Feanaro...De retour des ombres

Renseignements généraux
Nom (facultatif) : Galathil
Prénom : Fëanaro
Âge : 35 ans
Race : Elfique
Langues: Elfique, Cydien
Cité d'appartenance: Silmarie
Métier: Gardien
Position: Esprit Gardien de Silmaria
Main dominante: Droitier

Possessions
Monture ou engin : /
Arme: Sabre et bouclier
Armure: Tunique de cuir rouge et or

Roleplay
Compétences: Ferveur Divine (Silmaria), Mysticisme, Rituel
Compétence bonus : Spécialisation a l’épée, Transformation animale (Corbeau, Aigle, Chat, Lion, Serpent) Illusion
Faiblesses: Piège, Larcin, Maho. Ce qui n'est pas digne de la Vaillance en général.
But du personnage: Renvoyé sur Azthia par Silmaria pour une raison particulière

Description physique
Feanaro n’échappe en rien aux caractéristiques de son peuple. Il lui serait aussi difficile que ridicule de cacher ses traits gracieux et particulièrement fin. En le voyant, peu de personne serait capable de voir en lui le guerrier qu’il a été tant il peut apparaître frêle. Il faut l’avoir connu dans le feu de la bataille pour reconnaître que son physique est compensé par un feu sacré qui brûle dans le fond de ses pupilles bleutés.

Même la mort n’a sût lui ôter son éternel sourire teinté de la sagesse et de la maturité d’un elfe qui a traversé bien des épreuves. Ces cheveux sont bien plus courts, d’un blond cendré qui lui offre un style bien plus sérieux et moins efféminé qu’auparavant. Sa peau elle aussi est moins blanche si bien que son origine précise devient moins évidente.

Ses tenues ont légèrement évoluées, préférant toujours les tuniques même si les couleurs sont beaucoup tournent désormais autour du thème du feu. Il essaye tant bien que mal de cacher son identité d’une capuche ou d’un masque dont il recouvre ses yeux.

Caractère, qualité et défauts:
Pour ceux qui le connaisse, il a toujours été difficile de croire que Feanaro est jamais été un elfe. Tout comme il a toujours été étrange de penser qu’il fut un jour Capitaine ou encore qu’il est endossé le rôle d’un Fiancé. Un elfe aux facettes multiples dont personne n’eut jamais vraiment réussir à faire le tour. Intriguant, fuyant, menteur, cachant bien souvent ses intentions sous mille et une pitreries dont lui seul avait le secret.

Cependant, il n’a jamais caché son besoin de s’ouvrir au monde. De placer Silmarie sur le devant de la scène quitte à bousculer les traditions qui ne lui plaisaient en rien. Quand tout le monde désirait l’isolationnisme, il n’a jamais hésité à recourir aux méthodes les plus basiques pour briser les conventions et les haines ancestrales : Les femmes, le jeu et la boisson. Le seul langage qu’il maîtrisait parfaitement au point qu’il passait plus souvent pour un débauché amoral coureur de jupon que pour quelqu’un de respectable. Une réputation pas tout à fait volé ou immérité pour beaucoup.

Derrière ces aspects enjôleur, bon vivant et particulièrement exubérant se cache aussi un elfe réfléchit, perspicace et d’une nature mystique. Avide de nouvelle connaissance, il n’a jamais été rare de le voir méditer ou s’entourer de livre à la recherche d’une information ou d’une réponse a un problème insoluble. Ses capacités lui permettent de réorganiser l’armée de Silmarie.

Certaines choses changent et l’Ancien Capitaine paye encore le prix de ses choix passés. La perte de son âme pour sauver les elfes l’a en partie privé d’une partie de ses sentiments. S’il réagit par habitude, ressentir quelque chose devient une épreuve pour lui. Une coquille vide accaparé par son sens du devoir qui a toujours gouverné sa vie envers et contre tout. Même au plus profond de son désespoir, lutant contre sa lâcheté et sa peur, il tint toujours parole ce qui lui coûta autrefois la vie.

