Nom (facultatif): Mormegil
Prénom: Sarlach
Âge: Trente-huit ans.
Race: Elfe noir.
Cité/groupe d'appartenance: Tamawa/Templier.
Métier: Templier renégat.
Position (facultatif): /
Monture/engin: Aucune.
Arme: Sabre runique.
Armure: Un gilet et un pantalon de cuir bouilli, incorporant des disques d'acier.
Compétences choisies: Invocation, Manipulation de l'Esprit, Ambidextrie, Spécialisation en Sabre runique (bonus).
Faiblesse: Télépathie, Empathie.
Main dominante: Sarlach est ambidextre.
But du personnage: Combattre les Templiers Crépusculaires.
Nom de votre échoppe:

J'ai déjà entendu certains sages me dire que le malheur prenait ses origines loin dans le passé, loin avant que l'on s'en rende compte. C'est peut-être vrai. Quoiqu'il en soit, les premières années de mon enfance ont été plongées dans un bonheur parfait. Non pas idyllique ou absolu ; mais naturel, sain et parfaitement sincère.
Je suis né en Silmarie, au cours de l'année cent-douze. C'est étrange comme la mémoire peut parfois s'avérer exceptionnelle. Evidemment, si je me souviens de ce jour, c'est avant tout le fruit de mon imagination. Cependant, ce que j'ai un jour demandé à mes parents, ils me l'ont confirmé.

Une nuit d'hiver, glaciale, sombre. Le vent hurlait à cette heure, hurlait sous le regard impavide de la lune scintillante. Et moi, je lui ai répondu.

J'ai hurlé, et mon père m'a un jour confié avec un certain malaise qu'il avait pris mes premiers vagissements comme des manifestations de colère, plus que de souffrance. De ceci en revanche, je n'ai aucune idée.
Mon père était un marchand d'armes. Non pas un forgeron, mais plutôt un armurier aisé, qui revendait des lames d'une facture réputée à une clientèle très fortunée. Dans un tel environnement, je n'ai jamais manqué de rien.

J'ai eu une éducation complète. A sept ans, je jouais de la lyre avec une certaine dextérité. Je montais également mon premier poney, une solide bête au crin d'une blancheur immaculée, digne des plus opulents haras de mon peuple. J'adorais ma mère qui passait plus de temps avec moi, et qui avait un don tout particulier pour me narrer la beauté du monde. Elle a nourri en moi des illusions navrantes, mais je sais qu'au fond son amour de moi n'avait guère de bornes. Aussi naïve et candide qu'elle fut dans ses espoirs de paix universelle, elle n'avait pas manqué d'intelligence, encore moins de courage. Et rien que cette attitude mérite d'être louée.

A la veille de mes dix ans, j'ai été atteint par ce qui m'avait parut une folie soudaine.

Un calvaire terrible. Un martyr monstrueux, comme si un quelconque dieu inconnu et malveillant avait soudain décidé de faire de moi son jouet, que sa volonté avait percé mon crâne de parts en parts. Tout autour de moi, j'avais été écrasé par une vague de sensations contradictoires, ardentes, délirantes de poids. Un faîte terrible et invisible qui m'avait fait perdre connaissance.
Au bout de quelques jours passés dans un lit bien trop grand pour moi, à boire des infusions sans goût, j'ai reçu la visite d'un humain que je n'avais jamais vu.

Il se disait Templier.

Est-ce que chacun de ceux qui intègrent un jour cet ordre se disent que cette rencontre compte parmi les meilleurs instants de leur vie ? C'est en tous cas ce que j'ai longtemps crut.
Mes parents ont longuement discuté. Finalement, devant la douleur qui m'avait accablée, ils avait pris le parti de me faire suivre cet enseignement, dans le but de m'éviter au plus tôt d'endurer à nouveau cette affliction.

J'ai été ravi. Là où je fus convié, les gens étaient parfaits. Dans mon idéal enfantin, ils représentaient la quintessence même de la vertu, de la bravoure, de la détermination, du devoir. Des modèles saints bien qu'humains pour beaucoup. A l'époque, ça ne m'était pas une gêne.
J'ai appris de nombreuses choses. Mon savoir des plantes, des coutumes des autres peuples, des arts littéraires et de la musique, c'est de mon maître Itak que je le tiens.

