Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
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| [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] | |
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Jillian
Nombre de messages : 291 Race et âge : Cydienne, 28 ans Cité : La Troupe Métier : Saltimbanque Feuille de personnageCompétences: Dressage d'une bête ♣ Représentation ♠ Manipulation du vent Compétences bonus: Charisme ♦ Manipulation du feuRéputation : (9/10) | |
| Sujet: [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] Mar 5 Juil - 3:42 | |
| [Ce sujet est libre mais est prioritaire Elyncia et son PNJ d’un jour !]
Les jours s’allongeaient avec le départ de l’hiver. Pourtant le temps semblait accélérer à l’approche de la bataille, précipitant Jillian, la Troupe et même tout Azthia vers l’avant, sans qu’aucun ne puisse y faire quoi que ce soit. De quoi être pris de vertige. Pourvu qu’ils ne tombent pas.
Les couleurs avaient déserté Tamawa, ses rues, ses visages. Même la Troupe avait remballé ses tentures les plus criardes du camp dressé aux portes de la cité. La mode était au gris. Le gris de l’acier, des lames de fer. Le gris du ciel, de cet hiver qui avait du mal à se résoudre à laisser place au printemps. Jillian avait cependant abandonné sa robe longue et sombre pour une tunique prune plus traditionnelle et un pantalon blanc cassé aux pans bouffants. Relativement classique quand on connaît les goûts extravagants de la Meneuse de la Troupe. Seuls les coquillages entremêlés dans ses cheveux violets rappelaient ses tenues originales qu’elle gardait au placard en ces temps troubles où seuls les mots entraînement, discipline et courage comptent. Entraide aussi, elle s’en était rendue compte en traversant les rangs des Templiers. En tous cas, il aurait été malvenu d’exhiber à ces gens ses habits multicolores et asymétriques. Finalement, Jillian se fondait presque dans le décor. Presque.
« Toi, là ! Tu vieux de me dégueulasser le pantalon ! Empoté ! C’est pas possible d’être pas doué à ce point ! »
Le jeune homme eut beau s’excuser, rien ne put arrêter la flopée de reproches qui suivit sa maladresse. Il récupéra les bouteilles de jus de fruit qui ne s’étaient pas écrasées et finit par décamper sous la pression du regard de la tigresse. Ou les vociférations de Jillian, allez savoir laquelle était la plus impressionnante. Après avoir lancé quelques regards étonnés ou agacés les passants reprirent leurs emplettes.
La rue commerçante. Beaucoup avaient déserté leur boutique, misant leurs bouquins ou leurs breloques pour une épée ou un arc et un entraînement intensif. On avait rarement vu une rue marchande aussi triste. Jillian se surprit à penser au marché de Ptot Tàh, ses tentures colorés, la vie qui grouillait sur cette place. Ses vendeurs racistes aussi.
Peut-être était-ce la vue de cette boutique à la devanture encombrée de produits exotiques que la Meneuse avait eu une pensée pour la capitale almer. « Baraque à perles ». Elle jeta un coup d’œil curieux à l’intérieur et le bazar qu’elle découvrit l’enchanta. A moi que ce fût l’extraordinaire excentricité que dégageait ce lieu, où les crocodiles dormaient aux côtés de félins de toute taille, où les plantes possédaient plus de couleurs que les ailes des perroquets qu’elles soutenaient et parfois même plus de dents qu’un alligator.
Jillian remarqua une ceinture de cordelettes ornée de coquillages pendue entre une corne d’un animal inconnu et un collier de perles toutes plus belles les unes que les autres. Elle se saisit de la ceinture pour la voir de plus près. Erreur.
« Ayez l’extrême obligeance de laisser cela, Mademoiselle. »
La Meneuse sursauta, Sam poussa un rugissement, surprise elle aussi. Elles cherchèrent cet inconscient des yeux, mais la boutique était vide. Leur interlocuteur n’était autre qu’un perroquet. Un ara rouge magnifique aux ailes jaunes et bleues, qui semblait les toiser d’un regard moqueur. Rassérénée, Jillian s’approcha de l’animal.
« Eh petit tu sais pas que les gros matous mangent les vilains oiseaux ? »
Elle avait un sourire menaçant qui la rendait dangereusement séduisante, et sa voix douce rappelait à la fois un murmure amoureux et une sentence de mort.
