Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
Four encastrable Hisense BI64213EPB à ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez
 

 Les Cauchemars de Feanaro

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Capitaine garde
Feanaro
Feanaro
Masculin Nombre de messages : 211
Âge : 40
Race et âge : Elfe ~ 35 ans
Cité : Silmarie
Métier : Gardien

Feuille de personnage
Compétences: Faveur Divine (Silmaria) ~ Rituel ~ Mysticisme
Compétences bonus: Illusion ~ Transformation Animale ~ Spécialisation à l'épée
Réputation :
Les Cauchemars de Feanaro Left_bar_bleue10/10Les Cauchemars de Feanaro Empty_bar_bleue  (10/10)

Les Cauchemars de Feanaro Empty
MessageSujet:
Les Cauchemars de Feanaro
   Les Cauchemars de Feanaro EmptySam 7 Nov - 12:32


La mort …L’obscurité…Ce furent les premières choses que le jeune elfe avait ressentit la toute première fois où son esprit passa les portes du crépuscule. Le vide engourdissait ses sens alors que le silence imposait sa tyrannie sur son cœur. Nulle pensée, nul son n’émanait de son être. Il était sans vivre, sans que le moindre souffle n’anime sa poitrine, sans que sa vision puisse témoigner de ses glorieux traits.

Feanaro

Un nom dans cette obscurité…Un nom vacillant dans le silence agonisant…La froidure de l’hiver s’engouffrant dans ses poumons alors qu’il ouvrait les yeux à nouveau. Là devant lui se dressait avec fierté les Neuf Ancêtres…Les héros ayant porté le nom de Galathil a travers les âges…Ceux qui se dressaient fièrement sur le domaine d’Azael sans craindre ni le silence, ni l’oubli, ni les ombres. Mais il ne voyait que leurs dos puissant et large…Ils ne le regardaient pas…Les yeux pointés au plus profond de la mort…Il avait beau hurler, pleurer, invoquer leurs noms illustres…Rien ne vint. Les larmes coulèrent sur ses joues quand une main se posa sur ses cheveux.

Fea…Oublie Silmaria…Oublie Silmarie…Oublie nous. N’écoute que ton cœur mon garçon. Je suis déjà très fier de toi

Les larmes coulaient…Chaude…Réconfortante…Douloureuse…L’enfant leva les bras vers l’homme qui lui ressemblait tellement. Ses lèvres remuèrent sans qu’un mot ne puisse franchir les lèvres gercées de feanaro. Sa poitrine se convulsa en sanglot sans fin. Ses doigts si fins tentant de s’enfoncer dans la chair de l’homme qui représentait tout pour lui…Son idéal…Celui qui le comprenait le mieux…Celui qu’il ne pourrait jamais atteindre. Le vieil elfe eut un regard attendri et se baissa au niveau de l’enfant pour le prendre dans ses bras.

Ne suis pas notre route...Nous serons toujours là avec toi. Nous serons toujours là pour te protéger. Mon garçon, tu es notre fierté…N’en doute jamais un instant

Alors que les portes du souvenir refermaient….L’hiver reprenait ses droits sur le Capitaine Galathil. La fatigue et les blessures venaient prendre leurs du sur le corps brisé de l’elfe qui contemplait les quelques troupes valide qui lui restait encore. Ses yeux s’étrécirent en contemplant ce qui fut autrefois son Ost…Des visages abattus. D’où qu’il pouvait poser son regard, il ne voyait qu’une défaite humiliante et totale. L’armée de coalition avait été balayé par les troupes sans nombre d’Erathia…Leurs légions avaient déferlés…Pour dix hommes vaincus, une centaine revenaient en hurlant…Ils avaient du fuir pour se retrancher près des montagnes. Gagnant un peu de repos…Malgré tout ses efforts…

….J’ai échoué…

L’elfe détourna le regard pour ne pas que les larmes ne se cristallisent sur son visage. Il avait si lamentablement échoué…La honte qu’il ressentait n’aurait pu être décrite alors qu’elle lui déchirait le cœur. Ses entrailles flétris par le froid se retournaient sous le poids de sa culpabilité. Même si Nalween n’était pas morte…Il n’y avait plus de moyen d’arrêter cette armée…Non…Ces légions innombrables. S’en était fini de la race des elfes. Cet âge n’était plus. Il avait échoué…Et ce déshonneur ne pourrait jamais être lavé.

