[FA] Parler correctement ne pourrait pas faire de mal (PV Engeel)[Terminé]

La jeune fille était concentré sur sa tâche, son maître lui avait demandé d' aller cherché des peaux. Elle avait bien entendu un peu râler, pas par méchanceté, mais surtout par principe. Il essayait de lui apprendre la politesse chose importante pour un commerçant, mais son éducation avait fait d'elle une fille plutôt mal élevé, il était donc difficile pour elle d'apprendre du jour au lendemain. Elle faisait des efforts bien sur mais sa nature revenait toujours à la surface. Comme on dit, chassez le naturelle et il revient au galop et la jeune fille le savait. Elle fit preuve de patience pendant que le tanneur préparait ses peaux. Elle finit par le remercier en grinçant des dents et sortir de la boutique. Elle tourna son regard vers le soleil.

Athénaïs était concentré sur les feuilles des arbres qui tombait. Bientôt, l'automne ferait bientôt place à l'hiver. Les arbres perdraient alors leur parures pour ne plus revêtir. Ils se retrouveraient nus et offriraient alors un spectacle sans forme ni couleur. Un spectacle triste, mais Athénaïs ne s'attardait pas encore assez sur ce genre de chose, elle se disait juste que depuis qu'elle était ici, elle n'avait pas encore pu apercevoir son frère. Ce frère qui ne savait sûrement pas qui elle était. C'était limite frustrant et si elle l'avait accepté lorsque sa mère était encore en vie, maintenant qu'elle n'était plus là pour former une famille avec elle, elle avait envie de le rencontrer et de lui parler, lui dire qui elle était et reformé une famille. Elle vogua dans ses pensées encore un moment et lorsqu'elle remit les pieds sur terre, elle remarqua qu'une fois de plus elle était en retard.

« Merde, j'vais encore me faire engueuler. »

Elle accéléra alors le pas. Elle avait l'habitude d'être en retard cependant aujourd'hui il valait mieux éviter. Son maître Anath avait prévu de lui laisser faire sa première selle. Certes elle ne serait pas vendu, mais elle n'était pas certaine du tout d'y arriver. Elle n'était encore qu'une apprentie et si elle arrivait sans trop de mal à travailler le cuir et le coudre, elle n'arrivait cependant pas à bien le mettre en forme et c'était un gros problème. Si elle n'y arrivait pas, la selle ne servait à rien. La pression, elle détestait ça. Elle avait aussi une fâcheuse tendance à être en retard parce que sur la route elle rencontrait des gens qui avaient besoin d'aide et qui lui demandait de porter quelque chose à l'autre bout d'Erahtia et elle n'arrivait pas à dire non. L'almer accéléra le pas, elle espérait que son maître ne serait pas trop fâché contre elle. Elle en avait assez de prendre des remontrances alors qu'elle ne faisait qu'aider, c'était chiant à la fin.

Cependant la jeune apprentie avait espéré trop vite parce qu'arriver près de l'atelier, elle se rendit compte qu'un jeune homme se tenait non loin du magasin avec des vêtements pratiquement en lambeau. Mais qu'est ce qui lui était arrivé bordel. Le délire quoi. Elle le regarda un instant, n'hésitant pas à le dévisagé. Un astorg et en bien sale état niveau vestimentaire. Enfin elle ne pouvait rien dire. Elle était souvent fagoté comme un garçon délaissant les jupes et robes magnifique pour porter un pantalon et un tee-shirt qui lui collait à la peau qui lui permettaient de ne pas être ennuyer lorsqu'elle travaille. De plus, si sa mère lui a confectionner des robes, elle ne les met que rarement. Elle se recentra sur le présent pour regarder l'astorg devant elle. Elle se décida à s'approcher et prit la parole.

« Ben dit donc t'es dans un sale état mon gars. Si tu veux je peux t'aider à raccommoder. »

Elle attendit une réponse de sa part et finalement sans autre forme de procès, elle se dirigea vers le magasin.

« Bon si jamais tu te décide à bouger et que tu veux mon aide, je suis travail à la boutique là, le cheval fougueux. Je te laisse je suis encore en retard et je vais me faire passer un savon. »

Et elle partit vers la boutique au petit pas de course.

Erathia. Comment ça, ce que je fous la? Bonne question, mais manque de logique de votre part, franchement, vous me décevez. Je suis un Gladiateur, j'ai simplement envie de faire du voyage, de combattre dans d'autres arènes et de trouver une quelconque mission intéressante a me mettre sous la dent, pardi ! Bref, j'avais pris un bout de chemin pour arriver, et il s'en était passé des choses ! Fichtre ! Regardez moi ma tenue. Mon manteau, par chance, n'avait rien mais mon haut était taillé de parts et d'autres a divers endroit et mon pantalon semblait avoir dansé toute la nuit avec un dragon... oui, un dragon ! Ma première idée était de trouver un endroit ou boire une bonne bière. A vrai dire je me fouttais de débarquer ainsi dans la première taverne du coin mais bon, c'était sans compter sur le fait que j'étais mercenaire, vous vous voyez confier une tâche au premier couillon en haillon qui se pointes devant vous? Je cédais donc un arrêt a ma marche, me disant qu'en effet, il valait mieux que je trouve une solution pour cela. Je n'avais pas particulièrement envie de céder ces vêtements contre d'autres, je les portais depuis longtemps (oui, je les lave régulièrement, merci de votre pensée idiote, pour le coup ! oui oui, je suis sur que vous l'avez eu..) et ils étaient bien pratique au combat, bien plus qu'une quelconque armure, en tout cas. Je restai donc planté, la. une question me vins ensuite a l'esprit, et si les marchand d'ici ne parlaient pas ma langue? J'étais du genre prévoyant mais j'avoues que ce.... "détail" m'avais sur le coup échappé. Ben oui, je m'étais dit que de toute manière, a l'arène, on ne me demanderais pas de parler, mais de frapper, chose logique pour un gladiateur.... théoriquement. Mais maintenant que j'étais la, tenant mon manteau sur mon épaule, a tirer un tête légèrement ahurie car je venais de me rendre compte qu'un détail, pourtant majeur avait réussi a m'échapper, j'avais un peu l'air con, croyez moi. Bref, pour le coup, nature 1 moi 0 je m'étais bien fait avoir par ces saloperies de bestioles. Bon, ça résolvait pas de problème, de râler sur les dures loi du voyage... en tout cas, ça ne m'aiderait pas a rafistoler mes vêtements. Je pourrais le faire moi même, grossièrement, mais respectable ment. Après tout je l'avais déjà fait, par obligation, quand j'avais le matériel sous la main et donc, plus depuis un moment. Pour la petite info fun du jour, je venais de m'arrêter près de divers magasins qui, sans doutes, pourraient régler mon problème mais bon, c'est tellement plus drôle quand on se perd dans ses pensées et qu'on ne fais pas attention. Bah oui, si on trouvait tout tout de suite, ça serait tellement facile et donc, tellement ennuyeux, non ? Au bout de quelques minutes à laisser ainsi mon esprit tergiverser sur la question, une voix féminine me tira de ma réflexion. Il y avait face à moi une jeune femme transportant des peaux (oui, en tout cas pas l'inverse, a moins que je ne deviennes fada) qui me proposait, dans ma langue natale, le pied, de rafistoler mes vêtements. Bien sympathique la demoiselle. Mais elle repartit aussitôt et m'indiqua son magasin qui, en effet, se trouvait à quelques pas seulement. Seulement, justement, vous savez comment est l'esprit humain quand vous le laissez trop réfléchir, la question de l'argent n'est certes pas un problème, mais bon, que voulez vous, il y a toujours d'autres questions du genre "et puis, c'est dangereux quand les gens deviennent trop sympa, ça peux cacher un quelconque piège quelque part" et "elle a parlée de se faire passer un savon, si j'y vais peut être qu'elle en recevra un autre" ... enfin, vous voyez le genre quoi, pas besoin de vous faire un dessin. Finalement, le détail "haillon" passa au dessus du détail "simplicité" et je me dirigea vers la porte d'entrée, la poussant légèrement avant d'assister au savon dont elle parlait précédemment. Et la, le détail "sympathie" passa devant le "je le savais" et je m'avançais tranquillement, prenant doucement la parole, mon but n'étant pas de le couper par méchanceté ou impatience, mais de rendre indirectement à la jeune femme sa sympathie.

