[FA] Une fois de retour (PV Ashina)

Le retour avait été plus facile que l'arriver. Cela faisait maintenant quelque jours qu'elle avait terminé de parlementer avec les pirates et elle avait finalement reprit le chemin de la bibliothèque ou elle avait enfin pu ranger tous les livres qui était arriver en son absence. Elle s'était par là même fait copieusement enguirlander par son père qui avait jugée ce voyage inutile et passablement dangereux. Elle lui avait dés lors promit de revenir à Silmarie pour lui montrer en quoi ce voyage avait été nécessaire, mais pour l'heure elle n'avait plus réellement la force de se tenir debout. Elle était donc sortit prendre l'air, d'une part pour faire des courses, forcément après une absence de trois semaines, elle n'avait plus rien à manger chez elle, mais aussi pour faire le vide sur ses aventures. Elle avait adorer faire ces deux voyages. Le premier lui avait permit de travailler son jinmen et en plus de récupérer des livres sur cette civilisation encore peu connu en Azthia.

Là bas elle avait rencontré une jeune fille Akemi qui lui avait montré tant de chose et lui avait permit d'en comprendre tant d'autre. Elle avait pu visiter les habitations traditionnelles et avait aussi déguster de nombreux mets inédit. Elle avait ainsi affiner sa connaissance de la culture et elle n'en était pas peu fière. Le second lui avait permit de se faire une réelle idée des pirates. Il ne ressemblait pas réellement à ceux des comptes et légendes, les différences étaient somme toute flagrante aux yeux de l'astorg et elle avait plutôt rencontré des gens certes plus violents que les autres mais aussi plus familiaux. Sur le bateau elle avait eu l'impression que l'équipage ressemblait à une immense famille et c'était le cas en vérité. Même si une hiérarchie était imposé, il n'y en avait pas moins un esprit familial peu commun. Oui, elle avait beaucoup apprit en si peu de temps finalement.

Une fois sortit de ses pensées, elle tourna son visage vers le ciel. Le temps était frais en cette fin d'automne, mais pas encore assez frais pour ne pas avoir envie de faire un tour. Elle déposa et rangea donc ses courses chez elle, puis elle partit faire un tour sur le port. Depuis qu'elle avait mit les pieds chez ses pirates, elle s'était rendu compte que le bruit des vagues la rendait calme et sereine, aussi s'assit-elle dans un coin du port et commença t-elle a contempler les vagues qui faisait bouger les bateaux suite à leur incessants va et vient. Le temps ne semblait plus avoir d'emprise sur elle et elle entra comme en transe devant ce spectacle qui ne cessait jamais.

Continuer…

Continuer à marcher, à explorer, à se rendre toujours plus loin pour voir toujours plus de chose. Si pour un homme la cupidité était faite d’or, celle d’Ashina n’excluait pas de découvrir d’autres horizons. Après tout, avant de courir, il fallait apprendre à marcher. Quand on veut fuir ou savoir quoi dérober, il fallait apprendre où déposer son regard. Cet enseignement là n’avait pas de prix même s’il s’agissait là que de simple bon sens. Un bon sens qui lui avait pourtant manqué lorsqu’il arpentait encore sa terre natale à la recherche d’autre chose.

Mais c’était de l’histoire ancienne et il espérait bien que cela le reste après tout. De bien mauvais souvenirs pour beaucoup de personne, une tâche sur bien des honneurs qu’on pense irréprochable et des sourires qu’on ne voudrait surtout pas apprendre qu’ils puissent naitre sur des femmes qu’on pense bien au-delà des plaisirs charnels. Tout cela, c’est ce que le Jinmen espérait voir disparaitre sous une épaisse couche de poussière jusqu’à être définitivement oublié un jour. Après seulement, il caresserait l’idée de rejoindre à nouveau les terres qui l’avait autrefois vu naitre.

Pour le moment, se contenter de ce qu’il avait était une vertu du Zen. Découvrir la beauté là où il nevoyait que des tas de cailloux informes et mal odorant qu’on osait faire appeler des villes…C’était un défi qu’il comptait bien relever. L’or n’avait pas d’odeur mais avait cette curieuse caratérisque d’avoir le même pouvoir aussi loin qu’il y avait des hommes. Le pouvoir de faire rêver et de combler les désirs de ceux qui savent s’en emparer…

…

…Et aussi de le dépenser judicieusement.

