L'été touchait à sa fin et bientôt, les pâles couleurs de l'automne reprendraient leur droit sur les terres d'Azthia. Un vieux conte disait que mieux valait ne pas trop chanter tout l'été et se mettre au travail au plus vite pour profiter de son dur labeur durant l'hiver et comme tout le monde le sait, les proverbes ont toujours raison. Ce n'était pas la jeune conteuse Astorg qui dirait le contraire n'est-ce-pas Abigaia ?

Le port d'Erathia était toute l'année animé, entre pochtrons et mafieux, amis de longue date et fiancés festifs mais il l'était particulièrement l'été venu, lorsque les températures un peu trop hautes dans la journée attisaient la soif et l'envie de belles femmes. Quoi qu'il en soit, ce début de soirée ne faisait pas exception. Tandis que le soleil entamait sa course vers un repos mérité, une jeune femme aux cheveux d'or avançait vers l'auberge du port. A peine arrivée en ville la veille qu'on l'avait contacté pour une petite représentation dans les Fleurs de lys, une aubaine n'est-ce-pas ? Seulement, si la missive précisait le jour, l'heure et le lieu, elle ne fixait en rien le prix ...
Une petite fille, tout juste âgée de douze ou treize ans, aux cheveux de feu t'accueillit, époussetant inconsciemment son tablier délavé. Elle te demanda ce qu'elle pouvait faire pour toi avant de t'indiquer le comptoir où ses parents - du moins c'est ce qu'on pouvait penser - s'occupaient des clients. La barmaid était élancée, de longs cheveux bruns roulant le long de ses épaules en boucles fines. Ses yeux noisettes indiquaient à merveille son origine Cydienne. A ses côtés, un homme au visage fin, sans doutes un Elfe, discutait avec un client en lui servant généreusement de la bière. Ses cheveux grisonnant malgré son jeune âge apparent lui donnaient un air étrange mais sans doutes pas plus que ses yeux d'un froid polaire ... Allez jeune fille, il était temps de savoir pourquoi on t'avait engagée et combien on comptait te payer, quitte à négocier un peu !

Pendant ce temps, juste après l'arrivée de la jeune conteuse, voilà qu'un deuxième personnage faisait son entrée. La démarche assurée pour l'instant - tant qu'il n'avait pas bu -, il entra sans répondre à la petite pourtant si mignonne et alla s'installer au bar directement, à moins que ce ne soit à une table ? L'établissement était propre, familial et calme. Aucune bagarre à déplorer, de la bonne bouffe, de la bonne boisson, que demander de plus ?

[ Abigaia > Il te faudra expliquer pourquoi tu es venue à Erathia, ensuite, expliquer pourquoi tu t'es décidée à prendre ce job. Je te laisse négocier avec la patronne, part du principe qu'ils te proposent un bon salaire mais que tu veux plus (évite de les faire parler s'tiplait ^^). Ils veulent juste que tu racontes des histoires (ils ont entendu dire que tu étais une bonne conteuse) pour la soirée. Arrêtes-toi au moment où tu proposes ton prix
Jaered > Il te faudra expliquer pourquoi et comment tu es arrivé dans cette auberge, ensuite, à partir du moment où tu entres dans l'établissement, tu es libre de t'assoir où tu veux et de commander ce que tu veux ^^

Bon jeu ! ]

La mignonne petite rouquine me pointe un couple, sans doute ses parents? Je la remercie gentiment pour m'avoir indiquée le chemin et je me lance. Je remarque avant toute chose la dame... La barmaid. Élancée, avec de longs cheveux bruns qui roulaient le long de ses épaules en boucles fines. Ses yeux noisette indiques à la perfection son origine Cydienne, elle me remarqua et son expression faciale changea du tout au tout. Elle prit un air supérieur et continua à discuter avec ses clients. Oulala la négociation n'est pas gagnée d'avance, Je m'approche du comptoir et distingue a côté de la Cydienne un homme au visage fin, sans doute un Elfe!! Cela m'avantagera peut-être? Il discute avec un client en lui servant généreusement de la bière. Je ne peux cependant m'empêcher de remarquer qu'il dégage qu'elle que chose d'étrange... peut-être que ces cheveux grisâtres lui donnait cet air spécial, surtout a cet âge?? Et ses yeux brrr... Me donnent froid dans le dos. Je n’ai, en effet, jamais vue des yeux aussi clairs que les miens... Cet homme m'inspire qu'elle que chose de bizarre.

