Il faisait sombre n'est-ce-pas dans ce rêve ?
Tu avais beau avancer, il faisait sombre, encore et toujours et les ténèbres semblaient ton seul univers jusqu'à ce qu'une petite flamme, droit devant toi, prenne vie. Lentement, surement, elle se mit à croitre jusqu'à en devenir gigantesque mais sans te menacer pour autant. Seule source de lumière, elle ne parvenait pas cependant à éclairer la scène, les ténèbres se faisant trop épaisses. Et c'est alors qu'une voix s'éleva.

« Tu es l'élu »

Et à ces simples mots, tu savais en te réveillant. Tu ignorais comment et pourquoi, mais tu savais que tu étais le champion, celui choisi pour affronter les pleutres, celui qui défendrait les couleurs d'Azael avec ferveur. Ce fut donc sans hésiter que tu sortis de la tente, allant à la rencontre de celle qui t'avait pris sous son aile. Et, docilement, excité, tu lui expliquas ton rêve. Tu étais l'élu, tu savais ce que cela signifiait, que tu allais bientôt combattre un autre élu. Mais si tu en étais conscient, tu n'étais pas le seul.

[ Le premier à poster est Lans.
Vous êtes libres dans ce topic, discuter, vous taper dessus, quoi qu'il arrive, vous n'avez pas le droit de tuer le personnage adverse, pas le droit de le contrôler sans son consentement et vous devez toujours arrêter vos actions avant qu'elles échouent ou au contraire, qu'elles ne réussissent. C'est à l'adversaire de décider si le coup porté est un succès ou un échec (restez réalistes). A la fin, il n'en restera qu'un !
Je n'interviendrais pas avec le Mj à moins que vous ne soyez en panne d'inspiration auquel cas, mon post aura simplement pour but de relancer le combat.

Scarlett > En tant que maitre, tu considères que c'est à toi que revenais la place d'être championne d'Azael, voilà pourquoi tu décides de prendre la place de Lans.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas. ]

Règles :
- interdiction de tuer, blesser un personnage (sauf si consentement)
- votre adversaire décide du succès ou de l'échec de votre action / attaque (en restant logique)
- le Mj peut intervenir à tout moment
- interdiction de contrôler votre adversaire (sauf si consentement)
- le combat prend fin avec le vote du jury ou l'abandon (3 tours minimum avant d'abandonner)
- si vous avez une question, envoyez un MP au Mj ayant posté votre topic (cf "demande de mission")

Bon jeu et bon courage !

[Pour mettre dans l'ambiance: Pandora hearts ost preparation ]




Je fis éruption dans la tente de dame Scarlett, emproi a une excitation sans égale. Moi! Moi! Le chamption d'Azael! C'était... C'était fantastique, jusqu'au moment où je vis le visage de ma maîtresse. C'était horrible. C'était elle, qui aurait dû être le champion, pas moi. Souvent m'avait-on dit que j'étais le sausie parfait (psychologiquement) d'Azael, comment oûtre mes pensées obscures, j'avais un coeur a donner à quelqun. Mais au point de me faire élire comme... Comme champion à la place de celle qui avait tout donnée pour lui. C'était injuste.

- ''D-Dame Scarlett... J-J'ai fais un rêve...''

J'ignorais complètement comment annoncer cette nouvelle à ma chère maîtresse, mais je parvint a déglutir et a poursuivre.

- ''J-Je... Je crois qu-que je... E-Enfin c'était peut-être juste un rêve mais... J-Je crois que...'' Je secouai la tête, je n'avais pas le droit de douter de mon dieu

- ''A-Azael n'est pas mort! I-Il m'a... Il m'a parlé en rêve.. E-Enfin... je... je crois... E-Et il m'a... Il m'a sacré champion...'' Dis-je

Je ne pu me retenir, et je tomber a genous devant elle, les larmes aux yeux. Des larmes de joies car j'avais été honoré par nul autre qu'un dieu, mais aussi de chagrin pour avoir l'air d'un hypocrite face a celle que j'aime.

Seigneur Azael, jamais je ne vous décevrai. Jamais je n'abandonnerai, sachant que vous avez de tels attentes a mon égard. Je n'échouerai pas, je brûlerai tout ce qui se tiendra sur mon chemin pour votre gloire, votre gloire seule. L'infime espoir que Scarlett puisse un jour me pardonner et me regarder briser vos adversaire me tiendra debout, même sans mes jambes. La conviction que, peu importe où vous vous trouvez en ce moment, vous me regardez m'aidera à m'accorcher jusqu'au bout, même sans mes bras.