Dans quoi as-tu mis les pattes l’oiseau ?
Dernière édition par Jillian le Dim 31 Juil - 12:32, édité 1 fois |
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Elyncia
Nombre de messages : 1055 Âge : 34 Race et âge : Cydienne - 33 ans Cité : Erathia Métier : Gladiateur Feuille de personnageCompétences: Spécialisation du combat à la lance, Acrobatie, AmbidextrieCompétences bonus: Spécialisation du combat à la lance (Jinmen); Combat à mains nues JinmenRéputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] Ven 8 Juil - 16:27 | |
| De larges cernes dessinées sous ses yeux injectées de sang à cause de quelques vaisseaux sanguins éclatés, l'ex-Capitaine ne se souvenait plus du pourquoi et du comment il était arrivé dans cette pièce qu'il ne reconnu pas aux réveil, mais qui se dessinait lentement dans sa mémoire, comme si les coups de sa gueule de bois étaient ceux que donnaient des marteaux sur des clous, s'enfonçant dans les planches de son chantier mental pour reconstruire les vestiges cérébrales de sa soirée bien arrosée. Ah oui c'est vrai, la boutique... il était dans la boutique. C'était déjà bien qu'il se souvienne où il était. Qu'est-ce qu'il foutait-là maintenant ? Il lança un regard vers les 3 bouteilles de rhum vides étalé sur son bureau et étonnement il ne se souvenait que de la première... et encore. Quant à la raison de tout ça ? Ba Jack ne s'en souvenait plus, comme quoi il l'avait bel et bien noyée dans l'alcool.
Qu'importe. L'ancien forban se releva, titubant à cause des restes de la veille, s'embrochant presque sur un de ses trophée de pêche : un magnifique espadon. Secouant la tête en pensant que ça lui remettrait les yeux en face des trous -ce qui ne fit qu'empirer les choses - il se mit face à son horloge à coucou pour déterminer l'heure qu'il était. Ce n'est que quand sa vision redevint à peu près clair qu'il lâcha un juron avant de se rendre d'un pas à peu près droit jusqu'aux escaliers qui menaient au rez-de-chaussée et lorsqu'il fut au milieu des marches, il put entendre la voix d'une femme à la voix douce et cassante à la fois, de quoi rappeler à notre cher Jack le temps où il maltraitait ses pauvres matelots en les faisant briquer le pont.
- Eh petit tu sais pas que les gros matous mangent les vilains oiseaux ?
Le commerçant acheva alors sa descente maladroite et s'avança d'une démarche légèrement efféminée pendant que le piaf hurlait "Pourparlers ! Pourparlers !" Jack lui lança un regard amusé avant de s'adresser à la jeune femme :
- Hé bien on dirait que vous lui avez tapé dans l'oeil mademoiselle... euh ?
Il laissa la cydienne se présenter tout en regardant le perroquet s'agiter sous le regard alléché de la tigresse. D'ailleurs il s'approcha de ses oreilles pour lui murmurer dans un clin d'oeil :
- Tu sais, je te conseil pas d'avaler cette chose. On ne sait pas où ça a trainé.
C'est que lui-même était un drôle d'oiseau qui savait y faire avec les bêtes. Se redressant après avoir retrouvé son sérieux, Jack retira son tricorne et dans une révérence, il lâcha :
- Jack S.Paro, propriétaire de cet humble magasin, pour vous servir gente dame. Que puis-je faire pour vous ?
[HRP : désolé d'avoir mis autant de temps mais chez mes grand-parents, je n'ai pas deux écrans et malheureusement je crois que je me suis un peu habitué à ce luxe quand j'écris mes RP, so j'y arrivais pas ^^"] |
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Jillian
Nombre de messages : 291 Race et âge : Cydienne, 28 ans Cité : La Troupe Métier : Saltimbanque Feuille de personnageCompétences: Dressage d'une bête ♣ Représentation ♠ Manipulation du vent Compétences bonus: Charisme ♦ Manipulation du feuRéputation : (9/10) | |
| Sujet: Re: [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] Mar 26 Juil - 8:11 | |
| Les marches de l'escalier de bois grincèrent tandis que le perroquet entamait les négociations mort de trouille à l'idée du sort terrible que Sam lui réservait. Impossible de résister aux piaillements du perroquet. Jillian éclata de rire.
