Prénom: La Déesse adopta de nombreuses formes, et de nombreux noms lui furent attribuer par ceux qui la vénère. Aujourd’hui, elle est connue sous le nom d’Astrée auprès des Templiers mais les Elfes inscrivent ses légendes sous le nom d’Azura et les Astorgs celui de Brunhilde.
Âge: L’Âge des temps.
Race: Déesse.
Cité d’appartenance: Temple d’Ankdor.
Arme: l’Arc de Lune.
Compétences offertes si faveur divine: Voir le passé et prévoir le climat, l’influencer –créer de la pluie, un fort vent ou au contraire calmer les tempêtes- . Elle peut générer des orbes de lumière et guérir à la phosphorescence des étoiles. Elle est impuissante les jours où leur éclat est masqué.
Compétence spéciale pour le dieu: Archer – Esprit.
But du personnage: Protéger le Temple d’Ankdor et Silmarie.


Description physique:
Il serait pertinent de noter la grande taille de la Déesse. Elle ne les incarne guère en raison de sa taille est fine, bien qu’athlétique et de sa silhouette élancée. La démarche d’Astrée est fière, elle pourrait paraître hautaine, on en doute souvent devant son port altier mais lorsque l’on croise ses yeux, le doute n’a plus lieux d’être. Des sourcils d’ébènes délicats surmontent des yeux d’un noir charbonneux aux nuances améthystes, des astres aux reflets miroitants, agrandis par des cils longs et noir, en amande et légèrement bridé confèrent à la Déesse une aura envoûtante. Astrée sera toujours fière, digne et ne courbera jamais le dos qui reste droit bien que légèrement cambré car la Déesse ne peut se défaire de son allure de guerrière. Ses jambes, ses interminables jambes sont fines, tout en muscles déliés et si elles semblent légères, elles n’en sont pas moins robustes. Les bras d’Astrée se terminent par des mains aux doigts gracieux et adroits qui savent manier avec aisances l’arc et le poignard.
Les cheveux iridescents de la jeune femme cascadent avec élégance le long de son dos jusqu’à sa taille aiguisé. Légers, ces derniers entourent avec douceur le visage céleste de la Déesse et accompagnent chacun de ses gestes. Ce voile d’opale soyeux semble capter les moindres nuances de lumière qui lui offre en retour des reflets complexes et chatoyants. Cette crinière évanescente s’accorde avec charme avec sa peau d’albâtre, ce teint neigeux qui rappelle tant la Lune. Ses lèvres, sont figées dans une expression … inexpressive, on croirait que rien ne pourrait la contraindre à adopter une autre attitude que celle altière qu’elle arbore inconsciemment mais la Déesse est complexe et comme la lune, possède des phases changeantes. Consciente du corps qui est le sien, Astrée ne se prive pas de l’arborer. Ayant vécu avec les Elfes sylvains, l’Archére se vêt souvent en armure légère. Cette dernière, si elle ne recouvre pas son ventre plat ne laisse pourtant pas ne serait-ce qu’une parcelle de son cou sous les regards grâce à un tissus noir prés du corps. Des bottes à talons remontent le long de ses fines jambes jusqu’au dessus de ses genoux et un pantalon en tissus est rattaché à sa svelte taille par une ceinture munie de nombreuses lanières de cuir. Son buste est lui recouvert par un corselet fait d’un métal qui n’appartient pas à ce monde, d’un éclat inaltérable. Mais la Déesse guerrière est de naissance elfique, et garde siècles après siècles ce trait de caractère dans son âme. Ainsi elle passe parfois sa robe favorite, celle dans laquelle elle est représentée dans les fresques à la teinte hésitante entre l’améthyste et le blanc, galbant avec grâce ses formes généreuses. Longue, elle découvre ses sveltes épaules en un doux décolleté alors que la transparence du tissu laisse entrevoir sans gêne aucune sur sa peau d’albâtre des arabesques élancées phosphorescentes qui s’entrelacent avec délicatesse et pureté. Elles recouvrent chaque parcelle de sa peau et même sa joue laisse apparaître une de ses marques. Ce qui pourrait paraître un tatouage est constamment changeant, car il s’altère et se métamorphose au gré de la luminescence des astres et des étoiles car sur le corps de la Déesse sont inscrites les constellations.

