[ Ce topic se situe après le topic entre Miki, Maya et Sun Liang ]

Le temps était relativement clément ces derniers jours sur la belle cité des neiges éternelles. Doux, les températures frisaient les dix-huit degrés ce qui était plutôt exceptionnel en cette fin d'été et les Astorgs, habitués à la rudesse de l'hiver, profitaient des derniers instants de l'été avec délectation. Cela n'avait pas échappé aux deux princesses Jinmens qui, depuis leur rencontre avec Sun Liang, savaient que leur destin ne tenait qu'à un fil et qu'elles devaient au plus vite trouver des alliés pour rentrer chez elles et assurer leur avenir. Elles devaient également trouver des alliés pour satisfaire leurs désirs plus personnels de vengeance car le sang appelait bien trop souvent le sang. Aussi, les deux demoiselles avaient-elles pris le temps de se plonger dans l'étude de la meilleure option qui s'ouvraient à elles et elles avaient vite compris que certaines personnes sont essentielles comme amies et redoutables comme ennemies. Pourquoi Storghein ? Parce qu'il était évident que le monde se partageait à leurs yeux entre Cydonia et Storghein et qu'elles n'avaient jamais mis les pieds dans la première. Pourquoi Kriisten ? Parce qu'une femme les comprendrait forcément mieux et que Storghein, si elles se débrouillaient bien, était la porte qui ouvrait sur Muria.

[ Miki commencera ^^
Je n'interviendrais pas avec le Mj, bon jeu ! (J'interviendrais peut-être avec Maya, à voir ^^) ]

Du plus loin que remontent ses souvenirs, la jeune Jinmen était incapable de se rappeler ne serait-ce qu'un jour où leur mère ne les avait pas protégées. Si elles avaient beaucoup perdus en venant dans cette contrée jusqu'alors inconnue de leur peuple, force était de constater que l'Impératrice n'avait agi que pour les préserver, les protéger au péril de sa propre existence. De sa mère, Maya avait des images très nettes, une femme magnifique, de longs cheveux aussi noir que l'encre, de petits yeux clairs malicieux mais surtout, un sourire doux et attentionné, une voix posée, calme et clémente … Sun Liang-senseï n'avait jamais été mis dans le terrible secret dans leur mère qui, au delà de la raison, les avait protégées en taisant leur disparition. L'homme qui les avait retrouvé était abîmé par le temps et les remords et la nouvelle qu'il leur avait annoncé ce jour-là, ses yeux emplis de larmes où la peine de leur dire la vérité et la joie de les retrouver se mêlaient, avait anéanti la jeune princesse. La colère avait immédiatement pris le pas sur le reste. L'honneur de leur respectable famille voulait qu'elles se montrent dignes et acceptent le funeste destin de leur mère tout en honorant sa mémoire. Chercher le criminel et le juger étaient également de leur devoir mais outre cela, Maya se sentait surtout incapable de pardonner. Elle n'avait guère pu revoir sa mère depuis leur départ et ce n'était qu'aujourd'hui qu'elle comprenait enfin à quel point cette femme avait pu les aimer et les protéger. Au péril de sa vie.
Le pardon lui était impossible et d'un commun accord avec Miki, elles en conclurent que leur destin était désormais de punir le meurtre de leur mère. L'honneur de leur famille et plus encore, leur propre honneur de princesses et de filles était en jeu. L'Empire était en péril et leur disparition n'avait rien arrangé certainement. Maya se mit à réfléchir à ce qu'il y avait de plus judicieux à faire et la solution lui parvint immédiatement. Le monde n'était qu'un théâtre où chacun devait jouer son rôle et le leur était de restaurer la paix et la prospérité sur leur royaume. Elles ne pouvaient cependant pas se permettre de retourner à la cour, quand bien même leur père leur manquerait-il car le sacrifice de l'Impératrice serait ainsi vain. Il fallait donc réfléchir aux atouts qu'elles possédaient ici même, de l'autre côté de leur monde …

Il ne fallut pas bien longtemps aux demoiselles pour comprendre qu'elles ne parviendraient à rien seules et qu'il leur faudrait des amis, des alliés sur qui compter le moment venu. L'avenir leur était incertain, elles ne savaient pas ce qui les attendaient mais une chose était certaine, elles se devaient de se montrer dignes et de protéger les leurs comme on avait pu les protéger jusque là. Néanmoins, il fallait se montrer discret car les deux princesses ne pouvaient pas se permettre, au vu de ce que leur senseï leur avait avoué, de dévoiler leur identité aux yeux de tous.