Pour autant, il a longtemps peiné à m'inculquer les plus maigres bases concernant l'Esprit, à tel point qu'il doutât un jour de faire de moi un véritable Templier. C'est ma foi et ma volonté qui le séduirent, et c'est pourquoi il continua ma formation. En réalité, il faisait de moi des louanges qui gagnaient et mon coeur et mon âme. Il remplaçait peu à peu la figure parentale qui m'avait jusqu'ici protégé, afin de me lancer sur un autre souhait ; celui de prouver ma valeur.
Est-ce de là que partit mon agressivité ? C'est bien possible.

Vers l'âge de seize ans, mon maître décida de m'emmener avec lui dans une succession de missions qui commencèrent par me déconcerter, mais que très vite j'appris à apprécier et à savourer dans toute leur intensité. Je découvrais le monde et ceux qui l'habitaient. Je perfectionnais mes connaissances mais également ma capacité d'Invocation.
En revanche, j'eus un mal fou à maîtriser mon empathie ondoyante et débridée, qui se déchaînait parfois durant de courtes crises me laissant pantelant et souffreteux comme un agonisant.

Et un jour... je l'ai rencontrée.

Ardaldia. Elle était ce que l'on pouvait appeler une raie de lumière dans les ténèbres. Déjà à l'époque, j'étais devenu un garçon beaucoup plus mesuré, digne, et grave. Pourtant, rien ne pouvait m'immuniser à ce feu de l'âme et de la chair, à cette combustion consécratoire tant spirituelle que physique. J'ai brûlé de candeur, de désir et d'amour.
Cette lance pâle et blonde, cette elfe aux yeux d'un bleu si limpide a fait de moi son amant et son coeur. C'est en cachette que je l'ai aimée, car j'ai redouté la réaction de mon maître - que ce soit par idiotie ou puérilité.

J'avais presque vingt ans à ce moment-là.

Le feu est une notion complexe, dont la peur, l'hideur, se répercute dans toutes les cultures. C'est une manifestation de puissance, mais également de cruauté. J'ai cru que c'était moi que les flammes léchaient lorsqu'Ardaldia a brûlé sur leur bûcher.
La haine, la xénophobie, la crainte. Un mélange abominable qui débouche sur une explosion incontrôlable de violence.

Je voulais tous les tuer. Mon maître m'en a empêché, et il m'a forcé à fuir la foule. Il m'a emmené avec lui, de force, m'arrachant à cette âme-soeur qui se délitait dans l'air en vociférant de souffrance. J'ai rugi en écho, de pure rage. A ce moment-là, mon pouvoir m'a surpris.
J'ai ressenti leur perversion, leur plaisir malsain à se régaler du spectacle, à laisser libre cours à cette brutalité aux goûts d'interdits. Là, j'ai compris que la souillure avait pour nom humanité, et qu'ils étaient de l'existence la lie.

J'ai voulu tuer Itak. Il m'a défait, mais mon amertume était telle qu'il a du se défendre, encore et encore. Il a saigné pour m'épargner, mais au bout du compte, il fut forcé de me transpercer. Me laissa-t-il pour mort, ou m'abandonna-t-il de plein gré ? Je n'ai pas la réponse, et je m'en moque.
Il n'aurait pas pu faire pire que de laisser un tel ennemi derrière lui.

J'ai eu treize ans pour ruminer et cultiver ma haine. Treize ans passés à courir le monde, à vendre mon épée, à acheter le sang des autres. Treize ans à élaborer ma vengeance. Et aujourd'hui, j'ai pris ma décision. Aujourd'hui, je ne vis que pour honorer son souvenir, et bannir la cruauté des Templiers.


Mon heure de gloire...

Votre prénom(facultatif):
D'où venez vous? (facultatif)
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Avez-vous lu et approuvé les règles? [ Validé par Eléa ^^ ]
Comment avez-vous connu le forum? Par un site de référencement.
Idées, remarques ou suggestions? Nope. X)

Edit Eléa : je lis ta fiche dans la soirée =D

Bienvenue sur Azthia =)

Alours, je vais lire ta fiche et au fur et à mesure, je noterais les éventuels points à revoir, si tu es prêt, c'est parti !

