[DA] Un désir profond (Iroas-Lunielle) (Finit)

Depuis le jour ou j'ai quitté la forge de Lunielle,je ne dort plus,je passe mes nuits a fixer l'horizon,pensif.Je n'ai pas dépouiller une seul personne en une semaine,j'ai fixer pendant de longues heures la dague qu'elle avait forgé pour moi car c’etait le seul souvenir que j'avais d'elle.Je ne mangeais presque plus,ne buvant que quelque gorgés d'eau par jour,je me voyais dépérir,au bout du dixième jours après avoir quitté l'elfe, j’étais devenu maigre,une voix pâteuse et en manque cruel d'hydratation.Sa ne pouvais plus durer,il fallais que je la revois,juste la revoir,mais je n'allais pas venir la voir sans raison,il m'en fallais une.Il faillais que j'ai une dague a lui faire réparer,pas celle qu'elle avais déjà réparer,car vu qu'elle l'avais rendu plus solide,se serait une atteinte a son travail de la casser,je pris donc l'autre dague et la jeta contre un rocher,elle se prisa en 5 morceau,je les ramassa soigneusement. Je partie en ville et me dirigea vers la forge de Lunielle,je poussa la lourde porte et la trouva prés de la forge,la revoir me fis l'effet d'un coup de poing dans l'estomac,j'eu la respiration coupé,je parvient a surmonter mon désarroi,elle ne m'avais pas vu.

"Bonjour."

J'attendis une réponse,ne sachant quoi dire.

Lunielle regardait tranquillement les jours passer. Elle avait enfin récupéré ce dont elle avait besoin pour rénover la façade et l’intérieur du magasin. Elle avait créé une enseigne spéciale rien que pour cela en réalité, mais elle n’avait pas encore trouvé le temps de tout installer. Elle se plongea alors de nouveau dans ce qu’elle était entrain de faire. Ces derniers temps, commandes pleuvaient. Elle n’avait guère de temps pour respirer. Elle était d’ailleurs entrain de finir une des commandes. Quinze épées de très bonne facture avec dans le manche incrusté des fils de cuivre, or et argent. Mais qui pouvait donc avoir besoin d’autant d’épée. Il en faisait cadeau aux itinérant de passage ou quoi.
Elle soupira. Pas une minute à perdre, elle avait encore du travail. Elle se mit à frapper tranquillement sur le fer qu’elle tenait entre ses mains. Elle allait en faire un chef d’œuvre. Elle se remit à taper dessus et sentit un courant d’air dans son dos. Elle reprit alors la barre de fer et la remit dans le fourneau. Elle posa tranquillement son marteau entendit vaguement un bonjour. Elle avait mal à la tête c’était réellement insuportable. Elle se dirigea vers le comptoir et leva enfin les yeux vers le nouvel arrivant. Malgré elle, elle s’arrêta un instant et finalement se mit à parler.

"Bonjour."

Elle le détailla quelques instant, il avait l’air de ne pas avoir mangé durant plusieurs jours et à peine bu. Elle lui servit un café avec des biscuits. Elle se demandait bien ce qu’il venait encore faire ici. Elle espérait qu’il n’allait pas encore lui sortir la rengaine du faite qu’il était amoureux et tout le blabla. Elle se concentra à essayer d’oublier cette migraine, ces derniers temps son esprit faisait des siennes et comme elle ne le maitrisait pas totalement des maux de tête épouvantable s’ensuivait régulièrement.

"Que puis-je faire pour vous cette fois ci ?"

Elle avait opté pour le ton qu’elle adressait au client. Car c’était ce qu’il était et qu’elle espérait qu’il reste.

Je vit aux armes posées prés de la forge que j'arrivais en plein travail,amis je m'en fichais,il fallais que je la revois.Je la fixa un instant,plongeant mon regard noir dans le siens,je sortie finalement une dague brisée de mon sac,ce n’étais pas celle de la dernière fois,mais elle étais tout aussi magnifique, même un peu plus d’ailleurs.

"La dague que vous aviez réparé est parfaite,cependant cette dague la a également besoin d'une réparation,mais je vois que vous êtes occupé,je peut repasser plus tard."

Je pris le café qu'elle me servit,et le finit d'un trais,sa fesait bien une journée que je n'avais pas bu.Je reposa la tasse et la fixa un instant,puis repris:

"Elle s'est brisé lors d'un combat,contre l'arme adverse.Je pense que vous n'aurez aucun mal a la réparer."