Caractère, qualités et défauts:
Une sagesse millénaire peut se lire dans ses yeux améthyste. Cette sagesse lui confère une clairvoyance rare, et permet à Astrée de faire régner l’ordre sur tout Azthia… enfin c’est tout du moins ce que veulent les écrits et c’est en effet ainsi que la divinité avait été conçu. Trônant en retrait de Finwë, la sœur cadette du Dieu du Jugement se devait de respecter les volontés de son frère et si le Dieu était connu pour son impartialité, les Elfes trouvait en l’incarnation d’Azura la clémence. Mais la Déesse adopta un comportement auprès des mortels très complexe, et ayant vécu près d’eux de longues années elle a gardé certain traits de leur caractère. Etant réaliste et pragmatique quand il le faut, ce qui est plutôt surprenant en voyant sa légèreté quotidienne, elle cherchera toujours des solutions aux problèmes posés et pour rien au monde n’abandonnera. C’est là l’un de ses pires défauts et une de ses qualités : Astrée est courageuse jusqu’au bout des ongles. Elle est consciente que cela pourrait la rendre dangereuse auprès de ces camarades, principalement à cause du fait qu’elle se soucie très peu de sa propre survie. La logique dont elle fait preuve en tant que Déesse ne se retrouve malheureusement pas dans son caractère auprès des mortels à dominance impulsive. Pourtant, la jeune déesse est une excellente tacticienne lorsqu’elle prend le temps de se poser.
Veillant sur les siens, Astrée possède une douceur agréable dans son caractère, bien qu’elle ne manque pas pour autant de répondant. Dans sa jeunesse, elle était très effrontée et gamine ne se gênant pas d’exposer son point de vue à coup de décibels élevés… apparemment elle n’a pas réussit à taire complètement ce côté immature de sa personnalité. La jeune Déesse est cependant lorsqu’il le faut d’une sagesse et d’un sang froid à tout épreuve, bien qu’elle ne supporte pas les ordres, ou du moins ceux qui ne lui convienne pas. Astrée est susceptible et sans exagération elle est très rancunière,
Un tel caractère est surprenant venant d’une Déesse, mais il l’est nettement moins lorsque l’on sait qu’elle a vécu des siècles auprès des mortels. L’expérience fut douloureuse pour elle, et par la suite elle a travaillé son caractère pour qu’il soit fort, sans faille, se détachant peu à peu de tous ceux qui lui étaient chers étant condamnée à ne plus les revoir. Sous un masque d’impassibilité, elle a pansé la plaie sans pour autant la recoudre et celle-ci la fait toujours souffrir. Pour faire taire son cœur, elle s’était jetée dans les batailles, encore et encore pour défendre les siens ou plutôt pour ne pas être confrontée à la douleur de les voir périr pour défendre leur espoir, impuissante. Elle a aujourd'hui trouvé refuge, un équilibre dans son calme. Paradoxalement, on pourrait dire que c’est la plus « humaine » des Divinités ce qui n’est peut-être en soit pas un avantage. Malgré toute sa douceur, elle n’en reste pas moins agressive quand on la pousse à bout où même lorsqu’on la provoque trop. Et là, il semblerait que l’armée d’Azael s’en soit encore pris au détenteur de l’Esprit, les Templiers, ce qui risque de la mettre vraiment en rogne.

Mon heure de gloire...

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Idées, remarques ou suggestions? Mais quel beau design ! Ce serait si bête d’en changer pour du jaune ç_ç.
Merci Jaja d'avoir délivrer des informations sur les Dieux dans le topic avec Esra, je n'imagine pas le nombre de bourdes que j'aurais commises sinon @_@.

