Je regardais l'aube se lever tranquillement alors que je faisais mes mouvements de combat quotidien. Cela me permettait non seulement d'assouplir mon corps, mais aussi d'apaiser mon esprit. Pourquoi apaiser mon esprit ? Parce que justement parfois je pensais a bien trop de chose à la fois. Le combat avait toujours cet effet tranquillisant sur mon cerveau. Ne plus penser à rien, se sentir léger comme si chaque pensée semblaient s'envoler dans le vent. Et puis entretenir son corps dés jeune me permettait d'avoir une meilleure endurance pour soigner. Certes, je n'étais pas encore un expert, je n'arrivais pas foncièrement à bien gérer la douleur qui me revenait, mais chaque jour, je m'améliorait et chaque jour me permettait d'en apprendre plus, toujours plus. Ce savoir me permettait de gérer bien mieux tout ce dont j'avais besoin, comme lorsque je partais en vadrouille avec Erys.

Erys... Je la trouvais réellement triste ces derniers temps. Ce voyage que nous avions effectué s'était finalement révélé assez fort en émotion et en épreuves de toutes sortes. Je me demande encore comment nous en étions sortit, mais je savais une chose, nous n'avions pas réellement atteint le but que nous nous étions fixé. À croire que tout ce que nous faisons ces derniers temps ne servait à rien. Et voilà, je déprimais encore dans mon coin, j'avais réellement l'impression de ne plus être moi ces derniers temps. L'échec de ce voyage m'avait amené à me poser des questions. Est-ce que je faisais réellement bien de la suivre dans ce qu'elle faisait et surtout de l'y encourager ? Je voulais seulement la voir heureuse, mais voilà, ce n'était pas réellement le cas et puis cette question qu'elle m'avait posé me hantez tout particulièrement.

Que me serait-il arrivé si je ne l'avais pas connu, si sa mère n'avait pas été emprisonné ? Je serais probablement resté ce gamin morne et taciturne qui ne cherchait qu'a survivre. Aurais-je accepté la proposition d'Elm ? Franchement, pour être tout à fait honnête, je n'en savais strictement rien et ça me minait le moral de me poser ce genre de question, parce que je savais une chose, vivre sans elle, je ne pourrais plus le faire au jour d'aujourd'hui, elle était devenue bien plus qu'une amie pour moi. Elle était une partie de moi, ancré au plus profond de mon cœur, une partie précieuse que je ne laissais personne touché et si elle n'en savait rien ou s'en doutait peut être, je ne voulais pas encore révéler quoi que ce soit. Et si tout changeait une nouvelle fois quand sa mère serait libéré ? Ce genre de question me taraudait l'esprit et me brisait le cœur. À croire que j'aimais réellement me faire du mal avec mes réflexions idiotes.

« Kelt, tu rentre s'il te plaît, petit déjeuner et on commence les consultations. J'aurais besoin que tu prépare les différentes onguent cicatrisant. La journée risque d'être longue. »

« J'arrive papa. »

Je rentrais tranquillement, mon bâton dans la main, comme d'habitude. L'herboristerie était mon domaine, celui dans lequel j'excellais. J'avais apprit seul lorsque j'étais dans la rue, écoutant l'herboriste que j'espionnais de temps en temps. Je crois qu'il s'en était rendu compte assez rapidement, car il parlait toujours beaucoup les jours où je venais. Je le remerciait maintenant en lui procurant du soin gratuitement, je lui devait bien ça non ? En tout cas pour survivre j'avais fait face à de nombreuses chose et celle-ci m'avait énormément aidé. C'est grâce à cela et au soin qu'Elm m'avait remarqué et que j'étais maintenant à ses côtés en tant qu'apprenti et fils finalement. Une fois le petit déjeuner pris, je me dirigeais tranquillement vers la salle d'attente, appelant les patients un par un. Je commençais à connaître quasiment tout le monde et il m'était facile de les appeler par leur prénom comme la plupart désirais. Et puis je repartais tranquillement créer les onguents. Une fois ceux-ci terminé, ce fut le tour d'un patient que je trouvais peu ordinaire. Un patient bien âgé mais que je n'avais encore jamais vu ici. La réputation de mon père n'était plus à faire, cependant j'avais l'impression que ce patient avait quelque chose de particulier. C'est donc avec la gentillesse et la tranquillité qui me caractérisait que je l'accueillit, lui demandant de prendre place.