Bon ... Devrais-je parler à la Cydienne qui semble vouloir m'arracher la tête sur place ? Ou bien l'homme étrange? Pour temps mes sources m'indiquaient clairement que le patron... était une femme. Bon... Je me dirige droit au suicide. Je n'ai rien contre les Cydiens quand il est question de gagner ma vie... Mais celle-là... Quelques choses me dit que je ne vais pas être très favorisée, je dirais pas du tout.
Je m'approche de la femme, qui semble m'ignorer. Je suis soulagée qu'elle n'ait pas sortie un poignard ou un truc du genre. L'homme semble m'avoir remarqué, mais je ne veux pas y porter attention. Je me concentrais sur les battements de mon coeur qui ne cessaient d'accélérer. Je me plante droit comme un piquet

-Bonsoir! Dis-je avec un sourire sincère

J'espère ne pas m'avoir fait passer pour une idiote. Je regarde alentour de moi et remarque des gens me regarder surpris. Cela ne m'étonne guerre, une Astorg sourire de cette façon a une Cydienne...semble... je dirais surprennent, même quelque peut déplacé.

-J'ai entendu dire que mes talents de conteuses vous plaisaient beaucoup, j'ai fait plusieurs prestations qui ont,a mon avis, très bien fonctionner. De plus, cette saison est la plus favorable pour les affaires... Par expérience! Dis-je avec assurance

Je m'impressionne jamais j'aurais pensée dire cela avec une telle assurance et sans me perdre dans mes mots! Parce que je dois l'avoué, les Cydiens me rendent nerveuse. Je continue instantanément à parler.

-Je veux cet emploi car j'adore ce métier et j'y donne tout mon coeur. C'est une passion que j'adore partager au monde. Les contes et légendes d'Azthia sont, a mon avis, importants à connaître et à conserver dans notre mémoire!

Ok j'y suis allée un peut fort mais j'ai absolument besoin de qu'elle que chose à manger et VITE! Je n'ai plus un rond, ce voyage a tout épuisé mes réserves. De plus je suis trop orgueilleuse pour avouer, non je dirais supplier une Cydienne de me donner cet emploi. Je croie que, décrire mon métier de cette façon me valoriserais? Non? Ou peut être cela les impressionnera? J'y suis tout de même allée avec conviction!

La Cydienne me propose un bon salaire. Hourra! Heureusement je ne me suis pas faite jetée dehors après ce long voyage! J'étais sur le point d'accepter sa requête jusqu'à ce qu'elle me jette un sourire sournois et méprisent. Holla une seconde! Son expression... me dit vaguement quelque chose. Des gens me fessaient souvent cet air la quand j'ai commencée ma carrière, sois pour : m'arnaquer OU, principalement, ils avaient déjà un meilleur prix de départ et lorsqu'ils m'ont vues, ils baissent les prix. Dans plusieurs cas s'était parce que, a l'époque j'étais jeune et naïves. Mais en ce moment, sa ressemble a '' je suis une Cydienne et pour me moquer d'une Astorg je vais baisser les prix'' POUR, ensuite propager le fait qu'elle m'a ridiculisée!
Nenon elle ne m'aura pas comme sa. Peut-être que je me trompe, et si c'est le cas, les réflexions que j'ai eu me démontre clairement que j'ai de la valeur! Je travaille dans ce métier depuis que j'ai 7 ans! De plus, son établissement semble très populaire... Je dirais vachement bien meublé et il semble manquer de rien. Je passe ma main dans mes cheveux et pris une position plus décontractée, faire le piquet m'avais épuisée. Je lâche un petit ricanement poli.