Biographie:
Un pas, un autre. Foulant de ses pieds nus les landes, la jeune Déesse rejoint la fontaine qui trônait, majestueuse dans une alcôve naturelle. Frôlant de ses doigts la surface de l’eau, la jeune femme aux yeux améthyste invoquera une fois encore le reflet qui la captive tant, celui qui lui dévoile le monde des hommes. A nouveau, le regard d’Azura s’égara dans le méandre de l’eau pour ne plus s’en détacher. Une parole, un appel. Ses devoirs la rattrapent et bientôt la Déesse se détourne de ce monde si particulier et fait un pas avant de disparaître dans une aura de lumière. L’archère est tellement plus intéressée par les Mortels que par les Dieux qu’elle en oubli parfois le cours même du temps. Que pouvait-elle bien leur trouver ? Se matérialisant et en posant un pied sur le marbre froid, Azura écarte de ses pensées l’inconnu et tourne son regard vers les cieux avant de, résignée, rejoindre les autres divinités.

La Déesse cours. A l’instar d’une flèche, elle s’élance et foule à peine le sol qui défile sous ses pieds. Cet élan, il lui faut. Oui, elle en a besoin pour franchir cette frontière, cette infinie distance qui la sépare du monde des Mortels. Car Azura a grandi et elle ne peut plus se contenter de regarder les hommes s’entre-déchirer. La jeune guerrière a appris de ses aînés la complexité des sentiments humains, de leur égoïsme à leur dévouement, de l’amour à la haine. La Déesse a vu dans les écrits et dans les cieux la trace de cette haine, et la marque sanglante que provoque l’envie et la jalousie, ce sentiment si bassement mortel. Ces êtres qu’elle devait protéger en leur apportant l’espoir, elle la Gardienne des Astres, elle les a rejetés pour être capable d’une telle violence. Mais elle a vu aussi vu dans le reflet millénaire que certains de ses mortels se battaient, encore et encore pour dépasser leur condition et si l’un faiblissait, les hommes pouvaient trouver la force de se relever, toujours et inlassablement, par amour. Pour ceux-là, les Dieux se devaient de combattre. Pour que les hommes puissent à nouveau vivre, rire et aimer sans crainte.
Le refus de ses confrères et consœurs fut catégorique. Les Dieux n’avaient pas a interféré dans le déroulement de l’Histoire, dans l’égrènement inéluctable de l’Horloge. C’était prendre le risque de leur propre destruction et un monde sans Divinités est voué au chaos. Comment pouvaient-ils se cacher derrière leur « champion » ? De simple être confronter à un destin qui les dépasser tellement. Silmaria, la Grande Déesse s’était sacrifiée autrefois, afin de faire cesser les ravages causés par les Erathiens, tout comme Azura et les siens avaient alliés leur force pour emprisonner Azael mais cela n’avait pourtant pas arrêté les batailles entre les hommes. En tant que Déesse, non elle ne pourrait pas intervenir mais en tant que mortel…

Les pas s’arrêtent. Un souffle impétueux rejette les cheveux neigeux de la déesse et dissimule partiellement son visage. Contraste saisissant entre les mèches évanescentes et les iris améthyste à l’éclat embrumé. Un regard vers les vagues s’écrasant avec fracas sur les roches, vers l’horizon, infini et éternel. Astrée ferme les yeux, apaisée. Dans un bruissement de tissus, la Déesse ramène ses jambes sous elle et s’élance vers cette étendue aux reflets azurés. La chute laisse place à la rencontre avec l’élément glacée, qui referme ses doigts sur l’archère tentant vainement de la retenir. Mais la jeune femme se refuse à céder, fendant farouchement l’eau, s’enfonçant plus profondément dans l’abîme. Alors l’océan renonce.
Lorsqu’elle atteint la surface, la déesse jaillit de l’onde en prenant instinctivement une profonde respiration. Ses pieds rencontrent le fond et elle rejoint en chancelant les bords du lac. Se laissant aller contre l’herbe, la déesse lèvera ses bras albâtres devant elle, d’où s’écoule des filaments grenat. Du sang ?
Un sourire échappe alors à la jeune Déesse et levant les yeux vers la Lune, elle se redresse avant de jeter un regard alentour s’absorbant dans la contemplation de la forêt aux couleurs turquoise. Ses plaies lentement se referment et bientôt ne seront plus qu’un simple souvenir.