-Excusez moi, ne lui en voulez pas, c'est sans doutes de ma faute si elle est en retard, j'ai passé quelques minutes à la questionner comme elle est la seule personne que j'ai croisé parlant ma langue... j'aurais pu faire un peu plus attention aux détails en tout cas, vous voyez comme les détails sont frappeur, parfois, il suffit de regarder ma tenue. Elle m'as gentiment proposé son aide et du coup, je l'ai retenue.. quel idiot je fais parfois.

En fait, une fois ma tirade, bien que maladroite terminée une autre question me vins en tête, avait-il au moins compris ce que je venais de dire? J'aurais l'air fin, en tout cas, si ce n'était pas le cas. Assez fin pour rajouter une couche de ridicule a ma situation actuelle, le voyageur en haillon qui plante devant des magasins a se poser des questions stupides... hein? Bref, j'avais plus qu'à attendre une réponse, quelle qu'elle soit. Maintenant, c'est le genre de moment ou on penses aussi a ce que doit penser la jeune femme, quelque chose du genre "il est con ou quoi?" ou bien peut être "je lui dois une fière chandelle"...peut être même les deux, en fait. Dans sa manière de parler, elle semblait assez crue, directe. Ce n'était pas forcément un défaut, je le dis bien, cependant en prenant ça en compte la première option semble plus appropriée que la seconde. Bon après tout, j'aurais pas la prétention de me dire connaisseur sur la mentalité humaine, encore moins féminine et encore moins enfantine, si je puis dire. A la voir, la jeune femme, qui était certes agréable a regarder, ne semblait pas très vieille, cependant. Bref, je restais donc la, simplement, à attendre une quelconque réaction, que ça soit d'un parti ou d'un autre. Je m'étais planté un peu plus loin de la porte, pas très loin des deux personnes qui, soyons logiques, eux, étaient de "leur côté du comptoir" ce qui donnait sans doutes un côté un peu comique, vu que les regards étaient pendant un moment plantés sur moi, le "voyageur en haillon".

Athé était déjà entré, mais le mal était fait. Son maître était furax qu'elle soit encore en retard et elle se fit donc passer une savon. Enfin si on pouvait appeler ça un savon. Il lui répétait ce qu'il faisait toujours, comme quoi la ponctualité c'était important et qu'il ne fallait pas être en retard, que cela avait un impact sur le travail et comme sa voix portait loin et tonnai, on avait l'impression qu'il hurlait. Elle entendit la cloche de l'entrée tintinnabuler et tourna son regard vers l'arrivant. Elle avait pensé au départ à un client, mais il s'avérait que c'était le jeune homme en lambeau de tout à l'heure. Elle ne pu s'empêcher de rire intérieurement, il était vraiment dans un état pitoyable. Elle allait dire quelque chose a Anath, mais le gars s'avança et commença sa tirade. Athé le regarda en haussant les sourcil, il était con ou quoi celui là. Ce fut sa première impression, cependant elle ne put s'empêcher de soupirer et de trouver ça marrant.

Elle se tourna vers son maître qui lui aussi parlait toute les langues. Il interrogea Athénaïs du regard, mais celle ci était bien trop prise dans un fou rire de conscience qu'autre chose. Elle n'arrivait pas à arrêter de se faire des films avec un type qui rentre qui cause une langue que personne ne connaît et qui se retrouve en lambeau et comme un con devant d'autre personne qui se fiche de lui. Elle se reprit lorsqu'elle sentit le regard instant d'Anath sur elle. Lui qui était un peu comme son père, elle n'arrêtait pas de le faire tourner en bourrique, de le faire râler et surtout, surtout de le faire s'inquiéter. Une peste, c'était le surnom qu'il lui avait donné et elle l'avait accepté sans autre forme de procès. Elle soupira et regarda alors Anath qui lui lançais le regard, tu vas t'en prendre une si tu continue à m'ignore sale teigne. Elle parla alors en almer.

« Oui, je l'ai rencontré sur la route et voyant son allure de vagabond, je n'ai pas pu m'empêcher de lui proposer mon aide parce qu'il est réellement dans un état pitoyable le pauvre gars. »

« Bon, je te laisse ta journée dans ce cas là, mais surtout demain tu n'es pas en retard et tu vas me faire cette selle ou je te colle à ton établit de travail pigé ? »

« Ouais, pigé ça va. »

Elle s'avança alors vers l'astorg, mais avant de lui parler, elle se retourna et reprit en almer.

« Merci. »

Elle s'intéressa alors au jeune homme et le fit passer de l'autre côté du comptoir pour l'asseoir sur une chaise. Elle regarda en détails l'amplitude des dégâts et du se résoudre au faite qu'il avait sûrement passé un mauvais quart d'heure avec des bêtes sauvages ou des hommes qui n'avait pas la lumière à tout les étages.

« Tu n'aurais pas du lui dire, ce n'est pas la première fois qu'il m'engueule, je suis pas très ponctuelle comme j'ai tendance à toujours aider tout le monde. Surtout la vieille dame qui habite non loin de là. »

Elle s'arrêta un instant et finalement avec un soupire reprit.

« Bon, il va falloir que tu te déshabille, que je puisse te raccommoder tout ça. Et j'aimerais ne pas être dans l'obligation de te déshabiller moi même. Donc si tu pouvais le faire, je me mettrais directement au travail. »

Elle attendit une réponse quelconque de la part de l'astorg qui avait l'air un peu perdu.