Mon regard avait, en un éclair, changé. Je relevai la tête vers Scarlett. Rien ne pouvais décrire ce qui se trouvait au sein de mes yeux, mais on pouvait y lire la force. Dame Scarlett, c'est ce regard. Le regard que vous sembliez chercher en moi depuis le tout début, un regard de puissance, un regard dénudé de faiblesse. Ces circonstances pourraient vous déplaire, mais peu importe les moyens, peu importe les raisons, j'avais maintenant compris vos attentes. Vous me vouliez fort, vous me vouliez résistent. Me voilà. Lans Roicarre, le vrais Lans Roicarre venait de se réveiller. Les autres dieux devront s'incliner devant la puissance d'Azael, je serai son épée. Regardez moi briller, Dame Scarlett. Admirez moi comme je vous ai admiré!

[Ambiance: Ao no Exorcist OST - 07 Symphonic Suite DEVIL Third Movement : eXORCiST]

Wam! Ma tête fis un bon 90 degrés vers la gauche, alors que mon visage restait interdit quelques secondes. Elle ne m'avait jamais aimée. Jamais. Jamais. Je n'étais rien, pour elle. Rien.

Néant.

Moi, qui avait tout sacrifié pour la suivre, partout où elle allait. Moi, qui avait sali mes propres mains en son nom tout ce temps, moi, son apprenti. Je n'étais rien, rien de plus qu'un obstacle sur son chemin. Comment ôsait-elle? Elle me prenait encore pour le faiblard qu'elle a connu, cet enfant qui avait besoin de tendresse. Je sentais un sentiment monter en moi. Oui! OUI! Un sentiment, quelqun chose. La haine, le chagrin, la honte, la puissance, n'importe quoi! Je vais lui montrer, je vais lui montrer!

Cependant, ce sentiment m'étais complètement inconnu, et bien malgré moi, sur mes lèvres se déssinèrent un sourire des plus difformes et sadiques. Je n'avais jamais rien vu de tel, jamais. J'étais dans le néant, sans autres armes que ma propre haine qui venait de se transformer en folie. Oui, la folie! L'instabilité! Je m'y beignerait, je m'y offre! Je m'ouvre à elle, qu'elle me brûle, qu'elle me consume, trop dure, trop long... Je ne peux faire ca moi même, alors qu'elle agisse a ma place, qu'une seule et unique fois...

Qu'elle décide de mes actes.

- ''Je savais...'' Dis-je, sans pouvoir retenir un ricannement

Mon expression changea d'un coup en un rictus de mécontentement, suivis d'un cris de colère, je plaqua mes mains sur ma tête, et commencai a gratter... Gratter... et gratter... Si fort, que je sentis ma peaux, sous mon cuir chevelu, fendre sous mes ongles, des petits ruisseaux rouges coulant maintenant sur mon visage. Je respirais bruyamment.

Tout venais d'exploser en une seconde, en un cris difforme et qui, je devais me l'avouer, semblait dénudé de toute réflexion dite humaine. Je devenais malgré moi un animal, et cette fois-ci, psychologiquement parlant. En un éclair, je n'avais jamais fais ca au par avant, cette incapacité a penser correctement me donnant une force que je n'aurais jamais soupsoné en moi, je dégainai ma lame. Un éclair, elle passa (volontairement) a quelques centimètres du ventre de ma maîtresse. Ou était-ce encore ma maîtresse? J'en doute grandement. Si elle voulait se battre, j'allais me battre. Me battre, tuer, me battre, brûler, tout, TOUT.

- '' Je t'aurais jamais cru aussi faible, DAME Scarlett!'' les deux derniers mots sortirent sous forme de sarcasme, cette fois '' Toute tes claques, toute tes giffles, tout tes coups de poings... TOUT! Je les ai pris, sans rien dire, en me disant que c'était parceque tu m'aimais, à l'interieur... Mais maintenant, je vois clair: Tu ne m'as jamais aimé. Quel naïf j'étais, hein? Et tu sais pourquoi? J'étais naïf de croire que je t'aimais, TOI!''

Je ne pensais en rien ce que je disais, rien! Je voulais tellement la blesser, tellement... Autant physiquement que psychologiquement. Elle m'avait tant fait souffrir, elle. C'était maintenant mon tour. J'allais la tuer, la tuer. Des larmes coulèrent le long de mes joues.