Ce n’étais pas vrais,je l'avais brisée volontairement pour avoir un pretexte pour la revoir,mais je n'avais pas envie de lui dire,sa la mettrais sans doutes mal a l'aise,et je ne voulais en aucun cas la mettre mal.Je pris un biscuit et le manga rapidement,je mourrais de faim,mais maintenant que je l'avais revu,je pouvais enfin manger a ma faim.Je posa la dague brisé sur la table et fixa Lunielle,attendans une réponse de sa part.

Lunielle le regarda tranquillement poser la dague devant elle. Ainsi il avait encore cassé une dague. Cependant son histoire de combat sonnait faux. Comment aurait-il pu combattre dans cet état là. Elle se le demandait bien. Elle récupéra les morceaux et les examina un par un. Comme elle s’en doutait, si cette dague avait servit au combat, on pourrait voir de petite éraflure sur les côtés de la lame. Elle ne releva pas la question pour autant. Elle espérait juste que cela cesserait parce que ce n’était pas bon pour lui et pas pour elle non plus. Son caractère avait tendance à se durcir depuis qu’il lui avait dit l’aimer, aussi elle ne voulait pas paraitre désagréable.

"Je vais vous réparé ça. Je suis un peu en avance sur mes commandes, cela ne prendre que deux petites heures. Si vous avez des choses à faire vous pouvez y aller."

Elle ne voulait pas le mettre à la porte, mais là, elle allait avoir besoin de concentration, il avait cassé cette dague en fin morceau qu’il allait falloir retremper et reforger ensemble tout en leur redonnant un aspect d’origine convenable. Elle se mit dés lors au travail. Jeta les morceaux de la dague dans le fourneau et avec son pouvoir chauffa le bord de la lame resté sur la garde. Cela ne lui prit que quelques minutes, le pire était à venir.
Elle commença à assembler lentement morceau par morceau, essayant de ne pas saboter le travail de l’autre forgeron qui avait du se donner de la peine pour forger une telle arme. Elle avait presque finit de tout rassembler ne lui restait que la pointe lorsqu’un violent mal de tête percuta son crâne. Sa tête se mit à bourdonner et bientôt, elle ne vit que de la lumière devant ses yeux. Elle s’arrêta de forger un instant, déstabilisé.
* Je t’en prie va-t’en. Pourquoi est-ce que j’ai toujours mal à la tête comme ça, va t’en.*
Elle aurait presque adressé une prière à un des dieux elfique, mais son mal de tête repartit aussi vite qu’il était arrivé. Elle tourna machinalement la tête vers l’extérieur mais ne vit personne dehors. Elle ne comprenait vraiment rien à ce pouvoir et ce jeune homme qui lui mettait les nerfs en pelote. Rien ne s’arrangerait si elle n’était pas claire.
Elle finit de rassembler la pointe de la lame et une fois la lame reforger, elle la mit dans le baquet d’eau froide. Elle se tourna alors vers le jeune homme, bien décidé à connaitre la vérité et le pourquoi du comment et du tac o tac demanda alors.

"Bien, cette dague n’a pas été cassé par un combat. De plus comment vous vous êtes présenté, vous n’avez pas du bouger d’un endroit durant au moins une semaine sans manger et en buvant à peine. A peine arrivé, vous vous êtes jeter sur les gâteaux. Ce qui équivaut à dire que c’est par ma faute que vous n’avez pas mangé."

Elle s’arrêta un instant, elle n’était pas énervé, mais commençait sérieusement à l’être il y avait tout de même des limites à la stupidité dans ce monde non.

"Ce n’est pas parce que je vous ai dit que je ne vous aimait pas que vous devez absolument vous laisser mourir de faim et bousiller le travail d’un forgeron pour me revoir."

Elle s’arrêta un instant encore essayant de se calmer.

"Alors ! Vous avez une explication correcte à me fournir cette fois ?"

Elle le fixa de ses yeux gris acier. Elle ne le laisserait pas partir avant d’avoir une réelle explication et elle l’aurait certainement.

Je remarque pendant le travail du forgeron qu'elle avait mal a la tête,sa se voyais dans ses mouvements légèrement crispé,son expression du visage trahissais une douleur intense.Je la regarda accomplir la réparation de ma dague,je savais qu'elle ne croirais jamais a cette histoire de combat,de plus,elle avais un sens de la déduction assez développer,elle confirma ce que je pensais lorsqu'elle se retourna pour signaler toute les inchoérance de ma version,elle avais vu juste,elle m'avais percé a jour.De toute ma vie,je crois que je n'ai jamais été aussi gêné,je la fixa pendant une longue minute,puis décida de lui dire la vérité,de toute façon,j'aurais beau inventer tout les mensonges du monde,je savais qu'elle ne me croyais pas,elle était beaucoup trop intelligente pour ça.

