Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [151, Début Printemps]O Silmaria, Déesse des Elfes ![Fini]

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Annabeth
Annabeth
Féminin Nombre de messages : 616
Âge : 25
Race et âge : Elfe, 22 ans
Cité : Storghein
Métier : Compagnon de la Reine

Feuille de personnage
Compétences: Maîtrise du vent, Dressage d'une bête (faucon et tigresse) et Archer
Compétences bonus: Faveur Divine de Silmaria, Illusion, Combat à mains nues
Réputation :
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   [151, Début Printemps]O Silmaria, Déesse des Elfes ![Fini] EmptyVen 5 Aoû - 9:31

[Rp pour l'acquisition de la capacité Bonus Faveur Divine de Silmaria, rang 5, à la place de la capacité spéciale, que je prendrais au rang 7 ou 10.]

Annabeth sauta sur son étalon avec un frisson de plaisir. Espoir se cabra, impatient. L'Elfe donna ses directives au garçon d'écurie et éperonna le cheval, qui ne se fit pas prier pour s'élancer au grand galop. Flink quitta l'épaule d'Annabeth et suivit sa maîtresse tandis qu'elle galopait, riant aux éclats, ravie.
Depuis la Bataille contre les Erathiens, c'était le seul moment de liberté qu'avait trouvé Annabeth. Depuis son retour avec les autres soldats Astorgs à la cité Storghein, elle avait fêté la victoire avec les siens, tandis que les habitants, soulagés, les félicitaient.
Donc, les sorties avait été très limitées. Espoir avait lui aussi manqué de ses libertés, et Flink, n'aimait pas chasser seul tout le temps.
La jeune Elfe fit galoper son cheval toujours plus vite, dans les rue de Storghein. Les passants la regardaient passer, telle une folle montée sur une monture endiablée. Elle savait bien qu'elle n'avait pas vraiment le droit de faire ça, mais plus rien ne lui importer que de rattraper le temps qu'elle avait perdu loin de ses compagnons. Tant pis si on la prenait pour une folle totalement dingue. Elle ne sentait plus que le vent tiède du printemps dans ses cheveux, les muscles saillants d'Espoir rouler et travailler sous elle, le mouvement fluide et régulier des sabots de ce dernier, les battements d'ailes frénétiques de Flink. Alors, pourquoi se soucierait-elle des regards des gens ?
C'était si beau d'être en vie, alors qu'elle croyait que tout était perdu, qu'elle mourrait comme des centaines d'autres ! C'était si agréable, si... émouvant.
Annabeth guida sa monture jusqu'au Port. Espoir était essouflé d'avoir couru si vite, mais elle savait qu'il était heureux. Elle descendit de selle, et le laissa dans un coin (après avoir attaché sa bride à un poteau) en le caressant. Satisfait, Flink put retrouver son perchoir. L'oiseau donna un coup de bec affectif à sa maîtresse, et attendit qu'elle lui caresse le cou.
La jeune Elfe inspira le bon air frais, et s'avança jusqu'à l'eau, contemplant l'étendue bleue qui se déployait. Flink lui mordilla l'oreille pour attirer son attention, mais le regard de sa maîtresse était perdu au loin. Mécontent, l'oiseau quitta son perchoir d'un battement d'ailes gracieux et s'éloigna.
Annabeth inspira à nouveau, ne sachant comment qualifier le calme serein qui l'envahissait. Elle ferma un instant les yeux, se laissant submerger par le bruit de flux et de reflux des vagues, les cris des oiseaux marins. Loin de la guerre. Loin des morts. Loin de la tristesse. Loin des arm... Non, pas tant loin des armes que ça, vu qu'elle avait son arc juste sur son épaule. Même loin de la guerre, elle était toujours Compagnon de la Reine. Pas une jeune Elfe imprudente et écervelée.
Des petits cris perçants la tirèrent de sa béatitude et elle ouvrit les yeux, presque à contrecoeur. Annabeth chercha la source des cris des yeux : C'était Flink, qui faisait des acrobaties aériennes au dessus de la mer. Sur le bord, des petits enfants s'amusaient à lui lancer des caillous, essayant de le toucher. Annabeth fronça les sourcils et s'avança pour les gronder. Mais avant qu'elle ne puisse les héler, un garçon atteignit l'oiseau à la tête d'un lancer puissant. Flink, qui commençait un looping, poussa un petit cri et sembla s'évanouir. Ses ailes cessèrent de battre et tomba à l'eau en faisant un plat éclaboussant. Annabeth hurla, courut vers le garçon, qui, tout excité d'avoir réussi, sautillait partout sous les applaudissements des autres enfants. Mais quand Annabeth lui décocha un regard noir et le traita d'imbécile sur un ton tout sauf doux, il blêmit et ses amis se lancèrent des regards gênés.
Sans attendre que le stupide gamin s'excuse, Annabeth hôta sa cape et sa veste, ne gardant qu'une chemise et plongea sans hésiter.
Elle était habituée à nager sous l'eau, là où on voyait floue, et arrivait la plupart du temps à s'y repérer. Mais là, tout était trop sombre, elle ne voyait aucune lumière, aucune forme. De plus, elle était obligée de gigoter tandis que le froid glacial s'emparait d'elle et l'engourdissait.
Elle allait devoir abandonner Flink aux griffes de la mort alors même qu'il avait survécu à la Bataille. C'était trop injuste.


* Pitié, Silmaria, Déesse des Elfes, aide-moi ! Je ne peux pas perdre Flink ! S'il te plait ! * pensa-t-elle en son for intérieur.

