Une nouvelle journée commençait et déjà il faisait chaud dans les rues de Cydonia. C'était le moment de la journée où les lumières revenaient prendre la place à la mer de ténèbres qu'était la nuit. La plus part des citoyens de la belle citée dormait toujours, je dis bien la plus part car quelques-uns était belle et bien dans les rues sombres. Quelque groupe d'une milice patrouillait un peu partout, il faut l'avouer, depuis qu'un duo de meurtrier des plus sordides sévissait en ville, le travail se faisait davantage présent. Il y avait même quelques nobles qui avaient décidé d'engager des mercenaires pour protéger Cydonia. Le plus souvent, ces gladiateurs formait des groupes de deux à cinq, deux Cydiens avaient donc décidé lors du recrutement de l'une de ces nobles familles, de s'engager pour quelque temps. Ce que la famille noble ignorait sur les deux hommes dans la vingtaine était que ceux qui terrorisaient les pauvres citoyens de nuit, était ceux qu'il venait d'engager, Miel et notre protagoniste, Clovis.

Cette nuit-là n'était cependant pas une nuit comme les autres pour notre tueur sans coeur. Et non, il n'avait tué personne, il n'y avait même pas pensé, trop occupé à rager de devoir patrouiller pour mettre la main sur celui qui se faisait appeler le dragon blanc de Folie, mais voyez-vous, tout cela était impossible, ce meurtrier en série n'était nul autre que lui-même. De plus, il n'était pas avec Miel cette nuit-là, les deux amis d'enfance avaient dû se séparer la veille, chacun avec un homme qu'il ne connaissait pas. Une consigne que le noble qui les payait avait donnée.

Toute fois la nuit fut calme, l’homme avec qui Clovis avait dû patrouiller n’était pas très bavard et notre Cydien tueur non plus. Donc les seul fait marquants de cette nuit sans lune avait été quelque alcoolique sortant des tavernes a des heures pas possible ou le couple entrain de passé a l’action derrière l’une de ces tavernes. Enfaite, le fait le plus marquant de la nuit fut ce petit garçon de douze ans à peine qui dormait sur les caisses vide d’une échoppe de babioles en tout genre disposées dans une ruelle sombre. Ce garçon avait les cheveux brun et semblait résider dans la rue depuis un petit moment déjà vue la saleté qui le recouvrait. Notre meurtrier avait toujours eut le cœur sensible pour les enfants, c’est d’ailleurs pour cela qu’il restait toujours avec Miel, ce dernier continuait de ressembler à un jeune adolescent malgré ses vingt-deux ans. Clovis fut donc quelque chose qu’il ne ferait que pour des enfants, il enleva la cape blanche de son armure de la même couleur et alla la déposer sur le jeune homme, plaçant également une petite bourse à coter de l’enfant ainsi que la dague que le noble voulait absolument que ceux qu’il engageait porte sur eux.

-Tu as bien fait Clovis, je pensais devoir te l'ordonner, mais tu m'as surpris. Dit l'hallucination de Clovis d'une manière neutre. Cette enfant est comme toi, un survivant.

Clovis ne répondit pas, pour son partenaire il semblait déjà assez étrange d'aider un enfant de la rue, alors voir Clovis parler seul aurait été le bouquet final.