« Si vous voulez bien vous asseoir, le docteur va bien arriver, il finit avec l'autre patiente et ce sera votre tour. »

Préparant les différentes objets dont mon père se servait habituellement, je tenais compagnie en quelque sorte à cet homme un peu hors du commun.

Le patient n'avait pas l'air très frais. Je connaissais bien ce genre de patient. Repousser l'échéance pour ne pas avoir à aller chez le médecin. Il y avait plusieurs raisons à cela généralement. Soit le patient avait un problème avec le côté tactile des consultations, soit il avait un souci d'ego et se pensait bien meilleur que les réels médecins et estimait donc qu'il était inutile d'en consulter jusqu'à ce qu'il soit à l'article de la mort, soit comme là, le patient avait un problème avec son apparence et se cachait d'une certaine manière. Je voulais bien croire que certains avait des soucis avec leur visages ou autre, mais je me demandais bien, comment pouvait-il se promener constamment avec un masque. Je n'étais pas d'une beauté parfaite et si je tirais de mes traits Nùa un certain charme d'après mon père, je devais avouer que je ne me trouvais pas particulièrement beau, mais pas de là à me cacher derrière un masque. Enfin chacun avait ses raisons après tout.

Par contre la quinte de toux que tira quelques paroles au vieil homme me fit un peu peur je dois vous l'avouer. Ce genre de souci n'était généralement pas bon, surtout à cet âge et surtout s'il avait laisser traîner la chose, et c'est ce qu'il semblait s'être passé. Je lui rendit son bonjour en hochant la tête, tout en préparant les différents instruments et autre nécessaire, je me permit d'aller chercher un verre d'eau alors qu'il venait de ma dire qu'il allait retirer son casque. Cela me fit sourire. Je ne savais pas trop quoi lui répondre et pourtant je me permit quand même de le faire. Pas parce que s'était de l'insolence, mais parce que parfois, quand on venait chez le médecin, même pour quelque chose d'assez grave, on avait besoin de parler. Je revenais donc avec le verre d'eau et lui tendit tranquillement.

« Tenez, buvez, ça vous fera du bien. »

Je souriais doucement, tout en essayant de savoir qui était cet homme.

« Pour ce qui est de votre visage, vous savez, je peux comprendre que vous le cachiez si vous pensez que cela est nécessaire, et croyez bien que le secret médicale est respecté avec nous. Nous n'irons pas colporter de mauvaise rumeur, je vous rassure. »

Je souris de nouveau, posant les onguents sur la table et regardant finalement directement le vieil homme.

« Vous savez, j'ai déjà vu des visages mutilés, brûlés par la forge ou par la vengeance d'un autre, ou seulement pour le plaisir. J'ai déjà vu des choses horribles, je ne pense pas que cela puisse nous choqué plus que cela. »

Un nouveau sourire et je repartis sortir le dossier, et commencer à écrire les informations qu'il me fallait.

« J'aurais besoin de votre nom et prénom, de votre métier ainsi que de vos antécédents en matière de maladie s'il vous plaît. »

J’écrivais ce qu'il me disait et finalement je reprit.

« J'aurais aussi besoin de savoir si vous êtes allergiques à des plantes ou autre substances, comme vous pouvez le voir, nous utilisons beaucoup d'onguent, donc on en sait jamais, ce serait dommage d'avoir des complications à cause d'une substances allergènes. »

Je notais de nouveau, parfois j'avais l'impression de passer ma vie à écrire dans ce cabinet. Au moins, en consultation extérieur, je pouvais exercer ma médecine. Si je paraissais jeune, cela faisait tout de même cinq ans que j'apprenais, que je soignais. Je n'étais pas encore un médecin accomplit, mais la réputation du cabinet venait en grande partie de mon père et j'y avait apporté ma petite touche tout de même.

« Je pense que ce sera vite terminé. »

A peine les mots sortit de ma bouche, mon père entra dans la pièce. Un grand homme svelte mais bien musclé. Il s'approcha de la table, regarda la table et sourit.

