Nom : Azalée
Prénom : Gaëlle
Âge : 20 ans
Race : Almer
Cité/groupe d'appartenance : Muria
Métier : Propriétaire d'un bar
Monture/engin : Les chats des rues ?
Arme, armure : C'est à peine si on ose mettre un plateau dans ses mains, alors une arme... !
Compétences choisies : Empathie avec les animaux
Faiblesse : Dès qu'il s'agit de tenir une arme...
Main dominante : Elle a deux mains gauches.
But du personnage : Gagner de l'argent honnêtement pour subvenir à ses besoins et soigner sa mère malade.
Nom de votre échoppe : « Le Bar Bu »
Description physique : « La petite fée se faufila parmi les dés et bobines de fils qui foisonnaient dans le tiroir à couture. Ses chaussons parsemés d'étoiles dorées protestaient contre le sol de bois, accompagnés du tintement contestataire de Clochette. La petite lumière tempêtait, enfermée, piégée. Elle allait et venait dans sa prison, sautant d'un pied sur l'autre sans jamais s'arrêter. Inépuisable. »
Oui, finalement, il y a un peu de la petite fée Clochette chez Gaëlle. Un tourbillon de couleurs, toujours en mouvement, affairé à une tâche ou à une autre. Bien que plus grande que la fée, elle reste de petite taille, aux formes bien proportionnées, certes, mais ne dépassant pas le mètre cinquante cinq. Si elle, ne tinte pas d'une clochette naturelle, elle sait utiliser des artifices, comme les nombreux bracelets qui s'entrechoquent à ses poignets, à ses chevilles, ou encore les perles de ses colliers. Ses habits des jupes aux jupons blancs assez simples, des corsets qui soutiennent sa poitrine menue, se retrouvent aussi parfois ornés de quelques grelot. Assortis avec goût, il est rare de la voir sans bijoux des breloques qui appartenaient aux femmes de sa famille. Excepté aux mains. Elles sont déjà assez maladroites comme ça !
Gaëlle n'est cependant pas victime des sautes d'humeur de la petite fée. Et si les joues de son visage rond se teintent souvent de rouge ce n'est en rien de colère, mais plutôt qu'elles sont honteuses d'avoir encore fait une bêtise. Un sourire étire continuellement ses lèvres fines, que ce soit le sourire gêné de celle qui vient de commettre une bourde, celui hésitant qui demande pardon, ou encore celui radieux qui remercie chaleureusement. Mais en y prêtant réellement attention, on remarque que c'est un sourire triste, généralement qui ressort franchement sur le teint mâte de Gaëlle. Symbole de ses origines almers, sa peau est cuivrée, comme celle de ceux qui ont passé de longues heures sous le soleil de plomb du désert. Comme celle de son père.
Père dont elle a aussi hérité les yeux d'ébène. Est-ce qu'ils étaient aussi teintés de cette lueur vive et déterminée qui brillent sans cesse dans les siens, elle l'ignore : elle n'a jamais connu son géniteur. En tout cas, cette étincelle leur va très bien. De longs cils et parfois même une note de maquillage viennent accentuer la profondeur de son regard.
Mais si certaines femmes peuvent être qualifiées de piège à hommes, Gaëlle, elle, serait plutôt un piège à chats ! Qu'est-ce qui peut bien attirer cette bande de fans qui l'entoure continuellement, se frotte à ses jambes, ronronne à chaque fois qu'elle lui adresse un regard ? Il est vrai qu'elle est plutôt mignonne... Elle attire d'ailleurs franchement l'attention. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment pourrait-on s'empêcher de se retourner lorsqu'un véritable arc-en-ciel vous passe à côté ?
Non, sans aucun doute, c'est bien les cheveux de Gaëlle qui font que beaucoup se retournent sur son passage – et expliquerait peut-être l'attirance qu'on ces minous pour elle ? Bleus, jaunes, verts, oranges, violets, rouges... chaque couleur de l'arc en ciel a sa place parmi ses mèches folles. Le doré des racines passe des couleurs chaudes aux froides et continue à dégrader jusqu'aux pointes où il retrouve sa chaleur avec la teinte sanguine. Un peintre y trouverait son compte ainsi que toute la palette de couleurs qu'il lui faut dans la masse hirsute de Gaëlle.