-Je suis désolé, mais cela n'est pas suffisent, la préparation et tout le reste! Je vous rassure sur le fait que, vous me proposez un bon salaire. Dis-je poliment. Mais avec mon expérience, je propose une avance et une augmentation de 2%.

(Ne vous gêner pas de m’avertir si j'ai fait des erreurs ^^! Merci)

Il l'a enfin trouvé, l'auberge. Ou plutôt une auberge, car celle-ci n'est pas vraiment celle qu'il cherchait. Celle qu'il cherchait est située ailleurs, cachée quelque part dans ce labyrinthe de pierres qu'est Erathia. Après avoir cherché toute une matinée, sans succès, le mendiant s'est retrouvé au port, sans trop savoir comment. La faim le tiraillant, il a commencé par acheter tu poisson grillé au premier marchand qu'il a croisé.
Une fois son estomac calmé l'homme a repris ses recherches, mais quitter le port n'est aussi simple qu'il n'y parait, quand on a son sens de l'orientation. Avec le monde qui anime le port en ce jour d'été et son incroyable capacité à se perdre, le mendiant a passé toute l'après-midi à chercher le chemin du centre-ville, tournant en rond sans même s'en rendre compte. Et finalement, en fin d'après-midi, le voilà arrêté devant l'établissement portant le doux nom de "Fleurs de lys".

Hésitant, l'homme observe la devanture du bâtiment. Si ce n'est le la chope gravée sur la porte qui donne un indice sur la nature de l'établissement, ce sont les bruits et l'odeur qui en sortent à chaque fois que le porte s'ouvre pour laisser entrer ou sortir des clients. Qu'il s'agisse d'une taverne ou d'une auberge, le mendiant s'en fiche bien. Dans les deux cas il y trouvera ce qu'il cherche, à savoir de quoi manger et surtout un peu d'alcool. Alors pourquoi hésite-t-il à entrer? Tout simplement parce qu'il se trouve dans une partie plutôt cossue du port (relativement parlant, car ce n'est pas non plus la partie riche d'Erathia) et que ses finances ne sont pas énormes.
Il a pu amasser un peu d'argent en aidant quelques personnes ici ou là, mais en consommant ailleurs que dans une taverne aux prix fortement bas, cet argent s'en ira vite. Trop vite. D'un autre côté s'il se mettait à chercher une autre auberge ou taverne maintenant, il passerait la nuit sans manger. Alors autant essayer les "Fleurs de Lys", se dit-il, même s'il risque de dépenser plus qu'il ne l'aurait voulu. Et comme il a pris un bain quelques jours plus tôt, l'entrée ne devrait pas lui être refusée. Il est tout de même plus propre que la plupart des marins qui reviennent de mer.

Une jeune femme aux cheveux blonds entre dans l'auberge. Jaered ne fait pas vraiment attention à elle, il l'a juste remarqué parce qu'elle a ouvert la porte avant lui. Il la laisse donc entrer puis passe la porte à son tour. De suite, les fortes odeurs d'alcool et de mets en tout genre viennent chatouiller ses narines. S'il est assuré par ces senteurs d'être entré dans une auberge de meilleure qualité que celles qu'il fréquente depuis quelques années, il devine qu'il avait raison de s'inquiéter pour sa bourse.

Maintenant à l'intérieur il cherche rapidement le bar, sans porter attention à la petite rousse qui s'adresse à lui – et qu'il ne remarque même pas - , et s'y rend sans délai. Derrière le comptoir se trouvent deux personnes, un homme et une femme. La femme, une charmante dame aux formes aux formes élancées, aux longs cheveux bruns bouclés et aux yeux noisette, discute avec une autre femme. L'interlocutrice semble être la blonde qui est entrée juste avant le mendiant, ou peut-être pas, il n'en est pas sûr.
L'homme derrière le bar parait quant à lui plus exotique, une drôle de remarque venant d'un nùa. Il a le visage fin et jeune, les cheveux grisonnants, et des yeux d'un froid polaire. Le tout lui donne au air singulier, presque mystique. Assez en tout cas pour intriguer le nùa qui n'arrive pas à déterminer la race du barman.