Suite à cela, le matin arriva vite, les passants se mirent à affluer dans toute la citée. Aucun meurtre ne fut dénoté par personne, du moins aucun attribué à Lumière le dragon blanc ou Ombre le dragon noir. Ce qui en soit n'étonna nullement notre héros à la chevelure blanche. Donc Clovis alla récupérer son argent pour la nuit et se sépara de son partenaire d'une nuit après avoir appris que Miel était déjà passé et reparti avec sa part. Clovis alla donc à l'auberge où il résidait depuis la naissance de sa nièce. C'est seulement à ce moment qu'il remarqua quelque chose dans l'une des ruelles ou personne n'allait presque jamais. Le corps d'une fillette, ses vêtements en lambeaux, à plusieurs mètres plus loin, deux hommes tabassaient un enfant... Pas n'importe quel enfant, celui-là même que Clovis avait recouvrit de sa cape et donné une dague. Clovis n'allait pas rester les bras croisés à regarder, surtout qu'il reconnut les deux hommes, deux sbires du voile des ténèbres, le clan de Nox. Clovis voyait la scène dans sa tête, cela avait dû être comme avec lui dans le passé. Nox avait dû avoir des rumeurs comme quoi la fillette qui était morte était un catalyseur et avait envoyé des hommes l'enlever à sa famille. Découvrant qu'elle n'était surement pas catalyseur, les hommes de main de Nox avait dû la tuer et l'enfant des rues était sans doute arrivé après et avait voulu aider la petite fille qui en y regardant a deux fois... ressemblait à l'enfant.

C'était là ce qui était le plus probable, mais s'est en courant pour aider l'enfant que Clovis entendit son dieu lui parler, le message était clair, le dragon blanc devait sortir ses crocs pour sauver l'enfant Cydien. Alors il dégaina sa claymore.

Le grand Cydien à l'armure blanche avança en courant vers les deux hommes et l'enfant. L'un des deux avait déjà la main en sang, donc Clovis ne s'en préoccupa pas, de toute manière, ce n'était pas lui le plus dangereux des deux, mais plutôt celui qui tenait le petit brun. La lame de Clovis était déjà prête à servir, il fit donc une feinte sur la droite pour éviter de blesser le gamin qui se débattait. Du plat de la lame, l'orphelin frappa l'assaillant du petit au dos, tout ce fit rapidement. L'homme vêtuede gris lâcha le jeune de 12 ans et poussa un cri de douleur. Dans un seul mouvement, Clovis ramena sa claymore vers lui et se retourna pour atteindre l'homme au pouce coupé et lui couper la main. L'homme hurla de douleur et se mit à pleurer comme une fillette, ce qui amusait d'ailleurs Clovis, mais il n'avait pas le temps pour cela, le Cydien voulait impressionner son dieu, peut-être même un peu trop.

En parlant de son dieu. Folie regardait tout du haut de l'enseigne d'un échoppe un peu plus loin, donc Clovis le voyait bien. Le Cydien aux cheveux blanc fut même déconcentré un moment et se fit soudainement fouetter par des ronces que venait d'invoquer l'homme en gris. Il rageait de l'intérieur, pourquoi pouvait-il être si bête? Heureusement, le plus gros des coups arrivèrent sur son armure scintillante au soleil du matin. Il ne voulait pas subir tous ces coups de ronce, d'un mouvement, le choisi de Folie se retourna et coupa les ronces, d'un deuxième mouvement, il envoya sa lame qui fut interceptée par celle de l'autre homme.

-Clovis Crytal en personne ici. Si j'aurais pensé te revoir un jour. Il faut dire que tu as trahi maître Nox et le clan du voile des ténèbres. Dit l'homme en gris sans mal entre chaque nouveau coup du beau Cydien.
-Le roi des ronces en personne ici. Dit ironiquement Clovis. Je ne pensais pas pouvoir un jour te tuer en personne, grâce à toi... J'ai maintenant une petite idée des prochains évènements des temps à venir.

Ces paroles ditent, Clovis et le roi des ronces comme il se faisait surnommer se livraient un combat de quelques secondes tout au plus. Quand le jeune garçon au trait sauvage reprit enfin son souffle, un homme pleurait toujours de douleur et de peur et un autre en armure blanche était toujours debout, le dernier homme était au sol, sa tête roulant un peu plus loin. Oui, Clovis avait gagné le combat, mais pas sans mal : sa chevelure normalement si blanche avait maintenant une teint de rouge, malgré la protection de son armure, les ronces l'avaient plusieurs fois atteint à la tête. Dépassé cela, il boitait maintenant du à un coup qu'il avait reçu à la jambe gauche.