Vous allez surement rire. Oui, je commence par ça histoire de vous mettre dans le bain, ne m'en voulez pas mais j'avais l'impression d'assister à une drôle de scène. Sur le coup, on pouvait penser au jeune garçon vagabond qui débarque chez le vieux père pour demander la main de sa fille. En tout cas, la conversation dans la langue m'étant tout bonnement incompréhensible et l'ambiance qui régnait dans la pièce m'y fit atrocement penser et loin de moi l'idée d'être réellement ce vagabond la. Non pas que la jeune femme n'était pas attirante mais... bon, bref. Je ne suis pas la pour tergiverser sur toutes ces choses la. Elle me fit finalement passer de l'autre côté du comptoir et m'installa sur une chaise. En fait c'était surtout mon haut qui était en lambeau, mon bas prenait quelques déchirures minimes, rien de bien exceptionnel et limite même, inutile a raccommoder. Elle m'expliqua donc rapidement que mon geste avait été inutile car elle en avait l'habitude. Ces mots ou du moins leur raison donnée m'arracha un léger sourire. Cette jeune femme un peu rude semblait finalement être tout bonnement une bonne fille. M’exécutant je retira tranquillement mon haut, me demandant en fait si il était bel et bien raccommodable un instant avant qu'elle ne le prennes (oui, j'avais pas forcément l'intention de retirer le bas de la sorte). Non pas car ces jambes cachaient des blessures et cicatrices plus ou moins profondes, tout mon corps en était recouvert. Je suis un guerrier maîtrisant l'art du combat rapproché, c'est sans aucun doute l'un des arts les plus dangereux, vous savez? Enfin, cela semble logique. Mais bon, elle en avait sans doutes vues d'autres des cicatrices. Je voyais néanmoins arriver le petit commentaire du genre "il n'y a pas que vos vêtements qui soient en sale état" ou je ne sais quoi encore. Ce n'était pas la première fois qu'on faisait une allusion du genre. Ces cicatrices, quoi qu'on en dise, font partie de moi et représentent chaque manquement à mon mental. Chaque cicatrice, celon les idéaux représente une baisse de moral au combat, une perte de vue de notre but ou bien un éclat supplémentaire de notre âme. En toute franchise, je ne saurais dire lequel je préfère, nous sommes blessés car nous manquons d’entraînements ou car notre moral est mauvais, c'est un fait indéniable, mais chaque blessure offre un trophée gravé par le sang qui est lui aussi, indéniable. Au final, chacun croit et donne ses pensées comme il les croit. Je crois en Kalten, je crois au combat, je crois a la logique, je crois a l'honneur. Quoi qu'il arrive, mes déductions, mes pensées et mon avancée dans ce monde suivront ces croyances car je suis ainsi. Bref, je ne suis pas non plus ici pour vous faire une leçon pédagogique sur les idéaux et les croyances mentales, chacun est unique et c'est cela qui fait de nous ce que nous sommes, différents peuples possédants différentes populations. Pour ma part, au final, je ne suis qu'un simple guerrier, un gladiateur qui ne connait que les combats, le sang et la force. Alors c'est sur que si vous venez me parler de relations mentales humaines poussées, vous risquerez fortement de vous ennuyer. Non pas que je ne sois pas ouvert aux discutions diverses et variées ou même fermé dans le cadre de mes réponses. Je suis juste atrocement simple dans mes points de vues et la vision des choses que je porte.

Je finis par comprendre qu'elle avait réellement en tête de recoudre tous mes vêtements amochés et malheureusement pour moi mon pantalon en faisait partie. Je finis donc par le retirer, gromelant un peu avant de le lui tendre, enfilant tranquillement mon manteau. Comment ça c'est pas bien? Bah, ce n'est pas comme si je comptais faire quoi que ce soit de la situation. J'ai mon honneur, bon sang. Puis de toute manière, je pouvais sentir par moment le regard du vieil homme dans mon dos. Il ne devait pas beaucoup me faire confiance et c'était pas compréhensible. Pas tout le monde, malgré ça, ne possédait encore autant de cicatrice car nous autres, gladiateurs se faisont dans des règles de moins en moins dures et surtout, sommes de moins en moins nombreux. Les guerriers de nos jours sont bien plus dans les rangs de quelconques armées et autres. Bref, alors que je m'étais assis tranquillement en tailleur sur la chaise, dans mon manteau, je l'observais faire avant de me décider finalement a reprendre la parole

-c'est justement pour ça que j'ai bien fait d'intervenir. Si ce n'est qu'une fois, ça à arrêté l'histoire et tu as un peu de repos. Je te remercie pour ton aide, j'avoue que me présenter ainsi a l'arène aurait été un peu.... ennuyeux.

Oui, cela m'avait échappé, mais maintenant que c'était sorti, j'étais pas vraiment en position pour relever ou donner de plus amples explications par moi même. elle avait donc sans doutes compris que j'étais un gladiateur. Je pouvais peut être m'attendre maintenant a la floppée de question, peut être pas. En tout cas, trop tard pour faire marche arrière.

Athénaïs attendit longuement que le jeune homme lui donne ses vêtements. Il n'hésita pas pour le haut qu'elle prit machinalement, pourtant arrivé à récupérer le bas était un peu plus problématique. Elle espérait seulement qu'elle n'aurait pas à venir le chercher de force. Si sa façon de parler n'était pas correcte, ses manières quand à elle l'était un peu plus et elle n'aurait pas voulu déshabiller quelqu'un de force. Mais ses affaires en avait réellement besoin et à voir son torse, lui aussi s'était mainte fois fait recoudre. Elle n'en dit cependant rien et commença par le pantalon qui n'avait que quelques trous sans grand soucis. La couturière s'installa donc à l'établit et commença son travail en silence. Cela ne lui prit pas longtemps et juste au moment ou le jeune homme parla, elle se leva pour lui tendre son pantalon.

« Alors vous êtes un gladiateur. Intéressant. »

Elle disait vrai, les gladiateur étaient en quelques sortes des artistes à ses yeux. Ils arrivaient à combatte de tel manière que le spectacle était apprécier et souvent redemander. Pourtant elle doutait que ce soit le combat qui avait rendu ses vêtements de la sorte. Une fois qu'elle le vit prendre son pantalon, elle retourna à son tee-shirt qu'elle évalua sous toute ses coutures. Cela allait lui prendre plus de temps.

« Bon pour ton tee-shirt, je vais rajouter une pièce de tissu. Ça ne se verra pas de l'extérieur, seulement de l'intérieur. Mais je doute que quelqu'un regarde l'intérieur de ton tee-shirt même s'il est amené à te l'enlever. »

Elle partit à rire et se fit rabrouer par son maître.

« Excusez là, elle n'est pas méchante mais elle dit toujours ce qu'elle pense sans aucune gêne. C'est une gentille. »

« Tellement gentille que tu l'engueule dés qu'elle a une seconde de retard. »

« c'est pour t'apprendre la ponctualité que je le fais. Maintenant travail et arrête de te donner en spectacle. »

Se donner en spectacle et puis quoi encore. Elle n'était pas stupide à ce point. Elle se leva rapidement pour aller chercher le tissu de la même couleur que le tee-shirt et se reposa tranquillement à son établit. Elle entreprit de couper le tissu et faire quelques mesures. Elle était tellement concentré qu'elle en avait presque oublié la présence du jeune homme. Elle releva la tête et finalement reprit la parole.

« Au faite je suis Athénaïs. Et dit moi, toi qui sait te battre. Tu te retrouver comment dans cet état ? Me dit pas que c'est une tonne de fille qui t'a poursuivit ! »

Elle le regarda avec tout le sérieux du monde.