« Alors Kelt qu'as tu pu observer. »

« Je pense que tout a commencé avec un simple rhume, que ce monsieur a tenté de se soigner et voyant que ça ne marchait pas, il est venu nous consulter. Par contre je suis certain qu'il s'agit de plus qu'un rhume, je pense que les poumons sont un peu touché. »

« Bien, je vais voir ça alors. »

Mon père se tourna avec vers le patient et le regarda.

« Bien monsieur, dites moi ce qui vous arrive exactement. »

Un peu de toux, je ne dis rien, mais je n'en pensais pas moins. La façon dont il toussait n'était pas normal. Je pouvais sentir en quelque sorte ses poumons souffrir, forcer pour respirer correctement. Seulement ça, ce n'était pas à moi de le dire. Mon père était bien plus compétent, après tout, je n'étais encore qu'en apprentissage. Je le regardais donc faire, vérifier le torse de l'homme. Comme je lui avait dit, nous n'avions par sourcilier lorsqu'il avait enlever son masque. Il arrivait beaucoup trop de chose pour en être dégoûte. Cependant je me demandais s'il me serait possible avec un peu de chance peut être de lui redonner une partie de la chair qu'il lui manquait. Enfin... je n'en savais trop rien. Soigner était quelque chose d'assez particulier et je ne le maîtrisais pas encore totalement pour affirmer que ce genre de chose était possible. Alors qu'il tendit les herbes qu'il avait acheté, mon père me les tendit à son tour. Évidement, ce genre de travail était pour moi, manipulateur de la nature et herboriste, j'avais un certains don pour reconnaître les diverses herbes.

Il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte que ce remède n'aurait quoi qu'il arrive pas été très efficace. Je posa ma main sur le sachet et laissa doucement couler le pouvoir de la nature. Je ne cherchais pas à refaire les plantes, seulement à savoir si mon pouvoir me permettait de voir exactement ce que ces plantes auraient pu donner dans un contexte particulier. Il s'avérait que je ressentais bel et bien quelque chose, seulement je ne savais pas mettre un nom dessus. Aussi laissais-je tomber cette idée pour me tourner vers l'homme. Je ne savais pas où il avait acheté les herbes, mais je savais une chose, celui qui lui avait vendu ça n'était pas très doué et surtout ne cherchait pas réellement à soigner.

« Puis-je vous demander où vous avez eu ces herbes s'il vous plaît ? »

Trop de politesse ? Peut être, mais si je n'étais pas quelqu'un qui m'énervait facilement, j'étais assez sur les nerfs pour décrocher un bon coup de poing dans les mâchoires. Je détestais ce genre de personne qui se permettait de mettre notre rôle, à nous les herboristes, les vrai herboriste en danger. Manipuler les plantes pouvait s'avérer dangereux et pour le coup, il avait un peu trop jouer avec le feu. Si les plantes n'étaient pas dangereuse en soi, elle n'était pas pour autant capable de soulager une toux de grippe.

« Alors Kelt, tu en pense quoi sans avoir examiner correctement le patient. »

J'étais fâché et il l'avait remarqué. Comme d'habitude, il remarquait toujours tout, ce n'était pas pour rien que désormais il était mon père. Un elfe et un Nùa, tout deux pur souche, étant père et fils. La nature faisait les choses bizarrement. Détourné mon attention n'aiderait pas à calmer mon humeur, seulement, il savait parfaitement que j'avais déjà mit le doigt sur la maladie du vieil homme.

« Bronchite. Il a une bronchite. Je vais préparer les herbes décongestionnantes, ainsi que celle pour lui permettre de mieux respirer. Je reviens. »

Les deux hommes restèrent là sans rien dire. Chacun d'eux avait peu remarqué que ma gentillesse et mon calmer précédent se muaient doucement en une colère contre ceux qui ne faisait pas attention et qui ne cherchait que le profit. Je n'étais certes qu'un gamin, mais j'étais assez grand et mature pour savoir que ce genre de personne pouvait tuer de nombreuses personnes en leur donnant des remèdes non adapté et cela je ne pouvais l'accepter.