Le gamin se jeta alors sur lui, malgré le choc et la douleur de sa jambe, Clovis ne tressaillit pas. Il ne porta même aucune attention à l'enfant qui le frappait et d'un geste de la main, il l'écarta de son passage, il n'avait pas encore fini de faire son travail. Clovis marcha lentement vers l'homme qui pleurait et hurlait toujours supportant la douleur à chaque pas.

-Ceci est ma justice et l'enfant est son bourreau. La sentence sera ta mort.

L'homme prit alors sur lui et se releva pour dégainer son épée de... malheureusement sa bonne main. Il courut alors vers le justicier improviser qui lui pivota de sa jambe valide afin d'éviter la lame et de donner un coup de sa claymore sur la jambe de l'homme qui tomba au sol sous le choc. Néanmoins, l'homme ce releva de nouveau et un nouveau combat fut entamé par Clovis. Celui-ci se prit un vilain coup à l'épaule droite, la plait s'infecterait surement, elle devait donc être rapidement nettoyée. Notre protagoniste fini tout de même par gagner, ce ne fut qu'un coup de chance, l'homme face à lui avait déjà perdu beaucoup trop de sang et était faible, sinon, dans l'état où était Clovis, il y aurait laissé la vie.

-Vient enfant! Prend la dague que je t'ai laissée durant la nuit et venge-toi. VENGE LA FILLETTE LÀ-BAS QUI EST MORT PAR LA FAUTE DU VOILE DES TÉNÈBRES! Hurla Clovis au jeune garçon.

Clovis releva l'homme qui s'était effondré au sol par ses cheveux gras. L'homme eut beau supplier pour sa vie, Clovis ne le lâcha pas... Il avait même fait glisser l'épée de l'homme des fois ou l'enfant aurait pu perdre la dague. Après tout, n'était-ce pas une mort assez honteuse que celle de mourir par notre propre arme?

Je relevais la tête pour appercevoir cet homme, aux cheveux blancs comme la neige, à la peaux pâle comme un fantôme et à l'oeil étrange se battre contre l'un de mes deux agresseurs. Non... pas mes agresseurs. Les meutriers de Sofia. Je regardai la scène, attendant son dénouement. J'avais beau raisonner comme un animal, à ce moment là, je n'étais pas idiot. Un simple coup d'épée aurait suffi à m'égorger, et de la tombe, je n'aurais jamais vengé ma soeur. Je regardai, attendant une simple opportunité. Qu'une seule. Puis, mon 'sauveur' sembla perdre du terrain. Un solide coup d'épée dans l'épaule me donna la certitude de sa défaite. Je respirais avec difficulté, et j'avais les membres tout agourdis. Ah... Et il y avait cette douleur au ventre qui menacait de me faire tout renvoyer d'une minute à l'autre. Pas le temps de m'inquièter de tels chose, j'allais garder tout le peu de nouriture dans le corps pour le vomir au visage de mon prochain ennemi. Parlant de ça, mon sauveur avait, contre toute attente, réussi à reprendre l'avantage, et tenait maintenant mon aggresseur par les cheveux. Les cris de douleur et les supplications de pitié ne firent qu'attiser ma rage.

- ''Viens enfant! Prend la dague que je t'ai laissée durant la nuit et venges-toi. VENGE LA FILLETTE LÀ-BAS QUI EST MORTE PAR LA FAUTE DU VOILE DES TÉNÈBRES!''