Caractère, qualités et défauts :« Clochette, bien cachée derrière la branche patientait, l'oreille tendue. Et lorsque les feuilles crissèrent sous les pas de la personne tant attendue, elle lâcha prise. C'est une flopée de noix qui vint pleuvoir sur la pauvre tête de la jeune Wendy... »
Gaëlle aurait certainement agi comme elle... Cependant, pas une once de méchanceté n'aurait accompagné son geste. Elle se serait d'ailleurs confondue en excuses, et aurait cherché mille moyens de se faire pardonner. Non, le problème de l'amazone n'est pas la jalousie, mais sa maladresse légendaire !
Légendaire car qui n'a pas entendu parlé de la petite serveuse du « Bar Bu » incapable de servir un verre qui soit encore plein, ce dernier s'étant obligatoirement vidé sur le trajet ? Pas étonnant qu'elle n'ait jamais réussi à l'école amazone... Inutile de préciser qu'il lui était très difficile de tenir un arc correctement. Impossible pour elle de devenir sentinelle, elle a donc reprit le bar de sa mère. Au grand dam des clients...
Cette maladresse pourrait s'expliquer par son impulsivité. Elle est soucieuse de bien faire et de le faire vite, elle agit donc souvent sans réfléchir. Il faut toujours qu'elle fasse, qu'elle soit en mouvement, qu'elle ne reste pas sans rien faire. Elle a du mal à tenir en place et son côté hyperactif peut en agacer plus d'un. Et c'est le cas aussi lorsqu'elle parle ! Lorsqu'elle commence, elle ne peut plus s'arrêter. Le problème est que même avec les mots, Gaëlle est maladroite. Grande gaffeuse, elle peut se laisser avoir en laissant échapper quelques informations qu'elle aurait mieux fait de garder pour elle. C'est qu'elle aime parler ! Parfois même un peu trop... Elle veut tout dire et tout de suite, c'est pourquoi elle est souvent confuse lorsqu'elle prend la parole.
Mais attention, la petite est loin d'être idiote ! La langue bien pendue, certes, maladroite, c'est indéniable mais elle est dotée d'un don rare qu'est la déduction. Elle sait tout de suite à qui elle a affaire, instinctivement. Il lui est arrivé que cette logique de déduction la sorte de situations difficiles. C'est elle qui verra le détail qui fera qu'elle trouvera la solution là où beaucoup auront échoué, qu'ils soient intelligents, et merveilleusement bien éduqués. Bien qu'elle, ne sait ni lire ni écrire. Du moins, ses bases sont tellement fragiles qu'il lui faut un certain temps pour déchiffrer les mots les plus simples.
Paradoxalement, son côté maladroit et visiblement fragile plaît. Et comme toute amazone qui se respecte, Gaëlle aime plaire. Et ne se prive de rien...
Oui, c'est une jeune fille très attachante. D'une générosité sans égale, et même si des fois elle ferait mieux de s'abstenir, elle est la première à vouloir aider, à se porter volontaire pour une bonne action. Oui, on s'attache facilement à ce feu follet ! Et tout particulièrement les chats. Depuis toute petite, elle est suivie continuellement par ces petits matous qui ne la quittent jamais. Elle ne fait pourtant pas grand chose pour que ce soit le cas. Si petite, elle jouait avec eux ou les caressait souvent, maintenant, elle n'a plus le temps. Pourtant, les chats restent, constamment dans ses pattes. Une présence agréable. Un soutien.
Car Gaëlle n'est pas heureuse. Elle galère. Pas un sous, et tout un bar à tenir. Une maman à soigner. Et pourtant elle tient, elle continue, elle se relève quand elle trébuche et continue à avancer. Ce qu'elle a un sens de l'honneur très développé. Elle a ses principes et rien – du moins, c'est ce qu'elle pense – ne saurait l'en dévier. Sinon, pourquoi se tuerait-elle au travail ainsi ? Pourquoi perdrait-elle son temps à gagner de l'argent, alors qu'elle et sa mère se trouvent dans une situation très délicate ? Ne serait-il pas plus simple de voler, d'arnaquer et ensuite se cacher ? Ne pourrait-elle pas, juste pour une fois...
Non. Hors de question. Gaëlle a des valeurs. Et elle ne les enfreindra jamais.
Biographie :Vous ouvrez un livre à la couverture de cuir. La première page vous apprend de quoi il s'agit...
L'album de Gaëlle
Sur les pages qui suivent, se trouvent des dessins accompagnés d'un petit commentaire. Certains ne sont qu'esquissés, d'autres mieux travaillés, mais tous sont d'un réalisme déconcertant. Les images valent largement mieux que des heures de discours !
