Ha!, finalement je me retrouva enfin devant les grandes portes de Erathia, je n'en ai fait du chemin depuis Silmarie, les portes étaient immense et deux gardes se tenaient devant la porte c’était presque intimidant, mais je n'avais pas fait tout ce chemin pour rien. Je continua d'avancer ver les portes, d'un pas tranquille mais une fois rendu devant les portes un garde m'intercepta. Il était beaucoup plus grand que moi et il me regardait d'un air très supérieur, j'en avais des frissons. Il m'adressa la parole.

- nous avons besoin de votre identités et de savoir ce que vous venez faire a Erathia, pour vous laisser entrée.

Le garde continuait a me regarder et moi sur le fait, j'eus de la misère a répondre. J'ouvris ma bouche, mais rien n'en sortis, même pas un bonjours, je me sentais un peu idiote, donc je repris mon courage a deux mains et lui adressa la parole a mon tour et répondis a ses questions.

- Bonjours, je m’appelle Nessah Firimar et je viens de Silmarie. Je suis venue acheter du fils et du tissus dans vos quartier marchand.

Je lui fit mon plus beau sourire, j’étais sur qu'avec ça, j'allais pouvoir rentrée. Le garde resta silencieux quelque seconde et me fit signe de rentrée. Les grandes portes s'ouvrit j’étais émerveiller. Il avait des gens de partout et une bonne odeur flottait dans l'air. Je me sentais libre, pourquoi je n'ai pas ouvert mon commerce ici? Enfin bref, je me précipita ver l’intérieure de la ville et sortis ma carte de la région je m’arrêta pour la lire mais, un coup de vent emporta ma carte. Je courais pour rattraper cette satanée carte mais dans ma course, j'entra en collision avec quelqu’un.

- Aie! je suis désolé je ne regardais pas ou j'allais, j'espère que vous n'avez rien de casser?

Nous nous étions installé pour la journée à Erathia, puis après avoir mesuré le nombre colossal de blessés dans la ville, nous avions décidé Heifara et moi d'allonger notre séjour dans la cité afin de faire connaître le nom de notre "entreprise" et de soigner des personnes en besoin. Après une dure matinée de labeur, pour Heifara surtout, nous nous étions mis d'accord pour s'accorder une pose. Elle était resté dans la chambre que l'on avait loué pour la semaine, tandis que moi j'avais décidé de faire le tour de la cité une bonne fois pour toute en compagnie de Soburin. Il devait y avoir de la concurrence herboriste par ici, et il valait mieux s'informer au cas où je veuille vendre quelques parfums, afin de ne pas monopoliser le commerce tout en le gardant bénéfique.

Je traversai les ruelles, jetant de brefs coup d'oeil aux maisons autour de moi : celles-ci étaient assez petites, mais néanmoins coquettes, ce qui me laissa penser que les habitants de ce coin de la ville étaient modestement payés. Il y avait beaucoup de verdure dans ces rues, chaque propriété possédant sa petite terrasse extérieure, presque toujours de même dimensions, avec son lot d'herbe, d'arbustes et de buissons.

Soburin était parti un peu plus loin devant comme toujours, et je ne le vis plus jusqu'à ce qu'il revint avec un parchemin pendant au bout de ses crocs.

- Qu'est-ce que tu as là bonhomme ?

Je récupérai le parchemin qui s'avéra être une carte et alors que je continuai mon chemin le nez plongé dedans, je ne fis pas attention à la jeune demoiselle qui courait dans ma direction... J'entendis un "aouch" et tendis une main en direction de la jeune femme qui s'était retrouvée les fesses sur le sol. Sa question me fit sourire :

- Aie ! je suis désolée je ne regardais pas ou j'allais, j'espère que vous n'avez rien de cassé ?

- Oh il en faudra plus pour ça vous savez, mais n'est-ce pas plutôt à moi de vous demander si vous allez bien ? l'interrogeai-je avec un clin d'oeil. Comment vous appelez-vous ? Mon nom est Swirl et voici Soburin, mon renard. Vos traits me paraissent familiers, vous n'êtes pas d'ici, vous êtes une Elfe n'est-ce pas ?

