Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 Hanasawa Reiko.

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Reiko
Reiko
Féminin Nombre de messages : 24
Race et âge : Jinmen ~ Vingt-neuf ans
Cité : Storghein.
Métier : Fleuriste et chaman.

Feuille de personnage
Compétences: Rituel, maho, manipulation de la terre.
Compétences bonus: Herboristerie.
Réputation :
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Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyDim 15 Déc - 20:10


Renseignements généraux
Nom : Hanasawa
Prénom: Reiko
Âge: Vingt-neuf ans
Race: Jinmen (Clan du Dragon )
Langues: Le Jinmen, l'Elfique & Astorg*
Cité d'appartenance: Storghein
Métier: Geisha exilée, devenue fleuriste puis chaman
Main dominante: Droitière

*Baragouine des phrases à peu près cohérentes de cette langue des pays des neiges. o:



Possessions
Monture ou engin: Deux jambes et un vieux lama cheval noir.
Arme: Un bô
Armure: Des vêtements en tissus de plusieurs couches selon la saison, mais comme il y a beaucoup de neige, ça lui tient bien chaud.
Nom de votre échoppe: L'Arbre.
Roleplay
Compétences:
• Rituel
• Maho
• Manipulation de la nature
Compétence bonus :
• Herboristerie
Faiblesses: L'archerie est tout ce qui possède une lame. Elle est plus dangereuse avec des objets tranchant pour elle-même que pour son adversaire. Elle n'est pas douée pour être discrète non plus.
But du personnage: Réussir à coupler le rituel avec sa maho pour en obtenir le meilleur.

Description physique


Eh bien... Elle est petite, comme la plupart des Jinmens, voir un peu plus petite que les autres femmes, mais de quelques centimètres. Son physique n'est pas ce qui la détache du lot, c'est une jeune femme normale, cependant l'élégance dont elle fait preuve marque les gens. Elle a de très longs cheveux sombres, descendant souplement dans son dos, souvent ornés de décorations diverses, les coiffant souvent de façons structurées : chignons hauts, tresses reliée laissant quelques longues mèches encadrer son visage fin et ses yeux en amandes clairs, ne les lâchant qu'assez rarement ou lorsqu'elle est chez elle. Son regard caramel brille de façon espiègle au naturel, mais change totalement d'expression lorsqu'elle danse, bien que ça ne lui arrive de moins en moins souvent et qu'elle s'est vue remplacée par des rituels. Elle est jolie, non, en fait elle a du charme rien de plus.

Elle s'était spécialisée dans sa profession de Geisha pour la danse. Les longues heures d'entraînement et de répétitions de chorégraphies plus ou moins compliquées lui avaient conféré une grâce et une sensibilité dans ses gestes qui pouvaient parfois troubler ses spectateurs. Tout son être respirait son art, sa démarche, ses mouvements, son sourire, son rire, ce qu'elle disait... Elle avait été conditionnée pour rendre désireux les hommes qui la regardaient, pour attiser la curiosité des autres. Gracieuse ? Peut-être l'est-elle encore ? Cela ne la soucie pas plus que ça. Elle porte toujours des vêtements qui mettent en valeur ses formes de femme, mais plus couverts. De nombreuses couches plus ou moins épaisses suivant les saisons froides des montagnes. Si elle cache désormais son corps, c'est en partie pour dissimuler les marques de mutilations dues à la maho. Les traits de son visage se sont affirmés. Une expression douce bien plus mature qu'il y a dix ans.



