AGranos rentra dans l'échoppe de l'alchimiste avec un soupir de résignation. Il aurait préféré éviter de devoir aller se faire soigner mais sa blessure à l'abdomen avait mal cicatrisé depuis qu'i létait revenu à Erathia. L'archère qui le lui avait infligé sans le vouloir avait soigné la plaie comme elle avait put mais n'étant pas guérisseuse elle n'avait pas put la panser complètement. Agranos enrageait à l'idée qu'il devrait sûrement supporter la blessure pendant encore plusieurs semaines mais il était encore plus en colère quand il songeait qu'il avait récolté cette flèche pour rien. Celle qui lui avait tiré dessus s'était révélé ne pas être une amazone au final mais une banale chasseresse. Pour le mercenaire, l'espoir déçu de rencontrer enfin une de ces fameuse guerrière qui l'aiderait à retrouver la cité caché et ainsi sa mère était tout autant voir plus douloureux que la blessure en elle même. Cependant la blessure était plus gênante, Agranos avait l'habitude de se faire discret dans la masse, mais c’était beaucoup plus dur à réaliser lorsqu'on boitait et grimaçait à chaque pas, c'était pour cela qu'il allait à présent chez l'alchimiste. Car malgré l'importance de l'entaille que lui avait causé la flèche, la méfiance naturelle et la fierté d'Agranos l'avaient empêché d'aller voir un médecin. Il irait acheté les médicaments nécessaire et finirait de se soigner lui même.
Quand le mercenaire entra dans l'échoppe, la première chose qu'il perçut fut une conversation dans une langue qu'il n'identifia pas immédiatement. Il reconnut toutefois assez vite les accents rudes de la cité des neiges : de l'astorg. Un homme bedonnant, visiblement le propriétaire de l'échoppe s'avança à la rencontre du mercenaire.

« Je peux fare quelque chose pour vous ? S'enquit l'antiquaire dans un cydien parfait. »

Au moins Agranos n'aurait pas besoin de se faire comprendre par geste, c'était déjà ça, étant cydien d'origine il avait été élevée dans la haine des astorgs. Cependant étant donné que le déserteur détestait sa cité d'origine il n'avait jamais éprouvé le moindre ressentiment pour les habitants de la cité des montagnes. Il avait sûrement beaucoup de défaut mais pas celui de haïr les gens pour leurs origines, en fait il n'avait jamais eu besoin d'un prétexte aussi petit pour en vouloir au monde entier.Tout le monde autour de lui lui inspirait de l'antipathie, le marchand et tout les autre, mais Agranos avait apprit depuis longtemps à cacher au reste du monde sans misanthropie.
Il répondit donc d'un ton parfaitement neutre et égal au marchand.

« Je souhaiterais acquérir certains cataplasmes, breuvages ou pommade favorisant la cicatrisation. »


L'homme jeta un coup d’oeil rapide à l'endroit ou la flèche avait transpercé le mercenaire et ou il avait à présent posé sa main alors que la douleur s'était réveillé à cause des sa marche jusqu'à l'échoppe. Le trou causé par la flèche étant pansé et caché sous les vêtements du mercenaire. L'homme ne pouvait donc pas en estimer la gravité ni la nature exacte :

« Et c'est quelle genre de blessure ? »

« Une perforation causé par une défense de sanglier, assez profonde mais aucun n'organe vital n'a été touchés. »La voix était égale et sans la moindre inflexion prouvant qu'il ait menti.

« Je vois. »
Agranos savait qu'il n'avait pas besoin de donner toutes ces précision mais il voulait éviter que le marchand ne devienne trop curieux, et c'était pourquoi il s'était empressé de couper court à un éventuel interrogatoire sur les raisons de cette blessure en la faisant passer pour un banal incident de chasse. D'ailleurs ce n'était pas tout à fait faux, mais le fait que ce soit le mercenaire qui ait été la proie cela l’apothicaire n'avait pas besoin de le savoir.
Alors que le marchand fouillait dans ses divers tiroirs à la recherche de la commande un homme émergea d'une porte menant visiblement à un petit jardin derrière la maison. La première chose qui frappa Agranos alors qu'il l'observait du coin de l'oeil fut la taille impressionnante du jeune homme.Un autre détail remarquable pour un astorg était qu'il possédait une chevelure chatains assez longue et un bouc des la même teinte. Il adressa un bref signe de tête à Agranos qui n'y répondit pas, en temps normal le mercenaire aurait probablement fait l'effort de répondre à cette marque de politesse somme toute assez élémentaire mais la douleur qui lui lacérait le flanc l'empêchait de se concentrer pleinement sur son masque de bienséance. Bien sur c'était une erreur, le meilleur moyen de ne pas faire remarquer, Agranos l'avait apprit au cours de ses nombreuses années de désertion, était de se comporter comme la personne la plus banale possible. Heureusement l'homme qui ne semblait pas très à cheval sur les civilités ne releva pas et après un nouvel échange en astorg avec le marchand il sortit de nouveau par la porte ou il était entrée.
L’apothicaire L’apothicaire à la table et posa sur la table une panoplies de plantes et de fioles. Il expliqua ensuite à Agranos les différents effets de chacune. Il laissa un léger silence s'installer avant de déclarer sur le to nde conversation alors qu'AGranos s’apprêtait à demander les prix.