Année 130, printemps.Le premier dessin représente un petit salon coloré où quatre personnes prennent la pause en vous fixant. Du moins trois. Au milieu des bouquets de fleurs qui décorent la pièce, deux garçons, d'une dizaine d'années, celui de droite légèrement plus âgé que son voisin encadrent une femme, « pas trop mal pour son âge ». Bien que souriants et charmants, c'est la plus petite chose qui attire le regard, inexorablement. Une montagne de couvertures, dans les bras de la nouvelle maman, dont dépasse une petite frimousse à la peau dorée, qui contraste avec celle, plus claire de ses frères et même celle de sa propre mère. Les yeux fermés, les points serrés, on a du mal à croire qu'une si petite chose puisse prendre autant de place...
Gaëlle ! Elle s'appellera Gaëlle ! Comme elle est jolie ! Elle a la peau cuivrée et les yeux noirs de son père. Callista, bénissez cet homme (où qu'il puisse être) qui m'a fait don d'une petite fille ! Je pourrai la voir grandir, s'épanouir, et ne serai pas condamnée à vieillir seule. Ce sera la dernière. A 45 ans et trois enfants (du moins, pour l'instant), je pense que j'ai assez donné ! Année 130, hiver.Un garçon porte un bébé inconsolable tandis qu'un autre le regarde, inquiet. Son petit visage déformé par les pleurs, Gaëlle vous regarde encadrée par ses frères.
Première dent ! C'est mignon, mais qu'est-ce que c'est fatiguant !Année 132, été.Le décor a changé, le salon fleuri a laissé place à un bar. Un bar dont la serveuse risque de faire fureur ! En effet, Gaëlle se tient assise sur le comptoir, toute souriante, ses cheveux jaunes, orange et verts coupés courts. A côté un garçon vigilant ne quitte pas le bébé des yeux. Il est maintenant seul pour la protéger...
J'ai enfin repris le travail ! Et les petits avec moi, direction le bar !Année 134, hiverQuand pattes et jambes se mélangent... Trois petits chats roulés en boule dorment paisiblement sur un lit, veillant certainement sur le bébé allongé parmi eux.
Il y en a partout maintenant de ces bêtes ! Et ils n'ont d'yeux que pour ma petite ! Je ne sais pas ce qu'elle a tant qui les attire, mais en tout cas, ma maison est devenue un haut lieu de rendez-vous pour les minous !Année 135, automne.Les protagonistes de cette petite vie paisible ne sont plus que deux. Une femme dont les traits commencent à se rider, les cheveux clairsemés, serre dans ses bras une petite fille aux cheveux multicolores. Sur le canapé, entouré de diverses plantes entretenues avec soin, un livre prend une pause bien méritée. Entre deux chats, on parvient à lire le titre de ce roman, qui plaît tant à Gaëlle. « Pit'air P'han ».
Entre filles...Année 136, hiver.De retour dans le bar, où la petite Gaëlle a perdu son sourire ravageur. Une dent lui manque, et elle est toute fière de vous le montrer. A ses côtés une petite fille de son âge la tient par les épaules.
Kiera et Gaëlle. Inséparables ces deux-là !Année 137, automne.Un arc dans une main, un carquois de flèches dans l'autre, Gaëlle semble très fière d'elle. Vêtue d'une simple brassière et d'un short, elle prend la pause, dans l'habituel salon parsemé de fleurs, éternel témoin de la croissance de la petite.
Premier jour de classe ! Gaëlle était impatiente ! On lui a donné son propre arc, pile à sa taille. Elles sont parties toutes excitées avec Kiera, ce matin... Elles grandissent si vite !
Année 138, printemps.C'est un des rares dessins où les personnages ne prennent pas la pause. Au premier plan on retrouve la fameuse Kiera, cachée derrière un mur, dont seule la tête dépasse. Derrière, on voit la chevelure multicolore de Gaëlle dépasser, tandis que ses doigts maladroits tentent de recoller ce qui semble être un vase en morceau.
Si elles croient que je ne les ai pas vues celles-là ! C'est pas grave, Maman va encore en racheter un autre !
Année 139, hiverJusqu'à présent, tous les dessins étaient colorés, par ce qui semblait être des pastels. Sur ce premier croquis en noir et blanc, Gaëlle est penchée sur une feuille de parchemin, plume à la main. Des fleurs à peine esquissées décorent le bureau sur lequel la petite travaille, sourcils froncés.
