Le temple d'Ilith.



Ruine venu du fond des âges, vestiges d'une gloire passée, les ruines du temple d'Ilith se tiennent, invaincus par le culte de son frère, dans l'ombre de Ptot Tàh.
C'est dans les bas-fonds de la forteresse Almer que se trouve l'ancien lieu de culte de l'aînesse des dieux Almer.
L'histoire raconte qu'Ilith, vaincu par son frère en combat singulier enferma la déesse, fut enfermée au fond d'un océan, la condamnant ainsi à vivre recluse pour l'éternité ou à mourir dans le déshonneur.
L'ancien culte de la déesse abandonné, les temples en son honneur furent détruits ou laissés aux mains des brigands pour qui ces lieux représentaient un refuge de choix, désertés par la populace qui les considéraient comme malfaisant.
Au fil des ans, tous furent détruits ou convertis sauf un se trouvant dans les bas-fonds de la capitale et servant de refuge aux ivrognes et aux mendiants par mauvais temps.

C'est ce temple qu'Asulf avait choisi comme lieu de départ de la reconquête de l'honneur de la déesse. Il le ramena peu à peu à la vie, virant à coups de pieds aux fesses les poivrots et les mendiants incultes refusant d'écouter les paroles de la déesse, achetant aux prix de nombreuses heures de travail dans les champs un mobilier convenable ainsi que quelques objets à l'effigie de la déesse qu'il avait réussi à faire sculptées par des artisans peu scrupuleux.

C'était désormais un lieux, bien que très spartiate, sain et agréable à regarder où la prière pour la déesse devenait un moment d'apaisement.
Un seul prêtre, ayant perdu la fois en vers Bénu officiait dans ce temple mais celui-ci n'était jamais débordé par l'affluence de pèlerin.

Asulf, est lui, gardien de ce temple -lorsqu'il n'est pas sur les chemins en train de faire l'éloge de la déesse- et ouvre la porte à tous ceux souhaitant entendre les paroles de la déesse.