Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [153, DP] Un adieu, une page qui se tourne (pv Ashrand)

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Kiera
Kiera
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[153, DP] Un adieu, une page qui se tourne (pv Ashrand)
   [153, DP] Un adieu, une page qui se tourne (pv Ashrand) EmptySam 6 Aoû - 4:52

Je ne m'étais pas rendue compte du temps qui avait filé aussi vite, comme si d'un battement d'aile à l'autre, des mois voire même des années étaient passées. Je ne m'étais pas non plus rendue compte de l'attachement qui était né entre le Cydien et moi. En dehors de nos cités, si j'avais été réellement Astorg à Storghein et lui Cydien de Cydonia, pour sur que cette relation ne serait jamais née ou au moins, elle aurait eut plus de peine à naitre mais Muria était pour cela bien différente, au delà des luttes raciales qui pourrissaient ce monde et c'était bien pour cela que j'aimais cette cité. La liberté était un synonyme de cette dernière pour nous les femmes et je ne tenais pour rien au monde à la perdre en partant. Et en parlant de liberté, Ashrand allait bientôt obtenir la sienne et j'avais demandé expressément à Philéa d'être en charge de sa libération, par pur égoïsme. Les séparations n'étaient pas ma spécialités et j'éprouvais bien plus de choses que prévu à son égard mais j'avais insisté pour être celle qui le verrait recouvrer sa vie d'antan, comme si ces six dernières années n'avaient pas existé ou si peu. J'espérais peut-être simplement qu'il ne m'oublierait pas aussi vite qu'il allait oublier les années passées à Muria mais je taisais toutes questions pour ne pas l'embarrasser. Certains secrets se devaient de rester en l'état.
J'avais donné rendez-vous à ce qui serait bientôt un ancien Soumis, et, je ne l'espérais pas, un ancien amant, devant les portes de la cité. Je me doutais qu'il lui faudrait un certain temps avant de regrouper toutes ses affaires et j'espérais peut-être qu'il craindrait un tant soit peu de partir. C'était totalement idiot étant donné qu'on les privait de leur liberté six années durant. Pendant ce temps, j'étais partie chercher le cheval que j'avais moi-même choisi et acheté avec mon salaire de Chef des Sentinelles. Sur l'ensemble des montures que m'avait présenté l'Amazone, j'avais choisi un Alezan à la robe sombre, couleur chocolat, et à la crinière immaculée. Ses yeux doux m'avaient convaincus qu'il serait une bonne monture pour Ashrand, docile et calme. Je l'avais acheté sans hésiter et avait demandé à ce qu'il soit scellé pour l'aube. Finalement, je n'étais venue le chercher que quelques heures après le lever du soleil mais le retard n'avait pas plu à la gérante de l'écurie. J'avais l'habitude de ses humeurs et n'avait pas réagi, prenant la bride de ma propre jument dans ma main libre, je menais les deux équidés dehors. Chaque pas me fut pénible jusqu'aux portes, comme si je prenais conscience au fur et à mesure que tout ce que je faisais ne signifiait qu'une seule et unique chose : le départ de celui dont j'étais tombée amoureuse. Ce sentiment était encore improbable après le départ de Maximus et pourtant, si je croyais y échapper éternellement, il m'était retombé dessus sans que je ne m'y attende.

J'avais prévu suffisamment de vivre pour le départ comme j'avais prévu tout ce que nous ferions. Je devais le mener dans les collines brumeuses de sorte qu'il ne soit pas loin de la cité la plus proche, à savoir Silmarie, mais aussi de façon à ce qu'il ne puisse ni se repérer, ni voir où je partais. Cette règle était mère de survie pour nous même si Muria était devenue moins paria qu'auparavant, je ne tenais pas à perpétuer les mêmes erreurs qu'avec Maximus aussi, j'avais planifié chaque détail pour tout faire dans l'art des choses. Il ne manquait plus qu'Ashrand.


