Je n'ai pas réellement changé avec le temps à dire vrai. Si j'ai grandit en taille et en maturité, mon physique n'a pas réellement changé. Toujours cette silhouette qu'on m'envie. Ce pedigree pur Almer comme on me le dit souvent, alliant la beauté de ma mère avec les traits de la famille royal. Je mesure désormais un mètre soixante dix. Plutôt fine en vérité même si mes épaules démontre le contraire. Le travail du cuir et le port de charge a bien développé cette partie de moi. J'ai toujours mes cheveux bruns, et ces yeux bruns/noirs qu'on m'envie le plus souvent. Je n'ai pas à me plaindre de mon physique loin de là. D'après les gens, j'ai gardé mes formes d'antan, mes formes de jeunesse. Comme si les dix ans qui avaient passés n'avaient en rien altéré celle que j'étais autrefois. Je dois avouer que je trouve cela flatteur et en même temps, je me demande réellement si ça l'est. En tout cas, je dois dire que j'ai toujours ce nez fin et droit, cette bouche aux lèvres pulpeuses et ce visage fin et tranquille.
Je porte aussi toujours les même vêtements enfin en plus élégants logiquement. Ces pantalon moulant en haut et large en bas de couleurs foncé, ces hauts assez moulant mais pas trop sans réel col et foncé aussi. Dans mon métier, il vaut mieux avoir des affaires foncés. Entre la graisse et tout le reste, je n'ai pas réellement le temps de penser à être belle et autre. Je n'ai pas le temps de penser à regarder mes vêtements. Je fais donc au mieux.

Je ne vais pas vous le cacher, mon caractère est resté le même qu'avant. La même façon de parler, parfois de manière vulgaire, d'autre fois de manière posée. Je n'ai pas réellement reçu une éducation approprié niveau princesse et pourtant si l'on regarde bien c'est ce que je suis. Que dirais le peuple d'une jeune princesse comme moi qui peut être assez malpolis lorsqu'elle fait quelque chose. Je ne sais pas, mais c'est ainsi que je suis et franchement pour être honnête si mon vocabulaire s'est tout de même amélioré avec le temps, je ne compte pas changer totalement non plus ce serait renier ce que je suis, ce que j'ai toujours été. J'ai toujours aussi ce côté peu ambitieux. Pour moi la vie n'est qu'une suite d’événement. Une suite que j'ai choisis et que je vis. Je ne veux pas avoir de responsabilités parce que je ne saurais pas les assumer alors je me contente de vivre tranquillement ma vie. Comme quelqu'un de normal.
Je suis par contre quelqu'un d'ouverte et d'altruiste. Souvent on me demande des coups de main et moi bien évidemment je ne sais refuser. Ce n'est pas mon genre de refuser quelque chose. Surtout quand la personne semble en avoir réellement besoin. Aller vers les autres est quelque chose de facile pour moi, leur permettre d'être un minimum heureux aussi. Je fais avec les moyens du bord certes, mais j'essaye de toujours de bien le faire. Je suis quelqu'un d'assez facile à vivre et j'aime bien discuter, je suis une grande pipelette je dois bien l'avouer. Sinon, je ne suis pas une bonne combattante et d'ailleurs le combat n'est pas du tout mon truc. Moi, je ne contente de vivre ma vie et s'est déjà bien non ?

Je suis née d'une liaison non conventionnelle. Fille illégitime de Tùtnesi et de Maria une servante du palais du P'yra. J'ai eu de la chance dés ma naissance et dans deux sens. Si j'étais née garçon, je serais probablement morte sachant qu'on n'aime rarement avoir à choisir entre plusieurs héritiers surtout si le trône m'avait intéressé, heureusement pour moi je suis née fille et j'ai eu une mère magnifique que j'ai aimé par dessus tout. Mon père quand à lui n'en a même pas le nom, jamais il ne m'a regardé, jamais il n'est venu prendre de mes nouvelles, je n'étais qu'une plaie dans son joli tableau de famille. D'une certaine façon cela m'était totalement égal, il ne m'a jamais intéressé.

Ma mère m'a élevé seul et lorsque Maladie fit son apparition, nous somme partit nous cacher à Jafa où m'a mère m'apprit que j'avais un frère un peu plus âgé que moi, un demi-frère en vérité. Je ne savais pas comment me sentir, j'étais contente et en même temps, je ne me suis pas vraiment intéressé à lui, non seulement parce que ma mère me l'avait formellement interdit, mais aussi parce que j'avais ma mère s'était bien suffisant non ? Et puis, lui était destiné à régner et moi à rester dans l'ombre, lui se doit de monter sur trône et de guider le peuple. Et moi dans cette histoire ? Je n'étais même pas certaine qu'il connaisse ma naissance, qu'il sache qui j'étais. Alors j'ai laissé tombé, je me suis plié aux désirs de ma mère et nous avons continués à vivre ainsi.

J'ai appris le métier de Sellier avec Anath mon maître j'ai bien vécu et je pensais que ma vie resterait ainsi jusqu'à ce que finalement je perde ma mère en 155. Elle était toute ma vie et avec elle s'est envolé tout ce que j'avais. À ce moment, j'ai alors décidé de briser ma promesse et de prendre contact avec mon frère. Ce frère qui était finalement la seule chose qu'il me restait, la seule famille. Avec lui je pourrais peut être tout reconstruire ? Reconstruire une vie, une famille, quelque chose qui me donne envie d'avancer dans la vie, quelque chose qui me donne envie d'être de nouveau moi.

Et dix ans sont passés.

J'ai pris contact avec mon frère, j'ai enfin pu réaliser ce rêve. On s'est tout de suite bien entendu bizarrement. Comment je l'ai rencontré ? Et bien mon métier me l'a fait connaître. Il est venu une fois à notre magasin pour une selle pour son cheval, on a discuté et lorsqu'il est revenue pour voir le résultat je lui ai avoué qui j'étais. Je dois vous avouer qu'au départ j'ai eu la frousse. Si jamais il venait à me rejeter qu'est ce que je ferais ? Mais il n'en fit rien et le courant a de suite passé entre nous. Nous avons grandit et évolués ensemble au fil du temps, telle une vrai famille. Mon maître à finalement prit sa retraire et a voulu me laisser les rênes du magasin, sauf que je n'en voulais pas. Je travaille désormais avec un jeune homme d'une trentaine d'année nommé Kieran. C'est mon chef. J'ai du par contre apprendre en plus de l'Almer et du Cydien l'Astorg et j'ai commencé aussi à apprendre le Jinmen mais je n'en ai que des notions à l'heure actuelle. C'est important dans le métier. J'ai bien essayé de dire à mon chef que ce qui importait s'était le produit et non la langue qu'on parlait, il m'a littéralement dit qu'il n'était pas d'accord avec cet état de fait. Je me suis donc pliéa à ce qu'il voulait.

Et maintenant ? Je vis tranquillement de mon métier, les commandes affluent jour après jour, nous avons une très bonne clientèle. Je dois avouer que j'aime bien cette agitation et que j'ai réellement plaisir à travailler dans ce magasin. Je parle souvent à mon frère, j'aime passer du temps avec lui, pas seulement parce qu'il est mon frère mais aussi parce qu'il a de la diversification dans sa façon d'être contrairement à certaines autres personnes que je connais. Enfin bref. Désormais, il ne me reste plus qu'a vivre et je dois vous avouer que c'est déjà un travail à plein temps.