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T. Saturne
Nombre de messages : 14 Race et âge : Elfe Silmarien, 33 ans Cité : Silmarie Métier : Médecin Feuille de personnageCompétences: Soin, alchimie, charismeCompétences bonus: Réputation : (3/10) | |
| Sujet: T. Saturne [Finis] Mer 25 Aoû - 16:34 | |
| Nom (facultatif): Saturne Prénom: Typhereth Âge: 33 Race:Elfe Silmarien Cité: Silmarie Métier:Médecin Engin:Charette Arme:Une petite pointe discrète au sommet de ses gants, permettant d'empoisonner au cas où. Armure:Néant Compétences imposées: Soin Compétences choisies: Alchimie, Charisme Faiblesse:le maniement d'à peu près toutes les armes Main dominante: Gauche But du personnage: Retrouver sa mère (et dans une moindre mesure, éviter l'ennui) Nom de votre échoppe: La Panacée Description physique:
Typhereth Saturne est tout en finesse. Du corps, d'abord: mince, élancé et grand. Ses doigts sont longs, habiles. Puis ses traits, son visage doux lui donne l'air angélique et, ma foi, quelque peu androgyne. Le tout s'encadre d'une cascade de cheveux blonds lisses, percée par ses oreilles pointues, et ses cheveux semblent toujours coiffés de manière, disons... originale. Il arbore des tenues colorées dans des teintes sombres, taillée dans du cuir précieux ou des tissus de qualité, souvent décorées de manière tout à fait ostentatoire. Il porte également, la plupart du temps, divers bijoux et babiole aux formes élaborées et finement ouvragées. Ses mains, elles aussi, sont engoncés dans des gants recouverts de divers mécanismes de métal, sur lesquelles s'entortillent gravures et motifs déroutants, et où s'arriment divers outils utiles à sa profession ainsi qu'une fine aiguille creuse reliée à une petite capsule de toxines. (image ici) Caractère, qualités et défauts:
Tout, dans les actes, les paroles et l'apparence de Typhereth Saturne donnent une impression de folie douce. Effectivement, ses actes, ses paroles et ses pensées sont souvent troublants, lorsqu'ils ne sont pas carrément chaotiques! Il s'interesse à tout, mais donnera toujours l'impression que la géopolitique, son interlocuteur, ou même un incendie dans son échoppe lui passe au-dessus. Cependant, s'il trouve quelque chose d'assez novateur dans son quotidien, il peut, sans prévenir, tout mettre en œuvre pour l'observer jusqu'à-ce qu'il s'en lasse. Il a tendance à prendre le gens qu'il considère comme inintéressant de haut, et peut se montrer particulièrement exaspérant. La meilleure explication quant à ses différents traits de caractère, c'est qu'il s'ennuie. Bien que le maniement des armes le rebute, il n'en est pas mièvrement pacifiste pour autant. Habile dans l'art de préparer et d'utiliser les poisons autant que dans celui de guérir les blessures, il n'hésitera pas un instant à blesser, torturer, voire ôter une vie, s'il peut par ce biais garantir sa sécurité. De même, bien qu'il fasse habituellement payer ses services de médecine, il arrive qu'il décide de soigner un inconnu à ses frais, par lubie ou par intérêt. Cependant, il n'est pas capable, seul, de vaincre un sorcier chevronné ou un guerrier entraîné, et T. Saturne cherche souvent à s'attirer les bonnes grâces de tel ou tel groupe de mercenaire. Biographie: -Donc vous êtes là pour... herm... -Écrire votre biographie, monsieur Saturne. -Ma biographie, oui, c'est bien ça. Pourquoi? -Parce que votre père m'envoie, monsieur. Il m'a dit de vous transmettre de sa part que "c'est important pour la famille". -Oh. Et il m'offre une raison -même quelconque- d'accepter?Le vieil elfe posa un coffret d'argent finement gravé sur le comptoir. Saturne devina immédiatement son contenu. Il décrocha la clef familiale de son trousseau personnel, et la fit glisser dans la petite serrure. Le couvercle se souleva dans un petit claquement. Son contenu doré reflétait la lumière dans autant de direction qu'il comptait de faces, couvrant l'arrière de la boutique d'une constellation luisante.-Des talents? Y en a beaucoup, tout de même. Vous en voulez?Son interlocuteur eu l'air surpris, mais ne tarda guère à acquiescer. Quelques pièces tombèrent dans sa main tendue. T. Saturne reprit, souriant:-Face à de tels arguments, je me sens forcé d'accepter la requête paternelle. Alors commençons. Allez tourner le verrou, je vous installe un siège.Quelque instant plus tard, tout deux étaient assis autour d'une petite table de l'arrière boutique. Et le vieil elfe, au nez plongé dans son livre n'emettait plus que le son de sa plume grattant le papier."Typhereth Valathrion naquit un hiver, en l'année 117. Son père, Alvediel, était déjà, à cette époque, l'un des marchands les plus fortunés de Silmarie, ayant fait fortune dans le textile et la bijouterie. Quant à sa mère, Nyema Sonalil dite "Saturne", était une guérisseuse de basse extraction, qui vivait dans un bois touffu avant de