La tension monte dans les gradins ou une centaine de personnes se sont regroupés. Essentiellement des soldats venus assister au massacre. Un vent frais se fait sentir mais pourtant la chaleur est étouffante avec un tel amas d'armoire à glace agglutinées dans un si petite espace. Les astorgs attendent impatiemment de voir s'affronter les deux hommes. Certains pensent que tout est joué d'avance, d'autre que ce sera un duel qui risque de s'éterniser... Quoi qu'il en soit, il va y avoir du spectacle dans l'arène et rien ne pourrait excité plus ces féroces guerriers si ce n'est la vue d'un cydien bien entendu.

Soudain des exclamations s'élèvent dans les rangs. Le premier des combattants vient de faire son apparition. Il fait quelque moulinet avec son épée et fini par la lever en l'air ainsi que son bouclier qu'il tient dans l'autre main comme s'il venait de remporter la victoire. Une technique d'intimidation primitive mais la foule l'acclame de plus belle. Il est reconnu que Pilori possède une force et une vitesse dévastatrice. C'est presque un vétéran maintenant et on préfère toujours l'avoir avec soit que contre soit. Mais tu n'as pas vraiment le choix cette fois. Car tu es comme tu l'as surement deviné son adversaire du jour et les duels dans l'arène se termine généralement par la mort du perdant, une question d'honneur bien entendu. Vivre dans la défaite serait une cruelle punition pour un astorg. A peine as tu foulé le sable de l'arène que le silence ce fait et que beaucoup te regarde en essayant de te jauger à vu. Tu n'es pas un soldat et forcément tu n'as pas la faveur du publique surtout que tu affrontes un des leur.

Pilori te regarde en rigolant. Ton casque le fait sourire apparemment, lui n'en a pas. Il a toute confiance en ses capacités et ne doute pas un instant de te battre. Voyant que tu n'avances plus et que tu sembles attendre quelque chose, il finit par t'interpeler.

" Bon on peut commencer quand tu veux à moins que tu ne sois venu t'excuser mais vu ton accoutrement je suppose que non. Alors vas y attaque moi je te laisse une minute pour me toucher ensuite tu pourras faire tes adieux à ce monde. "

Il est bien entendu hors de question de t'excuser... Et tu ne vas pas non plus rester là sans rien faire. Il te nargue et visiblement ne prend même pas la peine de se mettre en garde. Montre lui de quoi tu es capable, quitte à ne pas le laisser vivre assez longtemps pour qu'il se rende compte qu'il a eut tort de te sous-estimer.

[Je te laisse trouver la raison pour laquelle il exige des excuses et qui est à l'origine de votre duel, tu peux l'attaquer mais en aucun cas le faire réagir sauf pour les coups simples à parer, ni le blesser. Évite de tout donner dès le début du combat, et pense bien à décrire ta façon de te battre et n'hésite pas rusé pour tenter de lui porter des coups. Bon courage =)]

[Désolé d'avoir mis si longtemps à répondre, cela ne reproduira plus. En espérant que tu ne m'en veuilles pas trop. Je dois tout de même te faire remarquer quelque petits points concernant ta réponse même si je n'attendrais pas que tu les corriges pour te répondre étant donner que je t'ai bloqué suffisamment longtemps. Il est tout d'abord hautement improbable que Pilori sachant qu'il est astorg se soit lié d'amitié avec un Cydien, n'oublient pas que les deux peuples se détestent et s'attaquent à vue. Ensuite essaye de faire attention à la cohésion des temps lorsque tu écris, tu emploies le passé, le présent et le futur de manière parfois aléatoire. Prends le temps de te relire et méfies toi aussi des tournures de phrases que tu emploies. Cela donnera plus de fluidité à ton écriture et rendra encore plus agréable la lecture de tes rps pour les autres. Ce ne sont que des conseils, libre à toi d'en prendre compte, le plus important c'est que tu prennes plaisir à Rp. =) Sur ce, reprenons ce combat ]

La foule se tut lorsque tu pris la parole. Visiblement ton assurance et ta façon de prendre de haut l'une des champions du régiment Astorg les prenait au dépourvu. Les avis étaient partagés au sein de la foule. Certains n'y voyaient que de la vantardise et attendaient impatiemment que Pilori te cloue le bec, mais d'autres commençaient à douter en se demandant s'ils avaient bien fait de parier autant sur ton adversaire. Quand au principal intéressé, ta réflexion ne lui fit ni chaud ni froid. A vrai dire pour lui l'heure n'était plus à la palabre mais au combat. Notons au passage qu'il était de toute manière fort peu probable que Pilori connusse le mot "palabre". Il te regarda un sourire en coin tourner autour de lui cherchant une faille dans sa garde. Il savait qu'en ne se défendant pas tout de suite tu ne pourrais anticiper sa manière de parer. Il avait hâte de te mettre une bonne raclée pour conforter sa position de boucher de l'arène.