« Tu me plais, lui confia-t-elle avant de se tourner vers le propriétaire. »
Ce dernier avançait d'un pas instable et puait le rhum à plein nez. Des cernes interminables allaient de paire avec l'odeur d'alcool et ses longs cheveux noirs emmêlés n'avaient pas dû être lavés depuis des siècles. Son air totalement décalé expliquait mieux l'extravagance de sa boutique qui aurait pu tout à fait convenir à quelqu'un comme Jillian. Sauf que l'inconnu se montra un peu trop présomptueux. Que croyait-il ? Qu'elle allait sagement répondre « Jillian Torrez, Meneuse de la Troupe » ? Raté. Justement parce que c'était Jillian Torrez, la Meneuse de la Troupe.
« Mademoiselle qu'est-ce que ça peut te foutre ! Enchantée mon cher Jack ! »
Elle échangea un regard ironique avec Sam devant la courbette bancale que lui offrit l'homme étrange.
« Que puis-je faire pour vous ? Faire pour vous ? répéta le perroquet, comme rasséréné par la présence de Jack. »
Jillian se désintéressa alors du collier de coquillages qu'elle avait d'abord repéré pour fixer l'ara rouge. Ses petits yeux noirs brillaient d'intelligence et il ne broncha pas lorsqu'elle leva sa main dans sa direction. Elle caressa du bout des doigts ses plumes d'abord écarlates avant de descendre sur les jaunes et enfin les bleues qui terminaient ses grandes ailes avec élégance.
« Ouaip. Tu me plais vraiment petit... murmura-t-elle. »
Sans prévenir, le perroquet balança un coup de bec et écorcha la main blanche de Jillian. La couleur pourpre du sang tâcha le plumage impeccable de l'oiseau. Et contre toute attente, la Meneuse sourit.
« Combien pour le piaf, mon joli ? »
[J'ai vraiment du mal, ça craint du boudin =/ ]
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Elyncia
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| Sujet: Re: [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] Mer 27 Juil - 4:25 | |
| C'est qu'elle avait du caractère la demoiselle et Jack aimait ça. Dommage qu'elle ne s'intéresse plus à l'emplumé sur son perchoir qu'à lui. Mais Jack n'était du genre à s'accrocher à de vaines désillusions surtout que la dame semblait vouloir payer pour ce... cette chose rouge insolente qu'était Paco. D'ailleurs Jack en était aussi surpris que le piaf qui battait des ailes en piaillant "Tu me plais, tu me plais petit !". Surtout qu'il avait des choses bien plus intéressantes - et plus chères - à vendre que ce foutu perroquet. Il ne faut pas oublier que Jack est un véritable homme d'affaires. Ainsi il chercha un moyen de détourner son attention. Il s'adressa d'abord à l'oiseau avant de continuer.
- Tais-toi donc oiseau de malheur ! Vous êtes sûre de vouloir acheter cet enquiquineur de Paco ? J'ai beaucoup mieux. Votre félin a peut-être besoin d'un peu de compagnie non ? J'ai une magnifique panthère à dans l'arrière cour et ce pour à peine 750 Talents.
Mais la jeune femme ne semblait n'avoir d'yeux que pour le perroquet et elle ne semblait pas vouloir en démordre, et il ne fallut pas longtemps pour que Jack ne se résigne. D'un autre côté, c'était parce qu'il avait enfin une occasion de se débarrasser de cette enquiquineur et comme elle semblait y tenir, il pourrait le vendre légèrement au dessus de son prix. Finalement ce n'était pas une mauvaise opération pour quelques Talents de plus et la tranquillité, n'est-ce pas Jack ?
- Bon d'accord... que diriez vous de 150 Talents ? C'est une belle bête malgré son caractère de cochon !