Caractère, qualité et défauts:


Elle a toujours le sourire, surtout lorsqu'elle en bonne compagnie que ce soit ses amies ou des clients, certes ce n'est pas le même sourire, mais tout de même. C'est un rayon de soleil de bonne humeur. Positive dans toutes les situations, elle n'aime pas voir les autres déprimer et fait tout pour y remédier, seulement aider les autres ne veut pas dire qu'on n'en a pas besoin aussi. Le cœur sur la main, sa générosité l'aurait perdue sans doute un jour si elle n'avait pas pris conscience de certaines choses, avec le temps, elle a mûri et appris à ne pas faire confiance à tout va. Bien qu'elle reste plutôt naïve. Soigneuse, elle fait attention à tous ses biens. On lui toujours reproché sa vivacité ou son impatience lors de son apprentissage, mais au fur et à mesure que le temps passe elle a appris à dompter son énergie pour être un minimum calme lors de ses sorties. On ne peut pas la qualifier de courageuse malgré tout, elle reste un peu méfiante avec ce qu'elle ne connaît pas. Même si elle reste un tant soit peu objective. Parlons de ses défauts, Reiko est une grande gourmande, elle peut même se relever la nuit pour manger un bol de riz parfumé s'il en reste. C'est une bonne menteuse, ce qui la sauve souvent lors de ses escapades qui ont besoin d'être justifiées avec des d'alibis en or et cohérents. Nous passerons sous silence son côté nymphomane.

Elle ne doute pas d'elle-même ni de ses capacités. Reiko sait de quoi elle est capable et ne se remet pas en question sur ses principes. Elle fière d'avoir pu gagner sa liberté et de ce qu'elle fait. Malgré le fait que ses terres natales lui manque. En fait, elle est très fière et n'aime pas vraiment avoir tort. Têtue certes, mais elle parvient à reconnaître qu'elle n'a pas toujours raison même si cela l'énerve. Elle ne crie pas ce qu'elle pense sur tous les toits. Cette jeune femme sait ce qu'elle peut dire et ce qu'elle doit passer sous silence. Plus jeune, elle avait été une jeune femme candide, trop souriante et soumise. Pourtant, en prenant de l'âge, elle s'affirme un peu plus, lassée par les faux rires et son rôle de dame de compagnie. Lors de la découverte de l'étendue de ses pouvoirs, elle n'a pas pu rester les bras croisés à attendre que sa vie s'écoule. Son impatience a fini par la rattraper. Bien que tempérée par son ancien métier, tout l'agaçait. Elle avait appris à se taire, et en remerciait les Kamis. Elle attendit simplement le bon moment pour fuir la capitale.

Elle n'aurait cédé sa place de geisha pour rien au monde. Cependant, la féroce envie d'apprendre eu presque raison de sa superficialité.



Biographie:


« Reiko-chan... T'es sûre de vouloir partir ? »
« Pitié, Shizuko, ne commence pas... Oui, je me tire d'ici. »
« M'eeeh ! Pourquoi ?! Tu as des clients, t'as remboursé ta dette, t'as cette broche dont je suis amoureuse et tu nous as nous ! T'es prête à abandonner tes sœurs pour aller je-ne-sais-pas-trop-où pour je-ne-sais-quelle-raison ? »
« Oui. De toute façon, d'ici quelque temps, aucun homme ne voudra plus de moi. »
« Peuh ! Tu dis n'importe quoi... Y a plein d'hommes qui veulent et qui voudront toujours de toi ! J'ai jamais vu des grosses têtes aussi demandeuses d'une geisha. C'est à cause de tes rêves, c'est ça..? »

Je déglutis avant d'acquiescer lentement, dubitative. Elle se souvient donc de cela. Je m'étais persuadée que ça ne l'intéressait pas. Peut-être parce que nous avions bu le jour où je lui en ai parlé sérieusement. Enfin, aussi sérieusement que me l'avait permis la boisson alcoolisée que nous buvions. Dans les méandre flous de mon esprit, je ne sais absolument pas comment lui dire que je souhaitais exercer un art plus sombre. Je devais dompter des forces qui n'avaient rien à voir avec les esprits que j'avais pu croiser jusqu'à maintenant.