Le temps que l'homme aux cheveux grisonnants finit de servir le client précédent, le nouvel arrivant observe la salle. La décoration est à la fois simple et chaleureuse, la clientèle parait calme et sans histoire, l'ambiance est agréable. Cela lui change des tavernes piteuses à l'alcool bon marché qu'il fréquente habituellement.

L'homme aux eux polaires en a fini avec son client précédent, et s'adresse au dernier arrivé. Cachant un air de mépris derrière un sourire faussement accueillant, l'homme fait subtilement comprendre à son client que dans cet établissement, personne ne consomme à l'œil. Avec un air las le nùa sort de sous ses défroques une bourse maigrement remplie qu'il pose sur le comptoir. Mais pourquoi donc les aubergistes s'imaginent-t-ils tous qu'il espère consommer à l'œil? Est-ce à cause de son apparence, parce qu'il porte de vieux vêtements déchirés? Ou parce qu'il ne se taille pas la barbe ni ne se coiffe les cheveux? En tout cas, cette réaction vis-à-vis de lui est devenue si courante qu'il ne réagit même plus.

"Le vin est-il bon?" Demande-t-il dans un cydien courant.
Evidemment qu'il l'est, fait comprendre le tenancier en cachant mal son indignation. Vraiment, quelle question idiote. Demander à un barman si son vin est bon, c'est comme demander à un fervent croyant si son dieu existe. Il répondra toujours oui.
"Alors une pinte de vin et ce que vous avez de moins cher comme repas." Commande-t-il alors.

La patronne était Cydienne. Pure race, pur sang auraient dit certains pour se moquer d'elle avant de s'en prendre une dans la figure et de regretter aussitôt si ce n'étaient leurs paroles, d'être nés. En bonne Cydienne, toute cité neutre soit Erathia, la jeune femme n'aimait pas spécialement les Astorgs pour ne pas dire pas du tout mais les affaires étant les affaires, il fallait faire feu de tout bois. En quatre ans dans cette cité, la patronne a eu toute l'occasion de se faire un nom mais aussi, de mettre de l'eau dans son vin si bien qu'elle te rend un sourire presque sincère lorsque tu l'accostes. Terminant d'un geste sa conversation avec les clients, elle semble enfin prête à t'écouter.

Elle t'écouta parler sans broncher, visiblement peu convaincue par tes prestations ou en tout cas, par tes dires. Apparemment, il en faudrait un peu plus pour l'avoir, c'est que la dame avait l'habitude ici des clients trop saouls pour payer ou trop pauvres pour assumer leurs dettes. Si elle n'était pas un mauvais bougre, bien loin de là, elle avait cependant des bouches à nourrir !

« Hola gamine, t'inquiète pas, on ne mord pas », commence la jeune femme avec un sourire amusé avant de reprendre plus sérieusement, « Parle Cydien, j'ai beau être Astorg, quatre ans ici m'ont appris à ne pas faire de différence. Tant que tu payes, tu peux rester. »

Et elle te proposa les honoraires.
La jeune femme rit à son tour, amusée très clairement par ton comportement. Avec un ton poli mais néanmoins assuré, elle rétorque :

« Si je te propose un si bon salaire, inutile de l'augmenter »

Après une courte pause, elle ajoute :

« J'aime les gens comme toi, allez va, je t'offre le dîner et le logement ce soir mais ton salaire sera celui que je te propose, ou tu n'auras rien. »

La commande passée pour Jaered, le spectacle se devait de commencer non ?
La patronne retourna en direction de la conteuse avant de lui dire :

« C'est le moment, en scelle ! »

La femme chat, telle était la première idée qui t'était venue en tête et c'est ainsi que tu commençais à raconter l'histoire de cette étrange femme légendaire tandis qu'un Templier un peu trop imbibé de vin écoutait en silence. Force était de constater que tu n'étais pas très au courant de tes propres histoires d'ailleurs …