Capitaine ! Capitaine ! J’ai les ordres de la prêtresse ! Ordre de lever le camp ! Les Erathiens nous poursuivent ! Ils vont bientôt s’engager dans le défilé ! Nous devons fuir !

L’elfe regarda le messager...Son visage juvénile prouvait qu’il était à peine sortit des jupons de sa mère. C’était une bonne chose qu’il ne soit pas mort pendant la bataille. Il n’avait pas encore connu les joies des bras d’une femme…Ni connu le goût d’un bon alcool une nuit de pleine lune sous les cerisiers blancs…Oui, il était trop tôt pour que ce jeune garçonnet ne viennent hanter les terres du crépuscule.

Capitaine…CAPITAINE !

Feanaro releva son regard vide sur le petit elfe juché sur son cheval. La terreur prenait son visage comme un vers sur une pomme. Le capitaine ne pouvait lui en vouloir et regarda autour de lui. Déjà les Astorg se retiraient, courbés sous le poids de leur peine et de leurs armes. Les blessés parfois achevés car ils les ralentiraient…Ou tout simplement parce qu’ils ne survivraient pas au reste du voyage.

Où est Nalween ?

Le messager sembla rassuré…

Elle est déjà partit avec le plus gros de notre armée. Il y a tellement de blessée qu’elle les a réquisitionnée pour les transporter.

Vague sourire fatigué…

Il y est des choses qui ne changent pas…Enfin…Je suppose…
Capitaine ?
Vous ne nous avez pas trouvé. C’est ce que vous direz…

Le jeune elfe bafouilla du haut de sa monture. L’incompréhension se mêlant à la peur qui suintant de chaque pore de sa peau plus blanche que la neige autour d’eux. Feanaro lui semblait vaguement amusé.

Capitaine…C’est…Vous allez déserter ?!?

L’intéressé haussa simplement des épaules. Il supposait que les choses pouvaient être tournées de cette manière. Etrangement, cela le laissait tellement indifférant.

Vous lui direz…Que j’ai fais tout ce que j’ai pu…Vous lui direz que je suis désolé…Vous lui direz que…

Il baissa lentement la tête. Sa pupille n’exaltait que tristesse et résignation. Ce qu’il allait faire…C’était qu’un acte désespéré…Celui d’un homme vaincu qui avait perdu tout espoir. L’aveu de son propre échec…Et probablement, l’acte le plus lâche qu’il pouvait faire : Refuser de vivre. Contredire a tous ses serments, renier sa détermination et sa raison d’être…Renier les promesses qu’il avait faite devant Ayaween…Il ne pouvait plus y avoir de miracle. Il avait échoué…Il se mordit les lèvres, secoué par un rire si nerveux qu’il en était presque contagieux. Ses derniers soldats fidèles se réunirent autour de lui…Bien conscient de ce que leur capitaine avait en tête. Sans un mot, les plus valide commencèrent à regagner leurs armures…Les blessés eux baissèrent la tête sans un mot, suivant le flot de l’armée en déroute. Le capitaine releva alors la tête, regardant droit dans les yeux le messager…

Dite lui simplement…Que je vais essayer de lui donner le temps dont elle a besoin pour sauver…Pour tous les sauver. Dite lui…Que c’était un honneur de la servir…Dite lui…De ne jamais se retourner. D’ignorer les hurlements venant des montagnes. De ne pas verser de larme sur les pauvres fous qui n’auront pas su marcher à ces côtés jusqu’à la fin.

Le capitaine se leva de toute sa hauteur. Même affaiblit par les épreuves, on sentait encore le charisme émaner de l’armure défoncée qu’il portait…La poignée d’homme autour de lui étaient presque aussi miteuse qu’il pourrait l’être. Cependant, de ce dernier groupe émanait quelque chose…Un feu sacré que rien ne pourrait arrêter. Sous les yeux médusés de l’assistance, la voix du capitaine rugit tel un lion dans le canyon.

RIEEEEEEEEEEEEEEEZ

Les derniers elfes sourirent alors que le messager reculait comme frappé de terreur. Le capitaine s’avança au devant de ses elfes dont les lances d’argent s’élevaient à nouveau dans le ciel. Ce qu’elles présageaient fit frémir les astorgs qui se mirent à fuir au plus vite.