Elle avait toujours été fidèle en cette Déesse. Même après avoir quitté la patrie des Elfes, elle n'avait pas oublié celle en qui elle avait toujours cru, comme ses parents. Elle n'était pas Astorg et refusait donc de croire aux mêmes divinités qu'eux.
Elle répéta cette prière mentale jusqu'à ce que l'air commence à manquer dans ses poumons. Si la jeune Elfe ne remontait pas rapidement, elle risquait la mort...Alors qu'elle allait résoudre, une vive lumière sortit soudain de ses mains, illuminant les eaux sombres. Comment était-ce possible ? Elle n'en savait rien, mais elle décida de ne pas chercher le pourquoi du comment et le comment du pourquoi. La situation d'urgence l'emporta sur la curiosité. Ses poumons commençaient à la brûler, elle devait se dépêcher.
Annabeth scruta les eaux désormais limpides et aperçut enfin une forme floue et sombre qui coulait vers le bas. Mais elle n'arrivait pas à voir distinctement les formes, comment pouvait-elle savoir s c'était bien Flink ?
Mais l'Elfe n'avait pas le temps de tergiverser. Elle se sentait au bord de l'évanouissement et luttait pour ne pas respirer l'eau salée qui l'étoufferait. D'un coup de pieds puissant, elle se propulsa vers la forme, l'attrapa, et remonta le plus vite vers la surface.
Crevant les eaux, elle reparut enfin, et avala de grandes goulées d'air, avide de vie. Elle sortit de l'eau ce qu'elle avait attrapé et reconnut à son grand soulagement Flink. Son petit poitrail se soulevait faiblement.
Annabeth se dépêcher de regagner la rive, se hissa sur le bord et allongea son faucon sur le sol.
Les enfants, qui avaient attendu, se précipitèrent vers elle et firent un cercle autour du faucon et de sa maîtresse.
Mais pourquoi l'oiseau restait-il inconscient ?Au bout de quelques instants, Annabeth commença à s'inquiéter. Il aurait dû se réveiller. Il n'avait pas les poumons bouchés par l'eau, vu qu'il respirait. Elle contempla le corps, impuissante. Et elle se souvint soudain de la cause de la chute de l'oiseau : sa blessure sur le eau du crâne. Pour un Astorg, un Cydien, un Elfe, ou n'importe quoi d'autre, l'entaille qu'avait Flink aurait été superficielle. Mais sur un si petit corps, elle était plus problèmatique. Pas très large, certes, mais un flot continu de sang s'en écoulait. Comment arrêter l'hémorragie ?
Une intuition la poussa à tendre la main au-dessus de Flink. Mais elle ne comprenait pas : la lumière ne soignerait pas Flink, alors pourquoi faisait-elle ça ?
Un petit nuage doré engloba soudain sa main, et elle sursauta de surprise. Ce n'était pas la vive lumière qu'elle avait créé sou l'eau. Non, là, c'était comme une petite brume d'or.
Le nuage se regroupa autour de la tête du faucon, formant un casque ridicule. Pourtant, quand le nuage se propagea, il n'y avait plus de plaie, rien. L'oiseau rouvrit les yeux, ensomeillé et Annabeth le prit délicatement dans ses bras, comme un petit bébé. Les enfants lui lancèrent un regard interrogateur, auquel elle répondit par un :


Faîtes attention à l'avenir les enfants !

, qui ressemblait plus à un murmure. Annabeth alla chercher Espoir, le détacha, monta, et le mit au pas tandis qu'elle berçait doucement son faucon.

*Comment est-ce possible ? Je ne suis pas magicienne !*

**Non, en effet. Mais tu crois n moi ** lui répondit une voie douce.

Annabeth sursauta et regarda autour d'elle : aucune femme qui pouvait lui avoir parlé.

*Serais-je devenue folle ? Voilà que j'entends des voix !*

**Je t'assure que tu n'es pas folle.**

Encore une fois, l'Elfe regarda autour d'elle. Personne. Il lui fallut comprendre que cette voix venait de sa tête !. Surprise par cette révélation, elle demanda mentalement :

*Qui êtes-vous, vous qui êtes dans ma tête ? *

**Je suis Ayaween, Grande Prêtresse de Silmaria.**

Annabeth eut un cri de surprise, qui sembla étonner Espoir, mais qui ne tira pas Flink de sa léthargie.

*C'est impossible ! C'est une blague !*

**Non. Tu m'as prié, je t'aies aidé. Tu m'as toujours été fidèle, pourquoi t'aurais-je refuser mon aide dans un moment aussi critique ?**

*Alors la lumière, c'est vous ?Ainsi que la guérison de Flink ?*

**Oui.**

*Comment puis-je vous remercier, Grande Déesse Silmaria ?*

**En me promettant simplement de toujours croire en moi. En échange, je t'aiderais quand je le pourrais.**

*Oui, je le promets. C'est un grand honneur que vous me faîtes.*

**Très, bien. N'oublie jamais tes engagements, je n'oublierais jamais les miens. A bientôt.**

Annabeth sentit une présence partir de sa tête. Elle hocha la tête, incrédule. Elle venait de discuter avec la réincarnation d'une Déesse ! Avec la réincarnation de SA Déesse !
Elle se sentit soudain plus forte à l'idée d'être soutenue par la Grande Silmaria, enfin, sa Prêtresse. Elle !Elle en plus qui avait quitté les Elfes !
Le coeur léger, remplie de calme à l'idée que sa vie serait désormais moins difficile, elle retourna vers le Palais des Neiges. Elle ne dirait jamais à personne ce qu'elle venait de vivre. Se serait son secret, son atout. Ses ennemis trembleraient bientôt...


[Désengagée.]
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