D’autres ont plus de mal à changer et ses colères les plus noirs s’abattent toujours sur ceux qui s’en prennent aux plus faibles…Ceux qui n’ont aucune considération pour leurs soldats…

Biographie:
Il y a longtemps, j’avais un nom, un blason, une cause a laquelle je pouvais me raccrocher. A une époque fort lointaine, j’étais le fils d’un simple poète dont les mots avait émue la plus froide des prêtresses, descendant d’une lignée bénit par les esprits des forêts. Je me souviens enfant avoir couru à perdre haleine dans le brouillard sans rencontrer âme qui vive, juste les murmures de ceux que je ne pouvais pas encore.

Je me souviens encore de ce jour quand je suis rentré dans cette grotte un soir d’orage, fuyant la tempête alors que je m’étais égaré sur un sentier dont j’ignorais jusqu’ici totalement l’existence. Une femme m’y attendait, cachée dans une robe dont je ne pouvais deviner ni le début, ni la fin.

Que souhaite tu être mon enfant ?

Je n’ai jamais pu voir son visage. Seulement le rouge flamboyant de ces yeux qui me fixait. Mes lèvres tremblantes de froids s’agitant sans mon accord.

Je veux être pareille a la flamme. Vive , apporter la chaleur, lumière et un feu dévastateur sur mes ennemis
Si c’est le destin que tu choisis, sache que tu ne laisseras que des cendres derrière toi et que tu mourra bien jeune. Ne pourrais tu pas le regretter ?

J’ai alors regardé la femme, plantant mes jambes raides dans le sol, frigorifié mais jamais de peur.

Non. Mieux vaut vivre ma vie avec panache que de mourir vieux et morne dans mon lit.

La femme tendit une main d’une jeunesse éblouissante pour caresser mes cheveux.

Tu es vraiment l’esprit du feu. Sache que tu brûleras d’une flamme que tes ennemis craindront jusqu’à la fin. Tu perdras tout ce qui t’est cher : Ta foi, ta vie, des êtres qui te seront cher, ta réputation, ton âme…Mais tu vivras des choses que peu de mortel connaitront jamais dans leur vie. Les femmes t’ouvriront leurs bras mais aucune ne t’aimera vraiment. Pourtant c’est une fois mort que ta vie reprendra un sens et que tu retrouvera la foi

Je cru discerner l’ombre d’un sourire derrière sa voix douce.

Ni la mort, ni la guerre pas même la maladie ne pourront t’arrêter. Pourtant c’est sur le champs de bataille que tu trouvera la mort d’un flèche qui ne te sera pas destinée.

Le croassement d’une corneille me fit détourner le regard un instant. Quand il essaya de revenir sur la femme, cette dernière avait disparut, tout comme la grotte ainsi que la pluie. Un souvenir que j’ai longtemps mit de côté…Quelques jours plus tard, un homme sage vint me prendre pour disciple. J’ai parcouru le monde de la même manière dont j’ai vécu. Comme si chaque jour était le dernier, avec curiosité et une soif de vivre que peu de gens pouvait égaler.

Puis je suis revenu pour devenir Capitaine. Avec mon lot d’erreur, de folie, de lâcheté et parfois de bravoure dans mes bons moments. Malgré la peur qui m’habitait dans ces moments, je ne comprenais pas pourquoi je me mettais systématiquement en première ligne pour combattre avec mes hommes. Pourquoi c’était au cœur de la bataille que je me sentais le plus à ma place.

Jamais je n’ais été un guerrier.

Pourtant c’était auprès de ce déferlement de souffrance et de rage, de ce chaos de hurlement et de sang que je me sentais le plus en paix avec moi-même. Plus de masque, plus de devoir ou de responsabilité. Il n’y a que la vérité exposée au grand jour, l’appel désespéré de la vie et celui enivrant de la mort. J’étais certainement plus doué pour cela qu’être digne de ma charge. Ou simplement pour être un elfe respectable ?

J’ai commencé à perdre foi dans la grande prêtresse. Quand elle faisait plus confiance a un autre homme plus qu’à mes compétences. Homme qu’elle a fini par épouser et fut déchue de son statut. J’ai failli à être simplement un elfe respectable pour une jeune femme amoureuse. Je n’ai pas su sauver Silmarie de l’attaque d’un cavalier qui emporta la vie de bien des gens autour de moi. Je n’ai finalement laissé que cendre et souffrance sur mon sillage.

J’ai levé ce qu’il me restait de force dans la dernière bataille contre le spectre d’Erathia.