- ''C'est MOI. MOI qui serai le champion d'Azael, MOI qui térasserai les autres, MOI, MOI ET MOI SEUL. C'est MON pouvoir, qui satisfait Azael, MOI, MOI, ET TOI, TU N'ES RIEN! Retourne d'où tu viens, tu m'a pris tant de choses... Mais CA, non. NON. C'est MOI, MOI ET PERSONNE D'AUTRE!'' je ponctuai ma crise de pouvoir par un rire encore plus inhumain que le précédent ''TOUT CA C'EST TA FAUTE! REGARDE MOI!!''

Finalement, j'étais libre. Libre d'elle, de mes espoirs envers elle. Mais il me restait une chaîne a briser, une chaîne que je n'osait pas encore toucher: le fait que je l'aime encore aujourd'hui, en ce moment. J'avais perdu l'espoir de la voir abandonner, mais si je lui montrait que j'étais digne, peut-être me concederait-elle cela?

Je me mentais. C'était par pur désir. Le brasier de ce qui restait de la tente se raviva d'un coup, alors que je commencait à lui lancer tout le feu qui se trouvait autour de moi. TOUT. Une boule venant d'une poutrelle en feu a gauche, un autre du reste de mon lit a droite, TOUT! Qu'elle se les prenne à la figure, qu'elle les évite ou les renvoie, ca m'était égale, je continuais à en lancer de partout, partout! Après 5 boules de feu envoyées en sa direction, je m'arrêtai pour voir le résultat, attendant que la fumée noir qui l'entourait se dissipe.

- "Pars. Je ne veux plus de toi... Je n'ai ni coeur ni sentiment, sache le. J'ai toujours vécu seule et je saurai me passer de ta présence. Maintenant que tu as décidé, prépare toi. Je ne serai plus ton maître, ni ton amante mais seulement une immonde créature qui t'aura privé d'exister durant quelques temps. Viens et tue moi Lans."

J'aurais préféré un coup de couteau en plein coeur. Et en parlant de coeur, j'eux le réflèxe de mettre ma main sur ma poitrine et de serrer. J'avais l'impression de perdre la seule chose qui me retenait, la dernière chose qui faisais que j'étais Lans, et non un monstre. Pourquoi? Pourquoi?! Elle ne pouvait pas me faire ça, pas a moi! Me traiter comme si je n'éxistait plus.

Je ne pu retenir mes larmes plus longtemps, et elles coulèrent. En temps normal, j'osais espèrer qu'un jour je n'aurais plus de larme a verser, que ce jour la, je serais heureux. Ca n'arrivera jamais. Et donc, je pleurai en silence, en regardant celle que j'aime me torturer l'esprit.

- "Qu'attend tu donc pour m'ôter la vie ? Je ne suis plus rien pour toi aprés tout. Peut être ai-je été maladroite avec mes sentiments et ma façon d'aimer, mais sache que je n'ai jamais traité une personne avec autant d'amour que toi. Je n'ai jamais accepté quiconque dans ma vie, tu as été mon apprenti et mon concubin. Je n'ai jamais pleuré pour personne, et ces larmes qui coulent à l'instant sont pour l'homme que j'aime et qui m'a trahit. Mais ce n'est rien tu as raison, bat toi et tue moi."

- ''FERME LA! Si j'arrive a te tuer toi... Je pourrai abattre n'importe qui!'' M'écriai-je en sanglotant '' Je... serai... l'élu... l'élu...''

Pourquoi n'avais-je pas pensé a dire 'ta gueule', pourquoi m'étais-je abstenu? Cette censure me fit un autre pincement au coeur, mais je devais continuer. Continuer, combattre. C'était la volontée d'Azael, et j'allais l'accomplir. Je baissa la tête et m'avancai vers elle, lentement... si... lentement. Un pas, deux pas, trois pas... Et finalement, j'engagai le vrai combat. Je m'élancai et feintai un mouvement latéral, pour finalement m'accoupir a la dernière seconde et la trancher verticalement, du bas vers le haut. Si mal, simplement penser a lui faire mal me faisais encore plus mal. Mais je devais le faire, je voulais le faire. Aussi dangereux que ca pourais l'être, je me détruirai moi, pour la détruire elle. C'était mon tour, Scarlett. C'était a moi de te faire souffire, pour que tu saches a quel point je t'aimais... et... a quel point je t'aimes toujours. J'aimerais tant que tu abandonne, j'aimerais tant que tu me souris, et que tu restes a mes côtés. Pour toujours. Mais c'était impossible, n'est-ce pas? Il y avait si longtemps que tu avais pris mon coeur, et que tu l'avais serré si fort. Encore aujourd'hui, aussi fort me débaterai-je, tu ne le lâchera pas, n'est-ce pas?