C'est pas vrai! Ma maladresse a encore eu raison de moi, non seulement je perd ma carte a cause d'un coup de vents et en plus je me retrouve par terre après avoir percuter quelqu’un de plein fouet en la poursuivent,encore chanceuse que se n'ai pas été un enfant vous imaginés. J'avais tellement honte de moi et si jamais on me prend pour une folle ou pire pour une fugitive en fuite après tout, a courir comme cela j'aurais facilement pu me faire passer pour une fugitive. J'avais tellement l'air idiote comme sa par terre mais la personne que j'avais percuté m'adressa la parole.

- Oh il en faudra plus pour ça vous savez, mais n'est-ce pas plutôt à moi de vous demander si vous allez bien ?

Je relevas la tête et je regarda le jeune homme qui me fit un clin d'oeil, il était très beau avec ses cheveux blond presque platine et ses traits qui, de toute évidence, étais des traits de ma race et ses yeux rouge lui donnait un air mystérieux. Il était vraiment beau. Le jeune homme continua a me parler.

-Comment vous appelez-vous ? Mon nom est Swirl et voici Soburin, mon renard. Vos traits me paraissent familiers, vous n'êtes pas d'ici, vous êtes une Elfe n'est-ce pas ?

Il me tendis la main pour m'aider a me relever et une fois debout je me présenta a lui en lui sourient timidement.

-Merci, je m’appelle Nessa firimar et oui je suis une elfe. Désolée pour sa, je ne regardais pas ou j'allais je courais pour rattraper ma carte de la région et je ne vous ai pas vue.

je ne pouvais m'empêcher de regarder son visage il était vraiment beau. J'aurais aimé faire sa connaissance autrement mais bon au moin il ma adresser la parole c'est déjà sa. J'attrapa une mèche de mes cheveux et la tortilla entre mon index et mon pouce et lui posa une question a mon tour.

-Auriez-vous vu ma carte par hasard?

Je me sentait un peu confuse de lui avoir demander cela tout de suite après avoir fait connaissance avec lui mais bon j'avais cruellement besoin de cette carte sinon comment me repérer dans cette ville, elle est immense. Je détourna les yeux et lâcha un petit rire nerveux. Voyons qu'est-ce qu'il m’arrive? Ce n'ai pas mon genre d’être timide comme sa avec les gens, je dirige un commerce normalement je suis a l'aise avec les gens

La demoiselle me fixai d'un oeil inquisiteur. Réaction typiquement humaine : identifier la personne. Je la laissai faire tandis que je plongeai mon regard dans le sien pour finalement constater qu'il n'y avait aucune crainte dans ses yeux, ce n'était donc pas une voleuse qui m'avait bousculée pour me voler, à moins qu'elle ne soit une grande professionnelle.. Il n'était pas rare que des jeunes femmes deviennent voleuses dans les grandes cités, et il fallait notamment faire attention aux belles filles comme cette jeune Elfe car elles utilisent leurs atouts pour détourner l'attention de leurs proies. Cependant sa présentation me conforta dans l'idée qu'elle était une simple Elfe qui n'avait rien à voir avec le pillage.

- Merci, je m’appelle Nessah Firimar et oui je suis une elfe. Désolée pour ça, je ne regardais pas où j'allais, je courais pour rattraper ma carte de la région et je ne vous ai pas vu.