[ HRP : J'ai oublié de te demander par MP si Ashrand avait une arme avant d'entrer à Muria! Désolé, cela fait longtemps que je n'ai pas RP... J'ai eut un doutes sur l'année tu me diras si c'est ok.]
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Ashrand
Ashrand
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   [153, DP] Un adieu, une page qui se tourne (pv Ashrand) EmptySam 6 Aoû - 20:50

Une fois la dernière chemise qu’il emporterait placée dans son sac, le Soumis ferma celui-ci avant de le mettre sur son dos. Il jeta un dernier coup d’œil dans la maisonnette en bois afin de s’assurer qu’il n’oubliait rien. Quelle importance de toute façon, il n’avait emporté que quelques vêtements encore en bon état et diverses babioles lui rappelant un agréable souvenir. En réalité il avait jeté une grande partie de ses affaires, trop abîmées par le travail ou simplement usées à la corde et ce, à tel point que son sac paraissait bien vide. Il regarda une ultime fois ce qui avait été son chez-lui pendant ces six dernières années et à sa grande surprise, il se sentait un peu nostalgique : il se souvenait à quel point il était content de revenir ici après une dure journée de travail et de ce fait, il avait comme un pincement au cœur de quitter cet endroit dans lequel il avait passé tant de temps.

Il ferma lentement la porte derrière lui. A partir de maintenant, ce ne serait plus qu’un souvenir, juste un souvenir … Traînant les pieds il se mit en route jusqu’aux portes de la ville ou Kiera lui avait dit le matin même qu’elle l’attendrait. Tout en marchant, il se remémora tout ce qu’il avait fait ces derniers jours et plus particulièrement la veille où tout avait été si vite. Il avait passé une partie de la journée avec d’autres Soumis à qui il avait fait ses adieux avant de rejoindre celle qu’il aimait en fin d’après-midi pour ensuite passer une magnifique soirée. C’était là la dernière soirée, la dernière nuit aussi, qu’il passerait avec elle… Ces deux dernières années étaient passées si vite, le Cydien avait l’impression que son premier baiser avec Kiera datait d’il y a tout au plus un mois mais non, cela remontait à bien plus loin. La vérité était qu’il aurait voulu passer plus de temps avec elle mais sa formation à mi-temps au temple d’Ankdor et le travail de Chef des Sentinelles de l’Amazone ne leur permettaient pas de se voir aussi souvent qu’il le désirait. Malgré tous ces petits contretemps, il était plus heureux que jamais avec elle, aussi quand il apprit la date de sa libération, la joie de la nouvelle céda vite place à une certaine forme de tristesse à l’idée de quitter sa Sentinelle d’amante.
Tant de questions s’étaient bousculées dans sa tête.
Et après ?
L’oublierait-elle ?
Essaierait-elle de le revoir ?
Tant d’interrogations sur lesquelles Ashrand ne parvenait pas à mettre de réponses, ou plutôt n’osait pas essayer d’en mettre. En effet, il avait tu tout cela à Kiera et cela avait peut-être dû la blesser qu’il ne semble pas s’inquiéter plus que ça de la situation à moins que la réponse soit une telle évidence pour elle qu’elle n’ait pas jugé utile d’aborder le sujet ? Peu importait, il comptait bien tirer les choses au clair aujourd’hui, bien qu’ils en arriveraient forcément à parler de cela.

C’est donc d’humeur mitigée qu’il arriva jusqu’aux portes de la cité mais néanmoins décidé à franchir cette limite qui ramènerait la quasi-totalité de ces six années à l’état de souvenir. La seule chose qu’il voulait garder était Kiera : il ne voulait pas que leur relation s’arrête sous prétexte qu’ils ne puissent plus se voir autant qu’avant. D’un autre côté il savait pertinemment que même s’il le lui demandait, l’Amazone ne le suivrait pas tout comme lui ne resterait pas à Muria. Chacun avait ses raisons et tout deux comprenaient celles de l’autre. Lui était d’une certaine manière tenté de resté à Muria où il pourrait se marier et fonder une famille d’ici quelques années, pourquoi pas, mais pour ce faire il devait tirer un trait sur sa liberté et cela il ne le pouvait pas…

Cruel dilemme, n’est-ce pas ? Sacrifier sa liberté pour la femme de sa vie ou l’inverse, trouver un compromis restant une chose difficile ? Il avait très longtemps réfléchis à cela et avait finalement pris sa décision : il rentrerait chez lui, à Cydonia, retrouver sa famille et entamer une nouvelle vie là-bas mais il se jura de tout faire pour revoir Kiera, sauf si celle-ci ne tenait bien entendu plus à le revoir, chose que le futur ex-Soumis ne pouvait même pas imaginer tant cela le chagrinerait
Il parvint enfin au lieu du rendez-vous. Tout en se sachant en retard, il ne montra pas de signe d’empressement à la Sentinelle quand elle le vit, se contentant juste de lui sourire vaguement.