« Écoute... je dois partir. Il faut que je sois seule pour parvenir à mes fins. De toute façon, si je reste, je vais finir par me faire chasser. Je t'aime très fort, Shizuko-chan, mais je ne peux pas rester. »
« Ah bon... Moi aussi, je fais des rêves bizarres, tu sais..? Mais ça ne me fait pas fuir ma maison... »
« Je sais... Bon, essaie de me comprendre, pour une fois. Tu me feras pas changer d'avis de toute façon. Prends-la. Ça te fera un souvenir, au moins. »
« Oh... Oh ! Ohohoh ! Merci beaucoup ! Ta broche sera entre de bonnes mains, ne t'inquiète pas plus pour elle ! »
« Je m'en doute, ouais. Contente que mon cadeau te plaise. »

Mes lèvres se sont étirées en un maigre sourire, pour une fois, je n'ai pas envie d'être plus gentille que ça. En espérant qu'elle se taise et qu'elle parte maintenant qu'elle avait eu ce qu'elle voulait. Malgré mes prières silencieuses, elle ne bouge pas d'un pouce. Je ne sais pas, personne n'a jamais cherché à me comprendre. On ne devait pas toujours faire comme si nous étions toujours d'accord sur les mêmes choses et que notre vie à l'okiya était parfaite. Elle était, certes, festive, mais je ne me sentais plus à ma place ici... J'étais à l'étroit dans ce monde qui m'était pourtant si familier. J'ai besoin de comprendre tous ces rituels, cette histoire me hante jour et nuit. Cependant, je dois lui céder que finalement, toutes ces filles sont ma seule famille. Vendue à l'âge de cinq ans, je n'ai souvenir que de mes camarades maikos, nos grande-sœurs et l'Okasan. Les grandes rues pavées d'Hoshizora avec le soleil couchant. Les façades illuminées d'orange-rose. Tel un vomi de chat qui se serait gavé de saumon. Une grimace se dessine sur mon visage en pliant un deuxième kimono. Pensive, je dépose mon index sur mes lèvres en souriant. Notre première sortie publique avec nos deux grande-sœurs. Mais depuis que je suis toute petite je rêve d'autres paysages, des vies qui ne sont pas miennes. Puis un événement en amène un autre... Un jour, alors que j'étais dans la lune, je me suis retrouvé à planer dans le ciel à la place d'un moineau. En revenant à moi, je n'avais plus qu'une obsession ; comprendre. Alors, j'ai fait en sorte de me retrouver avec ceux qui sauraient comprendre et m'expliquer d'où venait ce fil qui rendait mes nuits étranges. Les hommes sont plus bavards lorsqu'ils sont satisfaits. Et certains agréablement surpris de mon intérêt pour ces étranges magies.

J’avais juste suffisamment d’argent mis de côté pour payer le voyage jusqu’à Arano. Dans mes plans mentaux, je faisais juste une escale, le temps d’avoir de quoi acheter une monture ou pour payer des voyageurs pour m’emmener de l’autre côté des montagnes. Mon obsession pour Azthia était tellement incomprise par mes camarades. Et pourtant, je ressentais le besoin d’y aller. Comme si les lieux à fort liens spirituels se trouvaient tous là-bas. Ce qui n’était pas vrai. Ou alors peut-être que je me cherchais simplement une bonne excuse pour partir loin d’ici… enfin, c’est égal. Dans tous les cas, je devais me barrer une bonne fois pour toute d’ici. De la Capitale AU MOINS. Cette ville était le meilleur coin de nos terres pour prendre un nouveau départ. J’aurais le choix. Et puis, elle me permettrait de faire des dernières emplettes pour être au point pour mon départ. Je n’avais que rarement vu toute ma famille au complet et au même endroit, autre que pour les grandes occasions. Quoique… Mon départ était sans doute un grand événement d’un certain point de vue. Il fallait bien que les hommes que je voyais trouvent nouvelle chaussure à leurs pieds. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. J’étais monstrueuse d’avoir une pensée pareille. M’enfin, ça m’était égal, je partais. Habillées très simplement, ce fut un moment d’accolades, de baisers et d’adieux. Je me mentais à moi-même si j’osais penser qu’aucune d’entre elles ne me manqueraient. Elles allaient toutes terriblement me manquer. Cependant, je n’avais plus de dettes, plus de raisons d’être enchainée à cette maison. Cependant, je n’avais pas forcément envie de quitter celles qui avaient été ma famille pendant ces vingt longues années. J’avais la boule au ventre, comme une idiote, mais je ne devais pas pleurer. Non, ça serait trop bête. L’aube n’était pas encore là, à croire que le chat paresseux qui vomissait sur la voûte céleste ne devait pas encore être levé. Une caravane de marchands m’attendait pour quitter la cité impériale. Les mouvements nocturnes de la foule allaient me manquer, je sentais la sphère dans mon ventre grossir d’angoisse à l’idée de laisser derrière moi tout ce que je n’avais jamais connu. Même si mes envies guidaient mes pas loin d’ici. Non, en fait, j’étais terrorisée à l’idée de renoncer à l’okiya, mais je gardais le sourire. Je préférai me séparer d’elles avec ce qu’elles avaient toujours vu de moi. Je n’ai cessé d’agiter les bras qu’une fois que leurs silhouettes ne deviennent des tâches que l’on confondait avec le ciel sombre et les étoiles.