Après tout, l’économie avait besoin de tourner et il était tellement injuste qu’une poignée de personnes puissent posséder autant de richesse. Contribuer au bien être des filles de basse extraction à la vertu légère ainsi qu’aux aubergistes soucieux de faire vivre les viticulteurs locaux devrait être une priorité de chaque gouvernement. Encore que de ce qu’il avait vu, le Jinmen n’était pas certain que certains politiciens ne partagent déjà ses idées en la matière. De biens nobles hommes beaucoup plus soucieux de la paix que ces maudits va-t’en guerre engoncés dans cette gangrène qu’on appelait l’honneur.

Ashina hocha la tête en sautant à bas du navire qui avait descendu le fleuve en sa compagnie. Erathia devenait officiellement une de ces nouvelles maitresses et il espérait, une conquête qui saurait combler ses désirs. Quels qu’ils soient. Il s’aventura sur le port, le regard à tout ce qui pouvait attirer son attention et plus particulièrement les œuvres d’art. Il s’arreta devant l’un de ces marchants d’art pour mieux apprécier leurs marchandises…Pas tant qu’il appréciait ce que les gens du coin édifiait comme un vague sens artistique mais pour observer ceux qui exhibait ostensiblement des signes extérieurs de richesse.

L’un d’entre eux n’hésitant pas à lui parler. Ashina ne comprenant pas un traitre mot se contenta de hocher la tête, d’un air particulièrement connaisseur mais l’homme semblait devenir de plus en plus rouge voir d’être passablement énervé…En colère même. Le Jinmen se mordit la lèvre en se demandant dans quel foutu guépier il venait encore de se mettre.

Ses cheveux blonds voletait dans la petite brise qui venait lui caresser le visage. Il était étrange qu'en maîtrisant le vent elle ne s'était jamais rendu compte que cela lui plaisait d'être près de la mer et de se laisser aller. Entre les embruns, l'odeur salé et le bruit des vagues, elle se dit qu'elle avait peut être loupé sa vocation. Elle sourit à cette pensée. Non, pirate n'était pas pour elle, mais elle viendrait sûrement un peu plus sur le port, maintenant qu'elle se rendait compte qu'elle aimait beaucoup être ici à regarder les vagues, tout autant que si elle était dans sa bibliothèque. Elle sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit un marchand qui commençait à hurler. Mais qu'est ce qu'il se passait encore. Elle se leva et se dirigea vers la source du bruit. Un jeune homme était devant le marchand et au vu de sa tête, il ne semblait rien comprendre de ce que lui disait l'autre.

« Mais t'es stupide ou quoi mon pauvre vieux. »

L'homme hochait la tête.

« Mais il est con celui là, s'il est pas là pour acheter qu'il se casse. »

L'autre hochait toujours la tête.

« Je vais me le faire cet abruti ! »

Il commença alors à lever ses manches et à se diriger vers le jeune homme. Ime s'avança dans la foule qui venait de se masser sur le port et arrêta le marchand.

« Vous n'avez pas pensé qu'il ne parlait pas un traître mot de notre langue. Vous lui proposer des choses dans savoir s'il comprend. Comment voulez vous que ça aille. »

Le marchand regarda la jeune fille qui était si petite et si jeune et qui parlait comme une adulte accomplit. Elle ne cessa pas de le regarder et finalement les badauds s'en allèrent, le marchand se calma et s'excusa envers la jeune astorg et jeta un regard noir au jeune homme. Ime secoua doucement la tête et prit la main du type pour l'emmener loin de là. Elle se doutait que celui ci ne serait pas réellement content, se faire embarqué de la sorte par quelqu'un qu'on ne connaissait ni d’Adam, ni d’Ève c'était tout de même sacrément étrange. Après quelques minutes, ils arrivèrent sur la grande place marchande et Ime avisa des bancs non loin de là. Elle emmena le jeune jinmen par là et s'assit tranquillement. Elle le regarda enfin et se décida à lui parler. Heureusement qu'elle avait fait ce voyage, sinon la conversation aurait été laborieuse. C'est donc dans un jinmen on ne peut plus correcte qu'elle s'exprima.

« Vous ne devriez pas hocher la tête de la sorte si vous ne comprenez pas ce que les autres dise. Cela ne pourrait que vous apporter des problèmes, surtout ici. Les gens on tendance à partir au quart de tour lorsqu'ils pensent qu'on se fiche de leur tête. »

Elle s'arrêta un instant. Cet homme avait réellement un air de voyou. Elle ne savait pas d’où il sortait, mais elle savait qu'il n'était sûrement pas venu ici pour faire du commerce. Cependant, elle s'en fichait éperdument, après tout, chacun vivait comme il l'entendait.

« Je me nomme Imeane et si vous voulez, je peux vous servir de guide dans la ville. »

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