Sur ces mots elle s'était levée un sourire timide aux lèvres. Cela me fit sourire à mon tour : non ce n'était pas une voleuse, et pourtant avec de tels traits elle s'en serait bien sorti pour divertir les civils pendant qu'elle leur dérobait leur bourse. Elle me dévorait toujours du regard, aussi commençai-je à être quelque peu gêné. C'est vrai, j'avais l'habitude que certaines clientes viennent à mon stand de fleurs non pas pour en acheter mais pour me faire les yeux doux, cependant mes pensées avaient toujours été tournées vers Kaya à ces moments-là. Mais depuis que j'avais rencontré Heifara c'était différent, j'étais libre de penser à ce genre de choses sans qu'il y ait un blocage dans mon esprit. La situation était donc un peu différente de d'habitude et je constatai un peu trop tard que j'avais détourné les yeux. Je reposai mon regard sur son visage lorsqu'elle se mit à tripoter une de ses mèches entre son index et son pouce comme j'avais l'habitude de le faire lorsque j'étais confus. Le tic m'amusa, en effet vu de l'extérieur c'était assez drôle comme réaction, je n'avais jamais compris les remarques de mon entourage. Elle m'interrogea alors :

- Auriez-vous vu ma carte par hasard ?

Je jetai un coup d'oeil au parchemin que je tenais toujours fermement dans la main.

- Mon renard a en effet trouvé une carte sur le sol. Tenez, est-ce la vôtre ? demandai-je en lui tendant ladite carte.

Nessah rit d'un petit rire cristallin, léger comme quelques notes de musique, plutôt plaisant à l'entente à vrai dire. Afin de palier à sa timidité je l'accompagnai par un rire amusé sans être moqueur pour autant.

- Vous me semblez de bien bonne humeur, cela fait plaisir à voir, les gens ne rient pas assez selon moi.

Puis après de très courtes secondes durant lesquelles chacun continuait de dévisager l'autre, je ne pus m'empêcher de lâcher, d'une voix presque normale avec une pointe d'admiration :

- Votre mère devait être une bien belle Elfe si je puis permettre, à moins que votre beauté ne soit pas une hérédité ?

Q-quoi? C-c-comment? Je ne pouvais pas lui en vouloir...Ma mère étais très belle certes,... mais.. folle , elle.. une femme dé-démente . Tout ses souvenir qui resurgirent tranquillement dans ma mémoire me pinçais le coeur. Je baissa la tête, pris un grande respiration et lorsque je regarda mon interlocuteur avec un sourire qui était , malgré moi, forcé... Je ne pouvais pas pas retirer mon attention de son regard. J'étais ému de penser qu'il me trouvais jolie, je croie.. Non! Je suis sur que cela éclaircira ma journée, j'avais t'en besoin d'entendre sa.

- Merci...Swarl? Pardon! Pardon! je voulais dire Swirl!.Je suis flatté. Dis-je en détournant le regard.

Que pouvais-je dire de plus? Je croie que s'était asser flagrant que parler de ma mère...était..Enfin! Je le voie bien qu'il a remarquer que mon expression a radicalement changer. Je suis un peu timide... Son regard étais si intense, presque énigmatique... Ho ciel! Je me tape le front. J'avais surement l'air idiote.. Mais l'important c'est que j'ai repenser a mes tissus! Les boutiques étaient sans doute sur le poins de fermer!

- Je dois y aller! Dis-je presser et enjouer a la foie

Lorsque j'étais sur le poins de me retourner j'eu une idée.. peut-être une idée. Je voulais revoir ce garçon... Il m'intriguais bizarrement. Quand je le regarde je trouve plus facile d'échapper un sourire. Pourquoi pas? Pourquoi ne pas ce lancer..? Après tout nous avons une seule vie a vivre non? Je le fixe avec un petit sourire...

- Sa vous dit un cafés? Tout a l'heure? Ils en fond des excellent a mon auberge. dis-je en échappant un petite rire

À l'évocation de sa mère, le visage de Nessah s'était assombri, je mesurai alors ma négligence : je ne savais rien de cette jeune femme et voilà que je parlais ouvertement de ses proches sans savoir s'ils étaient encore de ce monde ou en bonne santé.. Elle baissa la tête lentement avant d'inspirer longuement et m'adressa un sourire, faux bien sûr, mais pourtant une pointe de sincérité y était visible.