Arrivée à bon port, je m’étais d’abord mise en quête d’un emploi. Seulement, je ne savais à proprement parler rien faire d’autre à part être jolie, bien élevée et tenir compagnie à des hommes fortunés. Cependant, j’avoue que j’ai passé plusieurs heures à me balader dans la ville. Eh bien oui, j’ai très vite perdu mon objectif de vue, c’était la première fois que je quittais la cité dans laquelle j’avais grandi. Et celle-ci m’attiraient comme une mouche à miel vers un pot… de miel. Parfaite, ceci dit, pour flâner. Je ne perdais pas espoir. Si des idiots en armure lourde pouvaient le faire, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas y arriver, moi aussi. Il ne fallait pas pousser le bouchon non plus. Ma promenade finit par me diriger, le plus grand des hasards, en direction d’une maison de thé. Un sourire enfantin naquit rapidement sur mes lèvres, alors que je posais mon sac sur le sol pour observer l’intérieur avec curiosité. (En fait, j’avais surtout les épaules qui me faisaient souffrir.) Les coiffures structurées et ornées des geishas me rappelèrent combien les longues nuits sans bouger, celles où l’on attendait de s’endormir pendant des heures sans y parvenir, étaient horribles. Il y en avait des très jeunes, des moins jeunes et moi j’espionnais. Sans savoir pourquoi, j’avais un petit sourire bienveillant aux lèvres. J’aurais presque envie de m’y remettre… pensées de masochistes, ouais. Cependant, je serais restée à Hoshizora, si j’avais réellement voulu continuer dans cette voie. Mais je devais percer les mystères du ritualisme et ceux du Maho. Je devais comprendre pourquoi je rêvais de ce qui ne m’appartenait pas… Comprendre ce monde qu’elle explore dans ces moments de solitudes. Le propriétaire, ce que je sus après, m’interpella. J’avais l’air d’une vraie touriste. Comme il me semblait sympathique, je lui expliquais donc d’où je venais et ce que je voulais partir à l’aventure de l’autre côté du passage gelé. Je crois que l’idée qu’une ancienne geisha se promène seule l’amuse. Sans commentaire. Je lui avais aussi dit que j’étais en quête d’un travail. Il me proposa de m’apprendre l’herboristerie, que je l’aide dans son entreprise en échange d’un petit salaire. Ridicule, comparé à ce que j’ai pu toucher dans ma dernière année en tant que prostituée de luxe dans la capitale, mais c’était déjà cela. J’étais ravie. Nourrie, logée et avec de nouvelles connaissances à portée de mains. Il a toujours été gentil avec moi, patient et compréhensif. Retenir toutes ses plantes fut plus compliqué que ce que je croyais. Mes premières paies partirent en ouvrages divers et variés sur le sujet, ainsi que sur tout ce qui touchait le ritualisme et la Maho. Puis j’ai pris l’initiative de prendre quelques cours auprès d’un fleuriste, avec du charme, on peut tout faire. Pour qu’il m’enseigne les secrets de la manipulation de la nature. Heureusement d’ailleurs que le tenancier était là, sans lui je me serais enfermée dans mes recherches jusqu’à ce que mort s’en suive. Assoiffée de savoir. Sur la table de ma chambre, un amas de bouquins, parchemins et de notes. Je ne pouvais pas les ranger, j’en avais besoin sans cesse. J’ignore à quel moment nous sommes devenus plus intimes, toujours est-il que c’est arrivé.