Je l'observais faire tranquillement, retirant mon manteau pour enfiler mon pantalon tranquillement une fois celui-ci recousu. Ses mots en revanche m'avaient assez surpris. Intéressant? C'était bien une des premières fois que l'on raccommodait le mot "gladiateur" avec le terme "intéressant". Ceci m'arracha un léger rire, simple, sans moquerie, simplement car elle venait d'appuyer sur quelque chose qui avait eu le dont de me détendre. Oui, j'étais bien plus souvent vu comme un trouble fait, un marchand de mort ou je ne sais quoi d'autre pour apprécier ce mariage original qu'était l’intérêt d'une jeune femme pour l'art que je m'efforçais de faire vivre. J'écoutais ensuite tranquillement le dialogue entre les deux personnes. Ils semblaient, malgré certains de leurs désaccords sembler réellement proches et confiants. Comme une famille? Cette idée m'alourdit doucement, étais-ce cela l'idée d'une famille? Elle devait bien avoir des parents et n'était que l'apprentie ici, mais cette image m'y fait penser. La relation que j'avais eu avec mon oncle était bien plus proche du maître a l'apprenti que de l'oncle au neuveu. L'entraînement commençait très tôt et finissait souvent de nuit. Peut être s'enfermait-il avec moi dans ce monde pour nous empêcher de penser à cette notion simple de famille? C'est sans aucun doute possible. Après tout, il me répétait souvent que j'avais le visage de mon père et les yeux, les cheveux de ma mère et a chaque fois, il semblait abattu, relançant l'entrainement de plus belle. Sa mort n'avait pas améliorés les choses. J'avais eu le temps, avant de me décider a suivre cette voie de combat, de penser a cette notion que je n'avais jamais réellement connue. J'étais un combattant, un arpenteur de champ de batailles, que ça soit sur le sable des arènes ou sur le sol granuleux et herborisé de quelconques champs, montagnes, vallées, prairies, plateaux.. Je ne connaissais que cet art, cet art de briser des armures, de casser des os et de faire couler le sang. Un art sombre mais majestueux basé sur la seule force de mes poings, accompagnés par la technique complète et magnifique que j'avais hérité dignement de mon oncle et maître. La plupart des gens se moquaient que je suis le fils de quelconque ancien guerrier réputé ou roturier sans valeurs, ils se moquaient de mon nom, de mon rang et de mon sang. Ce qu'ils voulaient, c'était que je fasse couler le sang et peu importe comment, c'est ça, qui leur plait. Je finis donc par sortir de mes pensées lors de la dernière tirade de la jeune femme, celle la m'arracha un sourire amusé alors que j’enchaînai :

-Pourquoi cela? Ai-je l'air du genre d'homme à être coursé par des femmes ? Non plus sérieusement, même si je suis très a l'aise face a d'autres guerriers, les bêtes sont différentes et je me vois forcé d'en faire des proies a mes simples réflexes. Malheureusement une griffe passe bien plus facilement une garde qu'une lame, rien de plus.

C'était sans préciser "a mains nues", je penses que cela se voyait bien assez. En tout cas, je repris en direction du vieil homme:

-Ne vous en faites pas, je vois cela comme une franchise bien placée, je préfère avoir quelqu'un disant ce qu'il pense en face de moi que quelqu'un capable de cacher une lame des années pour la planter finalement dans votre dos fourbement. Je ne doutes donc nullement de sa bonté, rassurez vous.

Mon regard se reporta alors vers la jeune femme. Elle me regardait toujours avec sérieux. Cela était-il si rare de croiser des gladiateurs ici ou simplement un nordien, peut être? Allez savoir, en tout cas je ne pus lui répondre qu'un d'un sourire simple, poli. Après tout, pour le coup, je lui devais une fière chandelle, je mettrai donc mes méfiances habituelles de côté. Les gens ne sont pas tous a 100% foncièrement mauvais, sinon, je le serais sans aucun doute moi même, sans aucune hésitation. Après tout, malgré mes valeurs et mes principes, je n'avais aucune peur, aucune retenue et aucun doute a faire couler le sang si je le devais. C'est d'ailleurs une question qu'on m'as un jour posé. On voulait savoir si j'acceptais l'idée de me voir comme un monstre pour tout le sang que j'avais pu faire couler jusqu'à aujourd'hui.... Bon, c'est une question intéressante, c'est vrai mais elle ne sembla, cette personne totalement satisfaite de ma réponse. Bah après tout, je n'avais pas répondu pour la satisfaire, simplement pour la faire taire et finir ma bière tranquillement, a ce moment la. Les gens peuvent être lourds et chiants, c'est un fait avéré et parfaitement honnête. Que voulez vous, si tout le monde était agréable, ou irait le monde, on s’ennuierait quand même franchement ,non?

« Je vois bien des centaines de fille vous courir après en hurlant que vous êtres trop beau et qu'elle sont de bonne famille donc que vous feriez un excellent mari pour elle. »

Et elle ne put s'empêcher de rire. Elle était bien trop contente d'elle, surtout qu'elle voyait très bien la scène se dérouler dans sa tête. Toute ces pimbêches qui courrait après les riches ou alors les hommes beau gosse comme elles aimaient les appeler. Leur montrant leur parure et leur dorure ainsi que leur belle coiffure et robe, mais surtout en leur promettant mont et merveille, des promesses qu'elle n'aurait pas pu tenir sachant qu'elles étaient toute incapable de se servir de leur dix doigts. Elle n'aimait pas ce genre de fille, mais elle devait avouer que pour se détendre et se marrer, elle faisait des proies facile. Elle se recentra finalement pour arrêter de rire assez longtemps et entendre le jeune homme s'adresser a Anath. Elle fut étrangement surprise de l'entendre dire ça, mais elle comprenait.

Il était vrai qu'entendre la vérité faisait bien moins mal sur le coup que quelqu'un hypocrite comme pas deux qui n'hésitait pas à planter un couteau dans le dos voir même plusieurs. Elle détestait d'ailleurs ce genre de personne. Il n'y avait pas pire que quelqu'un qui était tout mielleux devant et qui dernières n'hésitait pas à descendre les autres. Ces personnes, elle n'hésitait pas à les descendre en publique et les envoyer chier, inutile de s'emmerder avec eux, ils n'apportaient que des ennuies autant s'en débarrasser dés le départ. Elle recommença donc son travail, regardant ce qu'elle avait à faire. Heureusement qu'elle était une experte en couture depuis que sa mère lui avait apprit. Elle avait été tout pour elle et d'ailleurs, elle l'était encore. Certes, elle n'avait pas connu son père, mais elle espérait qu'elle pourrait se refaire une famille avec son frère. Ce frère qui faisait partie de la haute société, qui doit devenir le P'yrah, ce frère... Elle espérait sérieusement qu'il ne ressemblait pas à leur père et qu'il aurait à cœur de la connaître et non pas la jeter comme une chose dont on ne voulait pas près de soit parce que ses origines était gênante.

Elle revient au présent pour se concentrer sur sa tâche. Le jeune homme ne s'était pas présenté peut importe, de toute façon elle n'allait pas lui sauter dessus parce qu'il n'avait pas daigner lui donner son nom, ce n'était pas du tout son genre. Elle se concentra sur le tee-shirt et commença à coudre le tissu coupé sur son tee-shirt tout en limitant des dégâts pour ce qui était déjà en lambeau. Elle était plutôt doué pour ça et adorait le faire d'ailleurs. Elle n'était pas encore au point pour les selles, mais elle s'améliorerait. Créer lui permettait de se détendre, de ne plus penser à sa mère disparu. Elle soupira un instant et reporta son attention sur le jeune homme tout en cousant.

« Alors qu'est ce qui t'amène à Erathia ? Tu comptes devenir champion de l'arène ? Ou bien tu te chercher quelqu'un pour moins te sentir seul ? Ou tout autre chose ? »

Peu conventionnel comme question, mais elle était comme ça Athénaïs, elle ne s’embarrassait pas des détails. Elle ne faisait que dire ce qu'elle pensait et c'était tout.