« Excusez mon fils, ce n'est pas un mauvais bougre, mais il déteste ceux qui mette la vie d'autre en danger. »

Un sourire contrit passa sur le visage du médecin. Il ne pouvait nier que lui aussi n'aimait pas ce genre de chose, seulement contrairement à Kelt, il n'était pas herboriste, il s'était spécialisé dans d'autre domaine, mais celui là, il n'en connaissait rien. Finalement le jeune Nùa revint quelques minutes plus tard.

« Voici. Il faudra les utiliser avec parcimonie. Je dois aller en chercher d'autre ou alors en faire pousser. Pour le premier sachet, il faut que vous mettiez une feuille sur votre langue. Je vous accorde que ce n'est pas très bon, mais c'est très efficace. Les sucs de la plantes vont directement se diffuser dans votre bouche pour attendre vos poumons et vous permettre de vous sentir mieux. Le second pot est un baume. Il suffit de vous l'appliquer sur les poumons tous les soirs. La solution s'infiltrera et décongestionnera vos poumons ce qui calmera votre toux. Dans trois-quatre jours, vous ne devriez plus rien avoir. »

Il sourit tranquillement, parce qu'il était ainsi, quelqu'un de gentil, trop peut être. Il espérait que le vieil homme n'ait pas peur du fait qu'il ne soit encore qu'un apprenti et qu'il suivrait ses recommandations.

Je n'étais toujours pas de bonne humeur, mais au moins je me calmais tranquillement eu fur et à mesure que les minutes s’égrenaient. Ce genre d'attitude n'était pas digne de quelqu'un qui voulait prendre en charge la vie des autres. On ne pouvait pas jouer de la sorte avec une vie, ce n'était vraiment pas correcte et surtout pas honnête et dangereux. La vie était quelque chose de bien trop précieux pour être jouer. Enfin, il fallait que j'arrête de m'emballer, cela ne pourrait que me poser des soucis avec le temps. Perdu dans mes pensées j'en sortit directement lorsqu'il parla. La belle Himiko, il parlait de celle qui avait été chercher les herbes ? Il allait devoir lui dire deux mots. Il fallait évité de se faire avoir de la sorte, ce n'était pas bon pour les gens et surtout pour un vieil homme. Avec ce genre d'attitude, elle aurait pu le tuer. Bon, j'étais tout de même persuader que ce n'était pas de son fait propre, mais il fallait réellement qu'elle fasse attention. On ne pouvait pas s'amuser à faire n'importe quoi. Et voilà, j'étais encore sur les nerfs. Si jamais je retrouvais celui qui lui avait vendu ça, je me ferais un plaisir de lui faire une tête au carré. Et puis finalement alors que le sieur Timberin parlait, je me rendis compte qu'il avait dit quelque chose.

Avait-il bien dit qu'il enseignait un autre art. D'un seul coup me revient en mémoire son métier. Directeur de l'école élémentaire, mais bien entendu. Je maîtrisais l'un de ces arts. J'étais d'ailleurs content de le maîtriser ça me permettait de nombreuses choses diverses et variées et puis manipuler la nature s'avérait un don bien intéressant. Je devais avouer que ce don m'avait apporté beaucoup et si je n'étais pas encore un expert, je l'utilisais assez régulièrement pour en posséder une maîtrise assez avancé. J'avais d'ailleurs envie de lui montrer ce que je pouvais moi aussi faire. Je partis donc chercher tranquillement un pot de fleur avec une petite graine, je posais la graine dedans, posant ma main dessus, je fis doucement sortir le bourgeon et une petite feuille. Je ne pouvais pas faire plus que ça, c'était trop dangereux après.

« C'est ce genre d'art que vous enseignez n'est-ce pas ? »

Un petit sourire tranquille se posa sur mes lèvres. J'avais toujours l'impression d'aller mieux lorsque j'utilisais mon pouvoir. Comme si la nature prenait ma colère pour la transformer et me la rendre purifié. J'aimais cette sensation et finalement je repris doucement.