Après une année de travail acharné, je suis parvenue à maîtriser la nature. C’était d’abord ridicule, puis de fil en aiguille ça s’est avéré plus concret. En parallèle, j’avais commencé à mettre en pratique ce que j’avais emmagasiné sur la Maho. Me procurer du sang ne fut pas compliqué, il me suffisait d’amener de petits animaux à moi. Enfin, c’était ce que je pensais… mais ça ne fonctionnait pas. Alors, j’ai essayé avec mon propre sang. Ce qui donna des choses bien plus éloquentes quant à l’étendue des possibilités que l’on avait avec cette sombre magie, pendant deux ans, j'essayais de parfaire cet art. Bien que je ne sois pas sûre que j’étais tout à fait consciente de ce que je faisais. Malgré cela, j'avais quand même pris la décision ferme d'essayer avec un sang autre que le mien. J'avais perdu le contrôle de cette histoire, mais mes envies folles d'énigmes non résolues me rongeaient jour et nuit, autant que les remords. Jamais je ne m'étais sentie aussi étrange. Ce qui devait arriver arriva. Disons que ma petite entreprise connu un terme brutal. J'ignore si Kaoru a su ou savait quelque chose à propos de cette partie de moi, mais j'ai dû fuir pour éviter que l'on me tue. Allez savoir... Parfois, on ne peut faire face à nos erreurs. Bien que, je ne considérais pas cela comme une "erreur" à proprement parlé, non. J'ai fuit, une fois de plus. J'aimais trop la vie pour abandonner si vite et me rendre à l'évidence que ce que je faisais était abjecte. J'avais amassé une petite somme correcte avec mon emploi et la vente de diverses potions. Je n'avais dit au revoir à personne. Je n'avais ni le temps ni l'envie d'affronter l'homme qui m'avait hébergée il y a maintenant trois ans. Je ne pourrais dire combien de temps j'ai erré sans but, esquivant les villes et village. Mes pas m'ont finalement guidée au pied du passage gelé. Ici, mortifiée jusqu'aux ongles, je pris ma peine en patience. Il fallait que des marchands pour Azthia passent. Ils allaient arriver. Honnêtement, je méritais amplement mon mal être, mais je n'arrivais pas à me résoudre à mettre une fin définitive au chapitre de ma vie. J'ai eu de la chance, de pouvoir récupérer quelques affaires. Trois livres, mes notes et des vêtements à peu près chauds. Assise dans le froid, j'enlaçais mes jambes pour ne pas perdre ma propre chaleur corporel. J'aurais pu rester à me battre comme une idiote contre les vents de l'hiver, mais je finis par faire sortir des racines du sol pour me construire un abri de fortune. Ainsi, le souffle mordant de la saison froide me semblait moins violent. Mon corps tout entier était secoué de spasmes, nerveux et douloureux. Je suppose que me voir ainsi pouvait faire naître sans trop de problèmes un sentiment de pitié chez les gens. Cependant, je ne méritais la pitié de personne. La nuit, mes meurtres me hantaient. Je revoyais ses visages tordus d'incompréhension... alors que le sang qui coulait de leurs plaies se mettaient à danser lentement dans les airs, alors que je le manipulais... que je le conservais... que j'essayais d’aiguiser ce pouvoir. J'ai fait souffrir des êtres innocents uniquement pour assouvir ma soif de savoir. Les malédictions, je pouvais les lever, mais je ne peux faire revenir les morts à la vie. Mes larmes me paraissaient tellement chaudes, et je fus prise d'un sanglot en réalisant que je recommencerai, si j'en avais l'occasion.