ALLEZ !!!! RIEZ !!! RIEZ

Un sourire dément aux lèvres le capitaine montra du doigt la passe où devait s’engouffrer les Erathiens.

Regardez ces démons que la vue du sang affole ! Ils nous traquent comme des animaux…Ils ne vous considèrent pas comme des guerriers…Mais comme des moutons qu’ils égorgeront…ELFES ! REGARDEZ AUTOUR DE VOUS !

Feanaro leva les bras pour montrer les réfugiers.

QUE SE PASSERA-T-IL POUR VOS FAMILLES ? POUR VOS AMIS ? POUR VOS ENFANTS….QU’EN EST IL DE VOTRE DEVOIR ??? TOUT CELA NE REPRESENTENT DONC RIEN POUR VOUS ????

Une clameur s’éleva dans les rangs. Les hommes excités hurlèrent autant pour se réchauffer que pour se fouetter le sang. Le capitaine lui recula un peu plus pour pouvoir regarder tout ses hommes. Son sourire se fit plus serein…Plus tranquille…De même que sa voix qui semblait tellement désespérée. Il eut même le courage d’en rire.

Hé bien…Pour eux…Tout ceci n’est rien. Montrons leur que nos bras sont vaillant. Montrez leur que votre cœur est rempli de cet amour pour tout ce qui est le plus cher…Qu’ils se rappellent de ce moment quand leurs yeux croiseront à nouveau les armées des elfes !

La clameur s’éleva en une seule voix, faisant trembler le ciel et la terre…La victoire était oublié, la défaite assuré…Mais au moins, la Prêtresse vivrait…Les blessés survivraient…Ce n’était pas un sacrifice. Ils allaient devenir un exemple. Quand tout espoir était perdu, ils se battraient encore et encore…Prêt à emporter le plus d’Erathien dans leurs chutes. Le messager se mordit les lèvres…Puis se retira laissant les dernières lances d’argent et elfes noirs se préparer au combat. Amassant rondin et poix pour construire des barricades solides. Alors que le soleil mourrait à l’horizon et que la tempête se levait…Le dernier carré des elfes virent sans bruit s’installer la ligne des Erathiens. Des armures éclatantes telles le soleil malgré cette obscurité…Des lances effilés…Des oriflammes en ordre de bataille, parfaitement rangés malgré le vent qui balayait les pins.

Un homme d’une haute stature s’avança…Son armure finement ciselée brillait tel le soleil, racontant l’histoire de ces exploits militaires. Feanaro devait bien l’avouer : Malgré son courage, cet homme le faisait trembler rien que par sa seule présence. Si majestueuse, si lumineuse, si…Erathienne. L’homme retira son heaume, révélant ces traits fins ainsi qu’une longue chevelure blonde. Le capitaine devait avouer que les Erathiens étaient à la hauteur de leur légende. Ils avaient tout pour eux…Ne possédaient aucun défaut.

Elfes ! Vous vous êtes battu bravement ! Ne vous sacrifiez pas inutilement ! Nous règneront à nouveau sur la terre d’Azthia…Soumettez vous…Azael n’est pas si terrible qu’on le prétend. Ca générosité ne connait aucune limite. Capitaine ! Capitaine écoutez moi ! Notre divinité à un message pour vous !

Il n’y eu aucune réponse. L’homme soupira. Malgré la tempête, sa voix tonnait dans le canyon.

Azael désire passer un pacte avec vous. Il a reconnu votre valeur. Il veut vous offrir une place à ces côtés. La mort ? Vous ne la connaitrez plus jamais…La jeunesse éternelle…La puissance ? Vos armées seront plus puissantes que jamais. La gloire ? Vous serez sacré prince de sang d’Erathia ! Les rois s’agenouilleront devant vous. Nalween ? Elle vivra sous votre protection à condition qu’elle ne sorte plus jamais de son domaine. Les almers ? Vous serez en première ligne pour vous venger de ce qu’ils ont fait à vos ancêtres. En tout point vous connaitrez une victoire parfaite. Votre nom ne sera jamais oublié. Vous serez un héro…La chose dont vous avez toujours rêvé…Vous serez a la droite d’Azael. Votre âme sera restaurée. Qu’il y a-t-il de si précieux pour vous si ce n’est de sauver la prêtresse ? De toute façon, Azael vous veux. La mort des cavaliers a attiré son attention. Il veut que vous les remplaciez. Que vous le vouliez ou non, vous serez à son service. Pliez Capitaine…