Storghein était selon leur précepteur, la cité la plus à même de les accueillir. L'Oblat qui y régnait semblait suffisamment proche de la cause féminine pour qu'elles y tentent leur chance et ce fut donc le premier choix des demoiselles. L'échiquier était en place et désormais, seules les pièces maîtresses pourraient leur apporter soutien et prospérité. Leur trône était le seul héritage de leur mère et elles se devaient de le défendre, quand bien même ce fut au péril de leur vie. Miki avait choisi un kimono aux couleurs pâles tandis que Maya pour sa part portait un kimono tout aussi léger que celui de sa jumelle mais aux couleurs plus sombres. Un rouge non pas couleur sang mais profond, tirant presque sur le châtaigne, ce qui ne manquait pas de faire ressortir la pâleur de sa peau de pêche. Miki prit la parole la première et bien entendu, la malédiction ne l'épargna guère. Il allait sans doutes être difficile de mener à bien des pourparlers dans ces conditions … Lorsque la reine du Nord fut à portée de vue, Maya s'inclina avec un respect non feint et, avant que Miki ne déclare bien malgré elle des hostilités non souhaitées, la princesse prit la parole à sa place d'une voix posée et calme qui résonna dans le palais :

« Votre altesse, de graves intrigues secouent actuellement l'Empire de notre Père, si bien que nous avons dû nous cacher pour protéger nos vies, au détriment de celle de notre mère. Aujourd'hui, nous avons besoin de votre aide pour protéger notre Empire et venger les crimes qui ont touché notre famille. »

Maya ne manqua pas de remarquer la présence de l'homme aux côtés de la belle Kriisten, cependant, elle ne s'y attarda pas. Comme Père, cette femme devait avoir ses propres conseillers et sans doutes la cité des neiges avait-elle en elle-même son propre mode de fonctionnement. Ce ne fut qu'après son court discours que la Dame reprit la parole. Il était toujours risqué de parler de vengeance dans un pays qui ne partageait pas les mêmes craintes et la même culture mais Maya avait délibérément employé ces mots de sorte qu'elle s'attendait à cette réponse ou presque.

« Soyez remerciée de votre sollicitude ma Dame, mais notre Mère était une Dame forte, elle ne souhaiterait pas que son sacrifice attise nos larmes. Nulle haine n'habite nos pas ma Reine, seule la justice guide nos esprits. L'honneur de notre famille a été souillé par sa meurtrière disparition, il est de notre devoir de veiller à ce qu'elle soit justement punie. Nulle vengeance en cela que de pourfendre le cœur qui brisa la chaîne de la vie. Celui qui prend une vie injustement se doit d'offrir la sienne en compensation. »

Maya n'était pas à l'aise dans ce genre d'exercice oral, elle qui ne parlait jamais avait du mal à trouver ses mots mais des années d'enseignement au palais de Père avaient permis certains réflexes. La malédiction n'y faisait rien fort heureusement si bien que les mots sortaient seuls, comme mués d'une vie propre.

« Par le passé, notre mère sauva nos vies en nous envoyant en secret dans vos contrées. Force est de constater que son sacrifice permit de préserver nos existences. Aujourd'hui, l'Empire de notre Père est menacé et nous ne pouvons rester davantage dans l'ombre. Nous sommes venues quérir votre aide pour sauver notre Empire de sa perte et punir ceux qui tentent de le souiller. Accepteriez-vous noble Dame de nous aider ? »

L'elfique était une langue agréable et respectueuse par nature si bien qu'elle se sentait un peu plus à l'aise au fur et à mesure que les minutes passaient. Leur maître se taisait, les laissant agir sans intervenir, pensant certainement qu'elles étaient plus à même que lui de défendre leur cause.

