Nom (facultatif): Maskvart
Prénom: Asulf
Âge: 19 ans
Race:Almer
Cité/groupe d'appartenance: Ptot Tàh
Métier: Gardien d'Ilith
Monture/engin:Cheval
Arme: Kusari chigiriki
Armure:Plastron de cuir orné de motifs à l'effigie d'Ilith. Gants cloutés, collier de piques, turban bleu marine, pantalon de cuir beige.
Compétences choisies:Faveur Divine, Mysticisme, Charisme. Bonus: Spécialisation dans le Kusari chigiriki.
Faiblesse: Orgueilleux, trop fervent.
Main dominante: droitier
But du personnage: Raviver "pacifiquement" le culte d'Ilith.
Nom de votre échoppe:/


Asulf est un jeune homme dans la force de l'âge, sa haute stature et ses larges épaules renforcent sont charisme, le poussant parfois à usé de son physique au sein d'houleuses discussions à propos de son culte.
Sa peau mate caractéristique de son peuple l'avantage au soleil et souligne ses yeux plissés par ce même soleil et sa longue chevelure noire ébène, qu'il préfère généralement attaché en tresse qu'il cache dans son turban.
Voyageant souvent seul dans des contrées peu accueillantes, il ne se débarrasse que rarement de son plastron de cuir et de sa tenue de cavalier. Mais lorsqu'il se présente au temple de la déesse, il revêt toujours une longue et ample toge bleue marine en accord avec son turban.




Orgueilleux, fière de sa force physique et de sa ferveur envers Ilith, il a tendance à rapidement se montrer agressif lorsqu'il surprend des conversations allant à l'encontre de son culte.
De nature plutôt solitaire, il ne refuse pourtant pas une bonne beuverie dans la taverne du coin en rentrant de voyage.
Cultivant son amour pour sa déesse, il aime les femmes et les sert du mieux qu'il peut, ce qui le pousse le plus possible à éviter les terres des amazones.
Élevé dans une famille de riziculteur, il connait les difficultés de vie des gens de "basse extraction" malgré une fortune considérable que lui a laissé son père.
Amoureux de son pays, il aime passer des nuits dans le désert, seul avec son cheval, Asfaloth qu'un adorateur de Bénu lui avait donné pour le convaincre de venir prêcher pour sa paroisse voyant qu'Asulf commençait à convertir ses ouailles avec succès.
Son bref passage dans les abyss de la Mort lui a donné le goût de la vie, Asulf profite de chaque instant comme si c'était le dernier ce qui peut paraître déconcertant pour certains, admirable ou même fou pour d'autres. Le passé et l'avenir n'ont que peu d'importance pour lui, il fait ce qui lui plaît quand il lui plaît tant que sa conduite suit la seule règle qu'il s'est fixée, celle de servir Ilith.




Asulf observait la grande plaine désertique qui s'étendait à ses pieds. Assit sur le bord d'une corniche, une douce et chaude brise s'engouffra dans son turban. Il aimait ce pays, cette terre qui était la sienne, celle de ses ancêtres, celle où son peuple avait choisit de s'établir après la grande chute de l'empire.
Il avait visité bien des contrées, vu de nombreux horizons, mais ce désert recélait une beauté différente de tous ces lieux. La rudesse du climat rendait tout ce qui pouvait être anodin ailleurs, d'une beauté sans pareil ici bas.
Ce qui faisait la vie dans le désert n'était pas la richesse, l'opulence ou la magnificence, ce qui faisait la vie dans le désert c'était simplement la connaissance... La connaissance des sources, des vents, des routes, des étoiles...La connaissance de soi et de ce qui entoure l'être.
Ainsi était fait les hommes du désert, ainsi était fait Asulf.
Observant le soleil s'enfoncer dans le sable au loin, il revint 10 ans en arrière, alors qu'il travaillait encore au champs près du fleuve avec sa mère.

"Allez... Allez loki ! Lève toi mon chéri..."

*Quelle est donc cette voix qui vient m'arracher à la douce étreinte de la nuit ?
Que-ce que tout ce bruit autour de moi ? Où suis-je ?*

Une vive lumière vint frapper les yeux de Loki qui l'aperçut à travers ses paupières encore closes. Se relevant sur les coudes il leva la tête et vit que sa mère avait ouvert les rideaux et lui préparait ses affaires pour aller travailler.

"On va être en retard Loki, tu sais bien que nous avons besoin de toi aux champs...Allez ! Dépêche toi, on part dans 5 min, tu mangeras en route."

Le jeune garçon de 9 ans se frotta les yeux de ses mains calleuses, gercées par le travail dans les rizières qui bordent le Riels.
Il enfila sa tenue et ses bottes du mieux qu'il put en essayant de distinguer les déchirures causées par la faucille, des trous où il devait enfiler ses bras et ses jambes.
Lorsqu'il fut enfin prêt, il descendit au rez-de-chaussée où sa mère l'attendait. Lorsqu'elle le vit arriver vêtu de haillons elle se retint de lui coller une gifle.

"Je t'avais préparé des vêtements neufs exprès et tu as repris tes vieux habits troués !"

Se retournant elle ouvrit la porte et commença à jurer toute seule, rabâchant sa vieille rengaine "Un jour c'est ta tête que tu oublieras Loki !".
Pendant ce temps le jeune garçon referma la porte à clef et courut les rendre à sa mère.