Lorsque tu le chargeas en lui lançant ton regard noir, il y répondit par un sourire féroce mais attendit le tout dernier instant pour bloquer ton assaut. Te voyant vouloir prendre les devant en tentant une attaque piquée, il balança en pivotant son bouclier de toute sa monstrueuse force dans ton flanc totalement à découvert évitant d'un cheveux que ta lame ne s'enfonce entre ses omoplate et t'envoyant valser à plusieurs mètres. Dans la tribune des acclamations se firent entendre et de nombreux rires s'y mêlèrent ainsi que quelque soupires de soulagement. S'il ne t'avait pas blessé, le coup était malgré tout humiliant et tu allais devoir venger l'affront qu'il venait de te faire en lui retournant la pareil si tu ne voulais pas perdre la face. Pilori te regarda te relever en souriant.

"C'était bien tenté mon gars, mais cette attaque aurait été vraiment efficace si tu avais manié une lance. Et puis tu n'avais pas prévu la contre attaque. Si je n'avais pas promis de ne faire que me défendre durant cette première minute de combat, tu serais probablement mort. D'ailleurs il ne te reste plus beaucoup de temps tu devrais te dépêcher si tu veux pouvoir en profiter. "

La situation ne tournait pas en ta faveur. Si tu voulais vraiment le vaincre allait falloir te montrer plus inventif. Quitte a ne pas forcément te battre de façon très loyal...

[Faut pas s'excuser, moi aussi je suis pas venu depuis un bout de temps ^^]

"C'était bien tenté mon gars, mais cette attaque aurait été vraiment efficace si tu avais manié une lance. Et puis tu n'avais pas prévu la contre attaque. Si je n'avais pas promis de ne faire que me défendre durant cette première minute de combat, tu serais probablement mort. D'ailleurs il ne te reste plus beaucoup de temps tu devrais te dépêcher si tu veux pouvoir en profiter. "

Il comptais me tuer? Il n'y arriverai pas. Certes son esquive m'avait valu la honte et une douleur aigue dans les côtes mais je n'en avais cure. Je lui retorquai:

"Selon toi il ne me reste très peu de temps a vivre? Tu aura beau essayer de e tuer, jamais tu n'y arrivera. Personne ne l'as jamais pu. La preuve je suis devant toi aujourd'hui et j'ai connu des adversaires beaucoup plus fort que toi. Je commence a douter de ta force maintenant"

Cette phrase eut l'effet que j'esperais. Le public se tut instantanément. Je ne sais pas quel effet cela eut sur lui mais je m'en moquais. Je voulais le tuer, c'est tout ce qui importait.

"Maintenant assez bavardé. Je peux juste dire que ta force n'est pas si grande que ça, tu est juste plus fort que la plupart d'entre nous, mais j'ai connu des gens plus fort que toi, et ils sont morts, par mon épée."

Je lui lancais toujours des regards noirs, et comptait me battre en utilisant tous les moyens possibles pour le battre. Je m'agenouillais, pour prendre discretement une dague cachée dans mes bottes de mailles. Il ne l'avais pas vu c'était l'essentiel. Je chargeais a nouveau, mais de front cette fois-ci. Il ne pourrait pas protèger ses deux cotés a la fois. J'écartais les bras un maximum, en mettant les lames vers l'intérieur. Il pourrait n'en parer qu'une seule pas les deux à la fois. Son bouclier ne pourrait pas le protèger indéfinement, je comptais le lui enlever des mains apres cette attaque. J'allais voir sa parade, et la douleur que lui procurera la lame entrée violemment dans sa chair. Sa force ne pourrait pas le sauver indéfinement. Je pouvais donc tirer profit de cette situation.

Qu'allait-il faire? A vrai dire je m'en moquait, j'avais plus d'une attaque en reserve, et il ne connaissait qu'une seule sur toutes celles que je maitrise. Je comptais le tuer. Je voulais le tuer.