Feanaro prit une large inspiration. Il avait tout a y gagner…Que ce soit pour lui ou pour Nalween. Devant ces armées…C’était la seule chose qu’il pouvait faire. La seule chose intelligente à faire. Ses yeux ployèrent sous les visions de gloire qu’il recevait. Des palais grandioses, des légions obéissant à son verbe, des jardins magnifiques, des servantes par millier…Les murmures s’arrêteraient…Il serait écouté et obéit. Tout serait à un autre niveau. Il ne connaîtrait que l’honneur et la gloire….Il serait effectivement le défenseur de Silmaria…Elle serait sous sa protection…A jamais…Il serait reconnu comme tel…

Faite venir votre Dieu…

Le général ennemi eut un sourire entendu.

…J’irais lui apprendre ce qu’est un Elfe de Silmarie en enfonçant mon épée dans son cœur abject.

Sous les regards quiet de ses hommes, l’elfe ota son casque, révélant son visage émacié par les épreuves.

J’ai déjà entaché mon nom…Mais ce n’est rien comparé à l’infamie que vous me proposez. Même si je renie aujourd’hui ma tâche de premier protecteur en n’étant pas à ces côtés jusqu’à la fin…Elle trouvera un autre qui saura s’acquitter de cette tâche.
C’est de la folie Capitaine. Votre exemple n’éveillera aucun héro parmi votre peuple.
Peut être…Je ne suis là que pour lui offrir cette occasion de fuir. Vous l’auriez rejoint avant le lever du soleil. Ils étaient tous blessé ou abattu. Quand ils entendront nos râles, j’espère que la culpabilité les tiendra…Jusqu’à ce qu’ils reprennent les armes pour laver cet affront dans votre sang. Et maintenant général…Si vous en avez après mon âme…ALORS…VENEZ LA CHERCHER ENFANT DE PUTAIN !

Les lances se mirent en position alors que le Capitaine et le Général remirent leurs casques avec des sourires entendu.

Capitaine…Sachez seulement que nul repos ne vous serra accordé. Vous serrez sien…La mort n’est plus pour vous.

Puis le fracas des armes vinrent remplacer les paroles. Les lignes erathiennes fondirent à l’image des rapaces sur le millier d’elfes qui c’étaient rassemblés. Le choc des boucliers contre les boucliers firent reculer la phalange elfique plusieurs mètres en arrière alors que les fantassins s’empalait littéralement sous les lances d’argent se teintant d’un ton vermillon…La rage, la haine, la peine…Tous fondu dans un seul hurlement firent frémir la montagne. Une folie sans nom inspira les elfes qui ne voyaient plus le ciel sous le nombre de leurs ennemis. Les bras se levaient, les crissements des boucliers rencontrant l’acier, la peur gagnant les cœurs fragiles…La seule constante était la voix du capitaine en première ligne. Sa voix à l’égale du général perçait la fureur de la tempête pour donner ses ordres.

Avancez


C’était le seul mot qu’on pouvait entendre. Un simple mot qui donnait du courage. Un mot qui prenait le pas dans votre esprit. Avancez…Encore…Toujours…Si vous avez peur, avancez…Si vous craignez la lame de votre adversaire avancez…Si votre frère d’arme meurt sous vos yeux, avancez…Vous vous posiez des questions sur vos choix…Avancez. Encore et toujours avancez. Contre le destin, contre l’adversité, avancez…Avancez et…Riez. Alors que la nuit était tombé depuis longtemps et la lune prit sa place sous les firmaments des étoiles, les esprits anciens regardèrent les gorges des elfes être secoué par un rire communicatif. Leur chef l’avait bien dit…Rire…Alors les elfes riaient pour oublier qu’ils allaient mourir en vain. Ils riaient de cette ironie du destin. Ils riaient car ils étaient heureux de pouvoir donner ne serait ce que quelques heures de plus à leurs enfants, à leurs femmes, à ceux qu’ils considéraient comme des êtres chers. Peut importait le reste…Ils se battirent comme des lions, faisant preuve d’un courage exemplaire dans ce chaos de chair et d’acier où l’ennemi ne ressemblait plus qu’à une ombre.

