Prénom : Aerin
Âge : 8 ans
Race : Almer par son père, Elfe par sa mère mais la dominance est Almer
Cité/groupe d'appartenance : Tamawa (Cydonia en saison 2)
Métier : gardien (apprenti élémentaire en saison 2)
Position : fils de Jiven et de Celyween (élève de Thémis en saison 2)

Monture/engin : (saison 2)
Abricot, le petit de Baie, la jument de Jiven, fut choisi pour le petit Aerin alors qu'il n'avait que neuf ans. Son père tenait à ce que l'enfant ai quelque chose de sa mère, Celyween. En effet, la jument du Templier lui avait été offerte par sa femme aujourd'hui portée disparue. Comme la pouline, Abricot a une robe couleur claire, proche de celle de Baie, et des pattes d'un noir profond.

Arme : arc
Compétences choisies :

Faveur divine d'Ilith
Dressage d'une bête
Manipulation de l'eau
Spécialisation à l'arc (compétence bonus)

Faiblesse : manipulation des autres éléments et armes
Main dominante : gauche


Aerin est un enfant de huit ans tout ce qu'il y a de plus ordinaire, si tant est qu'être un sang mêlé soit de l'ordre de la banalité. Un peu plus grand que les garçons de son âge, le chérubin mesure bien dans le mètre cinquante, ne manquant pas de se détacher du reste du lot. Plutôt gracile, il n'impressionne pas par sa carrure mais à son âge, ce n'est pas réellement ce qu'on cherche d'un enfant. S'il a tiré les traits marqués Almers ainsi que la chevelure de son père, il aura épousé les formes graciles et juvénile de sa défunte mère. Ainsi, vous trouverez chez Aerin des cheveux châtains clairs tirant vers le brun, mi-longs, ainsi que de petits yeux sombres comme la nuit. Deux prunelles aussi noirs que les ténèbres elles-mêmes, mettant mal à l'aise la plupart des gens croisant son regard. Pourtant, vous trouverez aussi les traits fins d'un jeune métisse elfe. En effet, son visage pourtant encore poupin, ne manquant pas d'ailleurs de lui attirer malgré lui la sympathie de ces dames Templières, laisse ici et là percevoir que le gamin conservera ses traits jeunes pendant longtemps. Le petit garçon est plutôt grand comme je le disais, mais pour autant, il apparait plutôt comme un maigrelet quand on réfléchit bien à ses origines. Oubliez la peau sombre des Almers du fait de leur exposition au soleil, le jeune garçon a tiré la peau claire de sa maman. Oubliez la musculature impressionnante du peuple du désert, le petit garçon, du haut de ses huit ans, est tout en finesse. Agile et souple ne riment pas avec fort et costaud. Si je vous parlais de ce petit minois qui fait tourner les têtes malgré l'âge du petiot ? En réalité, Aerin a plutôt tiré les traits sombres de son père, adoucis par la peau pâle de sa mère même si la peau de l'enfant ne l'est pas autant que celle de sa génitrice. De petits yeux sombres en amande viennent compléter le tableau, avec quelques tâches de rousseurs qui finiront par disparaitre avec le temps. Beaucoup de femmes tomberaient également sous le charme des mains du jeune garçon. En effet, si ses doigts sont quelques peu abîmés aux extrémités par l'utilisation de son arme, disons plutôt "corné" par l'utilisation de son arc, on ne peut rester insensible à leur finesse, chose plutôt rare pour un enfant de cet âge aux mains encore un peu potelées. Aerin a de précieuses mains aux longs doigts bien utiles pour son art !

Aerin a tendance à ne pas avoir de style vestimentaire particulier. En réalité, il était encore sans doutes trop petit pour se préoccuper plus que ça de son apparence, sans se rendre compte que ses traits fins et son petit minois d'enfant faisaient déjà fondre les cœurs de certaines dames de la cité. Non, le petit garçon préfère largement les chemises larges et sombres et les pantalons lui permettant de se mouvoir facilement aux vêtements de cérémonie. La seule fantaisie que ce permet l'enfant est sans doutes de ne jamais quitter son gant lui permettant de tirer à l'arc. Ce dernier, fait de peau tannée et de cuir, lui permet de protéger sa main droite lorsqu'il tire à l'arc, son arme favorite.
Parlons de son arme d'ailleurs. Une fine lame si je puis dire pour un arc. Il fut fabriquer par le meilleur forgeron de Silmarie sous la commande de sa mère, voyant son petit plus doué une flèche entre les mains plutôt qu'avec une épée. Et puis ... tous les enfants du monde rêvent un jour de jouer aux Nùas ! Quoi qu'il en soit, Celyween insista pour que l'arme soit renforcée avec des pièces de métal au niveau du repose-flèche et du creux de la poignée. Les pièces sont finement taillées et représentent des loups hurlant à la lune. La corde quant à elle, fut choisie parmi les meilleures de la boutique. Solide et souple à la fois, une vraie merveille. En soit, cet arc est un vrai bijou et entre les mains du gamin, il est une véritable arme de destruction.