- Merci... Swarl ? commença-t-elle, j'eus un léger cillement de paupière. Pardon ! Pardon ! je voulais dire Swirl ! Je suis flattée.

Elle semblait avoir du mal à soutenir mon regard, c'est dingue comme de plus en plus de gens peinait à faire cela ! Devais-je comprendre que mon visage était sévère ou sinistre ? Boh peu importe. La demoiselle semblait simplement gênée, voilà qu'elle agissait timidement, son regard allant et venant, ses joues se teintant de rose. Elle devait sans doute s'en rendre compte car elle se tapait maintenant le front. Cela m'amusa gentillement, c'était assez flatteur en fait que la jeune femme soit timide en ma présence, secrètement flatteur.. La teinture rosée de ses joues s'harmonisait parfaitement avec ses cheveux, j'aurais défini cette vision de "pure création" si cela avait été un tableau, difficile à croire que c'était du réel. C'était comme si un coup de crayon était passé sur les traits de cette charmante fille afin de perfectionner son visage. Elle reprit alors la parole, me tirant de mes profondes pensées :

- Je dois y aller !

Comment, déjà ? Mince. Cette fille-là avait attiré mon attention, j'aurais aimé parlé un peu plus avec elle.. Heureusement elle s'empressa d'ajouter :

- Ça vous dit un café ? Tout a l'heure ? Ils en font des excellents à mon auberge.

- Bien sûr ! m'écriai-je, puis surpris par mon propre éclat de voix, je baissai le ton quelque peu confus : Ce serait avec une immense joie, quelle auberge sera-ce ?

Un léger souffle de vent emporta son rire apaisant à mes oreilles dont je me délectai discrètement en fermant les yeux. Cette joie de vivre qui m'avait quitté ces dernières années m'avait manqué et je remerciai mentalement Heifara et Nessah de me la refaire découvrir. Les femmes étaient après tout un cadeau précieux de la nature qu'il ne se pouvait refuser et encore moins manquer d'intérêt à leur égard...

Nessah se dandinait sur place, attendant ma réponse, sa timidité était vraiment craquante. Ses doigts jouaient entre eux, s'entremêlant et roulant sur le tissu de ses vêtements. La scène était charmante, j'avais l'impression que le coq allait se mettre à chanter pour me réveiller d'une minute à l'autre. Je me décidai, coupant court au stress croissant que je semblais avoir fait naître chez la jeune femme :

- La Douce Escale, hein ? Quel sympathique nom pour se revoir, conclus-je avec un dernier sourire, toujours plus large. On se voit à 19h alors.

Au moment de la laisser partir, je me rendis compte que je tenais toujours sa carte dans la main. La situation avait en effet vite déviée, et je rattrapai donc Nessah en lui tendant de nouveau la carte :

- Vous oubliez ceci et il serait fort regrettable que vous vous perdiez. Oh, et par ailleurs.. je connais les manies des femmes, mais surtout ne changez pas de tenue : vous êtes très bien comme ça.

Puis je tournai les talons, intimant à Soburin de me suivre et nous tournâmes dans une ruelle sur notre gauche.

Durant l'heure qui suivit, j'inspectais les places marchandes afin de localiser les principaux stands d'Herboristerie et de Vente de fleurs, et j'en avais débusqué deux, dont un sur la place principale, et un autre vers l'entrée Sud de la Cité. Je me placerai donc au Nord ou à l'Est. Après une rapide inspection des lieux qui se proposaient à moi, j'en conclus que je pourrai ouvrir si besoin un stand de Parfumerie à l'Est, non loin des quartiers chics.



H-1

J'étais rentré pour me faire un brin de toilette avant de me rendre à La Douce Escale. Douche, brossage de dents, habillage, rasage (quoique cette partie-là fut la plus courte), le tout me prit à peine vingt minutes, et je m'étais donc installé sur un fauteuil, balançant les jambes impatiemment. Heifara, à qui je venais tout juste de dire que je ne mangeais pas ici ce soir, s'était alors contenté d'acquiescer sans poser de questions. Après tout, c'était moi qui organisait le voyage disait-elle. Je la remerciais mentalement d'être si confiante et peu interrogatrice à mon égard. Il est vrai que j'aurais été embarrassé de lui expliquer que j'avais été invité par une belle jeune femme rencontrée dans la rue, surtout qu'Heifara non plus ne me laissait pas de marbre.