[ Edit Eléa : Il manque une petite ligne ^^ ]

« Pitoyable »

Les mots résonnèrent dans la campagne, brisant le silence qui régnait jusque là autour des deux anciens amants. En fond sonore, un doux feu crépitait, emportant avec lui les méandres d'un passé désormais révolu. Les dieux menaient leur guerre sur Azthia, choisissant leurs champions parmi les fratries, les amants ou les parfaits inconnus, leur jeu, aussi cruel soit-il, ne faisant que commencer. Bientôt, tout ne serait que cendres et sang mais les dieux n'en avaient cure. Chacun d'entre eux avait un dogme à défendre, qu'il agisse en son nom ou au nom d'une cause bien plus grande telle que la paix, le pardon et l'espoir, trois choses futiles aux yeux de la demoiselle qui avait parlé, chacun d'entre eux ne vivait que pour lui. Tous plus égoïstes les uns que les autres, les dieux n'hésitaient pas à détruire ce qu'il y avait de mieux en chacun si cela servait leur cause. Et la scène qui se déroulait devant ses yeux enfantins ne trahissait en rien cette logique implacable. Le bien et le mal n'étaient que des valeurs sans nul doutes abstraites et nul ne doutait désormais qu'elles ne seraient pas suffisantes pour stopper la folie qui s'emparait des hommes. Une nouvelle fois, les peuples allaient se déchirer et pour la dernière fois sans doutes, certains disparaitraient au profit des vainqueurs, dans l'oubli le plus total …

Telle est la loi de la guerre, y compris celle d'origine divine. Les dieux décident, les hommes exécutent. Certains n'hésiteraient pas à tuer leur frère pour devenir le Champion quand d'autres verraient là où cela leur chanteraient des signes et des symboles de toute sorte. Quand les dieux eux-mêmes entraient dans la danse, plus aucune loi n'était de mise. Plus aucune valeur ne comptait, seule la survie des uns au détriment des autres était mère de toute logique. Craignez pauvres âmes, craignez pour vos vies quand mêmes les Touts Puissants décident de les détruire. Vous n'êtes plus qu'une pelote de laine prise au piège entre les griffes de géants. Vous n'êtes rien de plus que des marionnettes entre les mains de ceux qui règnent …

Les yeux flamboyants de la jeune fille se posèrent tour à tour sur les deux combattants sans ajouter un mot. Le silence, pesant, se fit de plus en plus lourd si bien que les deux jeunes gens se demandaient certainement qui elle était et plus encore, ce qu'elle faisait là. Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres lorsque, tranquillement, elle se releva. Ils ne l'avaient pas un seul instant vu ou sentie, et pourtant, elle observait la scène depuis le début, attendant son heure, cherchant le spectacle mais ne trouvant que la décadence.

« Pitoyable » répéta-t-elle d'un ton dur.

A présent en face d'eux, à une distance raisonnable toutefois d'environ deux mètres, la jeune femme les observaient, comme si elle cherchait quelque chose d'invisible, comme si au fond, elle tentait de sonder leurs âmes et leurs esprits. De longues secondes s'écoulèrent ainsi sans qu'un mot ne fusse prononcé. Les cheveux longs de la belle tombaient au creux de ses reins. Leur couleur noir de jais donnait à ses yeux sanguins un air d'autant plus malsain, accentué par le sourire qu'elle arborait. Ses traits fins indiquaient qu'elle avait tout au plus seize ou dix sept ans mais sans doutes valait-il mieux ne pas s'y fier. Sa peau d'opaline était recouverte d'un pantalon noir qui accentuait sa pâleur et d'un haut finement ajusté de telle sorte que ses formes généreuses mais juste comme il le fallait soient mises en valeur. Donner envie sans être osée, voilà qui semblait être le leitmotive de la demoiselle. Ce fut après deux longues minutes que la jeune femme reprit la parole, ne bougeant pas d'un pouce.

« Vous vous prétendez fervents d'Azael quand vous n'êtes même pas capables de vous entretuer pour décider qui de vous deux est le meilleur ? »

Sa voix s'insinuait en eux comme dans un livre ouvert. Blessante et pourtant si posée, elle semblait comme provenir d'ailleurs. A nouveau, un long silence d'une minute avant qu'elle ne reprenne, toujours sans bouger et son regard passant de l'un à l'autre sans ciller :

« Tu es donc si lâche pour préférer l'éphémère à l'éternité ? » lança-t-elle en tournant simplement son regard vers Lans avant d'ajouter, détournant les yeux pour à présent fixer Scarlett, « Si tu supplies pour une place c'est que tu n'es pas digne du panthéon »

Le feu qui jusque là crépitait autour des trois protagonistes se fit plus discret, plus silencieux et bientôt, la braise céda la place à la cendre et le feu prit fin. Autour d'eux, tout n'était plus que désolation. La capuche sur la tête de la jeune femme empêchait de voir son visage. Aussi noir que le reste de ses vêtements, elle ne permettait de distinguer que ses yeux d'un rouge si pervers.