Le petit garçon semble particulièrement attaché à un bijou pourtant aux allures simples. Il porte un pendentif autour de son cou, en or jaune, au milieu duquel est incrustée une pierre runique aux couleurs sombres et aux reflets violets-bleus. Le fils des Templiers semblent particulièrement y tenir et va même jusqu'à dormir avec. Paraitrait-il que ce pendentif, aussi simple soit-il, fut un jour le cadeau d'un certain Jiven pour son amante enceinte ...


Il y a plusieurs périodes dans la vie d'un enfant, celle dont il ne peut se souvenir parce qu'il était trop petit, celle dont il se souvient sur le moment qui lui permettra de se construire et celle qu'il aura en grandissant pour déterminer son caractère définitif.

Aerin fut jadis un enfant particulièrement affectueux, tendre et délicat. Passionné par la découverte du monde, il n'avait de cesse d'aller et venir un peu partout, de grimper aux murs, aux arbres, de lire tous les livres qui passaient à sa portée. Lorsque Aerin tomba un jour par hasard sur un arc et des flèches, l'arme l'attira plus par jeu que par envie, en réalité, il avait tout simplement envie de voir à quoi pouvait servir cette chose. Bien évidemment, ses premiers essais furent des échecs mais il persévéra. En réalité, s'il fallait trouver une qualité au petit garçon, sans doutes pourrait-on dire qu'il est persévérant. Il faut dire qu'Aerin était un enfant particulièrement agréable et obéissant. Il avait l'habitude de bouger et de devoir partir vite pour suivre sa mère et cela ne le gênait pas. Vivre du jour au lendemain sans se soucier de savoir s'il y aurait quelque chose à manger ou à faire. C'était plutôt excitant mais pour autant, Aerin était quelque part l'ancrage de Celyween, de par sa présence et son caractère. Calme, doux, l'enfant était posé et près à tout pour plaire à sa mère.

Peut-on parler de choc émotionnel ?
Aerin eut un choc émotionnel ce jour-là. Pour la plupart des petits garçons, leur maman est quelque chose de très important, et le fils des Templiers ne faisaient pas exception. Celyween était une mère autoritaire mais savait également être très tendre envers le garçonnet. Elle l'aimait autant qu'une mère pouvait l'aimer et les rares fois qu'Aerin pouvait voir son père, Jiven, ce dernier lui offrait toute l'affection qui faisait parfois défaut à sa mère. En réalité, Aerin n'avait aucune rancune envers sa mère, il l'aimait telle qu'elle, apprenant à vivre au jour le jour avec elle. Il craignait ses colères tout en sachant pertinemment qu'elles n'étaient jamais dirigées contre lui. Pour autant, quand elle était en colère, le petit garçon savait que sa seule présence suffisait à calmer cette dernière. Il était le calme dans la douleur de sa mère, l'apaisement dans ses folies passagères. Il ignorait le passé de l'elfe mais il savait que sa mère souffrait et il ne pouvait que l'en aimer d'autant plus. Il avait vécu tant de jours en sa présence que lorsque la vie de cette dernière fut retirée sous ses yeux, il se sentit brisé. Perdu. Déboussolé.
Il n'était plus là, lui aussi voulait mourir mais quelqu'un l'en avait empêché. Il était déjà mort en fait c'était ça ?
Il avait retrouvé un semblant de calme pour faire plaisir à son père, pour ne pas sombrer dans la folie qui le guettait. Il cherchait sa mère partout sans la trouver, il se réveillait la nuit en hurlant son nom, il cherchait son odeur sur ses vêtements mais il n'avait que son arc, ce maudit arc qui n'avait pas pu la sauver. Alors le petit garçon gentil devint comme une ombre. Il n'avait plus ni humour ni envie de vivre. Il errait dans les couloirs la journée à la recherche de celle qui ne reviendrait jamais. Il aimait son père mais la perte de sa mère le troublait bien trop pour que les ondes calmes et douces de ce dernier percent le néant de son cœur. L'enfant était calme, ne parlait jamais et ses yeux semblaient comme voilés à longueur de journée pour autant, il n'en était pas désagréable et aidait autant qu'il pouvait. Il continuait chaque soir de prier Ilith pour que sa maman revienne, et chaque matin en se levant, il partait s'entrainer. La vengeance n'était pas ce qui l'animait, c'était simplement pour conserver un lien avec Celyween ...