Après l'avoir aidée à mettre en route système de réchaud, je lui accordai un massage du dos avant de m'éclipser dans la nuit. Mes pensées étaient plutôt confuses. Je ne comprenais pas trop moi-même ce qu'il m'arrivait, tout s'enchaînait si vite dernièrement. D'abord la rencontre avec Heifara qui s'était faite en un éclair, de façon encore plus rapide je m'étais retrouvé responsable de sa vie, et à présent j'allais rencontré une ravissante fille qui m'avait donné rendez-vous dans une auberge après m'être rentré dedans... Non vraiment, ma vie défilait à la vitesse d'un rêve.

Plongé dans mes pensées, j'avais dépassé l'auberge, aussi revins-je sur mes pas. C'est alors que j'entendis un éclat de voix féminin venant d'une ruelle tout près d'ici, suivi d'une voix plus grave :

- Allez ma jolie, tu es sûre que tu veux pas nous donner ta bourse ? À moins que tu préfères qu'on prenne ta jolie robe ?

- Y a-t-il un problème ? lançai-je par-delà l'obscurité de l'étroit passage.

J'avais laissé Soburin avec Heifara, et le coin était pauvre en végétaux, les seuls présents étant les plantes décoratives des fenêtres environnantes. Suffisant pour un homme de faible gabarit, mais le "nous" indiquait bien la pluralité, et la gravité de la voix supposait une personne vers les 80 kilos. Les sens en alerte, j'attendais une réaction à ma question, tout en me rassurant de la présence de Screw dans mon dos.

Drôle d'histoire vous ne trouvez pas, je rencontre un parfait inconnue dans une rue d'une ville qui mes totalement inconnue et pour finir je l'invite a mon auberge. Il est peut-être un assassin il pourrait peut-être m'agresser comme l'homme que j'ai rencontré sur le chemin. De tout manière je n'aurais qu'a crier a l'aide et Nokomis volerait tout de suite a mon secoure, je suis sur qu'elle surveille tout mes actions. Kanjou me regarda et répondit a ma proposition.

- La Douce Escale, hein ? Quel sympathique nom pour se revoir. On se voit à 19h alors.

Wow! mon premier rencard. Je dois vite penser a se que je vais mètre, ça risque d'avoir de l'influence sur la soirée et en temps que couturière je me dois de confectionner une robe spécial pour l'occasion, une robe qui pourra me rappeler cette soirée qui sera pour sur forte agréable. je rêvassais quelque seconde pour imaginée la robe que j'allait portée mais kanjou me sortie de mon imaginaire en ajoutant...

- Vous oubliez ceci et il serait fort regrettable que vous vous perdiez. Oh, et par ailleurs.. je connais les manies des femmes, mais surtout ne changez pas de tenue : vous êtes très bien comme ça.

Kanjou me tendit ma carte que j'avais d’ailleurs oublié et le fait qu'il me dise que je n'avais pas besoin de changée de tenue m'a surprise, je suis couturière après tout mais, j’avoue que son compliment ne me laissa pas indifférente. j'ai fait ma tenue moi même donc ce compliment devait surement dire qu'il aimait mon travaille. Kanjou tourna les talons et partie au loin avec son renard. Quand a moi je me précipita a mon auberge pour me préparé a ça venue.