En effet, je pus moi même m'imaginer la scène. Mais ce fus pas de la joie ou autre que l'on pouvait lire sur mon visage, mais plutôt de la fatigue, pour le coup. Vous savez ce genre d'expression qui traduit une sorte de... gêne. mais pas la gêne dans le sens rougir ou autre mais plutôt "putain, ce que cette situation m’emmerderait" ¨Pourquoi que vous êtes sans doutes en train de vous demander, non? Bah, ce n'est pas comme si j'étais le genre de mec dont l'idée d'avoir une foule de fille aux fesse serait plaisante... Après tout, je tenais malgré tout a ma tranquillité et je suis sur que ce genre de situation était tout sauf tranquille, pour moi. Et la vous devez vous dire "mais de quelle planète viens ce clampin?" Ben... de la même que vous tous, rassurez vous. C'est juste qu'il vaux mieux être seul que mal accompagné. Et puis, je ne dis pas ça uniquement pour moi, au final, je ne suis, après tout, qu'un simple gladiateur, un combattant d'arène, un guerrier de champs de batailles, quel intérêt une femme, d'autant plus si elle est riche et belle, pourrait-elle trouver avec quelqu'un comme moi, qui ne connait rien d'autre que le sang, qui ne sais même pas définir l'idée simple d'une famille, n'ayant jamais connu cela. Si c'est une question d'argent, j'en avais bien assez pour me permettre d'aller boire dans les meilleures taverne, dormir et manger a ma faim. Ai-je besoin de plus? Il est vrai que récemment, cette routine me coursait et c'est un peu contre ça que j'avais décidé de quitter cette routine, prenant la route pour changer d'air, me laissant aller a de nouveaux combats, de nouveaux environnements, de nouvelles rencontres, simplement. Il n'y avait aucune prétention derrière ce genre de chose ni aucune tromperie au programme, je voulais simplement m'améliorer, que ça soit en tant qu'homme ou en tant que guerrier. Pourquoi? Dans quel intérêt? Est-ce vraiment une question utile? C'est ainsi, c'est tout. Un guerrier ne peut-il pas avoir des connaissances, être simple et non fermé? Avoir une tête pour être posée sur ses épaules solides, tout simplement. En tout cas, rien de tout ça n'as un lien avec les centaines de femmes citées précédemment, rassurez vous. Si dans ma vie je dois en rencontrer une, ça sera, la seule et unique, simplement. Je ne suis pas le genre d'homme a changer de chemise souvent, si vous voyez ce que je veux dire. Quand je parles d'honneur, ce n'est pas seulement sur le champ de bataille, c'est dans ma vie quotidienne et simple. Je finis donc, après un moment, par finalement reprendre la parole:

-Un bon mari, hein? Je ne vois pas en quoi une femme aussi riche chercherait a approcher un homme qui risque sa vie chaque jour dans une arène. Un combattant, un vrai, en restera un jusque son dernier souffle et, quoi qu'il arrive, ne cèdera jamais a l'appart d'un gain quelconque. Les gladiateurs courant après les contrats juteux ne sont rien d'autres que des fourbes corrompus, pour moi.

Sans doutes serait elle surprise de voir un de ces "gladiateur" apporter de telles paroles, mais c'était ainsi. Je n'avais pas décidé d'en devenir un car on reçoit des contrats juteux ou car on est, au final, bien positionné pour se rapprocher de gens tellement riches qu'ils pourraient vous laver le cul a l'eau chaude pour le reste de vos petits jours en échange d'une protection simple et fidèle. Non, ce n'était pas ça, pour moi, être un combattant. Un combattant se bat dans l'honneur et pour ce qu'il croit juste, rien de plus. Le gladiateur est un guerrier d'arène qui se bat pour survivre. Ces deux choses sont elles impossible a rassembler? Je penses que non, et c'est pour ça que j'ai choisi cette voie, que je suis un gladiateur et un combattant, un mercenaire d'honneur qui ne s'abaissera jamais à manquer a son honneur.

-Je m'appelles Engeel. Je suis venu principalement pour changer d'air, oui. Voir ce que valent les gladiateurs d'ici et pourquoi pas, trouver quelques jobs a me mettre sous la dent. Je doutes qu'un gladiateur soit promis a un bel avenir, tu sais. Etre seul, au final, est sans doutes le destin qui attend la majorité d'entre nous. Pour les autres, ce sont les cris du public, qui peuvent représenter la plus belle fin. C'est pas une si mauvaise vie, au final, ça me permet de garder mes valeurs bien en vue, ça me convient.

Cette dernière phrase était plutôt une pensée donnée a voix haute. Quand on est pas habitué a parler a beaucoup de gens hormis les taverniers qui nous remplissent la panse, on a tendance à avoir du mal à retenir ses mots. M'enfin, que voulez vous, c'est ainsi.

La couturière était perdu dans ses pensées. Il était vraiment stupide et ne comprenait rien au femme celui là. C'était ce qui la frappait en ce moment même. La vie ne se résumait pas qu'au combat, surtout pour ce genre de fille totalement débile. Elle ne se fit d'ailleurs pas prier pour lui faire remarquer.

« Enfaite, t'es un idiot. Tu n'as rien comprit à ces filles qui cherche à rendre leur quotidien pimenté et qui pour cela s'attache non seulement à des beau gosses, mais surtout à des beaux gosses dangereux. Enfin ceux qu'elle pense dangereux. Elle ne se complaise que dans les belles robes, les belles parures et la possibilité de faire siffler de rage les vipères dans leur genre en leur présentant un type hors du commun. Elle ont seulement besoin de sensationnel parce que leur vie est tellement pitoyable qu'elle ne savent pas réellement comme la vivre. »

Elle s'arrêta un instant. Rare était les fois ou Anath ne l'interrompait pas lorsqu'elle parlait de la sorte. Elle leva alors la tête pour le regarder et remarqua son regard. Lui aussi comprenait, sa fille était comme ça, passionné par la royauté. Elle avait tout tenté pour se marier à un riche et maintenant que cela était fait, elle l'avait laissé tombé.

« Je déteste ce genre de fille qui se croient supérieur aux autres alors qu'elles ne remarquent pas qu'elles n'ont rien. Elles n'ont rien à par leur vampirisme, leur langue de vipère et leur belles parures qu'elles n'hésitent pas à exhiber devant les pauvres gens du peuple qui ne peuvent se le permettre et cela sans vergogne. Jamais je n'aimerais ce genre de fille, elle sont juste bonne à être pitoyable, rien de plus. »

Elle recommença son travail. Elle devait se concentré pour oublié cela. Plaisanté était bien, mais elle n'aimait pas parler de ces filles idiotes qui croyaient que la vie se résumait à avoir de belle robe. Elle secoua la tête pour enlevé ces idées de sa tête et écouta alors la réponse à la question suivante. Ainsi, il cherchait à changer d'air, et à défier d'autre gladiateur. Il était vrai qu'a Erathia, l'arène possédait pas mal de gladiateur et de très bon paraissait-il. La jeune fille n'en savait rien, elle n'était pas intéressé par le combat, elle n'aimait pas forcément ça. D'ailleurs, elle ne savait même pas se battre. S'était un concept qui lui était totalement étranger. Elle ne savait quoi dire, pourtant elle parla quand même.

