Les elfes du village d'Isil, au nord du continent d'Oyashima, sont de lointains cousins des elfes de Silmarie. Plus grand, les oreilles exagérément pointues et les cheveux souvent blancs et longs, on les surnomme les "Hauts-Elfes" pour les différencier. Car les habitants d'Isil ne font pas partie du même monde que les autres peuples : très renfermés, vivant en autarcie complète et dédaignant clairement le reste du monde, ils se pensent au-dessus du commun des mortels et le font bien comprendre en refusant tout contact avec l'extérieur, commercial comme culturel. Seuls les elfes de Silmarie, pour une courte période de quelques jours et au compte-goutte, sont autorisés à y entrer. La Grande Prêtresse, de part son ascendance divine reconnue, a été la seule à y être traitée en égale. Le caractère hautain et inatteignable de ce peuple a fait qu'il a toujours été considéré comme quasi-divin par les jinmens, qui ont un regard remplie de crainte et d'admiration pour eux.


Le village n'est pas réellement caché mais difficilement accessible : il se trouve en forêt, traversé par un cours d'eau descendant vers Hoshizora dont on ne peut remonter le courant. Dans le coin où les arbres sont le plus haut et les plus massifs, avec une canopée si épaisse qu'elle cache le soleil et les saisons, le village d'Isil se dresse tout en hauteur et  démesure dans les racines, les branches et les cimes. Les arbres eux-mêmes semblent avoir été façonnés pour former des terrasses, des chambres ou des cours.
Les Hauts-Elfes, d'après ce que l'on sait, sont gouvernés par un Roi.


Métier spécifique : Protecteur Haut-Elfe. Armés de deux lames elfiques et d'un arc long, vêtus d'une armure légère aux couleurs de la forêt, ils sont les garants de la sécurité de leur peuple, sentinelles vigilantes et attentives à la nature. Redoutable bretteurs, discrets et agiles, ils sont capables de monter des pièges et de pister leurs cibles dans une chasse meurtrière.

Nomades du désert à la peau sombre, les Hamalites forment un peuple dispersé et divisé en tribus qui, aussi loin que remontent les mémoires de leurs anciens, se font la guerre s'ils convoitent le même oasis ou le même coin de ruines à l'ombre. Farouches, ne faisant aucunes concessions, les Hamalites ne sont pas pour autant des brutes décérébrés : ils accordent beaucoup d'importance à leurs rites initiatiques ou à leur foi envers leurs dieux, des représentations mi-humaines mi-animales. Chaque tribu est organisé de manière hiérarchique, ce qui lui permet de se déplacer facilement et de monter rapidement chaque camp, car tous les membres connaissent leurs affectations. Beaucoup de ces nomades restent le plus souvent à l'extrême sud du continent : en effet, le climat y est moins aride, l'eau plus courante et le terrain beaucoup moins sablonneux. Cependant, en 151, des tribus se sont alliés pour traverser le désert de sable, passant par l'ancienne cité de Marjath jusqu'à Ptot Tàh. Sur le déclin depuis le passage du Cavalier de la Maladie, ils n'eurent aucun mal à s'emparer de la Cité en soumettant le Fort de Djebel. Cependant, la Cité étant maudite depuis le passage de l'agent d'Azael et des milliers de morts qu'il a provoqué, il y a fort à parier que les nomades n'y sont certainement pas restés.


Métier spécifique : les Maraudeurs Hamalites. De redoutables cavaliers du désert. La plupart des adultes de cette contrée ont connu au moins la fin de la guerre de Ptot Tàh, durant laquelle les Hamalites se sont distingués par leur férocité et la violence de leurs attaques. Malgré la conquête qui leur confère un royaume établi tout au Sud du continent, ses habitants n’ont perdu ni leur fougue ni leur désir de conquête. De fait, il faudrait vraiment peu de choses pour que les barbares du désert n’entrent en guerre avec Azthia. Sans pitié, élevés dans des rivalités de clans, les guerriers Hamalites n’ont qu’un seul but : tuer pour se couvrir de gloire et mériter par la suite leur place parmi les dieux.