- Il te faut remplir ton profil (ajouter la cité d'appartenance etc et tes compétences).

- Mhm ce n'est pas vraiment une erreur, mais j'aimerais savoir ce que tu entends par Templier renégat ... tu veux dire Templier du Crépuscule ? Parce que sinon, il te faudra préciser si tu étais un Templier de l'Aube ou du Crépuscule à la base. Je pense que si tu es Templier renégat dans le sens que tu rejettes les Templiers, dans ce cas, tu seras mercenaire, c'est mon humble avis ^^

- Pour la cité d'appartenance, ce sera Tamawa si tu es un Templier de l'Aube, ensuite pour ceux du Crépuscule c'est toi qui voit (en faisant attention aux alliances etc entre cités) et pour finir, si tu es un renégat au sens mercenaire, il te faudra en choisir une également, comme cité de rattachement.

- Pour les compétences, tu as encore le droit à une compétence au choix puisque la spécialisation en arme runique est une compétence bonus !

- L'Esprit se manifeste essentiellement par l'empathie et la télépathie, je pense donc que ce n'est pas logique que tu les mettes en faiblesse. Mhm avec ton histoire ça semble coller remarque, mhm je vais voir avec Jaja pour ça

- Pour ce qui est de la main dominante, c'est du chipotage mais pour manier l'arme à deux mains, il y a la compétence ambidextrie ^^

- Un truc me chiffonne dans ton histoire ... ce sont les Templiers qui ont brûlés ta bien aimée ? Et si oui, pourquoi ? O.o Je n'ai pas bien compris, désolée !

En tout cas, je tiens à te féliciter non seulement pour ton style d'écriture très agréable, mais également pour ton histoire. C'est rudement bien écrit !
Si tu as un soucis, n'hésite pas à nous envoyer un MP.

Merchi pour le compliment madâme.

Pour le profil, je m'en vais faire ça de suite (j'opte pour Tamawa ; logiquement, c'est là qu'irait mon personnage pour mettre la main sur des templiers).
Je vais donc récupérer ambidextrie en compétence. Problème réglé. ^^'
Non, ce ne sont pas les Templiers. Je faisais référence aux réactions racistes en chaîne, ici les humains envers les elfes. Le maître de mon perso l'a simplement empêché de se jeter sur les bourreaux et lui a ainsi évité une mort prompte et sanguinolente.

Pour l'Esprit, en réalité Sarlach n'est à l'aise qu'avec ce qui a trait à l'invocation de l'arme, le reste il se ferme au maximum parce qu'il est aussi adroit avec la télépathie qu'un bûcheron canadien avec la vaisselle royale de Buckinghame palace. Quant à l'empathie, il est plus sujet à des crises qu'à autre chose.

Je finis avec le début : ni templier de l'aube, ni du crépuscule, mais je pense que tu l'as compris. Par ailleurs, il n'a pas été officiellement nommé Templier (pas eu le temps on dira ) par conséquent il n'est pas de l'une ou l'autre branche. A priori, il aurait plutôt été formé dans une optique de templier de l'aube, mais en réalité ça dépend de la propre appartenance du maître-templier Itak.

Ouki, donc je résume :

- profil : il te manque juste la cité, l'âge et le métier à noter ^^
- compétence : ok
Mhm ... il ne me reste que ta qualification. Si tu n'es pas Templier de l'Aube ou du Crépuscule (enfin dans la logique de ton histoire, disons que tu étais formé pour Templier de l'Aube), je ne peux pas t'affilier au groupe des Templiers. Vu que tu es renégat, je pense opter pour les mercenaires mais j'en discuterais avec Jacen tout de suite et je te donne la réponse ^^

Edit : c'est oki, tu seras dans le groupe des mercenaires ^^

Je note. Mercenaire me paraît pas mal et évite les complications, si vous tombez d'accord là-dessus je n'y vois aucune objection.

Et bien je n'ai plus rien à redire ^^
Tu es validé ! J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Avant de commencer le RP, pense à faire ton dossier

Personnage validé au rang 2.

(Je te mets de ce pas ton statut de Templier renégat).