Je vois bien qu'elle n'est pas faite pour l'école. Cela fait un moment qu'elle a dû se résoudre à laisser ses flèches dans son carquois, mais elle persiste pourtant à étudier, même si cela reste théorique. J'ai bien peur qu'elle soit déçue, ses efforts n'ont toujours pas porté ses fruits... Par Callista, j'espère que ma Gaëlle trouvera sa voie...
Année 142, printempsUne, deux, trois... douze bougies illuminent le gâteau, le visage radieux de Gaëlle et celui, aux traits tirés de la vieille femme à ses côtés. A y regarder de plus près, il s'agit bien de la même personne dessinée quelques pages avant. Seulement, elle semble avoir pris vingt ans dans les premiers dessins du livre. Les cheveux blanchis, le visage parsemé de rides et le sourire triste de ceux qui profitent de l'instant présent mais n'arrivent pour autant pas à oublier ce qui les attend.
Déjà douze ans ! Ma Gaëlle devient une belle jeune fille !
...
J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop...
Année 143, été.C'est qu'elle n'a pas froid aux yeux la petite ! Entourée de deux garçons visiblement plus âgés qu'elle, on pourrait presque entendre le rire de Gaëlle à travers le coup de crayon de sa mère. Assis au pied d'un arbre, tous trois discutent joyeusement.
Qu'ils s'approchent pas trop près ceux-là ! Ces deux jeunes soumis travaillent à la forge à quelques maisons de chez nous. Je les sais travailleurs et respectueux. Mais tout de même, je vois bien comment ils la regardent, ma fille !
Année 144, été.De retour au bar familial. Au comptoir, on a du mal à la reconnaître tant elle a changé, mais il s'agit bien de Kiera, verre à la main, arc et flèches en bandoulière. Derrière le comptoir, une Gaëlle méconnaissable brandit un chiffon triomphant. La fillette s'est métamorphosée. Et c'est une adolescente, plutôt petite, aux formes encore timides qui prend le relai. Seuls ses cheveux aux couleurs de l'arc-en-ciel et son éternel sourire restent inchangés. Mais au delà des bouts de seins qui commencent à montrer le bout de leur nez, c'est son regard qui s'est transformé. Dur, déterminé. Dénué de toute l'innocence qui l'avait bercé...
Gaëlle a repris « Le Bar Bu ». Je ne suis plus en état de m'en occuper. Je n'arrive presque plus à me déplacer. Et elle prend la chose avec un tel optimisme, une telle détermination... Je ne peux qu'admirer son courage. Et la remercier...
Année 146, hiver.La jeune femme entourée de chats se tient dans la même position que le bébé qu'elle était quelques pages auparavant. Allongée parmi les petits félins, plongée dans un sommeil profond et réparateur. En arrière plan, les fleurs et les plantent qui rendaient la maison si chaleureuse ont disparu.
Il est tellement rare de la voir se poser plus d'une seconde ! Elle s'occupe à merveille du bar, aidée quelque fois par un ou deux soumis. En oubliant le nombre de verres cassés, on peut dire qu'elle s'en sort très bien. Elle déborde d'énergie ma Gaëlle et se donne à fond dans son travail.
Elle a compris. J'ai vu le changement dans son regard. Elle redouble de vigueur tandis que moi je continue à m'affaiblir. Comme si en se donnant à fond, elle, cela pouvait changer le sens logique des choses. Comme si en débordant de vitalité (et de maladresse !) elle pouvait me redonner la mienne...
Je m'en veux ma Gaëlle. Pardonne moi...Les pages qui suivent ne sont que des croquis parfois même de simples ébauches de coups de crayon. Si on devinait le regard déterminé de Gaëlle ou quelques moustaches et coussinets dans les premiers, les dessins deviennent de plus en plus confus. De plus en plus rares. L'album se termine sur quelques mots. L'écriture a changé. Elle a perdu sa rondeur soignée et sa régularité. Elle est bancale, infantile. Et maladroite.
Merci pour ce bo kadeau Maman. Faute de pouvoir continué à le ramplir, je me contanterais de le gardé précieusemment. Et non, je ne te pardoneré pas. Je ne te pardoneré pas parce ke tu va continué à vivre. Il n'y a donc rien à pardoné.
Je t'aime.
Gaëlle.Mon heure de gloire...Avez-vous lu et approuvé les règles ? Ouais mais suis pas sûre que
[Validé par Jacen= punaise tout le monde dit ça, je commence à déprimer!]Comment avez-vous connu le forum ? Topsite
Idées, remarques ou suggestions ? Je trouve le forum agréable et très complet !