« Seule votre foi doit primer, seul l'amour d'Azael doit vous mener au panthéon, si vous êtes trop faibles pour vous adonner à des sentiments si futiles, alors, vous n'avez pas votre place, ni en tant que champions, ni en tant que gardiens. Je serais le témoin de votre passage, je serais l'arbitre de votre macabre danse, offrez moi le spectacle de votre mort. Sacrifiez le passé et je vous offrirais l'avenir. »

Elle retira alors sa capuche et enfin, tous purent reconnaître ce visage si familier. Un corps svelte, des yeux de feu, une chevelure aussi noire que son âme, Evy était l'un des emblèmes les plus charismatiques des Enfants de l'œil d'or. De mémoire, nul ne connaissait son âge et elle semblait survivre à tous. Respectée et crainte de tout l'ordre, elle était la seule à se permettre de montrer son visage. Elle ne craignait pas la mort pour l'avoir embrassée depuis bien longtemps déjà, elle ne craignait pas les autres pour avoir, depuis bien longtemps déjà, passé un pacte avec Azael en personne. Qui était-elle avant ? Nul ne le savait et tous préféraient l'ignorer car tous étaient terrifiés à l'idée de s'attirer son courroux.

Evy n'avança pas un seul instant, elle se contenta bien au contraire de s'assoir en ajoutant :

« Nul artifice pour déterminer le champion. Que le sang soit versé, que vos âmes soient volées, l'un de vous périras, l'autre vaincra. »

[ Vous n'avez pas le droit de toucher Evy (si vous souhaitez l'attaquer quand même, précisez que les attaques seront déviées automatiquement sans que vous ne compreniez pourquoi) et cette dernière ne s'en ira que lorsque l'un de vous abandonnera. La dame n'aime pas la parole, elle attend de l'action. Elle est annihilatrice et a annihilé toute source de feu aux alentours ^^
J'ai rajouté ce PNJ pour un peu plus de piment, vous pouvez interagir avec elle si vous le souhaitez (lui poser des questions, etc) mais dans ce cas, merci de m'envoyer un mp pour que je la fasse réagir ! ^^
Bon jeu ! ]

[Guilty Crown OST - The Death of Inori MP3]

- "Je t'aime Lans. Je t'aime. Mais je ne puis te laisser le titre de Champion, je me suis battue des années durant pour être la meilleure ! Et je n'accepterai jamais la défaite... Alors je t'en prie, reviens et laisse moi me battre au nom d'Azaël ! Alors s'il te plait, ne m'oblige pas à te tuer..."

Il ne m'en fallait pas plus pour abandonner. J'allais abandonner, tout laisser tomber pour elle, laisser tomber ma détermination, laisser tomber ma force, comme je venais de laisser tomber mon arme. J'ignorais si je l'avais déliberément lachée, ou si elle m'y avait vraiment contraint, mais tout y était. Je comptais abandonner.

- ''Dame... Scarlett... J'a-...''

- '' Pitoyable.''

En un geste rapide, un réflèxe, je tournai la tête vers la nouvelle venue, un légé craquement, mais oh comment sinistre, en disait long sur ce que j'en pensais. Elle dérengeait. Et alors qu'elle commencait son monologue, je me déchirai. Elle représentait parfaitement, trop parfaitement, Azael. Ce qu'il devait penser, ce qu'il devait vouloir. Une partie de moi voulait servir Azael, l'autre voulait aimer Scarlett. Il y avait longtemps que ce doute obscurcissait mon jugement, mais pas à ce point. Ca non. Je regardai Scarlett un instant, incertain, puis mes yeux revinrent se poser sur la dame, qui se tenait là bas.

- ''Vous vous prétendez fervents d'Azael quand vous n'êtes même pas capables de vous entretuer pour décider qui de vous deux est le meilleur ? ''

Pour qui se prenait-elle? Et... comment savait-elle?! Cependant, elle marquait un point. Mais je me refusais de faire quoi que ce soit, je refusais de toucher a un seul cheveux de celle que j'aime. Je la toisa d'un regard méprisant, tout le long de son monologue.

- ''Que sais-tu de moi?!''

Cependant, je continuai de l'écouter. Chose que je n'aurais pas dû faire.