[ Abi > A toi de jouer ! La seule chose que je t'impose est de parler de la femme chat (tu trouveras une fiche explicative dans « PNJ élite »
Jaered > Quand tu entends l'histoire, tu dois tiquer sur ce que dis Abi notamment sur le fait que la femme chat, qu'elle pense vivre à Ptot Tàh vit, selon tes sources, à Erathia. ]

« C'est le moment, en scelle ! »

La femme me pointa la scène. Je ne me pose pas vraiment de question, je suis payée c’est ce qui compte non? Je monte sur scène, je je j’ai oublié mon histoire. Je Regarde dans mon sac, mes parchemins n’y sont plus! Je les ai sans doute oubliées, Je suis vraiment idiote. Heureusement que j’ai bien étudié les archives et mes cours d’histoire des cités. J’eu soudain l’inévitable envie de parler d’une femme énigmatique, la femme chat!

Un sujet, ma foie, bref mais tout aussi intéressant. J’avance d’un pas, le silence ce fit entendre graduellement. Je sourie et me présente a la foule, dans le silence et les ricanements en sourdine je commence mon récit.

« Connaissez-vous, cette sombre et étrange créature féminine? Dénommée la Femme Chat! Une femme gracieuse et agile, séduisante et effrayante à la fois..! Une légende dans les quartiers de Ptoh-tah! Cette ombre dansante suivant vos pas… vous observe avec ses yeux cuivré aux pupilles fendus en amende. Mais que veux-t-elle? Qui est t’elle? Cette voleuse d’exception discrète ne vous fera aucun mal, si vous ne jouer pas les héros lorsqu’elle vole la bourse de ses victimes, ou même, la vôtres? Vous la connaissez! Mais connaissez-vous le vécu de certain témoin? Moi si… Il y a longtemps dans les rues sombres de Ptoh-tah un…»

Je me lance dans un discourt enflammé sur un témoignage que j’ai lue il y a longtemps sur les témoins ayant vue la légendaire femme chat. Tout le publics semblaient abasourdis et captivés aux sons de chacune de mes paroles. Sauf, une personne au bar. Je ne m’en souci guerre mais je dois l’avouer, il semblait agité et cela attirais beaucoup mon attention. Que veut-il? Ok, concentre toi! Je continue le témoignage et attire de plus en plus l'attention du publique. Et j'attire de plus en plus le regard de ce type... Mais un regard.. étrange? Je n'est pas une vue exceptionnelle donc je ne serais dire.

«... C'est de cette façon qu'il réussi a s'accorder les faveurs de la mystérieuse femme chat! Mais vous? Seriez-vous si chanceux?»

J'ai finis en beauté, la plupart des gens ce lèvent et applaudissent en coeur. Mais pas le type. Pour temps j'étais pas si mal? Je pris mon sac, que j'avais laissé prêt du tabouret, fait une révérence et me dirige vers le bar. Ver cet homme inconnu louche qui ne semble pas apprécier les légende. De toute façon le public semble bien apprécier, je mérite donc, un bon repas et peut être bien que la patronne sera épatée et me payera d’avantage? Ou mieux, me fera signé un autre contra?

Le mendiant buvait déjà son vin quand son assiette lui est apportée. Dedans se trouve un genre de bouillon de légumes à l'aspect commun, mais à l'odeur plutôt bonne. Le mendiant paye et goûte une première cuillérée. Le goût n'est pas extraordinaire, mais quand on a peu de sous en poche on ne fait pas le difficile. Au moins c'est mangeable, et surtout pas cher. Attablé au comptoir, il consomme son vin et son repas tout en observant la salle du coin de l'œil.

Les clients sont plutôt tranquilles ici, et pas si bruyant que ça. Et c'est rare dans une taverne. Même les ivrognes – et il y en a – ont l'air de se tenir tranquilles, en train de dormir à leur place ou de converser avec un mur. C'est peut-être à cause de la tenancière, qui à son air sévère donne l'impression de ne pas ménager ceux qui provoqueraient du grabuge dans son établissement. Ou alors, c'est parce que leur attention est portée vers la femme blonde, celle qui discutait avec la barmaid un peu plus tôt.