"Je n'arrive pas a manger et j'ai du mal a boire depuis deux semaines,j'ai fracasser cette dague contre un rocher,et je ne m'accable pas de remord car le forgerons qui l'a fait étais mon maître,un être détestable. Je ne suis pas sur que cette explication soit "correcte",mais c'est la vérité."

Je baissa les yeux,honteux de ce que j'avais fais,je m'attendais a ce qu'elle me crie dessus,qu'elle me réponde méprisament,qu'elle m'ordonne de sortir....

Lunielle écouta attentivement ce qu’il avait à dire et poussa un soupir. Bon sang y’avait-il dans le sang des elfes un truc étrange qui leur donnait un charisme bizarre capable de charmer les gens sans s’en apercevoir. Elle espérait bien que non, parce que là, elle avait largement eu son compte. Elle se demandait bien comment il était possible de tomber amoureux de quelqu’un d’un seul regard, enfin elle ne savait pas réellement ce qu’était l’amour non plus mais bon peu importait. Il fallait qu’il cesse absolument au risque de se détruire la santé.

"Il manque encore des points non abordé dans ton explication, et pour être honnête je trouve cela stupide. Se priver de nourriture ou de boisson pour quelqu’un qui tu as rencontré quelques heures et avec qui tu n’as que peu discuter. Es-tu simple d’esprit pour t’éprendre d’une personne que tu ne connais même pas ?"

Elle savait qu’elle n’aurait pas du parler comme cela. Sa franche attitude refaisait surface, mais trop c’était trop.

"Avant d’être sure d’aimer quelqu’un il faut savoir pourquoi on l’aime, il faut savoir pourquoi elle te plait. Il faut aussi la connaitre, lui parler et ne pas penser que parce qu’on ressent quelque chose pour une personne c’est forcément de l’amour. As-tu réfléchit à tes sentiments ? As-tu pris le temps d’analyser. Non bien sur que non, tu t’es jeté dans le tas et tu t’es dit on verra bien."

Elle commençait vraiment à être énervée, ce n’était réellement pas bon. Elle inspira doucement pour se calmer et finalement ses yeux se posèrent sur la dague.

"Même un être méprisable à le droit au respect de son œuvre. Peut m’importe que tu ne sois pas entendu avec lui. Peu m’importe ce qui est arrivé avec lui, tu n’aurais jamais du brisé quelque chose créer de main de maître de ton propre chef. Enfin ce que j’en dis."

Elle entendit des bruits de pas derrière la porte et soudainement comme si un million d’aiguille attaquait son cerveau, le mal de tête recommença. Bourdonnement, bourdonnement. Elle ne comprenait plus rien. Nombre de personne passait devant cette porte, pourquoi cela ne le faisait qu’avec certaine personne. Elle ne comprenait plus et n’arrivait plus à réfléchir, puis tout redevient normal. Des sueurs froides coulaient le long de son dos. Elle ne se sentait réellement pas bien, mais elle avait du boulot à terminé.

"Bien je ne sais quoi te dire d’autre en réalité. Je pense qu’il vaudrait mieux pour toi analyser ce que tu ressens au lieu de te jeter corps et âme dans quelque chose que tu ne comprends pas."

Elle avait repris un ton correct, sa colère était à peu près passé, pour l’instant.

"Sinon j’aimerais bien entendre l’explication complète sur le faite que tu ne pouvais plus t’alimenter durant plusieurs semaine."

Elle le fixa, son regard bien plus glacial que d’habitude. S’il y avait une chose qu’elle ne comprenait pas c’était bien celle là. Des gens mourrait de faim parce qu’il n’avait pas le choix et lui qui volait se laissait mourir de faim. Elle trouvait réellement cette attitude pitoyable.

Elle eu exactement la réaction que je pensais,elle s’énerva,ce qu'elle me dit,en temps normal,je me serais violemment énervée contre elle,lui crains qu'elle n’étais pas ma mère,mais je la trouvais tellement belle,si intelligente,si parfaite...Je décida quand même de lui répondre,sur un ton tranchant.