Nous n’étions qu’une centaine là où ils étaient des milliers. Un combat perdu d’avance pour les elfes dont il ne resterait plus rien. Un sacrifice que j’étais prêt a faire pour arrêter cette menace contre le monde…Même si au fond, ce que je cherchais ce jour là, c’était ma dernière danse avec la mort. Me lançant a corps perdu dans la bataille avec une fureur que ni mon armure, ni mes armes ne pouvaient suivre.

Ma lame la première céda dans la poitrine d’un Erathien. Un coup sec du poignet l’épée se brisa en deux, assez tranchante pour se planter dans le cou dans second. Un bruit écœurant alors que le sang encore chaud s’écoulait sur mes doigts. Malgré ce détail, le soldat ne changea pas d’expression mais qu’attendre de plus devant un être sans âme ? Mes yeux suivirent le corps tombant à mes pieds sans un bruit autre que le gargouillement de sang s’écoulant de la blessure.

Mes jambes enjambèrent déjà le cadavre pour s’avancer vers un autre adversaire. Mon bouclier se lève pour parer le premier assaut, puis le second. D’une poussé violente, je l’oblige a reculer puis a reprendre son équilibre. Le bouclier rencontre le bras tenant l’épée qui vole dans les airs. Le tranchant de ce qui est devenu mon arme de fortune trouve la trachée du soldat qui tombe a genoux. Un nouveau coup de bouclier en pleine tête fait voler cette fois le casque dans les airs.

Mon poing s’abat sur le visage inexpressif. Encore et encore, y imprimant toute ma rage, ma souffrance…Ma frustration. Nalween, Silmarie, les morts que j’avais impuissant laissé à leur sort, toute cette époque qui aurait du être mienne et qui m’échappait un peu plus a chaque respiration. Quand le soldat retomba au sol, mon poing n’était plus qu’une masse sanguinolente au bout de mon bras.

‘‘JE SUIS FEANARO…JE VIENS RECLAMER MA MORT AUX BOUTS DE VOS LAMES ! Y A-T-IL UN SEUL GUERRIER CAPABLE DE ME TENIR TETE ? J’ACCROCHERAIS VOS TETES AU BOUT DE MES DOIGTS, JE BRULERAIS JUSQU’AU DERNIER LIVRE MENTIONANT VOTRE PEUPLE. JE RASERAIS VOS RUINES JUSQU'A LA DERNIERE PIERRE ’’

Deux soldats se détachèrent des combats pour venir à ma rencontre. Le premier rencontra une lance d’un soldat elfique, le second une hache qui le décapita nettement. La tête roulant jusqu'à mes pieds. Mes derniers soldats, les plus féroces, les plus fidèles, m’accompagnant dans ma folie au prix de leurs vies sans le moindre regret. L’un d’entre eux m’amena un nouveau bouclier ainsi qu’une nouvelle épée tandis que les autres prenaient position autour de moi.

‘‘ BOUCHER DE LA BRUME, EGORGEZ MOI CES PORCS SANS AME. S’ILS N’ONT AUCUN SENTIMENT, GRAVEZ VOTRE FUREUR DANS LEUR CŒUR DE VOS LAMES. QUE LEUR DIEU IMPIE TREMBLE DANS CES TENEBRES AU SON DE VOS CHANTS !!!’’

Les elfes hurlèrent à l’unisson, provoquant mort et destruction sur leurs sillages. C’était cela mon héritage pour mon peuple. La possibilité de ce battre jusqu’à la fin, de prendre en main son destin quoiqu’il arrive et de ne jamais subir les épreuves. J’avais rendu la dignité a ces soldats meurtrit par tant d'événements…Alors que la fatigue et les blessures prenaient leurs part sur nos corps affaiblit, nous refusions de reculer, animé d’une folie meurtrière qui ne devenait s’arrêter qu’a notre mort ou ceux de nos ennemis.

La mienne prit la forme d’une petite fille. Une enfant qui n’aurait pas du se trouver sur le champ de bataille mais dont les pouvoirs étaient nécessaires à notre survie. Dans un dernier élan de courage, j’entamais ma dernière marche pour la protéger, taillant la chair et les os pour la rejoindre. Étrangement la prophétie de la femme voilée me revint en mémoire a cet instant. Un moment de doute qui s’effaça rapidement en voyant le visage de l’enfant apeurée. Je courus a sa rencontre, respectant ma dernière promesse alors que la flèche qui lui était destiné se ficha dans mon dos.