« Désolé, je suis un peu en retard : le temps de me faire à l’idée que je quitte ce village une bonne fois pour toutes … » lâcha-t-il simplement en guise d’excuses après l’avoir embrassée.

Il allait poursuivre sur autre chose mais il fut coupé par une jeune fille, seize ans tout au plus, qui héla Kiera. Elle semblait avoir couru, à en juger par ses joues rougies et son souffle court mais ce qui attira l'attention du jeune homme fut ce qu'elle avait dans les mains. Elle tenait un objet que le Soumis connaissait fort bien : l’épée courte que son père lui avait offerte, celle qu’il utilisait dans l’arène par là même occasion.

« Heu… Aline m’a demandé de vous porter ceci » souffla-t-elle péniblement, « Elle avait oublié que vous lui aviez demandé et elle vous présente ses excuses. Heureusement qu’elle l’avait mise de côté sinon on n’aurait jamais pu mettre la main dessus à temps ! »

Ashrand anticipa l’action en prenant la bride de l’alezan de la main de Kiera, de sorte qu’elle l’ait libre pour prendre l’arme enveloppée dans une étoffe blanche.

« Pas d’armes à l’intérieur de la cité, je sais » lui dit-il, un peu amusé par le fait qu’il ait réagi plus rapidement qu’elle.

Quelques instants après, ils étaient tous les deux sur leur monture respective. Elle sur sa jument albinos qu’Ashrand avait vu de nombreuses fois et lui sur le cheval qu’il prenait pour un simple prêt afin de rendre le voyage plus agréable et plus court. Les yeux bandés, il s’adressa à la belle blonde

« On y va quand tu veux, de toute façon il ne faudra pas compter sur moi pour mener si tu veux qu'on sorte de la forêt un jour » annonça-t-il, ayant l'espace d'un moment retrouvé une bonne humeur apparente.

Un sourire se dessinant sur ses lèvres, ils partirent en direction de la forêt. Privée de sa vue par le bandeau opaque, il se laisserait guider par l’Amazone. Si cela le perturbait encore un peu de sentir qu’il avançait de par les mouvements musculaires de sa monture sans savoir où ils allaient, il ne s’en plaignit jamais de toutes les fois où il avait eût l’occasion de sortir de Muria, lorsqu’il accompagnait la Princesse Eléa et la Princesse Jelenna à Tamawa par exemple. Il savait à quel point les habitantes du village tenaient à garder la localisation de la cité secrète.

Le temps passait et Ashrand sentit qu’un certain malaise s’était installé entre eux, l’un n’osant pas poser ses questions à l’autre bien que cela fonctionnait aussi dans l’autre sens. Tant pis, il se jetterait à l’eau : il refusait de quitter la jeune femme sans avoir une idée claire de la façon dont elle voyait leur avenir commun, s’il pouvait appeler ça comme ça.

« Kiera … J’aimerais savoir si tu serais d’accord pour qu’on se revoie après ? Tu sais, ce qu’on a vécu ces deux dernières années représente vraiment quelque chose pour moi et je ne veux pas que ça s’arrête, juste parce qu’on est séparés et que nous ne pourrons plus nous voir autant que de coutume ! »

Voilà c’était dit. Le jeune homme attendait autant qu’il redoutait la réponse de l’Amazone : et si elle refusait ? Toute leur histoire n’aurait été que du vent ? Autant d’idées saugrenues qui lui traversaient l’esprit autant qu’elles le faisaient souffrir mais au fond de lui, le Cydien était persuadé de la sincérité des sentiments de l’Amazone, juste qu’il s’inquiétait de trop… mais qui ne le serait pas quand de tels changements arrivaient ?



