Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [153][FP] Quand le besoin de nouveauté se fait sentir... (fini)

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Ashrand
Ashrand
Masculin Nombre de messages : 854
Âge : 29
Race et âge : Cydien de 33 ans
Cité : Silmarie
Métier : Gladiateur

Feuille de personnage
Compétences: Esprit - Spécialisation à l'épée - Manipulation du feu
Compétences bonus: Acrobatie - Combat à mains nues - Manipulation du vent
Réputation :
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[153][FP] Quand le besoin de nouveauté se fait sentir... (fini)
   [153][FP] Quand le besoin de nouveauté se fait sentir... (fini) EmptyMer 19 Oct - 7:40

La Cendrea … quel nom étrange. Peu courant pour une forge, assurément ! Mais peu importait, on ne jugeait pas une échoppe sur son nom après tout. Ashrand traversa la rue marchande, le pas léger, et s’approcha de la porte en bois massif. Bon, il n’avait pas fait le déplacement pour rien alors autant entrer. Et le natif Cydien poussa lentement le panneau de bois qui lui obstruait l’entrée…

Mais pourquoi était-il ici ? La raison était bien simple en réalité. Depuis qu’il était revenu à Cydonia après avoir purgé sa peine parmi les Amazones, il y a de cela très peu de temps, il lui avait fallu quelques semaines pour reprendre ses marques. Tout avait changé ici, la ville, les gens, tout. Se réadapter était encore plus dur qu’il ne l’aurait crû, il avait vraiment l’impression de débarquer d’un autre temps. Le plus compliqué fut finalement de donner une excuse crédible aux gens qui le reconnaissaient –sa famille et des amis proches de celle-ci par exemple - : il ne devait rien révéler sur les Amazones aux gens de l’extérieur, il se l’était promis. Mais comment expliquer une absence longue de six ans, annoncer les circonstances du décès de Matt Cahen, son père, sans faire allusion aux femmes ?
Même s’il avait esquivé du mieux possible les questions incessantes qu’on lui posait, il avait quand même fini par cracher le morceau à sa mère ; elle méritait de savoir. Elle qui avait perdu les l’homme de sa vie et sa progéniture pendant six ans avait le droit de connaître la vérité. Heureusement, c’était une femme de parole et Ashrand était convaincu qu’elle ne dirait rien à personne.

Combien de temps lui faudrait-il pour qu’il se sente à nouveau chez lui ? C’était devenu un étranger pour la cité et il lui faudrait laisser s’écouler pas mal de ce temps pour pouvoir enfin y retrouver sa place. Muria était-il donc son « chez-lui » finalement ? Non, il ne devait pas penser ainsi. Il continuerait et continuerait sa vie ici, à Cydonia, même si cela lui paraissait loin d’être facile.
Bref, il avait fini un jour par exposer à sa mère son désir d’acquérir une nouvelle arme. Non pas qu’il avait besoin de son approbation, il était assez grand pour décider de ce qu’il voulait, mais plutôt qu’il avait besoin d’un appui financier. En effet, depuis qu’il avait recouvré la liberté, il était devenu par la même occasion sans-emploi et les talents ne tombaient pas du ciel, c’était bien connu. Depuis il effectuait des petits boulot par-ci par-là, faute d’avoir l’envie de se lancer dans une carrière dans le bâtiment. Et comme si le destin ne s’acharnait pas assez sur lui, il n’y avait pas d’arène à Cydonia et par conséquent, il ne pouvait pas aller se battre, ce qu’il faisait le mieux en fait.
Il lui faudrait impérativement remédier à cela sinon il allait vite se retrouver sur la paille. Soit, chaque chose en son temps, c’était d’une épée neuve qu’il avait besoin actuellement. L’épée de son paternel était trop abîmée et Ashrand ne tenait pas à ce qu’elle le soit encore plus, il éviterait donc de l’utiliser à l’avenir.
C’est donc avec l’argent que sa mère avait accepté de lui donner qu’il s’était dirigé vers cette forge qu’on lui avait conseillé car, apparemment, il s’agissait là d’une des plus réputée de la ville.
La porte grinça en l’ex-Soumis jeta un œil tout autour de lui. Une belle forge, aucun doute là-dessus. Bien entretenue et tout cela, juste cela n’était pas pour déplaire au jeune homme. Cependant il n’y avait personne au comptoir. Il se risqua finalement à demander, haussant un peu la voix pour être sûr que si quelqu’un il y avait, cette personne l’entendrait.

« Heu’m… Excusez-moi, il y a quelqu’un ? »

Des pas se firent vaguement entendre dans la pièce d'à côté jusqu'à ce qu'une silhouette relativement massive se dessina à l'embrasure d'une porte.

« Bonjour cher client, qu'est-ce que Kennan peut faire pour vous aider ? » questionna la personne.

« C'est pour un achat, vous pensez que ce serait possible de me fabriquer une nouvelle arme ? »

« Mais naturellement, cependant quelques précisions ne seraient pas de trop : voyez-vous, une arme, c'est plutôt ambigu comme terme. »

Pas bête, pensa l'ancien Soumis, ça paraissait tellement logique pour lui qu'il avait omis de s'expliquer plus avant sur ce qu'il désirait.