Cet homme avait beau m'avoir aidé et sauvé, si j'avais le pouvoir nécessaire à ce moment, je l'aurais éventré avec l'autre. J'aurais éventré n'importe qui à ce moment là. Quoi qu'il en était, d'un bond, je m'étais rendu à l'épée qui traînait par là, couverte du sang de l'homme au cheveux blanc, et la soulevai. Lourde, très lourde. En y repensant ajourd'hui, je semblais bien faible! Tout ça ne m'empêcha pas de la soulever, cependant, et de m'approcher des deux hommes. À proximité, je lâchai un hurlement presqu'inhumains, qui était d'ailleurs animé que par des émotions primales, presqu'animales, et brandit l'épée. Je l'abaissai sur l'homme qui échappa une dernière supplication en pleurant. Ah, tout ce rouge. Après cela, j'ai en charcuté, des enfoirés, des salauds et des connards. Mais lui, jamais, encore aujourd'hui, ne m'étais-je à ce point acharné sur quelqun. La scène devait presqu'être comique, aux yeux de l'autre homme blessé qui m'avait aidé à assouvir ma vengeance. Car oui, l'ennemi gisait maintenant dans une marre de sang, mais je continuais, continuais, continuais. Il avait la gorge tranché, la moitiée du bras coupé, et une bonne douzaine de plaies quand finalement, je lâchait l'épée lourdement, haletant. Du rouge. Du rouge partout. D'ailleurs, à ce moment, j'avais regardé mes mains tremblantes, qui étaient recouvertes de ce liquide écarlate. Le rouge avait éclaboussé les cheveux blancs comme neige de l'autre homme. Je ne dis rien, à ce moment là. Je regardais ce que j'avais fait. Je regardais mon premier cadavre avec une satisfaction presqu'exagérée. Bien de gens 'biens' disent que se venger de change rien, et que ça ne ramènera jamais ceux qu'on aime à la vie. Non, mais le simple fait de savoir que cette pourriture à souffert avant de s'être fait arraché la vie, pour aller (du moins, je l'espère et je me surprend à sourire en l'imaginant) dans un endroit ou il souffrira encore, était un véritable baume sur mon coeur.

Je reculai d'un pas en souriant, toujours haletant, pour finalement lever les yeux vers mon interlocuteur. Je ne dis rien sur le coup.

Il avait commencé à examiner le cadavre de ma soeur. Pour être honnête, c'est probablement à ce moment là que je m'étais dit qu'il allait me poser un tas de questions, et que j'allais devoir fuir ou un truc du genre. Bien évidemment, que je savais que ma soeur était morte violée, la gorge tranchée, dans la douleur. Mais il était hors de question de ne serait-ce qu'imaginer user de mes si douloureuses cordes vocales pour dire une telle chose. J'étais probablement encore quelque part dans le dénie. Pourtant, il n'en fit rien. L'homme aux cheveux, autrefois de neige, maintenant presqu'entièrement écarlates, se releva... avec le corps. Ah, ça non. J'avais d'ailleurs émit un grognement sourd, encore aussi animal que tout le reste, qui ne sembla pas l'intimider le moins du monde. Je brandis l'épée, incapable de dire mot, pour l'instant. J'attendis un mouvement de sa part.

Sans un mot, il commença à courrir. Et sans en faire un cas (sarcastiquement dit, bien sûr, j'en fis tout un cas) je m'élançai à sa poursuite. Aujourd'hui, si je faisais une course avec lui, je l'aurais très certainement rattrapé en un clin d'oeil. Cependant, dans le temps, j'étais jeune, faible, malade et chétif. Une combinaison qui me fit perdre mon sauveur de vue dans les ténèbres toujours plus sombres à chaque jour des ruelles de Cydonia. Je l'avais perdu. J'hurlai de rage et de haine, tombant à genous. Un autre hurlement, encore plus puissant, presqu'un rugissement. Je baissai la tête et mes yeux s'écarquillèrent. Du sang, une longue traînée de sang! Dans ce temps-là, je maîtrisais plus ou moins bien la transformation animalière. Seule une forme s'offrait à moi, et j'avais toutes les peines du monde à la maintenir: le collibri. Toute fois, entendant les exclamations des hommes se rapprochant de moi, je n'eu pas le choix. Qu'allait-ils dirent, quand ils me trouveraient? Et j'étais presque sûr qu'ils finiraient le travail des meurtriers de ma soeur. Je les auraient probablement écorchés vifs, mais... La curiosité commençait à l'emporter sur ma rage. Dans un immense effort, je sentis ma peaux se couvrir de petite plumes, alors que moi même, je perdais en grandeur... Jusqu'à en devenir ce petit oiseau chétif. Les quelques loques qui me servaient de vêtements tombèrent par terre, et moi, je m'envolai.

