Description physique:
Plutôt grande pour une Almer, Maka possède un visage aux traits fins et agréables. Son sourire toujours présent est chaleureux quoique qu'un peu narquois. Ses muscles puissant d'une habituée des grands espaces sous sa peau cuivrée n'entament en rien son apparence très féminine et ses courbes voluptueuses. Sa voix est douce, grave toujours teintée d'une pointe d'amusement. Son rire cristallin éclate souvent dans les moments les plus inadéquats. Maka a de longues jambes taillées pour la marche. Elles sont gainée de cuir noir et de cuissardes élégantes et fonctionnelles. Son justaucorps de travail est d'un noir assorti ainsi que ses épaulières. Ses cheveux d'un vert sombre et ses yeux violets sont sans doute issus d'un lointain parent non Almer.




 Caractère, qualités et défauts:
D'un caractère enjoué et agréable rien ne peut entamer l'enthousiasme de Maka. Elle est affable et facile à vivre, toujours joyeuse et souriante. Très coquette, elle collectionne les belle choses et les beaux habits.
Elle adore les histoires sanglantes de combats acharnés. Elle vénère les explosions. Rien à ses yeux n'est plus agréable que la vue d'une artère crachant du sang, que l'odeur d'une carcasse en décomposition et le gargouillis d'un homme dont la langue a été coupée...
Elle a donc des goûts très bizarres et passe son temps à raconter des histoires de gens perdus dans le désert dont on n'a retrouvé que les os poncés par le vent aux clients qu'elle guide à travers le désert. Elle aime le désert plus que sa ville et ne se sent elle même que lorsque ses bottes foulent le sable des dunes.
Elle est égoïste et vénale. Elle n'aime que l'or. Bien qu'affilié à Ptot Tàh elle n'éprouve pour sa ville aucune affection. C'est juste l'endroit ou elle viens dépenser son or une fois son travail accomplis. Pour elle, les esclaves ne sont pas humain, juste du bétail. On peut s'amuser avec, du moment que l'on les ramène en bonne santé à leurs propriétaires.


Biographie:

Née à Ptot Tàh d'un père soldat et d'un mère commerçante, Maka connu une enfance heureuse. Dés son plus jeune âge elle fût attiré par le desert, rien ne lui plaisait plus que d'échapper à la garde de sa mère, puis se faufiller hors de la ville afin de profiter pleinement de l'étendu de sable et de la chaleur écrasante du désert. Deja toute petite elle manifesta son attirance pour les choses macabres et les histoires sordides. Rien ne lui plaisait plus que de s'asseoir sur les genoux de son père et de l'entendre lui raconter ses histoires de combat violents et de mutilations. Sa mère désapprouvait tout cela et souhaitait que sa fille reprenne sa boutique d'artisanat importé.
Mais lorsque Maka eut seize ans, sa mère dût se résoudre que sa fille ne serait jamais commerçante. A cet âge elle se proposa spontanément comme apprentie aprés d'un vieux guide du nom de Farhal. Ce dernier, aidait surtout les militaires à traquer les esclaves en fuites à travers le desert.
Couturé de cicatrice et ridés comme une figue sèche, il passionna bien vite Maka en lui racontant de vielles anecdotes sur tels ou tels groupes de gens retrouvé mort ou mourant dans le désert.
L'apprentissage de Maka se passa donc sous d'excellent hospices et elle devint bientôt un guide très convenable dont l'aide était appréciable durant les attaques de brigand, car elle maniait sa lance presque aussi bien que son père, expert dans ce domaine.
Maka devint vite un traqueur d'esclaves marrons réputée. Elle se faisait un plaisir de rattraper ces fuyards et de les ramener en villes en les molestant plus ou moins. Mais, ce qu'elle aimait par dessus tout c'était tomber sur un groupe d'esclave mort de soif et à moitié dévorés par des charognards. Le spectacle lui arrachant un sourire de joie et des larmes de contentement.
A vingt-sept ans Maka n'a plus de parents en vie, sa mère est morte d'un cancer et son père lors d'une bataille. Elle n'a non plus aucun prétendant, tous ayant été repoussé par sa morbide passion. De plus, Maka ne se sent pas attiré par les hommes ni par les choses de l'amour en générale. Bien qu'elle ne soit plus ignorante à ce sujet.
Elle préfère de toutes manières son désert et ses cadeaux cadavériques à la compagnie des Hommes.
Pour son travail Maka a fait l'acquisition d'un dromadaire du nom de Sale Bête. Une vielle carne maigre comme un clou et têtu comme une bourrique d'une vingtaine d'année. Malgrés le fait qu'il n'obéit pratiquement jamais et qu'il est aussi rapide qu'une grand mère arthrique avec une jambe de bois, Maka aime beaucoup cette animal. Mais, n'étant pas méhari qui veut, elle a du mal à le monter sur de longue distance, et il lui sert plutôt à transporter son équipement.