Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [151-DP]Ptot-Tàh, c'est fini, dire que c'était la ville de nos premiers amours [Nalween] (terminé)

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ExTutnesi
ExTutnesi
Féminin Nombre de messages : 30
Âge : 31
Race et âge : Almer et 34 ans
Cité : Ptot-Tàh
Métier : Politicien et Prêtre

Feuille de personnage
Compétences: Charisme, faveur divine (Benu), et torture
Compétences bonus: Tacticien
Réputation :
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[151-DP]Ptot-Tàh, c'est fini, dire que c'était la ville de nos premiers amours [Nalween] (terminé)
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Si on avait demandé à Tutnesi du temps où il était confortablement assis sur son trône, de quoi il avait peur, il aurait répondu d'un air dédaigneux : « Sûrement pas que vous mourriez ! », si d'ailleurs il avait daigné vous répondre avant de vous envoyer au cachot. Il aurait probablement pensé à être assassiné, à Enzekiel, son ennemi juré. Désormais, la roue a tourné. Si vous demandez en ce moment même de quoi il a peur, il aurait rapidement détourné le regard, et se serait éloigné de vous d'un pas lourd. Mais si cette question se serait faufilée hors des lèvres de sa jolie femme, peut-être lui aurait-il répondu ce qui était très probablement la vérité :

« De mourir seul. »


Il avait eu cette envie dés le début de son emprisonnement. Ce désir ardent qui allait lui enfoncer un nouveau pieu dans le cœur, mais la volonté était là, il voulait y revenir une ultime fois. Assis aux côtés de sa femme dans le carrosse, il regarda le désert qui se dessinait indéfiniment à ses yeux. Son regard était vide, bien que son cœur battait la chamade. Il posa tendrement sa main gauche sur la cuisse de sa femme. Le silence était de circonstance. Seule la brise matinale osait le défaire temporairement de son trône. Mais ni Tutnesi, ni Nalween n'avaient échangé un mot depuis quelques temps. A vrai dire, les éclats de voix avaient déjà voler pour la journée.

Dans la nuit noire.

Tutnesi ne s'était toujours pas endormi. Quelque chose taraudait son esprit depuis quelques temps déjà. Las de ses insomnies à répétition, il se redressa sur son lit, et distingua les traits de Nalween qui dormait paisiblement à ses côtés. Il regarda attentivement le visage de sa femme pendant quelques secondes, et pria Benu de protéger sa beauté, et de la protéger, ainsi que ses deux fils. Puis il laissa son corps tomber lourdement sur son lit et se remit à penser. Respirant lentement, son souffle était à l'unisson de celui de la jeune femme. Il leva son bras au niveau de sa tête, et, au fil de ses pensées, ses doutes s'amoindrissaient : il voulait plus que tout retourner dans sa cité, en voir les débris, les gravats, les écroulements, la terreur, l'œuvre des Dieux.

Ses réflexions firent accélérer son pouls, et sa respiration. Le fait de penser qu'il avait perdu sa cité était très difficile à supporter. Le fait de réaliser qu'il avait échouer dans sa mission était insupportable. Bien qu'il ait perdu tout son peuple, qu'il était toujours sans nouvelle de Talia, il avait gagné quelque chose : ses deux jumeaux dormaient très probablement ; et sa femme était à ses côtés. Il se tourna alors vers elle, qui dormait sur le côté droit, et se serra tout contre elle. Tutnesi avait besoin de chaleur, et surtout de la sentir à ses côtés. Tandis qu'il commençait à s'apaiser, sa compagne fit un mouvement brusque et lui donna un franc coup de coude dans le visage. Poussant un gémissement, il n'eut pas le temps de parler avant que la demoiselle fasse éclater sa rage.

Elle avait eu une vision avec ses trois enfants. Ses TROIS enfants. Il l'avait donc encore mis enceinte. S'il avait eu un peu le sens de l'humour maintenant, peut-être aurait-il déclaré qu'elle pouvait s'estimer heureuse que ce ne soit pas des jumeaux, mais il resta muet. Alors que la rage de sa compagne ne passait pas, au bout de quelques minutes, lorsqu'elle revint à sa hauteur, il plaqua son corps contre le sien, et lui chuchota dans l'oreille :


« Chérie, je veux voir Ptot-Tah une dernière fois, mais pas seul, en ta compagnie, s'il te plait ...»

Sous un soleil de plomb.