Il marchèrent ainsi pendant plus d'une demi-heure et arrivèrent enfin près du fleuve. Il était déjà 9h00 du matin et le soleil commençait à taper fort dans les contrées désertiques de Ptot Tàh.
Son père vint à leur rencontre, c'était un homme de haute stature, musclé par de durs années de labeurs, le visage tanné par le soleil brûlant du désert. Il avait érigé sa petite fortune à la force des bras et possédait maintenant la moitié des rizières bordant la région nord du Riels.
Malgré le fait que les nuas soit présents en grand nombre pour travailler dans les champs, Rolak, le père de Loki avait tenu à ce que ce dernier travaille trois fois par semaine avec les ouvriers afin qu'il connaisse la dureté du labeur et ne devienne pas un de ces nobles, bourgeois ou riches marchands qui vivent dans l'oisiveté la plus totale, dilapidant les richesses accumulées par leurs parents.

C'est donc pour la troisième fois de la semaine que Loki partit planter des bottes de riz et pomper l'eau du fleuve pendant que son père surveillait la vente des récoltes du début d'année et que sa mère préparait le repas de midi pour les ouvriers avec son bataillon de cuisinières.

Arrivé vers 11h00 le gong sonnant l'arrêt du travail retentit, annonçant aux ouvriers qu'ils en avaient finis pour ce matin, ce qui leur laissait environ 5h00 de pause. Le soleil étant trop fort l'après-midi pour travailler, ceux-ci travaillaient en réalité les trois quarts du temps à l'aube et la nuit, sauf en cas de retard sur les récoltes.
Loki entendant le gong lâcha sa botte de plants de riz et fila se rafraîchir sur les bords du fleuve. Mais en descendant les rochers bordant le lit du cours d'eau, il glissa malencontreusement dans une flaque de boue et tomba dans les rapides.

Balloté par les puissantes eaux venues de Simarie, Loki batailla aussi longtemps qu'il put pour garder la tête hors de l'eau, mais il n'avait jamais réellement appris à nager et le courant était vraiment puissant. Priant Bénu pour qu'il le sauve, il continua à se débattre jusqu'à ce qu'il touche le fond du fleuve. A ce moment là, à bout de force, il sentit que tout s'arrêtait autour de lui, l'eau rentrait petit à petit dans ses poumons tendit que son esprit commençai à quitter son corps.
C'est alors qu'il vit une magnifique créature sortir du sol, c'était une femme, vêtu d'un simple voile blanc. Elle s'approcha et posa sur lui un regard chaleureux et bienveillant qui firent disparaitre toute ses craintes. Il sentit alors quelque chose qui le tirait hors de l'eau et perdit connaissance.

Quand il se réveilla il vit qu'il se trouvait dans les bras de sa mère, qui pleurait et priait les dieux afin de sauver son enfant.
Voyant que son fils était vivant, elle le déposa délicatement sur le sol et allât embrasser le vieil homme qui se trouvait à côté d'eux, il tenait une longue perche à la main qui lui servait en temps normal à ramasser les fruits des arbres bordant le fleuve.

"Oh vous savez m'dame, j'ai eût de la chance, j'ai crut entendre une femme qui m'appelait, je me suis approcher du bord et c'est t'y pas qu'j'ai vu ce gosse qui se noyait alors j'l'ai vite sortit d'là."

"Merci pour tout monsieur, vous avez sauvé la vie de mon fils, je vous suis éternellement redevable".

Loki se leva et courut vers sa mère, ne réalisant pas bien ce qui se passait, répondant juste à l'envie instinctive d'être protégée par sa mère.

"Maman !"

Sa mère se retourna, s'attendant à le voir en pleur, mais ce dernier prononça des mots dont lui-même ne comprenait pas réellement le sens.

"Ilith m'a sauvée de l'enfer des eaux, je serait maintenant son messager sur terre."

Puis Loki s'effondra, sombrant à nouveau dans les abysses de la fatigue.

Voyant que plus aucune lumière ne filtrait désormais de derrière l'horizon, le serviteur d'Ilith se leva de sa corniche et s'en retourna à Ptot Tàh, la cité où il avait grandit sous le nom de Loki jusqu'à l'apparition de la déesse.
Il avait depuis lors changé son nom par dégoût des connotations que son nom avait avec Bénu -Loki avait été un des sous-fifres de Benu aux premiers temps.

Il était désormais gardien d'Ilith et voyageait à travers le monde pour faire renaître sa déesse, emprisonnée au fond des océans par son frère.

Mon heure de gloire...

Votre prénom(facultatif): Yoann
D'où venez vous? (facultatif) France, Savoie
Âge (facultatif): 19 ans
Avez-vous lu et approuvé les règles? « Validé by Eléa ^^ »
Comment avez-vous connu le forum? www.root-top.com/topsite/mary/index.php
Idées, remarques ou suggestions? J'adore le design et l'ambiance de votre forum, je vous félicite pour tous votre travail car je sais que ça demande beaucoup de temps et d'investissements. (Lol le gros fayot)

Bienvenue bienvenue!

C'est toujours très agréable de voir une histoire coller si bien avec le background du forum, comme si tu avais toujours été là!
En fait, il n'y a qu'un seul problème avec ta fiche, c'est que tu n'as pas assez fait de ligne de description de caractère: je sais que cela peut différer selon les écrans, mais je n'en compte tout de même que 5 sur les 8 demandées!

Après cela, rien ne devrait t'empêcher de replonger avec Ilith!

Ah oui, et dans ton profil tu as marqué "Kuchiki" au lieu de "Kusari" .
Ps: On adoooore les fayots!

Désolé, j'avais pas vu qu'il fallait faire huit lignes, maintenant c'est fait.

Je te valide avec plaisir, et j'espère que tu en prendras beaucoup!

Juste une dernière chose que j'avais oublié, il faut que ton pseudo ne soit que ton prénom (Asulf) !

Voilà c'est fait.

Quelle efficacité!