H1

Après avoir pris ma douche, m’être coiffée et avoir préparé la table je m’attaqua au repas, mais en déposant le repas sur la table je me fit une tache sur mes vêtement. A non je vais devoir me changé, mais j'y pense, cela pourrais offusquer kanjou il m'avait dit qu'il aimait ce que je portait et que je ne devait pas me changer. Je ne vais tout de même pas me présenté a lui avec cette tache. Bon je n'ai pas le temps de me confectionner une nouvelle robe, t'en pis je vais voir dans mon garde robe. Je sortis de mon garde robe une jupe carottée avec une blouse blanche sans manche et comme touche finale de long bas noir. Simple mais efficace. Il me reste plus qu'a attendre pour kanjou il ne devrait plus tardé.

[Pour ceux qui ce demande ce que Nessah porte au rendez-vous, allez voir dans son dossier vous allez reconnaître la tenue ^^]

[Désolé pour le retard ! Beaucoup de contretemps :S]

- Y a-t-il un problème ?

J'entendis un "Uh ?" avant de distinguer trois silhouettes dans l'obscurité : l'une d'entre elle était la jeune femme victime de ces brigands, il fallait être prudent, la moindre erreur pouvait lui coûter la vie étant donné la réputation des malfrats d'Erathia.

- Qui est là ? Tu cherches les problèmes petit ? Regarde comme tu es maigre, qu'est-ce que tu pourrais bien faire ? Ahahahah !

Il avait bien tort de me sous-estimer, mes yeux avaient enfin eu le temps de s'habituer à la pénombre et je distinguais à présent plus nettement les deux hommes ainsi que la fille. Celle-ci était agenouillée au sol, adossée à un mur tandis que le deuxième gaillard, moins massif que le premier mais d'une taille de l'ordre des 2 mètres, la menaçait avec un bâton que j'identifiai comme étant du chêne. L'homme qui m'avait répondu se tenait tourné vers moi, il était en effet costaud, mais ne possédait aucune arme. Sa confiance sera sa perte.

- Tu veux parier ? lui lançai-je sur un ton provocateur. Estime-toi heureux, je n'ai ni la tenue, ni les conditions nécessaires pour faire joujou avec toi, aussi devras-tu te contenter d'une défaite éclair.

Cela fonctionna. Le gorille s'élança sur moi, poing levé. J'attendis patiemment le bon moment, yeux fermés afin d'être au plus concentré afin de mettre en œuvre ma technique. Le 9ème bruit de pas de l'homme m'avertit de la distance parcourue et que j'étais tout juste à portée de bras. J'ouvris alors les yeux tout en exécutant brusquement une esquive rotatoire sur son côté gauche, j'attrapai son avant-bras, contracté, au passage et serrai avec le pouce et l'auriculaire le muscle tout en faisant pivoter le poignet de façon à tourner mon adversaire dos à moi. Je pris alors Screw de ma main droite et lui mis la lame non émoussée sous le cou.

Terrifié, il se laissa tomber à genoux et je fis suivre le mouvement à ma lame, il plaqua les mains au sol et me demanda d'un ton suppliant de l'épargner. Mais le ton était trop suppliant à mon goût, aussi restai-je sur mes gardes, et j'eus bien fait. En effet, le second gaillard s'était rapproché et je fis volte-face après avoir asséné un violent coup sur la tête du gorille avec le plat de la lame, dans le but de l’assommer.

La jeune femme en profita pour se relever et se réfugier derrière une caisse de végétaux se tenant par là. Cela me donna une idée, et afin de gagner un peu de temps pour élaborer ma stratégie je provoquai le géant :

- Alors, apparemment tu aimes ça la soupe hein mon grand ? Mais ne crois pas qu-... Argh !

