensées pour éviter les erreurs. J'avais compris que si je faisais ce qu'on me demandait, je serais libre. La liberté acquise si chèrement au prix de si grands efforts fut vite perdue lorsque je fus inscrite à l'école pour filles. Du moins, du haut de mes 10 ans, je voyais les choses ainsi. N'allez pas croire que je manquais d'amour, mais la liberté m'appelait comme la rapière m'avait envoutée quelques années auparavant. Ma mère m'aimait et m'aime toujours et je n'ai jamais manqué de rien, si ce n'est d'un père, mais reprenons. L'école pour filles fut un changement difficile dans ma vie, moi qui avais toujours profité des avantages d'être la fille de la reine, je me retrouvais au même rang (ou presque) que ces autres jeunes filles, de plus, la vie étant ce qu'elle était, je voyais moins ma mère et ceci me manquait. Heureusement, avant que je ne sombre dans une quelconque mélancolie, mon chemin croisa celui de Maëlys. J'avais à peine 11 ans lorsque notre amitié fut scellée. Comment ? Je lui offris le plus beau bijou que je possédais, elle m'offrit la plus belle jument qu'elle avait. Tsuki fut son nom. L'amitié d'égale à égale que nous partagions faisait la joie de ma mère et de mes professeurs qui observaient avec bonne humeur mes changements d'attitude. Si j'avais toujours été plus ou moins têtue et désobéissante, je devins en apparence du moins, plus souple et plus réceptive aux ordres et leçons sous son influence. Mes progrès dans toutes les matières me révélèrent intelligente, sans plus, tandis que tous doutaient de mon avenir avant ces preuves. Les années s'écoulèrent ainsi, tranquillement. Je partageais avec Maëlys le manque d'une présence paternelle et nos espoirs se joignaient lorsque nous nous retrouvions les nuits de pleines lunes pour discuter. Le temps changea, je grandis et atteint les 15 ans sans problèmes. Elève sage et plutôt douée, mise à part pour le maniement de l'arc auquel j'étais peu douée voire dangereuse, je devins une actrice de la vie politique de la citée. Dès lors, mon chemin se sépara de celui de Maëlys et ce, définitivement. Je participais à toutes les réunions, officielles ou officieuses, auxquelles ma mère siégeait. J'appris l'art de la politique, celui de la trahison, de l'ironie, de la force, sans oublier celui de la séduction. Mon style vestimentaire vient peut-être de là après tout ! A l'aube de mes 16 ans, je peux dire que ma vie est déjà bien remplie. Chaque jour, j'apprends un peu plus à devenir princesse, regrettant néanmoins toujours cette enfance naïve et bercée par les rires de Maëlys que je n'ai jamais revu. Malgré mon apparente bienséance, je reste la Eléa que j'étais enfant, désobéissante et espiègle, se demandant toujours qui est son père. Ainsi, je ne suis pas experte en maniement de l'arc comme mes consœurs, je lui préfère la rapidité de ma rapière, je n'ai pas la langue dans ma poche, je dis ce que je pense ... la liste est longue. C'est sans doutes dans le cadre de cette éternelle recherche d'être différente et de me distinguer que je suis devenue fleuriste et gladiateur, et ce, malgré les remontrances de ma mère et son apparente inquiétude. J'ai également pris soin de me démarquer des miennes par d'autres moyens, mais ceci ne fait pas partie de mon histoire. Tout ce qu'il faudrait retenir de ce long résumé est sans doutes le fait que je ne suis pas une princesse comme les autres, ah non, suis-je bête, que je n'ai pas de père et qu'il n'a qu'à bien se tenir le jour où je le retrouverais ! Tout ceci me semble si loin aujourd'hui ... Haiiro est morte ce matin. Je l'ai senti au plus profond de moi-même. Après Onii et Kurosu, elle était mon dernier lien avec Muria, sa mort résonne à mes oreilles comme celle de ma vie passée. Je suis enfermée ici depuis si longtemps maintenant que j'ai l'impression que mon âme ne m'appartient plus. Je n'ai pas versé une larme, j'ai juste ressenti un sentiment de vide. Un trou dans ma poitrine. Depuis maintenant quatre longues années, je suis enfermée ici, dans ce qu'ils appellent le Joyau. Comment en suis-je arrivée là ? En pensant sottement que la vengeance serait la solution la plus efficace pour sauver l'âme de ma mère, sauvagement assassinée sur le champ de bataille en défendant la cité de son époux, Jacen Ryran. Tout a commencé en 155, lorsque Tamawa a été prise par des mécréants qui ne demandaient pas mieux que de raser la cité. Il nous fallut deux ans pour lancer l'offensive, Amazones, Elfes et Templiers côtes à côtes. Deux longues années pour finalement perdre mes parents sur le champ de bataille, tués par Liam Clari. Cydonia avait eu vent de notre tentative pour reprendre Tamawa, la cité neutre, et ils en avaient profité pour résoudre deux de leurs problèmes : prendre l'hégémonie sur la cité neutre et se débarrasser des Amazones. En tuant Philéa, ma mère, ce chien de Zélote a tué le cœur de toute une cité. Je ne voulais pas devenir reine, je pensais naïvement que ma mère serait éternelle, qu'elle tiendrait toute sa vie durant la cité à bout de bras. J'avais tord. J'étais près d'elle lorsqu'elle est morte, près d'elle sans pour autant avoir pu faire quelque chose. Mes dons de soins, mon empathie, rien de ce que je possédais n'a pu l'aider. Elle est morte, me laissant une famille, un royaume et tout ce qui s'en suivait. Aedan, ma propre fille, était plus que jamais exposée désormais ! Je n'ai eu d'autre choix que de prendre mes responsabilités et jurer de tuer ce sale chien. Sans parler d'Anatoli ! Comment avait-il pu ordonner la mort de ma mère ? Pire encore, celle de mon père, un ami qu'il avait jadis sauvé ? Je ne comprenais pas, aujourd'hui encore, je ne comprends toujours pas. Quoi qu'il en soit, j'aurais sa peau. En l'an 161, je pensais que je parviendrais à le tuer. J'avais tout calculé, tout prévu et si Jelenna n'aimait que peu l'idée de me laisser partir ainsi, elle avait cependant décidé de ne pas s'opposer à mon choix. Se venger n'était pas dans sa nature mais elle souhaitait laisser libre cours à la mienne. Derrière ma colère, c'était la tristesse de tout un peuple qui se manifestait. Les choses devaient bien se passer et pourtant, rien ne se passa comme prévu. Je fus trahie, par une Amazone que je pensais proche de moi. Elle me dénonça auprès des services Cydiens si bien que je fus arrêtée avant même de pouvoir porter la main sur Anatoli. Quatre ans déjà. Quatre longues années que je me demande ce qui n'a pas marché. Je me sens trahie, mais je ne dois ma vie aujourd'hui qu'à ma jeune sœur qui m'a sauvé en capturant la fille du Consul. Je dois désormais trouver le moyen de m'enfuir et je sais que ce sera bientôt possible … Car désormais, je sais où est la vérité et je sais ce qui doit être fait pour la rétablir.Mon heure de gloire ! Votre prénom(facultatif): GaranceD'où venez vous? (facultatif) AlsaceÂge (facultatif): 23 ansAvez-vous lu et approuvé les règles? [Validé]