Un brisement de feuilles se fait entendre, suivit du craquement d’une branche. Le ranger tourne la tête vers son second, et fait signe à ce dernier de prendre l’origine du bruit à revers. Il sait que lui et ses hommes sont dangereusement proches des vestiges des ancêtres des Elfes sylvains et ne veut prendre aucun risque. Son arc est déjà bandé et son épée au fourreau n’attend qu’à être dégainée. Il avance prudemment, ombre discrète et bientôt il atteint l’une des pierres ancestrales. S’en servant pour se cacher, il constate du coin de l’œil que son second le suit de prés. Encochant une flèche, il tend lentement la corde de son arc avant de faire face à la créature qu’il avait repérée.
Ses yeux s’agrandirent sous l’effet de la surprise, se heurtant à un spectacle que le ranger de s’attendait pas à voir. Une jeune elfe se trouve à quelques mètres de là dans l’eau, essuya avec une bande de tissus ses bras fins. Le teint de la jeune femme lui donne une prestance surnaturelle et sa robe lui collant au corps dévoile que ce dernier semble appartenir à une sylphide et non à une elfe, aussi belle soit celle de sa race la créature sous ses yeux était…différente. Irréelle, hors du temps. N’osant troubler d’une parole déplacée la créature, il tira sciemment une flèche dans un arbre pour attirer son attention. Des yeux à la teinte hivernale le cueillir, éclipsant presque le port de tête élégant de la jeune femme tellement leur éclat est envoûteur mais une sagesse étrange le retient captif, un savoir millénaire, mystique. Puis les sourcils de la jeune femme se fronce.

Perdu. Elle l’avait perdu. La déesse, paniquée plongea à nouveau dans le lac se détournant de l’elfe à l’arc. L’eau est étonnamment froide, presque désagréablement et la jeune femme sent ses membres s’engourdirent. Mais elle n’en a que faire, elle refuse de céder son bien. Un éclat attire son attention et alors que le souffle commence à lui manquer, Azura aperçoit un éclat argenté au fond d’un gouffre du lac. Ne prenant pas la mesure du danger qu’elle encoure, elle s’enfonce plus profondément encore. Ce n’est que lorsqu’elle saisir son arc que la déesse prend conscience de son erreur, l’air lui manque. Jetant un regard à la surface, sa vision commence à s’obscurcissent mais la jeune femme refuse obstinément de périr. Pas maintenant, pas alors qu’elle était si prés du but. Tendant la main vers les étoiles, Azura leur accorda un sourire triste avant de sombrer. Elle ne sent qu’à peine le bras qui enserre alors sa taille.

- Capitaine !
L’un des ranger rejoint le bord de l’eau, avant de s’accroupir. De la surface, la profondeur du lac est insondable et malgré les prouesses physiques de leur Chef, il ne sait si ce dernier peu résister à la pression du lac. Lòrren, le jumeau de Lòriel à la même réflexion. Ebouriffant son frère au passage, il saute à la suite de son supérieur dans l’eau. Il ne leur faudra pas plus de quelques minutes pour reparaître. Dans les bras du Capitaine, la belle elfe est évanouie et pourtant ses doigts fins sont crispés sur un arc. La portant jusqu’à la rive, le soigneur de l’unité n’a pas le temps de s’avancer que déjà la jeune déesse tousse pour rejeter l’eau de ses poumons, son talent a fait son œuvre. Lorren s’accroupit à même l’eau, usant de la manipulation de son élément et comme tous il regarde la dame, captivé. Jamais il n’a vu quelque chose d’aussi beau et d’aussi effrayant à la fois. Mais une sensation étrange cueille alors la déesse, et ses yeux se ferment alors que toutes forces à quitter ses membres engourdis. D’un geste adroit, le Capitaine se saisit de son poignée.
- Elle vit, annonce t-il au guérisseur qui hausse alors les épaules, portez la au camp.
- Capitaine avec tout le respect que je vous dois, cette…femme n’est pas comme nous, hésita alors l’un de ses hommes.
- Revenant sur la jeune femme le Capitaine ajouta, nous l’interrogerons lorsqu’elle se sentira mieux, elle semble extenuée.
Se relevant, il souleva doucement la jeune déesse alors qu’un des rangers emballait l’arc de la déesse après avoir précautionneusement essuyé les flèches, ne pouvant risquer qu’elle s’abîme.