Ils étaient donc en route, tous les deux seulement. C'est l'une des premières fois que Tutnesi faisait un voyage si intime, il n'y avait ni garde, ni soldat, ni un éventail de personnes censées assuré sa protection. Désormais, il ne risquait plus rien, tout le monde était mort. Alors qu'ils n'allaient pas tarder à arriver, le cheval à sa droite fit un léger soubresaut. Réprimandé par un coup de cravache, le voyage continua. Il tourna brusquement sa tête et regarda Nalween. Il se retourna brusquement, et posa sa main droite à côté de sa princesse. En face d'elle, il la regarda dans les yeux et lui dit :

« Merci d'être là... Je suis content pour notre fille. Même si je m'en veux un peu de t'imposer ça. »


Il s'accroupit et caressa tendrement son ventre, espérant faire passer la colère de sa femme. Pourquoi ne se réjouit-elle pas comme lui ? Avoir une petite princesse en
plus d'une reine...
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ExNalween
ExNalween
Nombre de messages : 544
Âge : 31
Race et âge : Elfe - 26 ans
Cité : Erathia, la Lumineuse.
Métier : Prêtresse.

Feuille de personnage
Compétences: Faveur divine - Lame longue - Rituel
Compétences bonus: Connaissance de l'Histoire et des Langues - Chant.
Réputation :
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   [151-DP]Ptot-Tàh, c'est fini, dire que c'était la ville de nos premiers amours [Nalween] (terminé) EmptyLun 22 Aoû - 7:20

La nuit s’était couchée sur Erathia désormais. Nalween était à son bureau ou des dizaines de parchemins quémandaient son attention à la lumière vacillante d’une bougie mais l’heure tardive l’empêcha de répondre à leur requête. Se passant les mains sur le visage, la Prêtresse se laissa aller au fond de sa chaise tournant la tête vers la bougie qu’ele souffla, inutile désormais car la lune qui était montée dans le ciel étoilée distillait avec parcimonie sa lumière argentée sublimant la Lumineuse. La Tribun repoussa sa chaise avant de se lever, époussetant rapidement sa robe avant de se mettre en marche quittant la salle et s’engageant dans les couloirs qu’elle éclairait elle-même rendant superflu la présence des torches le long des murs. Elle appréciait Erathia. Pour la tolérante dame qui s’était faite détestée pour avoir cru que les rancunes pouvaient s’oublier du jour au lendemain, croiser tous les jours des astorgs, des elfes, des cydiens, des nuas ou encore des almers ne lui posaient aucun problème et cette Cité lui permettait de vivre auprès de ce qu’il lui était le plus cher au monde : Sa famille. Les jumeaux avaient bien grandi à l’aube de cette nouvelle année et il avait hérité de la fougue de leur mère autant que la vigueur de leur père. Si les deux se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, il était clair que c’était Edjaïh en tant qu’aîné qui avait pris les rênes du duo alors qu’Arathorn s’il était moins impétueux n’en jouait pas moins étant plus réfléchi. Arrivant dans leur chambre, la Prêtresse marcha silencieusement jusqu’à eux, atténuant les lumières qu’elle émettait pour ne pas réveiller les deux bambins contemplant un instant leur visage avant de déposer un rapide baiser sur leur front.

S’étirant, la prêtresse regagna la suite parentale dont elle ferma avec précaution la lourde porte pour ne pas réveiller à son tour son époux mais la jeune femme s’aperçut bien vite que ce dernier ne dormait pas malgré l’heure tardive. Cette constatation fit froncer les sourcils de la dame : Ce n’était pas la première fois et qui plus est les insomnies de Tutnesi paraissaient de plus en plus fréquentes. Délaissant rapidement ses affaires, la jeune femme se glissa rapidement près de lui, essayant par sa présence de rassurer un tantinet son époux. Nalween n’avait pas posé de question, elle savait pertinemment au fond d’elle que tout tournait autour de la Cité disparue de son amant et de la blessure qui avait été infligée à son peuple. Non, elle ne lui avait pas posé de question car son époux aurait été trop fier pour lui répondre et la tourmenter tentant de lui faire oublier son trouble en prétextant que tout allait bien mais si réellement Tutnesi avait besoin d’elle, il se tournerait vers la prêtresse et elle serait là pour lui tout simplement. Sauf que plus tard dans la nuit…

La demoiselle se redressa brusquement dans le noir, sa main prenant appui sur la cage thoracique de son époux avant que cette dernière ne se porte automatiquement sur sa bouche réprimant une nausée. Repliant sa jambe sous elle, elle s’écarta du P’yra ses yeux fouillant l’obscurité alors que des souvenirs pas si lointain lui revenaient en mémoire. Par Silmaria, elle était… enceinte ? Dans le noir, les yeux de la prêtresse s’agrandirent sous le coup de la surprise et elle se retourna vers son mari qu'elle repoussa contre les oreillers pour se dégager de son bras. Rejetant les draps, la Prêtresse se redressa entreprenant d’arpenter la chambre de long en large en vociférant contre son époux. Il n’avait pas le droit de lui faire ça, il n’avait pas idée de ce qu’était une grossesse sans parler que la naissance des jumeaux ne lui avaient guère laissé de répit. Tutnesi, muet comme une carpe n’essaya de toute évidence même pas de la calmer se contentant de l’attraper par les hanches en voyant que son débit de reproches ne tarissait pas aux bout de quelques minutes et de la plaquer contre lui. Pas très malin étant donné que la jeune femme fulminait et ce n’est que parce qu’elle sentit le souffle de ce dernier et qu’elle perçut ses mots qu’elle se retint de le repousser une nouvelle fois.
Ptot Tàh, enfin. La prêtresse laissa aller sa tête contre le torse de son amant dans un soupir et tournant la tête vers son époux elle contempla un instant ses traits faiblement éclairé par l’astre lunaire hésitant à lui en collant une avant de se dégager simplement de son étreinte, n’en démordant pas malgré sa déclaration.