« Je ne sais pas me battre alors que je n'arrive pas à comprendre. Enfin, je comprends que tu vois ta vie dans ce sens là, moi je n'ai pas d'ambition. Je suis seulement fan des chevaux et j'ai alors décidé de chercher un métier ayant un rapport avec le cheval. Je n'avais pas assez d'argent pour en élevé alors j'ai décidé d'apprendre à faire de jolie selle et bride pour eux. Les belles parures que je ne peux voir sur les pimbêche, j'aime les voir sur les chevaux. »

Et elle se tut, recommençant sa couture. Parfois tout paraissait compliqué, mais Athénaïs elle était simple. Elle n'avait besoin que de deux chose dans sa vie, ou du moins elle ne voulait que deux chose. Parer les chevaux de somptueuse selle et bride et connaître son frère. Elle ne vivait que pour cela désormais.

Je l'écoutais patiemment. Tout ce que j'avais pu comprendre sans avoir à témoigner de la seule incompréhension était qu'elle vouait réellement une haine féroce a cette catégorie de personnes. En même temps, je ne les apprécie pas réellement non plus, bien au contraire. Combien de demandes de travail avais-je eu pour des femmes de ce genre, incapables de s'occuper de leurs pieds toutes seules. Une fois j'ai eu le malheur d'accepter, se sachant pas a quoi m'attendre... j'ai failli faire avaler la trousse de maquillage de la pimbêche aussi clairement que je vous vois. Oui, cette journée avait réellement été atroce. Non mais franchement imaginez vous, gladiateur a devoir porter la boniche de course de mademoiselle pendant qu'elle frime devant ses amies. J'étais face a ça fier d'être du nord, au moins la majorité des femmes de la bas sont assez fière pour vouloir mettre une lame sous la gorge de ces choses. M'enfin, je m'étais vu obligé de finir la journée étant donné que je m'étais engagé a le faire. Le père, voulant relancer le contrat devant l'air satisfait de sa fille, me proposa un poste très bien payé a temps plein. Je lui avais clairement répondu que je préférais encore m'affronter une armée de guerriers aguéris que repasser une journée semblable. Au final il me paya et me laissa partir, déçu. Peut être avait-il du coup appris que l'argent n'achetait pas tout. Il m'aurais enfermé contre mon gré que je lui aurais sans doutes gravé cette fatale vérité dans le corps. Je ne suis pas une bonne a putains, je suis un guerrier d'arène. Bref, bref, bref, ces histoires n'ont probablement rien d'intéressant pour vous. Cependant deux autres sujets m'avaient interpellé. Elle semblait réellement aimer, en revanche, ces animaux porteurs d'hommes, les chevaux. Cela me fit sourire, elle semblait sincère. Cette jeune femme si franche et pouvant paraître un poil hautaine avait donc une passion. C'était une information plutôt intéressante, en effet. Les chevaux étaient en effet des animaux dociles et pratiques. Sans chevaux, bien des batailles, bien des combats auraient étés perdus, pour commencer et même morts, ils pouvaient fournir une excellente viande de très bonne qualité. Bon, j'éviterais sans doutes ces sujets face a elle, doutant qu'elle les aime pour ces raisons-ci. M'enfin, ce n'était pas tout ce qui faisait d'eux de bons animaux, j'en suis conscient. En tout cas, ils n'attaquaient pas les voyageurs pour mettre leurs vêtements en lambeaux, eux. Cette pensée m'arracha un léger sourire, quelle ironie d'y penser de la sorte alors qu'au final, j'avais simplement eu de la chance d'être bon combattant. Vous me direz, se faire tuer par une bête doit être assez déshonorant, je ne prévoyais pas d'inscrire cela à mon programme, c'est un fait. Après un instant de silence, je finis simplement par ajouter

-Cela te plairait donc d'en posséder un, de cheval?

C'était une simple question sans sous entendus particulier. Bah quoi? Il est vrai qu'avec tout l'argent non utilisé de mes missions (je ne suis pas du genre a piocher dedans pour des choses que je juges inutile donc il s'entasse rapidement, dans ma bourse) je pourrais facilement en offrir une bonne dizaine, au minimum et être tranquille après. Je tentais simplement de lancer un sujet qui pourrait lui tenir a cœur et lui plaire. Elle avait l'air de se perdre assez facilement dans des pensées assez triste, pour le coup, cela ne me plaisait pas beaucoup, d'autant plus qu'elle semblait être une jeune femme appréciable.

-J'avoue que l'idée de me prendre un cheval ne m'as jamais réellement traversé. En fait il me gênerait plus qu'autre chose, je n'aimerais pas qu'il me crève entre les pattes ni même qu'on me le voles, après tout, même si j'ai un bon fond de bourse, je n'aime pas gaspiller. Au final je n'en aurais pas beaucoup l'utilité, donc.

Au passage, sortir ce genre de choses me permettait visiblement d'avoir plus d'information sur sa vision des choses, qui jusque maintenant, m'avait semblé bien intéressante. Autant continuer.

La question était stupide et en même temps elle comprenait très bien qu'il l'ait posé. Après tout, il ne connaissait rien d'elle, rien de sa vie. Cette vie qui avait été tellement heureuse avec sa mère. Son père ne lui avait pas manqué et son frère, elle ne s'y était pas réellement intéressé au début. Maintenant, il était vrai qu'elle aurait aimé le voir, lui parler, lui faire comprendre qui elle était, pouvoir construire une véritable relation de frère/sœur avec lui. Elle ne cherchait pas s'élever, bien loin de ça. Elle ne voulait pas devoir ressembler à ces pouf qu'elle croisait chaque fois qu'elle allait dans les rues avec leur maquillage, leur ongle super bien manucuré, leur coiffure et leur robes qui devaient bien sur être plus belle que celle de leur voisine. Et dire que certaine était même prête à se battre entre elle pour avoir raison. C'était réellement ridicule.

Elle voulait une vie simple, celle qu'elle avait là lui plaisait. Elle exerçait un métier qui lui permettait de rester au contact des nobles bêtes qu'était les chevaux. Elle pouvait les magnifier autant qu'elle le voulait enfin quand elle serait bien plus doué. Pour le moment, elle savait bien coudre le cuir, mais le manipuler sur le modèle était de loin la chose la plus compliqué dans le métier de sellier. Elle retourna tranquillement à sa couture en oubliant presque la question d'Engeel ainsi que sa tirade. Elle ne comprenait pas certaine personne. Elle sourit doucement cependant.

« Oui, j'aimerais beaucoup avoir un cheval mais ce ne sera pas pour de suite de toute façon. »

Son sourire diminua d'intensité. Elle avait eu un cheval en quelque sorte, celui que sa mère avait, étrangement il était mort en même temps qu'elle. A croire qu'il n'avait pas voulu rester avec elle. Elle soupira, repenser à ça n'aidait pas vraiment. Et finalement elle repensa à ce qu'il avait dit.

« Au faite, vous êtes un sombre crétin. Vous n'avez pas plus comprit les chevaux que vous n'avez comprit les femmes en vérité. Ce n'est pas qu'un stupide animal qui vous conduit là ou avez envie d'aller. Lorsqu'on passe du temps avec sa monture, on développe une sorte d'empathie avec elle, quelque chose qui fait qu'elle vous connaît par cœur et que c'est pareil de votre côté. Elle ne se laissera sûrement pas faire si quelqu'un essaye de la prendre, de plus il ne crève pas comme ça comme vous l'avez si bien dit. Les chevaux sont loin d'être idiot et ce n'est pas gaspiller de l'argent que de vouloir en avoir un. »

Elle reprit tranquillement son travail. Elle ne l'avait pas invectivé, elle avait seulement donné son avis sur la question. Un avis animé certes, mais seulement un avis. Elle regarda la couture qu'elle venait de terminé, c'était parfait, on ne voyait même plus le tissus déchiré derrière et d'ailleurs le gladiateur ne sentirait même pas que le tissu avait été déchiré lorsqu'il le mettrait. Elle lui tendit alors gentiment le te tee-shirt.