"D'une,je ne me priva pas de nourriture pour mon propre bonheur,je n'ai juste constamment pas faim,de deux,je n'ai pas ressentie de sentiments depuis une vingtaine d’année,alors pour ce qui est de les analyser......et pour ce qui est de mon maître,il ne mérite aucun respect,il me fouettais pour son propre plaisir,un sourir malsain aux lèvres. Alors pour ce qui est du respect,il n'en mérite pas une miette.Et pour ce qui est de tomber amoureux de quelqu'un qu'on connais a peine,je doit avouer que même moi je ne comprend pas non plus..."

J'avais parlé d'un ton glacial,le souvenir de mon maître m'avais mis a bout de nerf, j’étais a deux doigts de me lever de de crier,je serrais les poings pour me contenir,j'y parvient difficilement.

"Et vous devriez aller voir quelqu'un pour vos maux de tête."

Je la fixa d'un regard a la froid froid,honteux et tendre,j'étais sur que je l'aimais,j'étais aussi sur que je ne pourrais désormais plus me contenter de petites histoire sans lendemains.

Lunielle l’écouta débité sa tirade comme il avait pour elle. Elle ne regrettait pas de s’être ainsi énervé, peut être commencerait-il a comprendre un peu. Il ne pouvait pas continuer ainsi c’était comme cela et de toute façon il valait mieux pour lui qu’il l’oublie. Elle ne savait pas aimer et de plus elle ne ressentait pour lui que des relations client-forgeron rien de plus. Peut être n’aurait-elle du pas être si gentille la première fois qu’il était venue. Quoi que le contexte de gentillesse, elle ne le connaissait pas plus de toute façon. Elle avait fermé son cœur à tous sentiments depuis que son père l’avait trouvé dans la forêt la mémoire totalement effacé.
Lorsqu’il parla de ses maux de tête, elle le regarda plus intensément. De quoi se mêlait-il. La santé des autres était la santé des autres et il n’avait pas à donné de conseil sur comment prendre soin de soi, étant donné que lui-même n’était même pas capable de prendre soin de lui.

"Merci pour le conseil mais je sais très bien d’où vienne ces mots de tête."

Elle était certaine qu’il venait du faite que d’autre personne possédaient l’esprit et que lorsqu’il se rencontrait ou alors croisait son chemin, il y avait comme une sorte de résonnance, ce qui était totalement étrange en réalité. Peut être que si elle trouvait un herboriste ou un médecin il pourrait lui donnait quelque chose pour les calmer mais bon, elle n’avait pas réellement le temps. Elle devait absolument finir ce qu’elle avait commencé, et ne pas laisser les commandes s’accumuler.

"Bien si vous n’avez plus rien d’autre à faire réparé, j’ai des commandes à terminé et d’autre à commencé, le travail ne désemplit pas ces derniers temps."

Elle lui tendit la dague qu’elle avait réparé et renforcé, puis elle retourna au fourneau et récupéré l’arme qu’elle était entrain de forger lors de son arrivé. Elle devait absolument en faire une arme de toute beauté et pour cela elle devait faire un essai, elle n’avait pas réellement le choix.

[désengager]

Je ma leva,pris la dague qu'elle déposas sur le comptoir,je n'avais pas payé,en temps normal,j'aurais sauter sur l'occasion et je serais tout simplement partie sans rien dire,mais la...je ne pu m’empêcher de poser sur le comptoir une bourse comprenant une cinquantaine de talents,produisant un son métallique de pièces qui s'entrechoque.Je tourna alors le dos,en proie a une tristesse incommensurable,je ne pu m’empêchez de laisser couler quelques larmes en silence,je pris la résolution de ne jamais revenir,qu'en cas de nécessiter, j’avance vers la sortie,arrivé a la porte,sans me retourner,je dis :

"Lunielle...Tu a sans doutes raison...Mais les sentiments sont parfois capricieux,je vais essayer de t'oublier,je sais que sa ne sera pas facile,mais j’essayais,pas pour moi,mais pour toi,je sais bien que si je passe mon temps a venir te voir pour des choses sans importance,sa te généra,et je ne veut en aucun cas êtres un frein a ta forge,je tient juste a te dire que si jamais,tu a besoin de moi,pour quoi que se soit,je serais toujours la pour toi.Je pense que c'est la dernière fois que j'entrerais dans cette forge,alors Adieu Lunielle,porte toi bien."

J'inspira profondément,refoulant mes larmes,et passa le pas de la porte,je resta ainsi pendant dix minutes au moins,devant la forge, complètement vidé,ne sachant ou aller.

[Désengagé]

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