A présent, elle a pris place au milieu de la taverne. Et de sa voix envoûtante la jeune fille raconte une histoire, une histoire qui passionne son auditoire dès les premiers mots. Elle parle un cydien parfait, son allocution est remarquable, ses mots choisis avec brio, et sa voix est harmonieuse. L'on ne peut que l'écouter avec plaisir, et rapidement l'oreille du mendiant n'entend plus que son histoire.

Cette histoire parle d'une ville qui n'existe presque plus, une ville ancienne. Ptot Tàh, un nom qui rappelle de mauvais souvenirs à l'ancien esclave. Cependant l'histoire ne parle pas vraiment de cette ville, elle parle de quelqu'un qui y vit. L'histoire, ou plutôt le conte, parle d'une femme de mystère et de légende, une femme dont l'existence est souvent contestée. La femme-chat, un personnage très appréciée des conteurs et des bardes. A écouter la jeune conteuse, si convaincue et convaincante, l'on ne peut que croire son histoire. Cependant il y a des détails qui, sans qu'il ne sache pourquoi, dérangent le mendiant.

Et notamment, le détail titille le plus Jaered, c'est le lieu où vivrait la femme chat. Pourquoi est-il si certain qu'elle vit à Erathia, et non à Ptot Tàh, comme l'affirme la conteuse? Il met un moment à comprendre, reformant tant bien que mal ses souvenirs dans son esprit embrouillé par le vin. Mais à force de chercher, il se rappelle. C'était à l'époque où il faisait encore partie de l'ordre des templiers de l'aube, il n'y a pas si longtemps. L'un de ses amis lui avait parlé d'une femme, une voleuse surnommée la femme-chat. Et cette voleuse aurait étée aperçue à Erathia. Oui, c'est bien cela, il en est sûr et certain. C'est à Erathia que le femme-chat vivait, et vit probablement toujours. Quand on y pense, c'est logique. Ptot tàh est perdue, Erathia est riche. Une voleuse de telle envergure choisirait Erathia. Notamment à cause des disparités entre quartiers de peuples différents, lui avait expliqué son ami.

La conteuse termine son histoire dans la clameur des applaudissements de l'assistance, qui ne doit pas bien connaitre cette histoire. Beaucoup se lèvent même, ceux qui le peuvent en tout cas. Mais l'homme au bar, lui, ne montre aucun signe d'enthousiasme, ni aucun signe tout court. Il se contente de terminer sa boisson en observant la conteuse du coin de l'œil. Cette dernière quitte alors sa petite scène pour prendre place au bar, juste à côté de lui. *C'est une chance* pense-t-il, il n'a pas besoin de se déplacer pour lui parler.

"Un personnage intéressant, que cette femme-chat…" Dit-il.
Sa voix est calme, un peu rauque – probablement à cause de la boisson – et le ton est celui de la conversation. Il s'est exprimé assez fort pour que sa jeune voisine de siège l'entende, et il attend d'être certain d'avoir attiré son attention. Alors il continue, parlant assez fort et assez clairement pour qu'elle comprenne ses paroles, mais trop bas pour que d'autres ne puissent l'entendre.
"Cependant, jeune fille… Quand on raconte une histoire comme celle-là, faut se mettre à jour. Z'êtes sure que la femme chat vit encore à Ptot-Tàh?"
Il fait une pause pour la laisser réfléchir à cette question, bois une gorgée de son breuvage carmin, et reprend.
"Il se pourrait qu'elle soit plus proche que votre histoire le dit. On raconte qu'elle n'est plus là-bas d'puis un moment, mais qu'elle est venue à Erathia. Alors si z'avez des breloques de valeurs, à votre place, j'ferai bien attention ce soir. Elle pourait bien vous rendre visite, pour qu'vous mettiez votre histoire à jour."