Je fus interrompis par une douleur au tibia : le géant, plus malin que le gorille visiblement, ne s'était pas laissé avoir par mes propos et m'avait balancé un violent coup de bâton dans les jambes. Je repris rapidement mes esprits et parai son nouveau coup avec Screw. Niveau qualité de l'arme j'avais l'avantage, mais la taille de mon opposant lui donnait un avantage certain, il fallait que je puisse mettre mon plan à exécution. J'essayai tant bien que mal d'atteindre son côté droit comme le gauche, mais rien à faire, il était décidément très rapide et souple et ses contre-attaques étaient de plus en plus dures à dévier. Finalement, je parvins à lui planter le bout de ma lame dans le ventre, mais en retour ma défense fut nulle et j'eus le souffle coupé par la masse qui s'abattit sur mes omoplates, en passant par-dessus ma tête. Je posai un genou à terre et le géant nullement déstabilisé par le rouge qui tintait son veston revint à la charge. C'était le moment. Je levai un bras en direction de là où se trouvait la jeune femme et l'homme ricana :

- Alors morveux, on est fatigué ? Tu supplies la princesse de venir en aide au preux chevalier ? Pitoyable !

C'est alors que son visage se figea de stupeur : des feuilles lui tombèrent devant les yeux et des lianes l'entourèrent et le ficelèrent fermement de façon à ce qu'il ne bouge plus. C'était une chance que cette caisse eût été présente ! J'assommai le géant de la même façon que le gorille, avant de me diriger vers la fille, déboussolée. Celle-ci s'excusa tandis que je me présentai et, frappée d'horreur à la vue de mon état, s'empressa de me demander si j'allais bien. Après lui avoir assuré que oui, je lui demandai d'aller chercher un garde afin que ces voyous ne puissent plus faire de mal à personne. Je précisai que c'était à elle de voir si mon nom devait être divulgué, car je n'avais personnellement aucun intérêt à tirer de la popularité ou de la reconnaissance.
Puis elle partit.

Je rebroussai chemin pour revenir devant le restaurant et, m'examinant rapidement, soupirai pour avoir passé du temps à me préparer pour rien. Nessah allait faire une drôle de tête.

Finalement, je me décidai à frapper contre le battant de la porte.

[Puisque mon poste est extérieure au restaurant et à ta situation, tu peux d'abord écrire ce que faisait Nessah pendant ce temps (attente, inquiétude par exemple), et pis ensuite faire avancer le RP en reprenant au moment où je toque. Bien sûr ceci reste une suggestion.]

L'heure de notre rendez-vous, avais été dépassé de plusieurs minutes et Kanjou, n'étais toujours pas arrivé. Je commençais à être inquiète. Il lui est peut-être arrivé quelque chose, où il c'est peut-être perdue... ou bien, il m'a oublié, après tout, je suis une parfaite étrangère à ses yeux. J'attendis encore un peu puis je pris mes craintes pour acquises. Une heure avait passé, je crois que je peux oublier cette soirée. Je me dirigeais vers ma chambre, agrippas ma tenue de nuit au fond de l'un de mes tiroir, l'enfila et retourna dans la cuisine. Le repas que j'avais préparé était devenu froid. Je m'Assis à ma place et commençai à siroter ma coupe de vingt. À ta santé Kanjou ou que tu sois. Une fois la coupe vide, j'agrippai mon début de drap brodé pour le terminer. Ma cliente viendra me le réclamer dans quelque jour. Quelqu'un frappa à la porte de ma chambre, j'étais si concentré dans mon travail que je sursautai après avoir entendu toquer. Je me dirigeais vers la porte et l'ouvrit. L'aubergiste surement. à ma grande surprise, ce n'étais pas l'aubergiste qui se tenait devant moi ,mais bien Kanjou. Le jeune homme était dans un état pitoyable. Il avait des bleus aux jambes et du sang sur ces vêtements. Le pauvre que lui était-il arrivé? J'étais trop ébranlé pour répondre, mais après quelque seconde de silence je parvins à dire quelque mot.

- Que t'est-il arrivé bon sang... on dirait un homme qui a combattu avec un ours...allez, entre!

Je le fis s'asseoir sur une chaise et examina ces blessure. Heureusement rien de grave je pense pourvoir guérir ces bosse. Je pris une grande respiration et compensai mes soins magiques. Ce n'est pas grand-chose ,mais cela ne peut que faire du bien.

[ ma competence soin mes offerte grace a silmaria ^^]