« Voilà c'est terminé, si vous avez autre chose a raccommoder, dite le moi, sinon je vous propose de vous faire visiter la ville si ça vous tente. »

L'ensemble de ses deux première tirades m'arrachèrent un sourire simple. Oui, voila un sujet sur lequel elle serait sans doute la plus impassible du monde: les chevaux. Je venais de me prouver que son amour pour ces bêtes semblait réellement sans faille. Bah, ce n'étais pas forcément une mauvaise chose, en y réfléchissant. Je la laissa faire quand elle m'insulta ouvertement de "sombre crétin", après tout, je n'avais aucune raison de l'étriper, elle n'avait pas accepté mon point de vue et s'était sentie insultée par ma réponse, visiblement et avait donc réagit en manière. C'était une chose que je pouvais comprendre mais j'admirais surtout sa capacité a oser s'avancer de la sorte, on ne pouvais pas lui ôter ce courage et cette force. Comme quoi, même les jeunes femmes sont parfois plus courageuses que certains combattants. Cette idée seule suffit a m'arracher un nouveau sourire. Et la voila qui se proposait pour m'aider encore une fois. A force, je vais vraiment finir par me sentir gêné. J'en vins donc a me demander comment la remercier. Dans le fond, j'avais déjà deux idées pour ça, mais laquelle choisir? Aucune? L'une des deux? Les deux? Bah, je verrais bien. Je n'étais pas habitué a ce que l'on m'aide de la sorte, je ne pouvais donc que remercier en conséquences. Maintenant, il faudrait que je puisse mettre l'une d'elle a application, cela n'était en rien quelque chose de sûr. Enfin, la partie "acceptation" était plus compliquée que la partie "trajet". Bon, au final nous verrons bien. Alors qu'elle me tendit mon haut, je l'observait un moment, le prenant dans les mains avant de le tourner un peu dans toutes les directions. Elle était forte, c'est un fait réel et établi. Je finis donc par le remettre tranquillement, la remerciant avant. Une fois remis, je me permis un léger mouvement d'épaule, sentant dans un bruit sourd celle-ci craquer doucement avant de pousser un léger soupir, quel bazar, quand on y penses. C'est une jeune femme qui n'était sans doute qu'encore bien plus jeune que moi qui était en train de m'offrir une aide réellement non négligeable. Je pouvais réellement apparaître comme un sombre crétin, pour le coup. Je finis donc aussi par me relever, habillé et donc, plus a l'aise, me décidant donc a prendre la parole

-Dis moi, Athénaïs, cela t’intéresserait-il d'assister a mon prochain combat des meilleurs gradins de l'arène?

Oui, elle avait dit s'intéresser aux combats non? C'est la meilleure chose en ce rapport que je pouvais lui offrir sur le moment. Et même sans doutes aujourd'hui même étant donné qu'une arène reste rarement une après midi sans combats. Nous autres gladiateurs sommes des travailleurs après tout. Et puis, ils ne pourraient refuser ma demande, quitte a ce que je les payes pour la laisser entrer, je lui devais bien ça, non? Oui, donc, pour moi l'idée semblait assez bonne et je jetai aussi un coup d'oeil au vieil homme, comme pour voir ce qu'il en pensait. Je pensais bien qu'il n'aurait pas grand chose a dire sur le sujet, n'étant visiblement que le maître de la jeune femme au travail.... Mais bon, il était l'homme le plus âgé ici et donc, le plus apte, connaissant la jeune femme, a donner un point de vue. En tout cas, j'étais déjà prêt à en découdre et surtout, à ramener cette jeune femme assister au spectacle, si je puis dire.

-Et pour te remercier, je t'invite a manger, aussi. ça te va?

Et bien quoi? Offrir un repas a quelqu'un qui vous à aussi bien aidé et surtout, sans rien demander en retour, c'était peu cher payé. Et puis même si son repas revenait cher, cela ne m'aurait en rien dérangé, comme je l'ai dit plus tôt, je lui devait bien ça. Après tout, ce n'est pas ce que vous feriez vous? Ou au moins une des idées que vous auriez? Je suis quelqu'un de très simple, vous l'avez sans doutes remarqué. Un bon repas, c'est le pied surtout qu'elle ne semblait pas être l'une des plus grande fille riche de la ville et vu comme elle les détestait, elle ne devait pas aller manger de la très bonne nourriture tous les jours. C'était peut être l'occasion de lui faire découvrir un autre univers. Je ne le connaissait pas super bien non plus mais bon, de temps a autres, ça ne peux pas faire de mal. Et puis, quoi de plus rageant pour des pimbêches que de voir une fille de plus basse sociéter s'élever au même rang qu'eux, rien qu'une fois, hein? Bref, je n'avais plus qu'à attendre.

Elle le regarda pour voir s'il n'avait pas pris un coup sur la tête en mettant son tee-shirt, mais elle devait admettre qu'il semblait réellement sérieux. Elle n'arrive pas à décelé de signe de malice ou autre, et pour dire vrai, elle n'aurait pas aimé qu'il se moque d'elle, mais ce n'était pas le cas, elle pouvait le voir. Il l'invitait réellement à son prochain combat dans l'arène. Elle le regarda et ouvrit grand les yeux.

« Vrai, tu ferais ça ? Oh purée ce serait trop bien. J'aimerais bien voir quelqu'un se battre une fois dans l'arène, ce serait trop bien enfaîte, vraiment trop bien. J'ai déjà vu des gens se battre, mais jamais dans l'arène. J'aimerais bien voir la danse des combattants et l'art qu'il mette dans leur façon de combattre. »

Elle savait que beaucoup n'aurait pas apprécier ce qu'elle venait de dire. Peut de gens pensait en vérité que les gladiateurs et mercenaire était des artiste, mais Athénaïs le pensait elle. Leur façon de se déplacer, leur façon de combattre, d'éviter les coups, esquiver et mettre des coups, c'était aussi impressionnant qu'un danseur qui devait faire attention dans ses pas, qui faisait des voltes, qui devait faire attention a ses instruments. Chaque personne en vérité créer de l'art avec ce qu'il fait. Elle pensa alors à sa mère, sa façon de coudre était de l'art. Les choses qu'elle avait créer, tous ces vêtements, toute ces choses qu'elle avait vendu et aussi qu'elle lui avait transmise. Elle s'en souvenait. Faire des selles était aussi un art. Parer les chevaux de magnifique accessoire, oui en vérité qu'une personne soit combattant, artisan, élémentaire ou tout autre profession, il créaient de l'art et permettait de faire vivre l'art déjà existant.

Elle revient au présent lorsqu'elle l'entendit lui proposer un dîner. Cette fois ci, elle se tourna vers Anath qui la regarda avec un sourire. Tiens le vieux bougon lui donnait sa bénédiction et même pour l'arène tout cela était tellement rare. Il l'avait aider quand sa mère était morte, il l'avait aider à apprendre un métier, il l'avait aider pour beaucoup de chose, elle ne savait pas comment le remercier correctement, mais toute sa vie, elle le remercierait en silence. Elle se tourna alors vers Engeel et avec un immense sourire elle lui répondit.