- '' Tu es donc si lâche pour préférer l'éphémère à l'éternité ?''

Une claque au visage, je venais de recevois une véritable claque en plein visage.

- '' Seule votre foi doit primer, seul l'amour d'Azael doit vous mener au panthéon, si vous êtes trop faibles pour vous adonner à des sentiments si futiles, alors, vous n'avez pas votre place, ni en tant que champions, ni en tant que gardiens. Je serais le témoin de votre passage, je serais l'arbitre de votre macabre danse, offrez moi le spectacle de votre mort. Sacrifiez le passé et je vous offrirais l'avenir. ''

Quelque chose en moi venait de s'enclencher. Cette mysterieuse femme avait fait évoluer la chose la plus inhumaine qui pouvait croupire au fond de moi. Je le sentais s'éveiller.

- '' Nul artifice pour déterminer le champion. Que le sang soit versé, que vos âmes soient volées, l'un de vous périras, l'autre vaincra. ''

Et là, je la vis. C'était Evy. Je ne l'avais jamais rencontrée au par avant, je n'avais qu'entendu des rumeurs sur elle. À la limite, je la croyais être un mythe, mais en un seul regard, je la reconnu. Elle représentait tout ce qui avait de plus froid, selon moi. Mais pas selon lui... Elle ne faisait qu'attiser le feu, par sa simple présence. Je parvins tout de même a détourner mes yeux d'elle.

* Prends-le, Lans.*

Cette voix venait de nul part, et partout à la fois. Jamais au part avant avait-elle était aussi puissante, cependant. Oui, c'est vrai, elle me parlait souvent, elle guidait chacune de mes mauvaises actions. Chacuns de mes bons coups avaient été guidés par elle. Y compris le choix de rejoindre Scarlett, il y a de cela des années. Jamais ne m'avait-elle menti. Jamais. Elle se faisait appeler Lans, mais pourtant, je n'avais rien en commun avec elle, cette entitée. Il était là depuis Sofia, et il est probablement le seul vestige d'elle. Il était un simple mécanisme de défence, à la base. Un moyen d'échapper à l'horrible monde qui nous entourait, moi et ma soeur. À sa mort, il devint plus. Il commenca a guider mes choix, a éclairer le chemin. Je l'appréciait, simplement car il m'aidait a peser le pour et le contre, il m'était bénéfique.

* Le pouvoir. Il t'es tendu. PRENDS-LE. Ou je le prend a ta place. *

Le pouvoir. Il me garde éveillé, et me tiens debout. Je lui doit tout. Ce que je dois à Scarlett? Je lui dois... tout, aussi. Je ne contrôle plus rien. Je ne peux plus faire ca, je ne peux plus choisir.

* Alors laisse moi décider à ta place. *

Tout noir. C'était comme si j'étais mort. Je ne voyais plus rien, comme si d'impénétrables voiles s'étaient posées sur mes yeux. La lumière de la lune ne m'atteignait plus. Je ne répondais plus d'aucun de mes gestes, aucuns. Pourtant, je m'étais tourné vers Scarlett, et avec le sourire le plus... gentil? Oui, j'avais un de ces sourires, tout sucres tout miels, alors que je marchais nonchallament vers mon épée, pour simplement la ramasser.

- '' Hélas, ma chère Scarlett, Evy à tout a fait raison. Et si on ne tenais pas rigueur de tout ca, hm? Un beau combat à la miable, et que le meilleur gagne?''

J'avais encore ce sourire dégoutant, comme si tout ca n'était qu'un jeu, comme si je contrôlais tout. Mais je ne contrôlais rien, rien du tout. Chacuns de mes gestes étaient ceux d'une personne que je ne connaissait pas, mais pourtant d'une personne qui m'était que trop familiaire. Comme si j'avais vécu pour cette personne, comme si je ne pouvais m'empêcher de rendre ce service. Mes excès de folies, mon tempérament lunatiques... Tout ca semblais disparu, alors que cette personne à l'interieur de moi, qui ôsait parler et répondre avec la voix de ma soeur bien aimée, avait pour la première fois pris le contrôle. J'ignorais son but, mais à chaque fois, il me disait quelque chose de differents. À chaque fois, c'était lui qui me fixait un objectif. Il semblais aussi cruel que les dieux eux même. La différence, c'était que lui, il n'avait personne d'autre a persécuter, que moi. Il était maintenant plus qu'une simple voix dans ma tête, il était moi. Je m'en rendais compte. Il était ce que j'étais, ce que j'aurais dû être et... J'ai bien peur qu'il soit par la même occasion ce que je serai.