    « J’irai bien entendu mais ne crois pas pour autant que tu puisses aussi facilement t’en tirer. »

______________

Le désert, cela faisait si longtemps désormais. La Prêtresse regarda d’un mauvais œil la main que Tutnesi osa aventurer sur sa jambe et décida de l’ignorer pour ne pas s’énerver encore une fois. Leur départ s’était organisé rapidement Nalween ayant donné des ordres vis-à-vis de sa fonction et son représentant n’ayant pas osé protester en vue de la tension évidente qui habitait la prêtresse qui n’était de toute évidence pas décidée à aborder sa grossesse sereinement. C’était stupide d’en vouloir à Tutnesi, lui comme elle étaient « responsables » de sa grossesse mais la jeune femme craignait celle-ci et ne voulait pas le montrer à son époux. Sa grossesse précédente s’était déroulée sans problème et la prêtresse parvenait à gérer ses jumeaux mais s’occuper d’eux, leur éducation, leur avenir la prêtresse s’en ronger déjà assez les doigts pour ne pas lui rajouter un nouveau « miracle » sans parler des complications liée à la grossesse. Ne pas avoir eu de famille lui avait manqué, mais ne pas avoir une mère à qui se confier était encore plus dur désormais. A sa droite l’almer tourna la tête vers elle mais la jeune femme s’obstina à garder son regard braqué sur le désert.

Le P’yra ne l’entendait visiblement pas de cette oreille et une fois en face se penchant vers elle en prenant appui sur la banquette il l’obligea à lui faire face. Mais à peine eut-il terminé sa phrase que déjà la prêtresse fronçait à nouveau ses sourcils et détournait encore son regard alors que Tutnesi posait une main sur son ventre. Audacieux, peut-être un peu trop quand une panthère vous menace d’un rugissement c’était assez risqué de s’aventurer trop père mais il savait. Il avait toujours su comment la convaincre, l’apaiser c’était la raison pour laquelle elle l’avait aimé, c’était pour la même raison qu’elle l’aimait toujours quoiqu’il fasse ou quoiqu’il dise. Se forçant à plonger son regard azur dans celui de son époux, la Prêtresse se pencha, glissant une main sur sa nuque et l’embrassant du bout des lèvres elle s’écarta légèrement en mordillant la sienne comme à chaque fois que quelque chose la traccassait.

    « Pardonnes-moi pour mon geste, je n’aurai pas du ainsi…m’énerver », murmura-t-elle en effleurant le visage de son amant. Elle se reprit tentant d’avoir l’air amusée pour cacher qu’autre chose taraudait son esprit,

Autant dire, que c’était aussi crédible qu’un Cydien dans une taverne Astorg. Un nouveau long soupir s’échappa de ses lèvres et elle remit une mèche d’ébène derrière ses longues oreilles avant de continuer.
    « Je ne t’en veux pas, ce serait stupide de ma part. En apprenant cette grossesse j’ai paniqué, crois-moi si on m’avait dit il y a trois ans que je serais la mère de trois de tes enfants j’aurai eu du mal à le croire tout cela s’est passé tellement vite. »

A qui le disait-elle, Tutnési avait vu du jour au lendemain sa Cité du désert se mêler au sable, décimant son peuple au passage. Ils n’en avaient pas reparlé mais Nalween savait que cela avait été un coup dur pour le P’yra. Aujourd’hui cela lui faciliter les choses les Elfes avaient vu leur rancœur s’apaisait depuis qu’elle les défendait à Erathia et la Prêtresse savait que çà n’aurait pas été le cas si la jeune femme était partie vivre à Ptot Tàh si celle-ci avait survécu.
    « Qu’est ce qui te manque le plus là-bas? Pourquoi y retourner ? »

La prêtresse ne lâcha pas son mari des yeux, elle voulait savoir. Elle voulait savoir si c’était juste l’amertume d’avoir perdu ses racines et la tristesse d’avoir perdu une partie des siens qui le poussaient à y retourner où y avait-il autre chose. Silmarie lui manquait, vraiment, mais elle se foutait bien d’avoir perdu sa place de Grande Prêtresse aujourd’hui même si cela l’avait affectée car elle aimait sa vie à Erathia avec sa famille et la jeune femme voulait savoir si cette vie convenait autant au P’yra qu’à elle. Nalween n’était plus une gamine apeurée et aucune ombre n’ombrageait son regard azur elle ne voulait que la vérité, juste la vérité.
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