Ce fut l’odeur de la forêt qui tira la déesse de ses songes. Doucement, elle ouvrit les yeux et son regard encore flou se perdit dans les nuances turquoises et émeraudes des arbres. Azura se passa une main sur le front, tentant vainement de faire disparaître la brume qui occulte ses pensées. Un ranger appela alors Thràin et son second Tùrin, qui rejoignirent rapidement la jeune déesse. Mais aucun d’eux ne purent tirer Azura de son mutisme. Lorsqu’ils s’approchèrent, elle recula d’ailleurs instinctivement. A leurs yeux, Azura ressemblait plus à une enfant perdue et ils conclurent rapidement que cette dernière devait être amnésique. Comment expliquer sinon que la jeune elfe ne savait pas même parler ? Comme elle refusa de leur livrer jusqu’à son nom, ils l’appelèrent Arahan et au fil du temps les rangers s‘habituèrent à sa présence muette. Etonnement, si cette dernière était gauche avec tout ce qui était d’usage courant, elle se révéla être auprès d’eux une excellente archère, une douce guérisseuse et une farouche guerrière. Les Spectres d’Argents avaient tous leur secret, ils n’avaient pas besoin d’en savoir plus sur elle et jamais la jeune Déesse ne s’était sentit aussi heureuse car tous ne faisaient qu’un avec la forêt, leur refuge.

Pourtant, cette époque fut courte. Lorsqu’ils revinrent vers la capitale, celle-ci était en effervescence. Leur Capitaine fut convoqué à l’Autel et pour une raison obscure il lui demanda de l’accompagner avec Tùrin. La prêtresse qui les accueillit leur annonça la grand nouvelle : Un ordre venait d’être crée par la Grande Prêtresse : L’Ordre des Templiers. A la seule évocation de Silmaria, la Déesse se tendit comme un arc détournant le regard de la prêtresse qui leur avait annoncé la nouvelle. Silmaria, la Déesse tant aimée des elfes, la Bienveillante celle qui s’était sacrifiée pour sauver le peuples du courroux d’Azael. Elle préférait éviter de rencontrer en personne la réincarnation de la Déesse des Déesses, alors qu’elle n’était plus que l’ombre de ce qu’était autrefois Silmaria, la douleur était encore vive. Elle n’avait qu’une hâte, c’était de quitter l’Autel au plus vite. Mais leur sort en avait décidé autrement, car elle apprit alors que d’une part Thràin contrôlé l’Esprit, ce dernier venait d’être promu Instructeur et d’une autre part qu’elle possédait aussi ce don.

Comment une Déesse se révéla être une "Sensible", Azura l’ignore encore. Elle ne pensait pas que ce qu’avait laissé autrefois Silmaria puisse l’atteindre, elle une non-mortelle. Au moins put-elle mettre un nom sur la brume qui régnait constamment sur ses pensées et sur ses migraines chroniques : l’Esprit. Les années passèrent ; et elle apprit à contrôler ce don étrange. Elle qui s’était toujours retranchée derrière son manque de parole, elle fut confrontée à la télépathie et au passage à ses premières crises de nerf. Parce que si la plupart des Templiers pouvaient sans mal user de leur talent, Azura appréciait néanmoins pas du tout que l’un des jeunes elfes à sa gauche fasse irruption dans ses pensées et sa migraine pour lui demander le sel. Il paraît qu’elle manqua de peu de l’éborgner leur qu’elle lui envoya la salière en plein visage. Il paraît.
Mais un autre problème frustrait la déesse templière, l’invocation. Si tous parvenaient à faire apparaître des lames, des flèches ou des casseroles runiques elle s’en révéla purement et simplement incapable. La seule chose qui la rassura, ce fut qu’aucun des autres apprentis ne maîtrisaient autant qu’elle le tir à l’Arc. L’Ordre grandit peu à peu, jusqu’à atteindre une force armée tout a fait acceptable. Tellement acceptable qu’ils n’échappèrent pas à la guerre.