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Kiera
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   [153, DP] Un adieu, une page qui se tourne (pv Ashrand) EmptyJeu 11 Aoû - 14:08

Je m'étais demandée quel effet me ferait le départ du Soumis, désormais, je pouvais largement en ressentir les effets et la réponse se fit plus clair dans mon esprit. J'étais attristée à l'idée que nos rendez-vous journaliers, notre vie si commune allaient s'évanouir au fur et à mesure que les pas de nos chevaux nous éloigneraient de Muria. Mon cœur se serra à cette idée mais je rendis son sourire à Ashrand sans rien ajouter. Ce fut cet instant que choisis la fille de la forgeronne Aline pour venir me rapporter l'arme du Soumis. Il était vrai que si j'avais pensé à la monture, aux vivres ainsi qu'à l'eau, je n'avais guère penser à lui rendre son arme. Je saisis l'arme entre mes mains tandis qu'il prenait la bride de l'alezan dans les siennes. Sa réflexion me tira un bref sourire et je ne répondis rien. Il connaissait les règles du jeu, moi aussi.

Les yeux bandés une fois en scelle, je me permettais d'attacher une corde supplémentaire à la bride de son cheval de sorte qu'il soit relié à la scelle de ma jument. Vu qu'il ne pouvait pas voir où il allait, il me paraissait logique que je le guide et que son cheval, bien que docile, ne se décide à aller voir ailleurs le temps de grignoter quelques plantes appétissantes. Une fois que je fus certaine que la corde ne gênerait ni ma jument albinos ni son alezan tout en assurant son rôle efficacement, je montais à mon tour en scelle tandis que Shirayuki piaffait d'impatience, visiblement contente de quitter pour quelques temps son box à l'écurie. Il fallait avouer que ces derniers temps, j'avais privilégié un étalon aux couleurs sombres gracieusement prêté par l'une de mes sœurs Amazones pour effectuer mes missions plus discrètement que lorsque je choisissais ma jument à la robe immaculée. Je forçais l'animal à se calmer d'une simple pression des talons sur son poitrail avant de vérifier que tout était en ordre quand j'en fus certaine, ce fut non sans un pincement au cœur que je faisais signe de la tête aux Sentinelles qui gardaient les portes de la cité pour qu'elles les ouvrent. La liberté appelait Ashrand si fort que je pouvais presque en entendre le murmure, ce qui ne manqua pas d'en rajouter à mon humeur déjà maussade.

« Allons-y » précisais à l'attention du Cydien pour lui annoncer la mise en marche de nos chevaux.

Je me doutais qu'être juché sur un cheval sans en avoir le contrôle et sans voir où ce dernier mettais les pieds devait avoir quelque chose de dérangeant et d'impressionnant, pourtant, je n'avais pas le choix et devait appliquer à la lettre les lois de notre cité. Je n'osais pas lui parler de peur de casser définitivement quelque chose entre nous. Cette liberté avait un goût amer pour moi annonçant une rupture que j'avais du mal à concevoir et sans doutes était-ce pour cela que j'avais du mal à aborder le moindre sujet de conversation. Le silence entre nous se fit pesant même pour moi qui n'aimais pas spécialement parler à la base. J'obligeais Shirayuki à maintenir une allure calme adaptée à celle de l'alezan au pas mal assuré, son cavalier ne pouvant pas le guider. La jument voulait toujours aller plus vite était j'étais obligée de la brider pour qu'elle obéisse et se cale sur les pas de son compagnon, ce qui n'avait pas pour effet de faciliter un quelconque discours entre Ashrand et moi ! Ce fut comme bien souvent lui qui entama la conversation le premier avec une question pour le moins singulière, que je n'aurais jamais pensé entendre dans sa bouche.

J'ignorais quoi répondre. Bien évidemment, j'étais heureuse qu'il veuille encore de moi même en dehors de ces murs mais j'étais également tendue. Beaucoup de secrets étaient nés entre nous ces dernières années du moins venant de moi. Je n'avais pas su avouer certaines choses troubles de mon passé tout comme je ne me sentais pas capable d'imposer à Ashrand un enfant à naitre. Je savais qu'il serait cruel de le faire choisir entre sa liberté et son enfant. Si sa demande me faisait un bien fou et plaisir, je prenais un temps fou pour répondre, signe peut-être pour lui que j'étais incertaine de vouloir continuer notre relation, ce qui était loin d'être le cas.