«C'est un druide dit il désignant la porte par laquelle était sortit l'homme ,  un homme au pouvoir bizarre si vous voulez mon avis. »

Agranos ne répondit pas, il n'avait pas envie d'engager la moindre conversation.L'homme ne sembla s'en rendre compte et continua sur sa lancée :
« Ceci dit s'il fait vraiment ce qu'il m'a promit je lui en serait reconnaissant. Mon jardin à été ravagé, ce qui  est plutôt gênant quand on est un alchimiste. Selon lui ce serait à cause de chats. Mais j'avoue que j'ai du mal à croire que des chats puissent faire de tels dommages, en plus les solutions qu'il m'a conseillé me paraissent étranges. »

Agranos jugula comme il put son impatience, les histoires de cet abruti ne l'intéressait pas ! Ne pouvait t'il pas simplement se contenter de lui donner les prix ? Comme poru répondre à la pensée silencieuse du déserteur l'homme marqua une petite hésitation avant d'enchaîner  :

« J'ai crut comprendre que vous étiez chasseur.... vous sauriez sûrement reconnaîtredes traces de chats is vous en voyrez. Vous...vous pourriez aller faire untour dans le jardin pour voir si ce druide ne me ment pas, vous avez l'air quelqu'un de confiance , je vous ferais un prix sur vos articles. »

C'était donc ça... Agranos hésita un instant, d'un côté il n'avait pas du tout envie de se mêler de cette histoire de l'autre la réduction proposé était alléchante. Avec sa blessure il n'avait pas put exécuter beaucoup de petits travail ces derniers temps, ses finances étaient à sec. Bien sur le déserteur n'étant pas chasseur était plus ou moins incapable de différencier des empreintes mais il pouvait toujopurs bluffer et abonder dans le sens du druide. Il décida donc de répondre par l'affirmative :

« C'est d'accord, dit il, je vous suis. »
Le petit homme sourit et emmena Agranos dans le jardin, emportant en même temps un sachet de provision.Quand il arriva dans le petit potager, le déserteur trouva que le mot carnage était bien faible pour décrire l'état des plantes, Agranos comprit pourquoi le marchand était sceptique sur le fait que de simples chats ait put causer de tels dommages. Le grand homme
était en train de s’occuper des plantes grâce à la magie. C'était la première fois qu'Agranos voyait un manipulateur de la nature à l'oeuvre. Presque instinctivement le déserteur fit la simulation mentale de toutes les utilités qu'il pourrait avoir de ce pouvoir en combat, il en conclut qu'il n'avait pas à se plaindre de savoir manipuler le vent et le feu, la manipulation de la nature ne semblait pas d'un grand itnérpêt à part pour redonner vie aux jardins. Alors que le marchand donnait au grand homme le sachet qu'il avait emporté et qu'il lui adressait quelques paroles en astorg, sûrement pour expliquer ce qu'Agranos venait faire dans le jardin, ce dernier s’agenouilla la ou le jardin semblait le plus saccagé et fit mine d'examiner le sol. Au bout d'un certain temps le mercenaire se releva et déclara d'un ton catégorique.

«  Ce sont bien des chats. »

En fait il n'en savait strictement rien mais si ce simple mensonge pouvait lui faire économiser quelques pièce il n'hésiterait pas.
L'homme parut satisfait et Agranos se dit que l'affaire était probablement gagné. C'est ce moment;précis que choissi u nchien pour bondir par desuss le muret qu iséparait la rue du jardin. Avant que quinconque est put faire quoi que ce soit, la créature efflanqué trottina tranquillement jusqu'à un pan de plantations miraculeusement intact, urina dessus sans la moindre gène et repartit du même trot léger. Agranos qui avait tourné la tête vers le chien à son arrivée se retourna vers le marcahnd, craignant sa réaction . Toute trace de jovialité avait disparut du visage rebondit de l'alchimiste, il était écarlate et son visage congestionné exprimait sa fureur de s'être fait roulé. Agranos ne savait pas si le druide avait lui aussi mentit ou s'il s'était trompé, ou encore si les chats n'étaient pas aussi venu et que le chien s'était trouvé la par pur hasard. Tout ce qu'il savait c'était qu'il s'était fourré dans un beau pétrin.Il attendit avec appréhension la réaction de l'homme.

[Je m'excuse pour le retard et pour la médiocrité du post mais je n'avais vraiment pas d'inspiration]

Le temps passe et jamais ne s'arrête.

Le changement de saison s'annonce et bientôt, le doux soleil qui réchauffait ce monde laissera place aux brunes couleurs de l'automne. La vie flétrira et s'endormira petit à petit et doucement, la nature entamera son répit, bien lovée dans son cocon de sommeil. Dans ce décor que le temps semble vouloir figer, le moment est venu de s'éclipser, de laisser la nature reprendre ses droits et le cours des choses se faire.

[ Désengagés : Eybor, Agranos]