Je me contentait donc de suivre la ligne de sang en hauteur, ayant la chance de ne pas être vu par quelques milices qui passaient pas là. Finalement, je vis cet entrepôt, abandonné, lugubre. Aucun doute, mon sauveur s'y trouvait. Incapable de maintenir ma forme plus longtemps, je me retransformai à quelques metres du sol, de ce fait, m'écrasant dans la boue, nu. Je laissai échapper un petit couinement de douleur, et, alors que je me relevais, je le vis sortir de ce même entrepot. Il me dévisageait. Finalement, j'engageai la conversation.

- ''J-Je...'' Ma voix était rauque, presque éteinte ''... Merci...''

Dans ce temps là, j'étais effectivement bien mal à l'aise d'être tout nu devant cet homme, mais là n'était pas le temps de parler de tels choses. J'entendis plusieurs voix s'élever des rues avoisinantes. Des hommes arrivaient.

Fausse alerte, rien ne venait perturber notre protagoniste qui finit de s'habiller tout de blanc. Il était temps pour Clovis d'aller chercher le jeune inconscient qui était toujours dans les rues couvert du sang de l'homme qu'il avait tué. Mais avant, il devait faire quelque chose pour la fillette morte.

-Folie, dis-moi, que dois-je faire d'elle. La traîné ici fut une mauvaise idée, cela me fit perdre du temps.

L'hallucination resta muette cette fois si, mais parfois le silence était la meilleure des réponses. D'ici quelque temps le cadavre serait retrouvé sous un drap, alors Clovis arrêta de s'en faire et prit le reste de ses choses pour partir chercher le garçon. L'orphelin sortie enfin après quelques minutes de l'entrepôt pour enfin voir la source de bruit qui avait arrêté d'inquiète. Le jeune homme était étendu sur le sol, là, a quelque mètre de la bâtisse, nu comme au jour de sa naissance. Clovis éclata de rire, il se doutait que trop bien de ce qui s'était passé.

-Haha! Tu es comme moi alors petit. Dit le Cydien avec joie. Tu sais transformer toi aussi. Aller dit...

Clovis ne finit pas sa phrase, des pas venait dans leurs directions, une troupe d'homme en armure vue le bruit. Clovis n'avait pas vraiment de temps devant lui, les hommes arriveraient d'ici quelques minutes à peine, hors de question de se faire prendre alors qu'il venait de sauver un enfant. Le catalyseur ce dirigea aussi rapidement que possible de l'enfant et sortit deux choses de son sac de voyage : une veste noire appartenant à Miel qui serait à peine trop grande pour le garçon et un bracelet d'argent. Les deux objets furent donnés au jeune garçon et s'en aucun tact, Clovis dit en quelques secondes ce qui normalement aurait dû être dit en plusieurs minutes.

-Premièrement petit, la fillette est toujours à l'intérieur, mais bientôt, elle sera prise par les hommes qui arrivent. Je ne peux pas plus pour elle. (Le débit de voie du Cydien accéléra ensuite). Mais cela n'est pas le plus important. Retient bien cela petit. Je suis celui qui a rallongé ta preuve vie, alors tu devras faire quelque chose pour moi. Le bracelet en est la preuve. Reviens à chaque année à l'automne au marché de Cydonia. Un jour, j'y serais moi aussi et là tu pourras m'aider et aidé mon dieu.

Clovis vit un mouvement au loin. Il devait faire vite. L'orphelin prit le jeune garçon par le bras et le souleva de terre comme pour s'assurer qu'il comprenait la consigne.