An 23, Tamawa fut attaquée. Haneen envoya alors le tout jeune ordre défendre la Cité neutre. Azura s’y rendit le cœur déchiré. Jour après jour, elle vit les siens tombés, leur sang écarlate maculant le sol. Les armées adverses refusèrent de se retirer et longtemps la bataille fit rage au sein des murs de la Cité neutre. Et chaque soir, Azura pleurait leur mort dans des larmes silencieuses. Pourtant elle prit fin, emportant avec elle son lot d’âme, emportant avec elle une âme de trop. Thràin. Lorsque la Déesse découvrit son corps sans vie, son cœur saigna alors que les larmes coulaient, cristaux de glace sur sa peau immaculée. A ses questions silencieuses, on ne put lui dire que Thràin et ses hommes étaient tombés sur une embuscade, personne n’avait rien pu faire il n’y eut qu’une poignée de survivants. Un des hommes en l’avait alors attaqué pour lui porter un coup d’épée et même s’il l’avait parfaitement dévié, ses blessures avaient eut raison de lui. Lorsqu’elle perçut les sanglots dans la voix de l’elfe, Azura comprit que le jeune elfe était l’un des hommes de Thràin. Les jambes de la déesse cédèrent sous elle, et elle resta près du corps de son capitaine jusqu’à ce que l’on puisse venir le chercher, perdue dans un océan de tristesse.
Les Spectres vinrent bientôt chercher le corps de leur ancien Capitaine et ami, et il rejoint les forêts de Silmarie ou il eut droit un enterrement dans les coutumes sylvaines. A peine ce dernier terminé, Azura s’élança dans la forêt et lorsque Lorren cria son nom en tentant de la suivre, Tùrin retint ce dernier en secouant tristement la tête. Elle avait besoin d’être seule.

Les pas de la Déesse redoublèrent alors qu’elle courait à en perdre haleine. Pourtant, son corps de mortel ne put résister indéfiniment et soudain ses forces l’abandonnèrent. Alors, rejetant la tête en arrière elle laissa ses larmes couler, elle pleura, elle cria oui elle cria sa colère au ciel maudissant l’indifférence des Dieux, un courroux amer. Toute la souffrance, toute la peine qui s’était accumulée avait fait céder le barrage, ne laissant que la colère qu’elle avait tant combattu déferler dans ses veines. La pluie se mit à tomber et les vents autour d’elle se déchaînèrent faisant virevolter ses cheveux diaphanes, laissant ses yeux améthyste chercher désespérément une réponse dans son abîme de peine et leur éclat si lumineux souligna la teinte spectrale de sa peau. Puis tout cessa. Les vents retombèrent et la déesse se laissa aller en arrière, s’effondrant sur le sol humide et glacée, elle sombra petit à petit dans le néant laissant filer entre ses doigts l’étincelle de vie qui la relier à ce monde. Pourtant, ce n’étais pas son heure. Elle ne sut pas que Finwë, son frère était alors apparu à ses côtés, la ramenant au Lande, refusant malgré son manque de clémence que sa sœur périsse ainsi. Sa convalescence dura un temps.

La Déesse revint sur Azthia notamment en l’an 1oo lorsque ces derniers protégèrent Cydonia, guerre où elle ne put combattre. La Déesse soigna aussi bien les blessés Cydiens et Templiers qu’Astorgs ne pouvant prendre parti pour l’une des de races puisqu’elle était vénéré par ces derniers sous les traits de Brunhilde. Ses interventions auraient pu être mal vue par les autres Dieux, mais en se rendant sur Azthia elle adoptait une enveloppe mortelle et prenait les mêmes risques que ces derniers, n’usant pas de ses pouvoirs divins directement. La Déesse se contentait de veiller sur les Templiers, n’ayant de cesse que de protéger les détenteurs de l’Esprit peut-être pour défendre ce qu’avait laissé Silmaria sur Azthia. Les Templiers finirent par déceler la présence de l’inconnue, en recroisant différent rapport datant pourtant de siècles différents Ainsi ils nommèrent Astrée cette appariation et parfois ils pouvaient voir une forme mystique au sommet de la tour du Temple d’Andor, bienveillante avant que cette dernière ne s’évanouisse dans la nuit.