- ''Pardon pour mes crises de colères précédentes!'' Dis-je, embarassé

Je n'étais pas embarassé, j'en avais l'air, c'est tout.

- ''Tu sais, je t'aimes aussi!''

Non, tu ne l'aimes pas, tu la hais. C'est MOI qui l'aime, pas toi. Mais cette facon de le dire, si condécendante était tout sauf réelle. Non seulement je ne contrôlais plus rien, mais en plus il se permettait de la narguer. Mais je ne pouvais rien faire, je ne voyais que ce qu'il avait bien envi que je vois. Je le haïssait.

- '' Cependant, la volontée d'Azael doit être faite. Et aussi fervente sois-tu, je ne te laisserai pas la remettre en question.''

Je préparai ma lame, prêt a riposter la moindre attaque. Il avait un parfait contrôle de la situation, il savait que la personne qui avait le plus a perdre dans l'immobilité, c'était ma chère maîtresse. Il n'avait qu'a attendre qu'elle attaque.

[Ah bah Bravo Eléa! x) Tu me forces a mettre en jeu un prototype purement experimental. xD Je vous présente les résultats d'incertitudes multiples!]

- "Tu m'aime ? Et bien sache que pour ma part ce n'était que sornettes. Je tenais juste à te laisser la vie Lans, ma bonté me perdra sûrement. Je n'aime que mon dieu, le reste n'est qu'amusement. Oui tu n'as été qu'un amusement. Je me suis bien amusée mais il est désormais temps de passer aux choses sérieuses."

- ''Quel dommage!'' Répondit-il avec un sarcasme qualifié de TRÈS cru et gras

Sarcasme? Je vais lui en foutre un au visage, un sarcasme. Il n'avait pas le droit de parler en mon nom, il n'avait pas le droit d'envoyer promener Scarlett de la sorte, parceque ce n'est pas ce que j'aurais fait, MOI. Puis la phrase de Scarlett me réveilla. Elle ne m'aimait pas? Je n'étais qu'un jouet? Non, ce n'est pas possible...

* Et pourtant... ne t'avais-je pas avertis?*

Ta gueule.

* Non, TOI, ta gueule. C'est a moi de jouer, et je préfèrerais que tu ne vois pas ca.*

Et donc je me décidai. Elle ne voulait pas de moi, il ne voulait pas d'elle, et il était moi, mais je n'était pas lui. Il avait donc, en sens malheureusement unique, un droit de veto sur mon être entier. J'abandonnai de lutter contre lui au moment où la claque de Scarlett étais décochée. Il l'a vit venir, oh que oui, il l'avait vu venir. Aussi, à la seconde où il recu la claque, son cou s'allongea en un éclair, sa peau se recouvrant d'écailles, ses dents devinrent crocs. Pourquoi disais-je 'ses' et non 'mes'? Parceque pour l'instant, l'ensemble de son corps ne m'appartenait pas. voilà tout. En un instant, il avait bondit, se glissant à l'exterieur du trou (bien entendu étiré par la largeur de la bête qui venait d'en sortir) de mon chandail pour tenter (et malheureusement, je crains qu'il reussise. La claque qu'elle venait de lui infligée avait crée un ouverture qu'il n'attendait qu'a saisir. Il était plus intéllgent que moi. Il n'avait donc aucun honneur, autant pour les coups bas en paroles qu'en combat. Car c'était alors qu'elle m'adressais la parole qu'il avait décidé de bondir, elle ne devait pas s'y attendre) et essaya de lui ficher les crocs dans la nuque. Je le sentis, la maho de Scarlett commencait a faire effet... Mais peut-être un peu trop tard. Je, et probablement il aussi, sentait l'impulsivité me gagner. Comment savait-il pour la maho?!

*Scarlett en avait parfois fait usage, rappel toi. Le problème, c'est que je n'avais pas pensé à ce qu'elle l'utilise maintenant. J'ai donc agis avant que sa magie me gagne. *

Il n'était pas bête, mais était-ce assez contre elle?

