{HRPon: Bonjour à vous. Ce rp est un peu spéciale vue qu'il s'agit d'un flashback, mais si le coeur vous en dit, vous pouvez poster. HRPoff}

Avez-vous déjà vue les vagues prendre leurs élans afin de se jeter avec fracas contre les digues ? Si ce n’est pas le cas, je vous y invite fortement. Ce spectacle est naturellement magnifique, d’une beauté à vous en couper le souffle. Ces vagues avaient le don pour vous faire oublier vos soucis, et même mieux, vos soucis partaient avec elles afin de se briser en mille morceaux sur les berges.

Les dockers et pêcheurs regardaient d’un œil étranges le jeune homme qui chaque jour peut importe le temps, venait s’assoir sur les digues afin de regarder les vagues. Ils pouvaient rester une heure, deux heures voir plus, c’était son deuxième refuge contre ses soucis, ses problèmes, ses disputes mais surtout contre la solitude. Il pouvait sentir la présence rassurante des matelots, des mouettes et des poissons.

Un vieux loup de mer racontait aux bleus que chaque jour depuis plusieurs années « l’yeux vert » venait regarder l’océane. Durant toute sa carrière de loup d’mer, il n’avait jamais connu quelqu’un d’aussi ancrer dans son monde ou la solitude et l’oublie règnent en maitre.

Par moment les matelots à la démarche chaloupé s’arrêtaient de travailler pour écouter l’enfant jouer de la flute, puis une fois la douce et étreignant mélodie fini, ils reprenaient leur travail sans faire de bruit de peur de faire fuir le jeunot. Elethen avait appris à joueur de la flûte seul, c’était pour lui, son seul moyen de communication avec le monde extérieur ; la dernière fois qu’il fit usage de sa voix cela remontait à de nombreuse années déjà. Même chez lui avec ses parents, ils ne parlaient pas.

En dehors du port, Elethen aimait se promener dans la ville de Cydonia, marchant tout en évitant les foules mais tendant une oreille par ci par là. Chaque fois qu’il croisait des enfants heureux en train de jouer ensemble, il faisait demi-tour et partait en chemin inverse. Il n’avait que très peu d’ami, ne fréquentant que très rarement l’école, mais il n’en était pas moins à jour dans ses cours. Son père mettait un point d’honneur à ce qu’il sache lire, écrire, compter afin de se débrouiller dans la vie. De plus, il avait reçu une éducation de savoir-faire et savoir-être, ainsi que les règles de bienséance. Mais de tout sa, il n’en avait que faire. Pour lui, ce qu’il comptait le plus était sa liberté et de réaliser ses envies.

Enfaite, la première fois qu’il était allé à l’école, ca c’était affreusement mal passé. En raison de sa timidité et de son apparence physique plutôt étrange, il avait été rejeté par les enfants de son âge. Oh non, ils n’ont jamais levé la main sur lui, mais à certains âge la méchanceté en parole peut faire plus mal que les coups. Depuis ce jour, il passait la plus part de ses journées à travailler chez lui.

Ce qu’Elethen cherchait le plus c’était de la gentillesse et de la tendresse, même si aux yeux des autres cela faisaient souffrir les autres. De par son enfance, Elethen n’a jamais appris les notions de bases de l'existence; le Bien ou le Mal, la Paix ou la Guerre, la Vie ou la Mort.

l’inconnu à la voix grave mais chaleureuse a écrit:

L’Océan, quelle chose merveilleuse et inquiétante à la fois...

Elethen sursauta en entendant la voix de l’inconnu qui s’était rapproché de lui sans faire de bruit, ni même éveillé l’instinct de survie quasi-inexistant d’Elethen.

l’Homme a écrit:

On pourrait y rester des heures entières, et pourtant, il ne le faut pas. Les vagues qui se brisent et se retirent emmènent avec elle un peu de vous en tribut.
S'arracher à la mer est douloureux, et l'on aspire à y retourner toujours, et pourtant... pourtant elle vous vide de vous-même et vous laisse comme un coquillage sans crustacé pour l'habiter : creux.

Quelle voix mélodieuse, tellement légère qu’elle se glissait, se mélanger au vent ne formant qu’une seule et même note à l’unisson.
Elethen était détendu et calme, il avait envie de parler mais il y à tellement longtemps qu’il n’à parlé à personne, qu’il à peur de se tromper, de faire des erreurs. Va-t-il se lancer ?

Après tout, il n’était pas d’accord avec vous. les mots avaient surgit d’eux même de sa bouche. Qu’il était bizarre d’entendre sa voix après tant d’année dans le silence, la solitude et l’écoute.

Va-t-il retenter de parler, d’entendre à nouveau savoir, d’expliquer à l’inconnu pourquoi il avait tord ? Alors qu’il s’apprêtait à le faire, son regarde fut attiré par l’Astre Solaire commençant à grimper dans les nuages, signe d’une nouvelle journée. Elethen venait de passer plus de douze heures assis à sa place, à regarder le flux et le reflux des vagues. Il en avait profité du retour des pécheurs pour jouer quelques morceaux de flûte, puis son regard d’un vert pénétrant était retourné ce perdre dans le vaste Océan qui s’étendait à perte de vue.

Elethen se releva puis rangea sa flute dans sa poche, et s’étira. Tout son corps le faisait souffrir, le punissant d’être resté immobile tout ce temps.
Reportant son attention sur l’inconnu, il se permit quelque seconde afin de le détailler de la tête aux pieds, cherchant à savoir d’où il pouvait venir. Sa façon de parler le Cydiens était différente, et il possédait un accent.

Il se permit aussi quelque minute de réflexion, avant de tendre sa main vers l’inconnu.

Vous…vous…vous avez tord. Regarder l’o…l’o…l’océane me rend vi…vi…vivant. Je m’a…m’a…m’appelle Elethen et vous ? Parvint-il à articuler avec du mal.

Sa petite main de jeune adulte était toujours tendu vers l'inconnu.
Il ne pouvait pas expliquer pourquoi il avait parlé, ni même la main tendu, mais il se sentait en confiance avec l'homme.