Je veille sur les neiges, loin de mes tentations. ♪


Désormais, j'essaie de ne plus sacrifier des inconnus pour mes seules expériences... ou par plaisir. Je ne peux retourner chez moi, bien que mes terres natales me manquent affreusement. Je vis en marge de la société... pour éviter mes pulsions meurtrières. De toute façon, je suis bien mieux dans les étranges flux du monde Astral qui, parfois, sont plus forts par endroit. Arrivée à Storghein, j'ai dû me procurer une monture capable de survivre dans les froideurs hostiles des montagnes. Cette tâche n'aura pas été aisée, mais j'y suis parvenue. Les Esprits ont guidé mon amie en peine ici. Dans cette étrange grotte au fond de laquelle a grandi un arbre, aidé par une brèche de lumière dans la roche. C'est ici que j'ai décidé de me terrer. Attendant simplement de maîtriser ce que j'avais tant voulu acquérir pour ne blesser personne. La mousse ainsi que le semblant d'herbe conviennent à la floraison. Mais je me vois forcée de descendre parfois en ville. Ou simplement de partir en voyage. Je quitte alors mon arbre. J'essaie d'apprendre la langue locale, avec difficulté. Il arrive parfois que des courageux viennent à moi pour divers services; purification, compréhension d’événements anormaux, potions. Parfois dans l'idée d'apprendre d'elle ou encore des voyageurs perdus par le blizzard.
Je dois survivre. Encore un peu, du moins.





Mon heure de gloire !
Votre prénom: Bla bla bla. ♥
D'où venez vous? Suiiiiiiisse ! o/
Âge : 18 ans. o/
Avez-vous lu et approuvé les règles? [Validé]
Comment avez-vous connu le forum? Il y a fooort longtemps.
Idées, remarques ou suggestions? Nop.


Dernière édition par Reiko le Jeu 19 Déc - 4:16, édité 2 fois
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Re: Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyMer 18 Déc - 11:04

Je me permets un double post pour signaler que j'ai fini. :3
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Re: Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyJeu 19 Déc - 4:02

Hop, re-bienvenue!

Alours il faudrait juste que tu précises ton clan d'origine sitiplait !
Ensuite, j'ai juste besoin de précisions sur la Maho, pourquoi ton personnage a-t-il choisi cette magie car elle est crainte des Jinmens donc j'aimerai juste une précision sur ce point (no soucy pour la validation normalement).

Vala Vala !
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Re: Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyJeu 19 Déc - 4:18

Coucou,

Bon, elle est du clan du dragon. Pour la maho, tu veux une explication que je cale dans mon histoire ou que je te l'explique ? o:
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Re: Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyJeu 19 Déc - 4:20

Non non juste une explication comme ça pas la peine de l'intégrer à ta bio Wink
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Re: Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyJeu 19 Déc - 4:44

A la base, elle cherchait simplement des explications sur les rêves qu'elle faisait. Puis elle a découvert le contraire de son don; la maho, sans vouloir y toucher. Puis en lisant, elle a fini par penser qu'en mettant ses capacités pour le ritualisme et la maho, elle pourrait faire quelque chose de cette magie destructive. Quelque chose de plus curatif. Seulement, quand elle a commencé à l'utiliser, elle a un peu perdu son but premier de vue. Comme elle est plutôt manipulable, elle n'a vu que la puissance qu'offrait la magie du sang. Quand elle a réalisé qu'au lieu de dompter la maho, elle s'est fait bouffée par son envie de pouvoir. Elle s'est isolée dans le but d'être au point et ne plus blesser personne. Au contraire pouvoir mieux la comprendre pour pouvoir purifier au lieu de détruire. C'est un peu comme si elle avait contracté une dépendance et qu'elle essaie d'arrêter. .-.

Je sais pas si j'suis très claire, m'enfin. xD

EDIT : ET ZUT. J'ai posté avec Fyfy. xDDDDDDDD
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Re: Hanasawa Reiko.
   Hanasawa Reiko. EmptyJeu 19 Déc - 4:51

Okay ca me va ! Je valide Wink
Pense à faire ton dossier et surtout, amuse toi bien !
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Re: Hanasawa Reiko.
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