-Rappel toi bien de cela petit. Si tu n'es pas là la journée dont j'aurai besoin de toi, je vais te retrouver et te tuer. Telle est ma loi. Telle est la loi de Folie. Je suis son serviteur, le dragon blanc est mon titre. Rappel toi de cela, être là où mourir.

Le beau Cydien laissa retombé le jeune Cydien et sans plus un mot, il se retourna et parti pour la suite de ses aventures, espérant bien revoir le jeune garçon un jour. Pour l'instant par contre, il irait tuer son oncle et le mari de sa sœur le soir même pour ensuite voyager dans Azthia faisant un minimum d'un meurtre par mois avec son amant Miel.

Hj: c'est court, je suis désolé, mais je n'avait pas vraiment plus d'idée pour mon post... donc voilà je me désengage... après ton poste je mets la notice terminée ^^

- ''Haha! Tu es comme moi alors petit. Tu sais te transformer toi aussi. Aller dit...''

Sur le coup, je ne comprit pas ce qu'il voulait dire par 'toi aussi', mais aujourd'hui, je savais a quoi m'en tenir. Si jamais je le revoyais, j'allais devoir faire très attention parcequ'un don comme celui-ci n'avait de limite que le nombre d'animaux autour de nous. A ce moment, je ne pu qu'essayer de me relever, mes genous en sang, s'était horriblement égratignés sur la roche par terre. Mais a ce point là, mon état était moins que secondaire a mes yeux. Puis, je les avait entendu très clairement: des pas, probablement ceux de cette espèce de milice. En étant incapable de courir ou même de me tenir debout, je ne pu qu'observer le Cydien aux cheveux blancs se précipiter vers moi, un vêtement noir dans la main et un truc qui cintillait. Tout en me les donnant, il continua.

- ''Premièrement petit, la fillette est toujours à l'intérieur, mais bientôt, elle sera prise par les hommes qui arrivent. Je ne peux pas plus pour elle. Mais cela n'est pas le plus important. Retient bien cela petit. Je suis celui qui a rallongé ta preuve vie, alors tu devras faire quelque chose pour moi. Le bracelet en est la preuve. Reviens à chaque année à l'automne au marché de Cydonia. Un jour, j'y serais moi aussi et là tu pourras m'aider et aidé mon dieu.''

J'était beaucoup trop estomaqué, sur le coup, pour lui répondre. Comment pouvait-il abandonner le cadavre de ma soeur, comme ça?! Ma vie? A ce moment, j'en avais rien a foutre, de ma vie! J'aurais tellement voulu qu'elle vive, ELLE, pas moi! Mais Azael en avait décidé ainsi, et bien qu'a ce moment, je pissais dessus, son dieux, je ne pouvais m'empêcher aujourd'hui de me sentir redevable envers cet homme. Il n'aurait rien pu faire pour ma soeur, mais au moins, il m'avait sauvé la vie. Ne nous détrompons pas, je crache encore dessus, son dieux! Pour moi, il n'y a que Azael et... Il n'y avait, jusqu'à dernièrement, que Scarlett. Honnêtement, il m'arrive de me demander ce qui serait arrivé si... lui m'avait pris sous son aile, et non mon ex-Maîtresse. Mais ce qui devait arriver arriva, et je ne m'approfondis jamais dans cette pensée. A ce moment, je baissa les yeux vers ma main, tout en l'ouvrant pour y découvrir, au creux de ma paume, une petit bracelet argenté. Je la mis a mon poignet, puis reportai mon regard vers l'homme tout en enfilant la veste.

- ''Rappel toi bien de cela petit. Si tu n'es pas là la journée dont j'aurai besoin de toi, je vais te retrouver et te tuer. Telle est ma loi. Telle est la loi de Folie. Je suis son serviteur, le dragon blanc est mon titre. Rappel toi de cela, être là où mourir.''

- ''J'y serai.'' Répondis-je, déterminé

Je le regardai s'en aller, et peu après, je fuis moi aussi les hommes qui arrivaient. La suite allait changer ma vie.

[Désengagé!]