« Nul ne sait dans nos contrées que nous sommes vivantes et nous pensons qu'il en est mieux ainsi. Nous ne pouvons retourner au palais de notre Père et y risquer inutilement nos vies aussi cherchons-nous votre protection et votre aide. Nous sommes conscientes de l'ampleur de notre demande mais votre Grâce, nous ne cherchons pas à vous léser. »

Maya savait que les pourparlers allaient commencer maintenant, et il était temps peut-être de faire valoir leur droits et leur prétentions. Au jeu de la politique, elles sauraient se faire reines.

[ Je n'ai pas trop fait avancer les choses mais c'est à toi Kriisten ! ]

L’Oblat prit le temps d’un instant de réflexion dévisageant sans animosité aucune les deux princesses héritières et prit garde à atténuer l’intensité de son regard avant qu’il ne devienne trop pesant. Aucun mouvement du côté de son Consort qui comme à son habitude et en homme d’action préférait rester écarté des affaires politiques de Storghein et Kriisten apprécia sa retenue là où un Meliant aurait sans doute vu une opportunité de marquer l’histoire, Joris laissait à sa Dame le soin de prendre les rênes. Revenant aux princesses, celle vêtue d’un kimono rouge sombre reprit la parole –sans doute dû au fait que sa sœur ne pouvait pas lui parler sans lui faire des avances, allons bon- et sa réponse satisfit pleinement la reine du Nord ce qui lui aurait arraché un sourire si les conditions n’étaient pas aussi dramatiques : Ces petites étaient on pouvait mieux éduquées sachant manier l’elfique avec une dextérité admirable et Kriisten apprécia d’avoir des interlocutrices de leur trempe. Malheureusement, le meurtre d’une mère n’avait rien de réjouissant et les princesses Jinmens avaient parié juste en se tournant vers une Oblat car à Storghein peut-être plus que n’importe où sur Azthia le meurtre d’une mère et d’une Oblat ne saurait rester impuni. Seulement leur requête si elle était tout à fait compréhensible n’était pas moins baignée d’incertitude et Kriisten ne comptait pas se perdre dans ces méandres. Les ambassadeurs qu’elle avait envoyés en territoire Jinmen n’avaient pas uniquement eu vent du décès de l’Impératrice et de la disparition des princesses mais aussi d’évènements bien plus singuliers. Le décès avait été présenté bien évidement comme naturel ce qui, si les princesses ne cherchaient pas des coupables aveuglements - et cela ne semblait pas être dans leur tempérament – rendait, associé à leur disparition, l’hypothèse d’une intrigue dirigeait envers l’Empereur plus que possible...

Mais il y avait un impondérable, la Maho. C’était la magie du sang qui avait selon les dires ravageait une contrée entière par -delà les montagnes. Ils étaient apparu aux peuples de l’Ouest que le fameux passage gelé avait été soit érigé pour protéger le peuple d’Oyashima d’Azael soit par crainte de la puissance Jinmen et si l’un était aussi redoutable que l’autre savoir que l’Empereur Kakita Shin devait faire face à une conspiration n’avait rien de rassurant. Contrairement à Azthia, l’Empereur gouvernait l’ensemble du territoire à l’est des montagnes et le savoir menacé était inquiétant même si cela pouvait donner lieu à une alliance aussi inattendue que bienvenue alors que les Jinmen n’avaient par le passé eu pour seul désir que de s’allier aux Elfes Silmariens….
S’ils survivaient, tous, à l’œuvre des pratiquants de la Maho et surtout à son commanditaire car si Hoshizora succombait Kriisten ne donnait pas cher de la peau d’Azthia et il était encore plus désagréable de savoir Storghein si près de la frontière.
Bref, la question que se posait aujourd’hui Kriisten était de savoir si le décès de la mère des princesses et le danger qui pesait sur les héritières étaient liés à ces derniers mais du fait de leur disparition antérieur à ses « évènements » l’Oblat doutait de l’information des princesses quant à ces derniers quoique l’homme à leur côté aurait très bien pu les informer.