Les corps recouvraient entièrement le sol qui se gorgeait de ce sang offert, les rapaces attirés par l’odeur regardèrent alors le spectacle de voir les lignes erathiennes être brisées sous la dernière charge des elfes. Alors qu’ils n’étaient plus qu’une poignée, ils s’engouffrèrent dans la faille, abandonnant les lances pour tirer les épées et massacrer tout ce qui se trouvait à leurs portées. Alors on entendit rugir cette voix, unique, fier, raisonnant dans le monde des esprits…Même à des milliers de lieu de là…Il pouvait sentir des personnes qui lui étaient lié tourner leurs yeux vers la montage.

CHIEN ! ANIMAUX ! SI VOUS N’AVEZ PAS PEUR DE LA MORT…VENEZ LA RECLAMER 0 LA POINTE DE MON EPEE !!!:

L’elfe cracha son propre sang dans la neige écarlate, un erathien s’écrasant sur son bouclier qu’il baissa avant de le remonter brusquement. Le soldat vola dans les airs alors que son épée fracassait la chair et les os d’un autre.

JE FERRAIS DES CORDAGES DE VOS ENTRAILLES ET J’ACCROCHERAI VOS TETES AU BOUT DES MES DOIGTS ! TREMBLEZ CHIEN D’ERATHIA ! JE SUIS FEANARO GALATHIL !

Un autre elfe s’interposa entre son capitaine et un officier erathien, le prenant à sa place un coup qui lui aurait été fatal a Feanaro…Avant de mourir, il eut le temps de plonger sa lame dans la gorge de son ennemi et d’en massacrer un second avant de trépasser. Les dents de l’elfes grincèrent alors que les larmes commencèrent à couler devant ce combat désespéré.

AUJOURD’HUI JE MOURRAIS…MAIS JE VOUS PROMETS QUE VOUS M’OUVRIREZ LES PORTES DES ENFERS !

Mais plus les minutes s’égrainaient et plus le capitaine se retrouvait isolé. Au final, il n’y eu plus que lui et un cercle fait d’homme, d’acier et de cadavre. Le général s’avança devant lui, armée d’un immense marteau. Le capitaine arma son bras malgré la fatigue…Mais le marteau frappa bien avant, s’écrasant sur le casque avec une force phénoménale si bien que ce dernier s’envola. Feanaro recula, le visage ensanglanté…Ne voyant plus que d’un œil…Totalement sonné, il ne put lever que son bouclier par pur réflexe quand le marteau s’abattit à nouveau, défonçant cette fois les côtes de son adversaire alors qu’une partie de l’armure vola elle aussi dans une gerbe de sang. Ce n’est que lorsque le marteau s’abattit une dernière fois sur l’une des jambes de l’elfe, qu’il fini par tituber jusqu’au plus proche soldat qui d’un coup de bouclier l’envoyèrent au sol.

Le capitaine tenta de se relever mais ne pu rester qu’a quatre pattes alors qu’un flot de bile et de sang franchissait ses lèvres, se mélangeant à ses larmes de honte et de souffrance. Son seul soutient fut de voir le soleil se lever à nouveau…Il sut alors que Nalween ne craignait plus rien. Du moins…Pour le moment. Elle était en sécurité au sein d’une forteresse. Une armée pour la défendre…C’était…Une bonne chose. Les rangs s’ouvrirent pour laisser passer une ombre…Sous ces pas, la neige se flétrissait, l’air devenait encore plus glacial…Même s’il ne l’avait jamais vu, Feanaro savait de qui il pouvait bien s’agir.

Azael
Il est temps Feanaro…
Je sais

Il tenta de se relever mais en vain. Son corps ne parvenait plus à tenir le choc de ses blessures. Même les esprits semblaient l’avoir abandonné…Il était faible et brisé…Il l’avait toujours été. Il avait même du mal à respirer alors que la douleur l’élançait tellement…

Tu avais une seule occasion de sauver Nalween…Mais tu as refusé par fierté. Quand je t’aurais fais mien, je veillerais à ce que ce soit toi qui détruise Silmarie…Je veillerais à ce que ce soit toi qui tranche la tête de cette femme. Tous sauront que me tenir tête ne leur apportera rien…Tu as échoué. Tu es la honte de tes ancêtres, tes sacrifices ne t’auront rien apportés…Pas même le temps que tu désirais tant pour elle. Tu es si faible…Je te rendrais fort…Je te donnerais tout…Et tu me serviras avec loyauté. Contemple ton échec Elfe…Ta défaite est…Totale