Tous attendaient l'histoire visiblement si bien que le silence se fit presque instantanément. Dans ce monde si brutal, un peu de rêve faisait toujours du bien et incitait surtout à consommer et à se sentir suffisamment heureux pour ne pas faire attention à sa bourse si bien que la patronne savait parfaitement ce qu'elle faisait en payant une conteuse. Les recettes seraient certainement meilleures que d'habitude – et croyez moi, elles étaient déjà bonnes d'habitude ! -. Ils sont tous pendus à tes lèvres, ils écoutent tous ce que tu as à dire sans oser t'interrompre, buvant tes paroles comme si c'était du petit lait. Ils suivent l'histoire à ton rythme et semblent comme vivre l'aventure, se prenant au jeu, vibrant à chaque parole. Jusqu'au dernier mot, ils sont pendus à tes lèvres et retiennent leur souffle et, lorsqu'enfin l'histoire prend fin, ils n'osent pas parler, de peur de briser l'harmonie ou de peur de briser le rêve.

Tu décides de t'approcher du jeune homme qui visiblement est déjà imbibé d'alcool mais peu importe n'est-ce-pas ? Il ne semble pas avoir suivi l'histoire ou tout du moins n'a pas l'air d'accord avec toi et ça te perturbe visiblement. Autant en avoir le cœur net, qu'en penses-tu Abigaia ? Ah mais ce qu'il disait était fort intéressant mes enfants ! La femme-chat ? A Erathia ? Mais voilà qui était fort intéressant non ? Mais fallait-il croire ce buveur ou rester sur tes propres convictions ?

[ Abigaia, Jaered, je vous laisse un tour pour faire connaissance (deux si vous avez besoin – dans ce cas envoyez-moi un mp -). Abigaia, tu dois convaincre Jaered de t'en dire plus et de partir à l'aventure avec toi pour retrouver la femme-chat et confirmer ou infirmer ses dires. Jaered, tu dois décider si tu la suis ou non et de ton prix. Vous avez le choix entre partir à Ptot Tàh ou rester à Erathia pour commencer vos recherches ^^ ]

« Vraiment ?? Vous en êtes certain!! » Dis-je subjuguée

Ok je suis moins convaincue sur le fait quelle peut me volé des trucs, quoi que je n’ai pas grand-chose appart du rhum. Et de vieux parchemin. MAIS! Elle est tout de même a Erathia!!
Je n'en revenais tout simplement pas! Comment étais-ce possible? J'ai pourtant lu dans la bibliothèque tout sur cette mystérieuse femme! Ciel! Si elle était ici ... ce serais fantastique! Partir à sa recherche et en savoir plus sur cette légende en personne! Wow! Je veux le croire sur parole! Si c'est vraiment le cas pourquoi je sauterais par dessus? Mais pour cela je vais avoir besoin de cet homme, il m’a offert le renseignement et il est sans doute le seule à savoir ou elle loge non? Je regarde de plus prêt l’alcoolique et l’idée… ne m’enchantait plus vraiment. Et s’il m’avait raconté des salades? Pourtant cet homme semblait sincère. Je suis jamais contre un peut d’aventure… mais un alcoolique. Bon je le suis un peu, mais tout de même.

« Et si ont partait a sa recherche? Si elle est vraiment à Erathia? Qu’en penser vous? »Dis-je avec le plus charmant des sourires polis. « Et j’ai toujours une bonne réserve de rhum durant les voyage! »

Je regardait l'homme attentivement, je remarque que derrière ces cheveux il avait un beau regard. Un regard sévère mais autre chose aussi appart le fait qu'il est saoul bien entendu. J’attendis avec impatience sa réponse, mais j'avoue avoir été un peut directe ... j'aurais du attendre qu'il sois un peut sobre. A moins qu'il aurais refuser? J'aurais peut-être du apprendre a le connaitre d’avantage? Bref je croise les gambe et fait signe au barman de me servir sa plus bonne bière. En quelques seconde le pichet est sous mon nez, qu'elle régale de pouvoir ce servir gratuitement. je me retourne remplie d’assurance et regarde plus attentivement l'homme.