Il était beaucoup plus fort que je ne l'avais imaginé. Lui. Il raisonnait comme un serpent, il attaquait comme un serpent, et il se déplacait lentement comme un serpent. Pourtant, Scarlett s'en sortait bien, le parant, tentant des coups que moi je n'aurais jamais pu éviter. Pourtant, il le faisait, et il le faisait bien. Je sentais ma force me quitter, garder une forme ainsi aussi longtemps n'est pas gratuit. Il finit par reculer, les crocs sortit, près à bondir. Puis, sans dire un mot, il se retransforma, nu, haletant. Il se rendait? Oh, que non... Il ne se rendait pas, il ne se rendrait jamais. Il allait se battre jusqu'à la mort, je le sais, je le sens. Il la regardait, reprenant son souffle, avec un des regards qu'on ne veut jamais croiser. C'était plus qu'un simple regard menacant, c'était du genre qui annoncait qu'il ne réfléchissait pas, qu'il allait bondir à la moindre occasion. À l'interieur, je le sentais lutter contre le sort maho qui prenait de l'emprise. À sa place, je paniquerais... Mais... non. Il reste sereint, comme si il prévoyait tout. Tout. Comme si il savait ce qu'il faisait. J'étais épuisé, mais pourtant il n'hésitait pas à puiser encore et encore dans mes forces, il n'en avait rien a faire, de moi. Puis, sans dire un mot... Il se releva, puis bondit vers elle.

Griffes sortit, crocs à découvert, en un bond il avait fait de mon corps une machine à tuer, une forme de transformation que j'évitais d'utiliser. Il, ou devrais-je dire nous, étions maintenant un tigre blanc, dans toute sa splendeur, s'apprêtant à plaquer au sol une proie qui me semblait soudainement si chétive. J'eux un bref avant goût de ses pensées: il voulait en finir, ici, et maintenant. Lui morde le cou, le broyer entre sa machoire. Dame Scarlett, tuez-le! N'hésitez pas, faites le souffir, coupez-lui la tête, quelque chose! Je ne veux pas qu'il vous fasse quoique ce soit! Azael m'importe peu, à présent, c'est vous, Dame Scarlett, qui monopolisez mes pensée. Ne laissez pas ce monstre gagner, par pitié!

Ma maîtresse n'avait pas des centaines d'options, soit elle esquivait et risquait d'engager un combat contre un tigre, soit elle ne bougeait pas, et le... non, me transpercait de sa lame à l'instant, où laissait tomber et se faisait dévorer. Faites le bon choix, je vous en supplie!

[En gros, t'as un gros tigre blanc, forme que Lans ne t'as probablement jamais montré au part avant, qui est un bon mètre au dessus du sol, sur le point de t'attérir dessus et te plaquer au sol. Tu as la permission de me faire très mal, sans toutefois me couper un membre s'il te plait ^^'']

Il la tenait! Il tenait Scarlett! S'en était fini, d'elle, il allait lui broyer le bras! Mais... une petite minute... cette façon de me regarder, cette sérénitude... J'avais compris, et lui aussi. Mais il s'en fichait, il mordait plus fort, plus fort et encore plus fort! Il voulait la déstabiliser pour l'empêcher de contrattaquer... sans succès. D'un seul sort de maho, toutes mes blessures, aussi minimes étaient-elles, se rouvrirent, et mon nez commenca à couler. Et d'un bon, suivi d'un couinement d'animal blessé, il la lâcha, reculant. Je pouvais désormais voir à travers ses yeux, et ressentir sa douleur... Comment faisait-il pour rester debout?! Mais je ne me faisais pas d'illusion: aussi aveuglé par l'esprit de la maho, à cause du sortilège de Scarlett, était-il, il n'allait pas y laisser notre vie, il comptait faire ce qu'il y avait de mieux à faire: fuire.

Il remonta la tête, toujours en forme de tigre, un grognement défformant son visage félin, puis, sans dire un mot, il bondit dans la direction inverse, et s'enfuit. C'en était fini de ce combat, Scarlett avait gagné. Mais je pouvais le sentir bouillir à l'intérieur: il allait pourrire notre relation, entre moi et elle, c'était écrit dans les nuages. Il n'allait plus jamais me laisser l'aimer, plus jamais me laisser la servir comme je l'ai fait. Il la haïssait, mais moi, non. J'étais étrangement fier d'elle, en tant qu'apprentis, c'Est normal, non? De voir sa maîtresse obtenir ce qu'elle souhaitait. Et le simple fait de lui avoir donné du fil à retordre m'était suffisant, ca voulait donc dire que j'étais meilleur qu'avant.

J'essayais de ne pas penser au reste, et de voir le côté possitif... Mais ca n'allait pas, vraiment pas. Je l'avais perdu, et elle devait me détester, maintenant. J'aimerais faire demi-tour et lui dire que j'étais désolé, mais lui, il n'y comptait pas. Lui, il misait tout sur notre propre survie, et je n'avait pas le choix de l'admettre: Il avait raison de le faire.

Le combat était terminé, et il avait perdu. C'était assez satisfaisant pour moi.

[Désengagé! Félicitation, Scar! Tu as gagnée! ^^]