Bonjour bonjour n_n
Bienvenue sur Azthia, en espérant que tu prennes du bon temps, mais j'en suis sûre ^^
Félicitage pour cette magnifique fiche, j'aime beaucoup ton style, vraiment beaucoup /o/ (et je n'ai vu que quatre petites fautes d'orthographe et une faute de frappe *émue*) !
Sinon, je sais pas si c'est possible de faire une "triple" déesse, faudra que les admins donnent leurs avis là dessus, je pense pas que ça pose un problème...
Mais ce qui me gène le plus, c'est que je cite : - "vous devez avoir nécessairement un personnage actif sur Azthia et au pallier 5 de réputation"
Je sais pas si tu as envoyé un MP à Eléa et/ou Jaja si tu voulais garder ton anonymat quant à ton premier compte ! Parce que sinon, ça risque de poser un problème =/
Donc pour ma part, il me semble qu'il faut indéniablement attendre la réponse d'Eléa et/ou Jaja pour qu'ils éclaircissent la situation
En tout cas, bravo pour cette fiche !

Chikoooooooo, c'est Nal X3.
Merci beaucoup pour la fiche, cha me fait super plaisir n__n. Surtout que je n'avais jamais fait d'histoire longue de peur d'ennuyer les modérateurs !
En fait, comme j'avais envoyé le début à Jaja pour voir s'il était d'accord avec ma Faveur Divine j'avais enlevé le début et j'ai totalement oublié de le remettre >.<'. [Etant modo, tu aurais pu le voir avec l'adresse Ip n___n]
Pour la triple déesse, j'attends l'avis des Admins mais je trouvais plus logique que la représentation que les races font d'une Déesse diffère puisque leur culture diffère de même.
Encore merci =3 *calin*.

Edit' : Jaja Jaja ! Tu as vu je ne me suis pas trompée j'ai mis Ankdor XD !

- Étant un double-compte, le problème de la permission est réglé!
- Les pouvoirs, c'est Ok.
- La triple-déesse me va aussi. Si ça avait été trois peuples (genre Cydiens/Astorgs/Elfes) j'aurais dit non, mais les Templiers n'étant pas un peuple et étant Elfes à l'origine ça ne me pose pas de problèmes.
- Curieux de savoir les bourdes que tu aurais fait!
- Je n'ai malheureusement pas pu lire la biographie en entier pour l'instant, mais je valide pour les trois raisons suivantes:

1- Je fais confiance à Chiko
2- Je sais que tu feras les modifs' plus tard si je trouve des erreurs.
2- Je suis l'admin, et le fait-de-l'admin vaut le fait-du-prince, tel est mon bon vouloir!

Maintenant va nous mettre une raclée à Azael qu'on en finisse!

Edit pour ton Ps: Ah ouai la classe!!!

Edit: Ok j'ai lu la fiche, ça se lit tout seul!

... C'est pour ça que je trouvais bizarre que la fiche soit au courant des dernières nouvelles et tout et tout °^°
En tout cas, bravo pour la fiche , et bravo pour le courage de Jacen pour me faire confiance, côté gaffe, j'suis pas la dernière X3

Double post *pas bien pas bien*
Je crois que tu as oublié de signer le sujet où faut signer les règles (bien que tu l'ais fait déjà 2 fois) et ton statut de triple déesses ne t'en prive pas n_n

Damned ! Alalah j'ai même oublié de le faire avec Nath' °°.
Pardooon >.<'.

Ps: Ce n'est pas vraiment triple heing, c'est juste une Templiére en plus en fait n___n.