« prenez ce que vous voulez, c'est moi qui offre»

"Vraiment ?? Vous en êtes certain!!" dit-elle d'un air abasourdi.
Et d'un coup d'œil, il la devine hésitante. A vrai dire, il y a de quoi douter: Qui croirait sur parole un homme qui a déjà terminé à lui seul deux bonnes bouteilles de vin? Et cela sans compter ce qu'il a pu boire avant d'entrer dans la taverne. Tout le monde sait que les ivrognes disent n'importe quoi et qu'on ne peut donner foi à leurs racontars. Et ivre, il en a bien l'air. Il l'est certainement, en fait.

Cependant, la conteuse semble lui accorder un certain crédit. Assez en tout cas pour lui offrir une étonnante proposition.
"Et si on partait à sa recherche? Si elle est vraiment à Erathia? Qu’en penser vous?"
Il tourne vers elle un regard aviné, le sourcil relevé. Se lancer à la recherche d'une criminelle de renom en compagnie d'un inconnu trouvé dans un bar? Est-ce la seule idée qui lui est venue en tête pour mettre à jour ses histoires? Le nùa hésite quant à savoir ce qu'il doit penser d'elle. Est-ce de la folie, ou de l'inconscience? Sans doute un peu des deux. Quoi qu'il en soit, lui, il ne se sent pas concerné. Il a bien d'autres chats à fouetter. Il allait refuser quand elle ajoute quelque chose.
"Et j’ai toujours une bonne réserve de rhum durant les voyage!"
Et là, ça change tout! Le bougre ne refuserait rien - ou presque - pour un peu d'alcool. L'a-t-elle deviné? Possiblement, parce qu'il répond tout à fait à l'image de l'alcoolique sans le sou. Il ne répond pas de suite cependant, pour une obscure raison.

Il l'observe de haut en bas, discrètement. Elle n'a pas l'air de savoir se battre, pourtant elle n'est pas accompagnée. Il en déduit qu'elle doit savoir se défendre, ou qu'elle a eu beaucoup de chance jusque-là. La rapière qu'il distingue n'a peut-être pas qu'une fonction décoratrice. Cela dit, avec son air naïf et son jeune âge – il lui donne entre dix-sept et vingt ans – elle ne doit pas avoir beaucoup d'expérience. Il le sait, s'il la laissait rechercher seule la femme-chat il finirait par s'en vouloir, une fois sobre.

"Prenez ce que vous voulez, c'est moi qui offre." Déclare-t-elle après avoir commandé une bière.
Cette offre force le mendiant à sourire, il vient justement de terminer la consommation qu'il pouvait se payer avec le peu de sous qu'il avait en poche.
"La même chose!" commande-t-il sans se faire prier.
"Alors, comme ça, gamine…" reprend-t-il à l'adresse de la conteuse. "Tu veux te lancer à la recherche de la femme chat? Mais sais-tu si elle existe vraiment?"
Il marque une pause tandis que son propre pichet est servi. Il s'en sert une choppe, en boit une gorgée, et reprend parole.
"J'sais c'que j'ai dit, mais t'es bin naïve de croire c'que raconte le premier ivrogne qui t'cause. Seul'ment voilà, si cette femme-chat existe, c'est au-devant des dangers qu'tu vas en la cherchant…"
Il termine sa choppe et se ressert.
"Pour la trouver, va t'falloir entrer dans l'monde de l'ombre. Celui des voleurs, des canailles et des brigands. C'est autre chose que les livres et les contes de fées qu'tu sers à tes clients, ça… Dans ce monde-là, on peut perdre la vie à chaque instant."
Il marque une pause, juste pour voir la réaction de la jeune astorg. Est-elle consciente du danger que représente le simple fait d'enquêter sur une voleuse de légende? Si ce n'était pas le cas, à présent elle est prévenue. Il termine sa bière d'une traite et pose bruyament sa choppe sur le comptoir.
"M'appelle Jaered, et j'vais t'aider." Dit-il en lui tendant une main plus assurée que son état ne le laisse penser.

Etant donné l'absence de réponse de la part d'Abigaia et ne pouvant pas continuer sans elle, la mission est annulée. Jaered, si tu souhaites redemander une mission seul, tu es autorisé à le faire, celle-ci ne comptant pas dans ton quota pour la saison !