Kriisten écouta avec attention la princesse –Miki ou Maya elle n’en avait aucune idée à vrai dire - finir son exposé. Le point phare de la situation était que l’Oblat savait la démarche des princesses honnête et sincère puisque ces dernières n’avaient pour objectif que de protéger leur père l’Empereur et leur contrée et ce même point contrebalançait en leur faveur les zones d’ombres qui régnaient quant à la menace en elle-même. C’est donc une Kriisten favorable à leur cause qui fit écho à leurs dires et tous savaient que la reine du Nord misait souvent –sans doute trop- sur son instinct.

« En ce qui concerne votre protection, inutile de dire que quand bien même nous ne parviendrons pas à un accord, il n’est pas dans les mœurs de la Cité des Neiges de laisser à sa porte deux princesses endeuillées. Un refuge vous sera offert au sein de mon Palais aussi longtemps qu’il vous plaira et surtout qu’il vous en sera nécessaire. »

Ce point on ne peut plus rudimentaire balayé par l’Oblat, la politicienne reprit de sa voix ferme et grave mais néanmoins adoucit par le point délicat qu’elle abordait.

« Le meurtre de votre mère ne serait rester impuni et il faudra agir au plus vite avant qu’il ne puisse arriver malheur à votre père. Un attentat à son égard me paraît peu probable puisqu’il n’aurait pour but à mon sens que d’ébranler Oyashima mais vous disparues il reste néanmoins la possibilité que vous réapparaissiez ce qui avorterait leur plan et rétablirait une certaine stabilité sur les contrées Jinmens. »

Une stabilité peut-être mais tout de même affaiblie par la disparition des princesses qui soulèvera nombre de questions et par leur jeune âge comparait à la sagesse de l’Empereur que colportait les ambassadeurs. Si le but était de fragiliser Hoshizora bien entendu, mais sinon pourquoi l’amputer de sa royauté ?

« La question qui se pose est de savoir qui est derrière les intrigues fomentées contre l’Empereur Kakita Shin et j’espère sincèrement même si cela semble illusoire qu’il n’y a pas de rapport direct avec l’attaque qui a lieu contre l’un de vos domaines seigneuriales. Auriez-vous des informations à ce sujet et sur ce manipulateur du Maho ? »

Sa pensée lui soufflait que les évènements étaient liés bien entendu mais son propre enlèvement n’avait au final rien eu à voir avec la quête de pouvoir d’Azael puisque du à ce résidu de cydien qui lui avait servi de vice-capitaine même s’il lui avait permis de récupérer la précieuse Rose. Bref.

« Permettez-moi tout de même de vous questionnez sur vos projets : Comment souhaitez-vous orienter vos recherches et quelles autres Cités d’Azthia comptez-vous contacter pour contracter des alliances ? »

Oui parce que faire mumuse avec Anatoli autour d’une table ça allait bien quand tout Azthia était en péril de mort mais si elle devait faire encore une fois face à son cher ami cela commencerait nettement à lui courir sur le système. En revanche, Kriisten savait les Jinmens plus que favorables aux relations avec Silmarie, elle-même en bon terme avec son amie Philéa et Kriisten espérait que la quête des jumelles s’orienterait vers son alliée de toujours, Muria.