Les temps changent ... (saison 2)
Que pouvait-il faire ? Son père partirait bientôt pour la bataille ? Il allait encore être seul ! Il allait encore perdre quelqu'un d'important, quelqu'un qui l'aidait à rester dans ce monde, la seule personne qui lui restait dans ce monde. Alors Aerin désobéi, tout comme il avait désobéi un jour à sa mère en grimpant aux arbres alors qu'elle le lui avait interdit. Il avait désobéi et s'était blessé. Se blesserait-il aujourd'hui encore ? Il s'en moquait, la peur de perdre ce qui lui restait de sa famille et de son ancrage en ce bas monde allait peut-être disparaitre sans qu'encore une fois, il ne puisse rien faire. La peur de l'échec, de la solitude, la peur d'un enfant fut ce qui l'anima ce jour-là mais plus que la mort, il trouva simplement la lumière en la douce Jelenna. Ce fut sur le champs de bataille qu'il la vit pour la première fois. Pour la suite, ce qui changea de cette rencontre fut son comportement. L'enfant redevint ce qu'il avait toujours été, petit à petit, à son contact, il se mit à sourire, à rire puis à parler. Il se mit à redevenir un enfant, en apprenant doucement ce que ce mot signifiait pour lui. Jelenna fut la plus précieuse des amies, la plus précieuses des confidentes, mais également celle dont le petit tomba amoureux sans le savoir. Un amour fraternel, maternelle, un amour véritable, il n'aurait su le dire mais la petite lui faisait chaque jour un peu plus battre son cœur, comme s'il renaissait sous ses regards. Jiven et Jelenna l'avaient sauvé et il savait désormais que sa mère n'était pas bien loin et que le jour venu, il la reverrait, pour l'heure, il avait besoin de temps et il avait quelque chose de précieux à protéger en la personne de la petite fille. Intouchable, pure, douce, délicate. Il l'aimait et au nom de cela, au nom de ce sentiment qui ne l'avait pas laissé sombrer, au nom de sa gentillesse qui l'avait touché au point de le sortir de sa torpeur, le petit garçon la protègerait mais n'oserait jamais poser plus qu'un regard sur elle.


De son enfance, Aerin ne se souvenait pas de grand chose.
Il se souvenait tout juste d'avoir eu l'occasion de voir son père de temps à autre tandis que le chemin de sa mère le menait de plus en plus loin de sa cité natale. Il se souvenait de la douceur de sa mère, de la chaleur des étés passés à ses côtés, de la rudesse des hivers en sa compagnie. Il se souvenait du sourire de son père chaque fois que ce dernier le voyait et de son étreinte pleine de chaleur. Aerin n'était qu'un enfant, il ne pouvait se souvenir de tout mais il savait en revanche qu'il avait toujours eu une enfance heureuse et calme, pleines d'aventures à la hauteur de son mètre cinquante. Le petit garçon se rappelait par exemple d'un jour où sa mère l'avait emmené dans une forêt bordant Cydonia. Elle lui avait demandé de rester sage et il avait obéi, en revanche, il avait désobéi à la promesse de cette dernière.