rencontrer Alvediel. Leur unique fils, donc, Typhereth, grandit entouré par ces deux êtres que tout opposait. Il fut envoyé dans l'une des meilleures écoles de Silmarie. Néanmoins, dès cet âge, son côté énigmatique et fantasque lui valu mainte réprimande, et il finit par être renvoyé avant d'avoir pu entrer au collège. Il resta donc auprès de ses parents, qui le formèrent au mercantilisme. Mais reprendre le commerce de son père ne l'intéressait guère, et les talents maternels l'attiraient bien plus. Il commença donc à étudier l'alchimie et la médecine auprès de Nyema. Désespéré que la chair de sa chair le "trahisse" et signe par la même l'arrêt de mort de tout ce qu'il avait bâti, Alvediel se mit à se renfermer, puis à boire. Enfin, il devint violent, et commença à battre régulièrement Nyema. Cette dernière supporta les coups, pour protéger Typhereth, pour être sûr qu'il apprenne tout ce qu'il fallait savoir sur les différentes pratiques qu'elle maîtrisait. Et ce manège dura plusieurs années. Souvent, le fils dû lui-même soigner la mère, trop mal en point pour le faire elle-même. Lentement, une profonde haine creusa un fossé entre le père et le reste de la famille. Des années plus tard, une nuit d'automne 139 Nyema quitta le manoir familial, sans prévenir qui que ce soit. Elle disparu du jour au lendemain. Ce départ rendit Alvediel fou de rage, et Typhereth abattu de dépit. Privé de sa cible habituelle, le père tenta de frapper le fils, mais celui-ci lui résista, et enfonça un long couteau de cuisine dans sa cuisse droite, avant de lui annoncer qu'il quittait lui aussi cet endroit, et qu'il abandonnait son nom. Ce faisant, il déroba une grosse poignée de talents et s'en fut à la recherche de sa mère. La traque le mena hors de Silmarie, hors du territoire elfe. Il traversa les cités, une par une, questionnant, interrogeant, fouillant. Il sillonna les mers, rencontra des aventuriers, des pirates et des pèlerins. Il traversa le monde, de part en part. Mais rien n'en fut. Personne n'avait entendu parler de Nyema, ne l'avait vu ou croisé. Les rares pistes qu'il trouva le conduisirent irrémédiablement à des culs de sac. Son périple lui fit frôler la mort de nombreuses fois, croiser divers danger, souffrir de la faim, mais rien ne lui avait paru si terrible que l'instant où il se rendit compte que non, il ne la retrouverait pas. Alors il rentra en Silmarie. Il loua une chambre dans une auberge, et resta longtemps sans sortir, épuisé par ses voyages et plongé dans une longue réflexion. Et puis vint le jour du pardon. Alvediel, qui avait été mis au courant du retour de son fils, se rendit à cette auberge. Durant les 6 années qui s'étaient écoulées, le père avait fait repentance. Il avait abandonné la boisson, et la grimace hostile qui barrait ses traits s'était estompée. Une canne pendait dans sa main, car sa jambe droite ne répondait presque plus à ses ordres, suite au coup de couteau survenu des années plus tôt. Il venait humblement s'excuser auprès de son fils. Et Typhereth, dont la haine s'était depuis changée en mépris, lui répondit froidement qu'il acceptait, mais qu'il ne lui devait plus rien et que de père, il était devenu un étranger. Il lui somma de s'en aller. Alvediel posa une main apaisante sur l'épaule de son fils, puis s'en alla sans mot dire. Ce fut comme un déclic. Typhereth décida d'agir, de quitter sa torpeur. Il commença par changer officiellement de nom, pour prendre celui de sa mère, Saturne, et ne se faire appeler qu'ainsi. T. Saturne. Dépensant tout ce qu'il avait gagné de ses pérégrination et économisé dans sa jeunesse, il ouvrit une échoppe d'apothicaire, secondée d'un petit atelier de médecine, et devint rapidement réputé pour la qualité de son travail. L'or affluait, et son père, malgré tout les évènements passés, lui envoyait (et lui envoie toujours) des présents de manière récurrente. Son commerce est aujourd'hui relativement prospère, et T. Saturne, bien que passant pour un excentrique, est un habitant plutôt respecté dans les milieux bourgeois de Silmarie."
Saturne pouffa.-Dans les milieux bourgeois? Plutôt respecté? Vous savez embellir les situations. -C'est mon métier, monsieur Saturne. C'est mon métier.Le vieil elfe tendit son écrit au client, qui le parcouru rapidement, un sourire grandissait sur ses lèvres au fil de sa lecture.-Quelque passages un peu romancés, mais dans l'ensemble, c'est assez correct. Bon, si vous avez terminé, j'ai du travail, moi...Mon heure de gloire...Votre prénom: Julien D'où venez vous: Suisse Âge: 19 Avez-vous lu et approuvé les règles?Voï voï : [Validé By Cassie]Comment avez-vous connu le forum?Par un de ces annuaires à forum [u] Idées, remarques ou suggestions?C'est déjà 'achement bien
Dernière édition par T. Saturne le Jeu 26 Aoû - 4:39, édité 2 fois |
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