[HRP : Désolé post rikiki mais avec ma grosse panne d'inspi' du moment j'ai rien trouvé de mieux :/] |
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Jillian
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| Sujet: Re: [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] Dim 31 Juil - 11:53 | |
| [Jillian va tenter de convaincre Jack de faire baisser le prix. Comme il a marchandage, on s'est mis d'accord pour modifier mon lancé de dés (tout en gardant la logique du lancé de dés prévu lors de la création de ma capacité spéciale). 1-3 => 50 talents en moins 4-5 => 25 talents en moins 6-10 => rien en moins ] - Nombre aléatoire (1,10) :
- 3
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Jillian
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| Sujet: Re: [151-DP] Ayez l’extrême obligeance de laisser cela [Fini] Dim 31 Juil - 12:31 | |
| Ce gars la prenait vraiment pour une imbécile ! S’il savait combien Jillian avait payé pour Sam… Quelques jurons du marchand qui s’était rendu compte trop tard que la cage de la tigresse avait été malencontreusement ouverte, c’est quand même pas bien cher ! Et puis l’idée de filer un compagnon à Sam était totalement absurde. Alors encore moins pour 750 talents ! Jillian avait déjà Elly comme panthère. Un petit sourire échappa à la Meneuse à cette pensée et elle se ressaisit lorsque le drôle de marchand eut fini de tergiverser et annonçait enfin un prix pour ce qui l’intéressait, elle.
« Eh ben, pour un oiseau de malheur et enquiquineur en plus, ça fait beaucoup 150, mon cher Jack ! »
Elle avait un petit sourire étrange qui ne présageait rien de bon. A la fois enjôleur et dangereux. L’ancien pirate avança quelques arguments, mettant en avant la rareté, à Tamawa, d’un perroquet, vantant son plumage aux couleurs éclatantes, ses talents pour parler le langage des hommes – et même plusieurs langues. Jillian continuait de sourire, bras croisés sur la poitrine. Elle disait « non » de la tête avec provocation, à chaque tentative du commerçant de la faire changer d’avis.
« Tu me prends pour une bille, voleur ! »
Le ton montait. C’est qu’il en fallait pas beaucoup à la Meneuse pour s’énerver, grand nombre de Saltimbanques peuvent en témoigner… Le perroquet s’agita alors et répéta, fidèlement :
« Voleur ! Voleur ! »
Jillian lança un regard amusé à Paco. L’intervention de l’oiseau eut pour effet à la fois d’appuyer ce qu’elle disait et de détendre l’atmosphère. Jillian retrouva son air tranquille et reprit :
« Tu vois, même Paco est d’accord avec moi. Je te le prends pour 75 talents. T’as bien vu qu’on s’entend déjà à merveille, tu voudrais pas non seulement gâcher une amitié naissante mais en plus te retrouver avec un piaf sur les bras ? Tu connais des gens à Tamawa qui, maintenant, à la veille de la grande bataille, ont des envies de perroquet, toi ? Si ça se trouve, on va tous crever dans quelques temps, pourquoi t’encombrer d’un oiseau quand tu pourrais avoir des talents ? »
Elle jeta un regard en coin à une bouteille de rhum vide, délaissée au pied de l’escalier. Certainement que de nombreuses jumelles gisaient dans la chambre de Jack, après avoir subi le même sort. Jillian ajouta donc, et c’est sûrement ce qui finirait de convaincre le commerçant…
« Tu peux acheter quoi avec un perroquet ? Rien. Alors qu’avec 75 talents tu peux avoir quoi ? Combien de bouteille de rhum, par exemple, au hasard, Jack ? »
Elle lui laissa le temps de digérer son argument – et quel argument – en continuant de le dévisager. Il se gratta le bouc un instant avant de lâcher, agressif :
« 125 ! - 100 ! Et je t’offre un chapeau ! - Comment le chapeau ? - En meilleur état que le tien ! »
Jack loucha sur son tricorne, renifla et conclut :
« Vendu ! »
Comme s’il avait compris, Paco quitta son perchoir pour élire domicile sur l’épaule de Jillian.
« Vendu ! Vendu ! répéta-t-il. - A la revoyure ! Je t’apporte ton chapeau demain sans faute ! »
Bougon, le marchand maugréa une menace, évoquant ce qu’il se passerait si elle ne tenait pas parole, mais la Meneuse avait déjà passé le pas de la porte. De nombreux passants se retournèrent sur son passage. Regards auxquels Paco se faisait un plaisir de répondre…
« Bonne et agréable journée Messieurs Dames ! » |
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