" Promets-moi de ne plus grimper ! "

Il se rappelait encore du visage fâché et pourtant amusé de sa mère penché au dessus de lui. Il se souvenait qu'il n'avait pas eu envie d'obéir à cet ordre mais finalement, il avait ajouté d'un ton penaud :

" Je te le promets maman. "

Cette promesse était tellement loin maintenant qu'il était en haut de l'arbre. Il observa la cité de là où il était et put même voir certaines choses comme des Zélotes qui s'entrainaient un peu plus loin. Aerin profita de la vue pendant de longues heures avec calme, notant dans un coin de sa tête quand un aigle passait près de lui, quand un écureuil mangeait un marron non loin. Il ne put cependant prévoir le mouvement de la terre déclenché par un enfant apprenti élémentaire non loin de là. Il ne put pas non plus prévoir la chute qu'il ferait du haut de cet arbre. De ce jour-là, Aerin n'avait qu'un mauvais souvenir. Il se souvenait de la douleur qu'il avait ressenti en tombant sur le sol, de la chance qu'il avait eu de tomber sur un élémentaire soigneur ou un Zélote. De la colère de sa mère qui n'avait pas hésité à lui donner une claque, la seule dans sa jeune vie. Il se souvenait également du corps de son sauveur qu'il avait pensé endormi, peut-être qu'un jour, il aurait l'occasion de comprendre que l'homme ne dormait pas mais était mort. Ce n'était qu'un détail.

-

Aerin ne se souvenait que de peu de choses finalement. Il n'était qu'un enfant. Le dernier souvenir en date était celui de ce jour où sa vie avait basculée, lui retirant celle qui jusque là faisait son univers. Ils étaient allés à Silmarie parce que sa maman voulait absolument y retourner avant de rentrer au Temple. Depuis tout petit, Aerin n'avait jamais eu l'occasion d'aller dans la cité natale de sa mère et il avait pris la nouvelle comme un nouveau terrain de jeu. Cependant, le jeu était vite devenu un cauchemar. Ce matin-là, Celyween avait demandé au petit garçon d'aller jouer dans les collines et de ne revenir que pour la nuit tombée. Aerin avait l'habitude de ce genre de comportement de la part de sa mère et il aimait découvrir le monde par ses propres moyens alors il avait pris son arc et était parti. Seulement, il avait oublié de prendre ses flèches alors le petit garçon était revenu un peu plus tard, se rendant compte avec humour de son oubli. Il se rendit dans la maison familiale de sa mère prendre son butin et se rendit compte d'une chose. Tout le monde dormait. Angoissé par cette coïncidence qui ne devait pas en être une, il sortit dans la rue et là, il cru que le monde venait de s'arrêter de tourner. Les corps jonchaient les rues de la cité elfique. La panique saisit le cœur du petit garçon tandis qu'il chercha ses yeux sa mère. Il entendit une voix au loin, il entendit une voix féminine d'abord, puis une deuxième qui semblait être celle d'un homme. Alors il s'approcha.
Il s'approcha encore, son cœur battant à tout rompre. C'est à peine s'il osait respirer.
A cet instant, il arriva sur les lieux de ce qui allait être la fin de son innocence. Il vit le Capitaine Feanaro, il connaissait son prénom car il l'avait vu la veille, alors que sa mère lui parlait de quelque chose qu'il n'avait pas compris. Il vit également une drôle de femme à l'aura sinistre et là, en face d'elle, non loin de lui, il vit sa mère. Elle attendait en embuscade. Elle allait ...

" Maman ! " cria le petit ou pensa-t-il crier.

Sa voix sembla comme bloquée dans sa gorge.
Il avait vu le corps de sa mère tomber.
Il avait vu la femme partir avec une autre.
Il avait vu l'ami de son père dont il se souvenait à peine enterrer sa mère.
Il était arrivé au Temple.
Il avait senti les bras de son père.
Il senti l'amour et l'attention qu'on lui portait.
Il s'en moquait.

" Où es maman ? "

Sa voix tremblante comme l'absence de réponse des autres lui apprirent qu'elle ne reviendrait plus. Où était-elle partie ? Allait-elle revenir ? Pourquoi les gens détournaient-ils le regard quand il le voyait ? Pourquoi Celyween ne revenait pas ? Aerin était perdu. Il ne manquait sans doutes qu'une petite lumière pour illuminer à nouveau son visage. Cette petite lumière, il saurait plus tard qu'elle se révèlerait être Jelenna, la petite princesse amazone. Mais pour l'heure, le chemin sombre que prenait l'enfant n'était pas près de s'éclairer malgré les efforts de son père.

Le petit garçon sembla trouver un certain réconfort lorsque par hasard, fut trouvé dans une forêt dans les alentours de Tamawa un louveteau dont la mère avait été tué. La petite boule de poils avait à peine quelques semaines et sa vie ne tenait qu'à un fil. Ce fut lui qui décida de s'en occuper. Pourquoi ? Il l'ignorait.

Mon heure de gloire ...
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