On a beau savoir que l’on mourra dans la journée, rien ne vous prépare à cet instant. Mes jambes se dérobent sous mon poids, tombant à terre sans un bruit. A quoi est ce que je m’attendais ? Quelque chose de plus épique, de plus brave certainement. J’essaye vainement de me relever, mes bras tremblent, trop faible pour supporter mon poids. Mon visage retrouve le sol boueux, ensanglanté…Le dernier tombeau pour le plus fou des capitaines.

‘‘Sauvez la fille’’

C’est les derniers mots que je prononçais alors que mes yeux ne pouvaient plus voir les visages bercés de larmes. Les lamentations ne devant plus jamais me parvenir. Une mort bien trop bonne pour un idiot tel que moi. Mourir en sauvant quelqu’un, en sachant pertinemment ce qui allait arriver. C’était bien quelque chose qui ne me ressemblait pas. Un mince sourire éclaira mon visage. Au fond de ma poitrine, ce cœur battant et riant cessa brusquement de battre.

Alors…Comment expliquer que je sois encore capable de conter cette histoire ?

Pour sauver ma cité des terribles cavaliers, je m’étais rendu dans les confins du monde astral pour rencontrer Ayaween. Quand elle me narra l’entière vérité, je prêtais serment, lui offrant mon âme en échange d’un pouvoir capable de contrer les noirs desseins d’Erathia. Comme toujours, on ne mesure pas toujours les conséquences de ces actes et je ne m’attendais pas vraiment a m’éveiller aux côtés de toutes les Grandes Prêtresses de notre histoire, parlant d'une seule voix.

‘‘Tu seras l’esprit de la Vaillance. Mon Esprit Gardien, Protecteur du peuple jusqu’à la fin des temps ’’

J’ai alors erré dans le monde astral, guidant les égarés vers Azthia et protégeant ceux qui avaient la volonté de ce battre en leur insufflant ma force. Sans que personne ne devine ma présence…Parce que mon temps n’est plus et que je n’ai plus ce droit que je prenais tellement pour acquis. Alors je continue a regarder de loin ce qu’il ce passe, apportant mon aide quand il m’était possible d’intervenir.

Ayaween finie par apparaître a nouveau a mes yeux. Une mission importante à me confier nécessitant que je me rende a nouveau sur Azthia pour agir dans l’ombre. M’offrant un nouveau corps et les responsabilités qui lui incombent. Un corps légèrement différant de l’original mais qui ferrait bien l’affaire. Traverser le voile entre le monde astral et le monde réel n’était pas bien difficile pour quelqu’un comme moi.

C’est sous la forme d’un corbeau que je réapparus dans la forêt de Silmarie, sur une branche dominant la fenêtre de la chambre de la Grande Prêtresse…

Mon heure de gloire !
Votre prénom(facultatif):Quentin
Âge (facultatif):29
Avez-vous lu et approuvé les règles? [Validé]
Comment avez-vous connu le forum? Ah ah ah
Idées, remarques ou suggestions?A quand un combat JCVD contre Chuck ?

Re-bienvenue =)

Alors tout d'abord, il faudrait penser à éditer ton profil et ta feuille de personnage.
La cité d'appartenance est Silmarie xD
Pour le métier, il faudrait quand même en choisir un. Pourquoi pas Gardien pour le coup ?

Pour ta biographie, le seul souci c'est lors de ton réveil. Tu ne peux être qu'auprès d'Ayaween dans le monde astral (je ne sais pas si c'est ce que tu as voulu dire) car Silmaria en tant que telle n'existe plus que dans le corps des Grandes Prêtresses. Dans ton dernier paragraphe, pareil, la déesse ne peut pas t'apparaître, il faut que ce soit Ayaween ou une des anciennes Grandes Prêtresses (comme Haneen). ^^

Une fois ces détails changés, ce sera parfait ! =)
Préviens moi à la suite de ce message quand tu auras édité Wink

Edité !

C'est ok ! Je valide Wink

Pense à faire ton dossier et surtout, amuse toi bien parmi nous !

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