« Il sera sans doutes difficile de se revoir une fois que tu auras quitté nos murs, mais je ne veux pas que ces dernières années aient été un faux semblant. Si tu es d'accord, nous nous reverrons. »

Maintenant que la discussion était entamée et que je venais de prendre un véritable tournant dans ma vie, j'ajoutais :

« Que vas-tu faire une fois ... libre ? »
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Ashrand
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   [153, DP] Un adieu, une page qui se tourne (pv Ashrand) EmptyMar 16 Aoû - 5:58

Elle prenait son temps pour répondre. Peut-être ne voulait elle pas que leur relation continue ? Lorsque cette pensée traversa la tête du Soumis, il sentit son coeur se serrer. Mais pourquoi hésitait-elle ? Ne voulait-elle que d'un homme qui serait là quand elle le souhaiterait ?
Peu importe la raison, Ashrand l'aurait comprise et n'aurait pas pu en vouloir à l'Amazone même si sa décision l'aurait brisé. Kiera était la seule femme dont il s'était autant rapproché et qu'elle lui avoue ne plus vouloir le revoir après sa libération était impensable pour lui qui vouait un amour sans borne à son amante. Encore une fois, il s'était inquiété pour rien puisque la Sentinelle lui annonça qu'elle aussi ne voulait pas que leur histoire s'arrête ici. Le visage du Cydien s'illumina à l'entente de ces propos rassurant

« Bien sûr que je veux te revoir, je ne te l'aurais pas proposé autrement ! C'est juste que je m'inquiétais un peu... Je sais que la distance sera un obstacle tout autant que ton emploi du temps mais du moment que je sais que ce n'est pas fini entre nous et que je finirai par te revoir, ça me va. Je voulais juste être sûr qu'une autre demi-portion dans mon genre ne parviendra pas à te charmer»

Il avait terminé sa phrase le sourire aux lèvres, histoire de dérider un peu l'Amazone. La séparation n'était facile ni pour ni pour elle mais ils n'avaient d'autres choix que de procéder ainsi. Dans ses propos, le "demi-portion" pouvait choquer. En effet, le Soumis était loin d'être un gringalet même s'il n'était pas spécialement plus épais qu'un autre. Il devait cependant reconnaître que ses années de servitude lui avaient forgé un corps musclé qu'il entretenait bien mais il était loin d'être une armoire à glace.

D'un autre côté, Ashrand savait pertinemment que parmi les autres hommes de Muria, il en existait de bien meilleurs que lui, qui pourraient combler l'archère. Il savait qu'il ne pourrait pas la rendre heureuse: sa liberté nouvelle le mènerait à une situation instable pour un moment. Cependant, il était infiniment heureux que Kiera ait exprimé qu'elle aussi, voulait qu'ils se retrouvent un jour. Mais pourquoi avoir hésité aussi longuement alors ? Sans doute songeait-elle à leur possibilité quant aux moments où ils pourraient se revoir – très peu en fait.
Oui, il était certain qu'elle ne pourrait venir le voir chaque semaine. En réalité, une fois par mois serait déjà un bon début. Le futur homme libéré savait très bien que Kiera était une femme occupée: Tantôt elle s'occupait des troupes Amazones, tantôt de la petite Jelenna ou encore prêtait-elle main forte à la Reine Philéa. L'amant qu'il était ne comprenait pas toujours de quelle manière elle parvenait encore à caser leurs moments d'intimité dans son planning mais ce n'était pas lui qui allait se plaindre d'avoir l'occasion de la voir aussi souvent.

« Enfin, tu te doutes bien que ce n'est pas moi qui pourrait te rendre visite » lui dit-il, le ton léger.

Quelle utilité pour lui d'être libéré si c'était pour retrouver à nouveau ses geôlières qui, il en était sûr, l'accueilleraient à bras ouverts pour six années de folie. Une fois sorti, les femmes pourraient être sûr qu'elles ne le trouveraient plus jamais dans les alentours de Muria ou de la forêt.

« Tu sais où je vis de toute façon, non ? »

Il lui avait expliqué de nombreuses fois où il vivait, lorsque l'occasion se présentait. Quand il lui expliquait sa vie d'avant par exemple. Même si son histoire était en elle-même peu intéressante, Ashrand espérait tout de même que celle qui avait partagé sa vie se souvienne du plus important: là où il résidait auparavant. Ce n'était pas bien compliqué en fait, Kiera avait juste à chercher la Boutique Cahen à Cydonia. C'était une petite échoppe assez connue par ceux qui s'intéressaient de près ou de loin à l'alchimie, sa mère étant elle-même une alchimiste de renom. Et si jamais, par hasard, elle tombait sur un apothicaire, aucun problème: c'était l'oncle du jeune Cydien qui en était le propriétaire ! Il pourrait donc rediriger l'Amazone dans la bonne direction, tout au plus aurait-elle un petit quart d'heure de recherche à faire.