« Je vous remercie. Je sais ce que c'est la santé et le reste. J'ai vécu dans la rue un certains temps avant d'être trouver par Elm. Je lui dois beaucoup et ma conscience professionnelle s'est accrue avec le temps. Je me rends compte parfois que c'est peut être un peu de trop, mais je ne peux pas pardonner avec ceux qui joue avec la vie des autres. Qu'ils aient envie de jouer avec la leu, c'est leur problème, mais je ne supporte pas qu'ils se permettent de jouer avec la vie des autres. »

Un sourire tranquille s'afficha sur mon visage et finalement je repris.

« Peut-être que c'est un peu prétentieux, mais lorsque votre dame Himiko viendra chercher les herbes. Me permettez vous de lui donner des conseils pour les différents endroits où elle peut en trouver si jamais elle ne veut pas venir au cabinet ? »

Je savais que cette proposition pouvait paraître prétentieuse, mais ce n'était pas le cas. Je voulais seulement que la jeune femme puisse se fournir chez de vrai herboriste pour éviter à l'avenir tout type de soucis de ce genre.

Ainsi donc l'élémentaire ne maîtrisait pas la nature. Bah, chacun son truc après tout et puis, ce n'était pas parce que j'étais doué dans cette manipulation que je le serais dans d'autre. Après tout, ce genre de chose n'était pas anodin. Manipuler un élément était quelque chose d'assez particulier et la plupart du temps, beaucoup se demandait bien comment faisait un manipulateur. Je devais avoué qu'il n'était pas aisé de comprendre à bien maîtriser son élément, seulement, voilà, il suffisait parfois d'un peu d’entraînement et de patience pour arriver à quelque chose de convenable. Bien entendu, si on en voulait plus, il fallait voir plus loin et apprendre. Personnellement, j'apprenais au fur et à mesure et j'étais heureux de pouvoir montrer ma maîtrise au directeur en personne de l'école élémentaire. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on avait un élémentaire avec soit.

« Maîtriser le feu doit vous permettre de ne jamais avoir froid. »

J'avais dit cela avec un petit sourire, mais je savais parfaitement que tout n'était pas si simple. Chaque manipulation avait ses points forts et ses points faibles et puis moi, je savais aussi que chaque utilisation d'une manipulation quelconque coûtait plus que de la concentration. Tout comme mon don de soin mon énergie vital filait chaque fois que j'utilisais mes pouvoirs. Je savais parfaitement qu'on ne pouvait pas aller contre et si je me rendais compte qu'en fait mon énergie s'en allait bien moins maintenant que je maîtrisais un peu mieux mes dons, je devais avouer que tout était assez compliqué. J'avais pu le remarquer lors de ma sortie avec Erys. Je chassais rapidement l'image de la jeune fille. Inutile d'être triste maintenant, surtout que Marcus venait de reprendre la parole. Et ce qu'il dit me fit sourire tout aurait que ce que je lui avait dit l'a fait tousser.

« Oh, ne vous inquiétez pas, contrairement aux autres, je ne suis pas timide. Ce n'est pas mon genre et puis... »

J'avais faillit lâcher que j'avais déjà quelqu'un que je trouvais joli et avec qui j'avais envie de passer ma vie, même si avec le temps qui filait j'avais l'impression que ce ne serait jamais possible. Elm répondit par contre à sa dernière question en lui donnant le prix de la consultation qui n'était pas bien haut. Effectivement, la plupart de ses clients matinaux était des paysans qui n'avait pas énormément d'argent et donc il avait décidé de ne pas faire payer trop cher, de toute façon avec le nombre de client qu'ils avaient, ce genre de chose était rapidement rentabilisé et il ne faisait pas de la médecine pour s'enrichir, mais surtout pour prendre soin des autres, s'était la leur grande force. Je me tournait finalement vers le vieil homme et le saluait tranquillement. J'avais encore nombre de chose à faire et à étudier surtout ces derniers temps, à croire que mon père me donnait encore plus de travail.

« J'ai été ravi de vous rencontrer directeur. Je vous souhaite une bonne journée. »

Et je repartis à mes occupations en allant chercher le client suivant. Les malades n'attendaient pas.

« Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas. Bonne journée. »

Elm s'inclina doucement et repartit lui aussi. Le cabinet ne désemplissait pas récemment, il était peut être temps que l'hiver touche à sa fin pour voir revenir un peu de beau temps, de la gaieté et surtout des gens en bonnes santé.