Sun Liang prit la parole à la place des princesses pour lui parler du duel qui l’avait vu confronter la fameuse Larme-de-Sang. N’ayant pas eu vent de cet incident –et de cet aubaine de jauger réellement la menace qui pesait directement sur Azthia-, l’Oblat tendit l’oreille en se redressant imperceptiblement sur son trône. Le vieil homme lui délivra tout ce qu’il savait sur la jeune criminel ne semblant pas cacher quoi que ce soit à la Reine des Glaces ce qui plut énormément à cette dernière. En politique, la franchise n’était pas vraiment chose courante pour ne pas dire qu’elle était inexistante et pouvoir traiter avec les Jinmens d’une menace aussi grave sans s’encombrer de conflits d’intérêts serait l’idéal. Bien entendu, la chose se compliquerait si les jumelles se rapprochaient de Cydonia mais dans tous les cas Kriisten était assez intelligente pour ne pas s’en offusquer ouvertement étant donné que les Jinmens étaient alliés avec les elfes eux-mêmes en très bon terme avec les amazones...
Bref, pour parler crument çà causerait un bon gros bordel et Azthia n’avait pas besoin de cela maintenant.

« Azthia a eu affaire au Dieu Azael et la Déesse Silmaria a mis fin à ses agissements. Ce n’est pas une fanatique de chair et de sang qui est à craindre, aussi puissante soit-elle nos armées la vaincrait et elle n’est pas la seule à vouloir donner sa vie pour une cause. En revanche, son commanditaire m’intrigue bien plus. »

Plus que l’intriguer, la sulfureuse astorg craignait pour la vie de ses sujets mais elle ne souhaitait s’étendre sur ce sujet devant des étrangers. Offrant son plus beau sourire au vieil homme pour lui montrer sa bonne volonté, Kriisten darda son regard de glace sur les princesses alors qu’elles reprenaient la parole suite à sa question. Et une nouvelle fois, l’Oblat du mettre en œuvre toutes ses années d’expérience pour ne pas que son sourire éclatant ne se changent en grimace bien que ses muscles de ses joues se crispèrent légèrement alors que sa mâchoire volontaire imprima une tension peu naturel.

Soit : Prochaine formation, s’habituer aux avances Jinmen dans leur discours et ne pas faire empaler –ou faire décapiter par Joris- le premier mâle venu qui lui parlerait ainsi. Kriisten se résolut à s’informer un peu plus tard des mœurs Jinmens car elle avait réellement du mal à se faire à cette dernière et pourtant Kalten savait que la sauvage astorg était loin d’être une vierge effarouchée.
Revenant au fond malgré l’extravagante forme, Kriisten apprit avec une joie non dissimulée l’optique de se rapprocher des amazones pour que ses dernières reconnaissent à leur tour la légitimité -certes évidente- des demoiselles mais malgré tout elle savait que le réel tournant de tout cela serait la rencontre des princesses avec la petite Eloween qui de part sa nature divine serait bien plus à même que n’importe quel monarque à adouber une bonne fois pour toutes les princesses. Les Jinmens croyaient que tous les elfes étaient plus ou moins des êtres divins et ils ne sauraient ignorer la parole de la jeune Eloween du moins Kriisten l’espèrait. Revenant aux jeunes femmes elle ajouta alors qu’un sourire carnassier flottait sur ses lèvres :

« Votre démarche est parfaitement légitime et il est en effet de votre devoir de revendiquer ce qui vous revient, j’espère que ma descendance montrera la même détermination à faire valoir ses droits si d’aventure Storghein était plongée dans de tels intrigues qui la mettraient en péril. »

Et avec un peu de chance, les Dieux lui offriraient bientôt une héritière en plus des deux téméraires bambins qui occupaient le palais pensa t-elle en effleurant son ventre arrondi. Se pliant dans les règles de l’art au protocole, Kriisten invita les princesses à partager encore un peu sa compagnie après avoir donné son accord à l’alliance jusqu’à ce que ces dernières prennent congé et rejoignent la Troupe qui s’était établie à Storghein laissant l’Oblat plongée dans ses songes concernant cette maudite Larme-de-Sang. Si cette gamine sanguinaire était prête à sacrifier sa vie pour un supérieur tout aussi avide de sang, il était exclu qu’elle s’amuse à le faire avec celui de son propre peuple.

[Desengagées]