« Il me faudrait une épée »

L'homme qui s'était entre temps rapproché éclata de rire comme si Ashrand venait de lui faire une bonne blague

« Admettons mais vous ne m'aidez pas beaucoup : claymore, rapière, flamberge,... je peux tout vous faire, il suffit de me dire quoi. »

Certes, c'est vrai qu'il y avait une foultitude d'épées différentes et qu'il était resté encore très vague. Ce qu'il voulait ? Difficile pour lui d'expliquer cela avec des mots car il ne connaissait que de loin le lexique propre à cela. Il sortit sa propre épée de son fourreau et la tendit au forgeron

« Quelque chose dans ce genre-là, en un peu plus long. » précisa le brun.

Il la prit et l'examina longuement à la clarté d'une fenêtre, réfléchissant par la même occasion.

Je vois, je vois. Par contre, la votre a l'air d'avoir déjà souffert pas mal, vous ne l'entretenez donc pas ? A première vue elle semble commune à tant d'autres qui sont bon marché mais je vois qu'il s'agit en fait d'une assez belle lame que vous avez là, même si abîmée.»

« Disons que je n'ai pas vraiment eu l'occasion de m'en occuper, je souhaitais également la faire réparer si c'est possible. »

Il n'était pas tenté de s'épancher sur le pourquoi du comment qui justifiait l'état de son épée. Quelques années à combattre de temps à autre dans l'arène avaient suffis à la rendre telle qu'elle était actuellement : de quoi indigner un adorateur d'arme. Elle n'était pas fichue, non, mais de très nombreuses marques et entailles dans l'acier ainsi que le fil qui ne coupait que relativement à certains endroits témoignaient de son parcours.

« Bien entendu. Donc une nouvelle lame plus la reforge de celle-ci ? Pour la nouvelle, des désirs particuliers, des pierres dans le manche ou je ne sais quoi ? »

« Ce que vous pourrez me faire de mieux pour ceci, je vous fais confiance pour ce que vous jugerez le mieux. Je préfère néanmoins qu'elle soit davantage pratique et maniable plutôt que belle donc évitez toutes extravagances, s'il vous plaît. » dit le Cydien en sortant une grosse bourse qui semblait prête à éclater de son manteau.

Sa mère n'avait pas fait dans la demi-mesure et lui avait avancé une somme considérable d'argent, du moins pour ce qu'il avait demandé. Elle avait été si heureuse de son retour qu'elle lui aurait acheté une écurie complète pour lui faire plaisir car, il s'en rendait seulement compte maintenant qu'il avait quitté cette forme de précarité de Muria, les Cahen avaient plutôt pas mal de Talents sans pour autant vivre dans trop d'opulence. En même temps, avec une mère aussi connue que la sienne, difficile de faire autrement.
Le visage du forgeron ne laissa rien paraître devant la somme d'argent et celui-ci dit simplement :

« Et bien, et bien, il y a de quoi vous payer un vrai petit bijou ! Revenez dans deux semaines, vous ne serez pas déçu. »

L'affaire était entendue, ainsi il put quitter la forge en étant impatient de ce qu'il découvrirait ensuite. Comme prévu, Ashrand revint une quinzaine de jour à La Cendrea, désireux de savoir comment l'argent qu'il s'apprêtait à payer avait été transformé.

« Vous tombez à pic, je l'ai juste finie hier soir ! Venez, venez ! » l'accueillit le forgeron avec entrain.

Presque séquestré dans la bâtisse, le Cydien attendit qu'on lui montre le fruit de l'effort de Kennan. Il revint peu après avec l'arme dans ses bras, entourée d'une étoffe blanche, qu'il tendit à son client. Ce dernier ôta lentement le tissu comme s'il s'y trouvait un trésor au-dessous et ne put s'empêcher de laisser s'échapper un « Oh » d'étonnement. Comme il l'avait demandé, l'arme était assez sobre, avec seulement une petite pierre bleue de chaque côté du manche qui avait été lui très ouvragé.

« Elle vous plaît ? Excusez l'initiative mais j'ai pris la liberté de faire travailler la poignée. »

« Pas de problèmes, elle est ... magnifique. »

« Content de l'entendre. »

L'épée était telle qu'il se l'était imaginée en mieux. L'ancien Soumis éprouva le fil de la lame du bout de l'index, qu'il porta immédiatement à sa bouche après s'être coupé. Il la fit tourner entre ses mains et fit même quelques mouvements avec, tant pour y voir un quelconque défaut que pour simplement l'essayer.

« Parfaite ! » s'exclama le brun, « je la prends ! »

Le forgeron lui apporta ensuite l'épée qu'il avait reforgée et une fois de plus, Ashrand se rendit compte qu'il avait affaire à un professionnel car la vieille lame avait retrouvé sa beauté d'antan. Le paiement fut réglé et même s'il lui restait moins d'argent qu'il ne l'aurait espéré, il devina qu'il lui restait juste assez pour se fournir le fourreau qui siérait à sa nouvelle acquisition. Remerciements et promesse de revoyure si jamais il avait encore besoin d'une arme plus tard et il sortit de la forge, fier de son achat.


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