Une main faite de ténèbres le prit a la gorge, le soulevant à la vue de tous alors qu’il voyait cette brume sombre tenter de s’infiltrer en lui. Quoiqu’il fasse…Il était un homme mort. Il avait échoué…Quelle folie d’avoir voulut se dresser contre un dieu…Il avait été idiot…Il aurait du se rendre immédiatement. Il aurait pu sauver Nalween même si elle l’aurait hait pour cela. Mais elle aurait été encore vivante. Tout cela a cause de sa fierté…Il était tellement désolé…Il méritait tellement de mourir…Il aurait aimé ne jamais venir au monde. S’il n’avait pas été là….S’il n’avait pas été là le monde s’en serait mieux porté.

Non…Pas cette fois…Non…Je ne te laisserais pas faire


Une douce lueur émana du corps du capitaine…Des ailes apparurent de part et d’autre…des plumes blanches semblèrent tomber en lieu et place de la neige. La main noire le lâcha quand la divinité recula…Feanaro tomba doucement sous son propre poids…Mais des mains fines apparurent pour le soutenir. L’œil unique de l’elfe regarda derrière lui…

Ay…Ayaween…

Mais l’ancienne prêtresse ne le regardait pas…Plantant son regard dans la divinité.

Je ne te laisserais plus hanter ces rêves…Même ainsi tu sens qu’il s’opposera à toi jusqu’au bout. Devant ce courage, comment pourrais je te laisser faire…Il me protégera jusqu’au bout comme il le ferra avec Nalween.


C’est ce que nous verrons

La main d’Azael se leva…Des serpents d’ombre se formèrent pour former une flamme sombre. Il tendit sa paume vers les deux elfes et les flammes se changèrent en un véritable déluge semblable a l’enfer. Le capitaine se leva sous un effort confinant à l’héroisme. Protéger Ayaween…C’était le moins qu’il pouvait faire. A défaut de son bouclier, il offrirait son corps. Les flammes enveloppèrent le couple une bonne minute…Mais il n’y avait plus que Feanaro…Debout…Bouclier en avant même s’il avait un genou à terre sous l’effort qu’il venait de soutenir. Tous reculèrent sous l’incompréhension. Même l’elfe ne comprenait pas ce qui venait de se produire…Il regarda son bras. Etait ce lui où…Il voyait quelque chose se superposer à son bras ? Comme…un esprit ? Il détourna le regard pour regarder à sa gauche. Sa bouche s’ouvrit de quelques centimètres quand il reconnu son grand père qui le regardait avec fierté. A sa droite il sentit quelque chose…L’une de ses ancêtres usant d’un de ses rubans pour attacher l’épée à la main de Feanaro. Il n’y eut pas de mot de prononcé…Rien…Et pourtant, l’elfe se sentit emplit d’une nouvelle force. Même s’il était seul, il ferrait face.

A genoux !

Un bras vola dans les airs…Un bras tenant un marteau qui vint s’abattre mollement sur le sol. Avant même que l’on comprit ce qu’il venait de se passer, une tête encapuchonné roula sur le sol. Les erathiens reculèrent sous le choc…

Dieux, homme, erathiens…Peut importe…

L’elfe releva son épée alors que les Erathiens reculèrent…Avant de s’enfuir. Il sourit légèrement, laissant tomber son épée pour ne garder que son bouclier qu’il planta dans le sol…Restant debout…Gardant le passage…Car il savait que même ainsi il mourrait...Mais le faire debout était tout de même une bonne chose. Il garderait le monde des Erathiens…Pour une éternité ou deux….








Epilogue.

Ce matin là, quand Isil vint apporter le déjeuner de son capitaine, elle le trouva déjà debout. Contrairement aux jours précédents, il ne semblait pas fatigué…Au contraire il souriait…

Vous avez bien dormit ?

Feanaro eut un sourire indescriptible…

Oui…C’était un bon rêve…Un très bon rêve…Il suffisait juste de changer la fin au moins une fois…

Il regarda au loin toujours en souriant…

Merci Aya…
Revenir en haut Aller en bas
 

Les Cauchemars de Feanaro

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [DA] Acte II: Un unique cauchemars [PV Kurai, Aewen] (fini)
» Dossier de Feanaro
» Enterrement de Feanaro
» Enterrement de Feanaro
» Fëanaro Galathil

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Azthia :: Hors-jeu :: Archives et Corbeille :: Archives-