La question que lui posa la femme dont il s'était entiché l'amena à réfléchir longuement. Son avenir en tant qu'homme libre... il était tellement heureux de recouvrer la liberté qu'il n'avait jamais réellement réfléchi à ce qu'il ferait. Il avait bien une idée générale, certes, mais nombre de choses étaient encore trop incertaines pour pouvoir déballer un programme complet et détaillé à Kiera.

« Dans un premier temps, je compte retourner auprès de ma famille à Cydonia. Je ne sais pas encore ce que je vais leur dire pour avoir disparu de la circulation pendant six ans et pour le décès de mon père, ou plutôt je ne sais pas vraiment la façon dont je vais leur exposer cela. Tu penses que j'ai le droit de leur dire la vérite, que j'ai passé tout ce temps à Muria ? »

Là était la question. Tout le monde savait qu'Ashrand n'était pas vraiment doué pour mentir alors si, en plus, il n'avait pas le droit de révéler quoi que ce soit à propos de la cité Amazone ... Peu importe, il y avait difficilement moyen de justifier une si longue période d'absence sans dire la vérité.

« Ensuite, je pense retourner au Temple d'Ankdor. Je ne contrôle l'Esprit que partiellement et trop peu pour continuer moi-même l'apprentissage. Même si j'ai beaucoup moins de soucis avec l'Esprit qu'au début, il m'arrive encore d'avoir des migraines à cause de cela et je suis encore loin du niveau d'un Templier. Puisque j'ai ce don en ma possession, autant l'exploiter à fond, non ? » continua-t-il.

Un instructeur lui était encore nécessaire, aucun doute là-dessus. Certes, il était capable d'utiliser l'Esprit assez bien mais il n'avait pas encore poussé celui-ci au maximum. La preuve absolue était que bien qu'il soit capable de détecter les gens autour de lui grâce à ce sixième sens, il ne sentait pas la vie qui grandissait dans le ventre de Kiera. Peut-être parce que cette existence était trop faible, trop insignifiante pour être considérée comme une vie ou plus simplement qu'il ne contrôlait pas assez bien son don pour la repérer, qui sait ?

« Après je ne sais pas. Si ma formation arrive à terme et que je me montre à la hauteur, j'aurais l'occasion de devenir devenir Templier mais je t'avoue que je ne suis même pas sûr de vouloir le devenir... Et dans le pire des cas, celui ou j'échouerais, j'imagine que je retournerais à Cydonia et je commencerais enfin à voyager. Ca fait quand même un bout de temps que je ne suis pour ainsi dire pas sorti de chez moi. Mais bon, j'ai encore du temps devant »

Il avait fini par appeler Muria son "chez-lui" car à la longue, ça ne pouvait plus être vraiment considéré comme une cage. En effet, entre ses permissions plus nombreuses qu'au début et le temps qu'il passait à Tamawa, il ne restait plus très longtemps à Muria et encore, dans ce cas-là il y avait toujours Kiera, qui rendait la vie du Cydien beaucoup plus agréable.

« Ah mais j'y pense, tu ne pourras pas venir me voir à Cydonia. Même si tu es Amazone sur le principe, tout le monde verra tes origines Astorg en premier lieu. Tu sais, ce n'est pas mon cas mais beaucoup de Cydiens tolèrent pas la présence d'Astorgs, encore plus dans leur ville ! »

Le jeune homme avait totalement oublié ce détail. Si lui avait l'habitude de cohabiter avec des personnes de toutes races, il n'en était pas de même pour les autres Cydiens. Ca ne posait pas un énorme problème qu'ils doivent changer leur lieu de rendez-vous mais Ashrand se serait volontiers passé de cette haine raciale.

« Du coup on devra se retrouver ailleurs... Bah, pour être sûr de ne pas se louper, disons dans un ou deux mois au Temple, d'accord ? Je te laisse choisir en fonction de ton emploi du temps. »

Quand bien même il n'y serait pas, le jeune homme se trouverait de toute façon dans Tamawa et rentrerait au Temple dans la journée, c'était la meilleure solution envisageable, non ?

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