« D'accord pour le dîner aussi, et puis ce sera un bon moyen de sortir et de s'amuser. Je te montrerais les recoins d'Erathia, je connais tout par cœur. Enfin si ça te dit bien sur. »

Elle le regarda espérant qu'il voudrait bien faire le tour de la ville avec elle. Pouvoir montrer sa ville lui faisait réellement plaisir, car pour elle, il s'agissait en quelque sorte de la ville de ralliement des almers, et surtout la ville où son frère vivait, ainsi elle se sentait plus proche de lui.

Et bien voila. Je semblais avoir réussi mon coup. Quoi que dit comme ça, je pourrais passer pour un violeur anonyme... détrompez vous si vous l'avez compris ainsi ! Et détrompez vous si vous pensez que je suis en train de me justifier ! Je ne suis ni un salop ni un pervers et quiconque osera m'en insulter se verra sans doute tâter de la force de mon poing. Je lui sourit tranquillement et offrait un signe de tête simple au vieil homme. Un mouvement qui en disait peu, mais que seuls les hommes pouvaient interpréter. Comment ça, "comment ça?!" ? Bah, ce n'est pas une insulte ni rien hein. Mais par ce geste, en gros, je le remerciait de sa confiance et garantissait son retour entier, grosso modo. Nous fonctionnont sans doutes tous un peu comme ça, et ce genre de détail peut régler les "détails" comme la "confiance", par exemple. Il sera bien plus simple de faire confiance a un homme qui semble droit et qui le montre simplement qu'à quelqu'un bravant par ses mots tous les principes du monde. Et puis, dès le premier contact, j'avais compris que bien que méfiant, cet homme était sage et droit. Il semblait pas m'avoir menacé d'une arme pour que je sorte du magasin, c'est donc qu'il avait assez confiance en moi pour me permettre de m'y faire recoudre les vêtements. De par cela, rien que pour le principe, je ne trahirait en rien sa confiance en faisant du mal a cette jeune femme qui semblait être importante pour lui. Je n'avais de toute manière aucune raison de le faire et même si, mes valeurs m'en empêcherait. Elle était donc sur d'être en sécurité, d'autant plus que je l’appréciait assez pour lui avoir proposé un emplacement de premier choix dans l'arène. Bref, Après une minute de réflexion en faisant le tri de ce qui était au programme, j'en déduis que je préférais commencer par la visite de la ville. Pourquoi? Au risque d'être blessé, je saurais exactement ou aller. Après tout, la jeune femme ne serait pas forcément toujours la pour m'accompagner et recoudre mes vêtements. Ensuite, le combat. Je ne pensais pas me blesser de la sorte, bien que je marchais depuis tôt le matin et que je n'avais rien avalé depuis quelques heures. Pour ce qui est du repas, ce sera pour ce soir. Oui, une soirée tranquille après un bon combat ou je pourrais faire en sorte que l'on se remplisse bien la panse, savourant sans doutes ma bonne petite bière tranquillement. Oui, oui, voila le meilleur programme possible. Je plantai alors mon regard dans le sien tranquillement. Geste en tout cas parfaitement calme et amical, hein, comme je le faisait souvent lorsque je m'adressais à quelqu'un.

-Et bien, dans ce cas, que dirais-tu de m'offrir cette visite maintenant? Tu me montres tout ce que tu veux, tu me mènes à l'arène, je m'occupe de te faire entrer et pour ce qui est du reste, je m'en occupes. Cette idée de programme te conviens?

Je ne voyais pas en quoi cela poserait problème, après tout, elle semblait enjouée a l'idée de me faire une présentation des lieux et ça ne me dérangerait pas de marcher un peu plus. Si elle n'avait pas été la, j'aurais sans doutes eu a marcher bien plus. Vous devez aussi vous demander comment cela se fait que je sois sur de recevoir une entrée pour deux personnes, un combattant et un public vip de la sorte, non? Bah, vous verrez bien, ce n'est pas drôle si je dévoiles déjà mes secrets, non? Je me dirigeai alors vers la porte d'entrée avant de lui relancer, un sourire légèrement amusé aux lèvres:

-Bien, si madame veux bien me faire le plaisir d'ouvrir la voie...

Moi, la taquiner volontairement? Mais non....

« Bien sur que ça me va ! »

Athé était réellement heureuse et avec un signe de tête envers Anath pour lui dire merci, elle prit la main du jeune homme et commença à l'emmener. Elle présenta ainsi cette ville qui lui était si cher tout d'abord, le quartier marchand dans lequel tu t'étais retrouvé.

« Alors voici le quartier marchand, ici, tu as le cheval fougueux ou je travaille avec mon maître. Plus loin par là tu as la taverne ''A la douce escale''. Je suppose qu'elle te sera parfaitement utile. Elle rit de bon cœur puis repris son explication. Ensuite par ici tu as le fleuriste, un couturier spécialisé dans les vêtements de la HAUTE couture. Elle avait bien insisté sur le haute pour montré son dédain. Puis, tu as par ici l'école des beaux arts qui regroupe tous les artistes et tous les arts la plupart du temps ainsi que l'herboriste qui pourra te soigner facilement en cas de blessure. Le boucher, le boulanger et par ici regarde un endroit que j'adore, tu as la bibliothèque de la gentille Imeane. »

Elle ne laissa pas longtemps a Engeel pour bien regarder, mais ce nom, il le connaissait. Elle l'emmena alors vers les quartier d'habitations.

« Alors ici, voici le quartier des habitations. Alors par là, tu as le quartier des gens pauvre et modeste et de l'autre côté tu as les riches et très riches. Enfin bref je suppose que tu comprends. On en mélange pas les torchons et les serviettes, ça ferait désordre. »

Au même moment, une noble dame passa à côté et la regarda avec un air mauvais. La couturière la défia du regard. Elle n'avait pas peur de ces sale noble qui ne pensait qu'a leur gueule et qui justement comme le faisait cette dame les regardait de haut parce qu'il n'était pas pourris de ce fric qu'il revendiquait tous. Elle secoua la tête et repartit.

« Bien alors aussi nous avons les portes de la ville, par où tu es entré et qui te mène directement au quartier marchand ou alors au quartier d'habitation. Ensuite si on avance plus , viens ! Elle conduisit le gladiateur vers le tribunat. Ici c'est là ou M... Elle s'arrêta juste avant de faire une bourde. Elle était tellement contente qu'elle avait faillit faire une connerie. Enfin voici là où le P'yra des almers habite. Il a de joli appartement parait-il et il y a aussi la salle de réunion du tribunat. Bien poursuivont »

Elle s'était vraiment rattrapé à temps. Elle regardait le tribunat avec un peu de tristesse dans les yeux. Elle n'aimait pas les nobles, mais il y avait un noble qu'elle aimerait bien voir, savoir si elle pouvait l'aimer, mais cela ce n'était sûrement pas pour tout de suite et puis comment lui dire qui elle était. Il allait la prendre pour une folle. Elle se reconcentra sur sa visite, il restait encore un endroit à voir.

« Alors cher ami, voici le mort, vagues, ponton, tout ce que tu veux pour voyager. Et juste à côté, en rentrant dans le port, voici la fameuse arène, celle où les gladiateurs de ton genre vont quand ils ont besoin d'argent ou simplement de se détendre. Voilà, on a fait le tour de la ville en quelque sorte. Erathia est un endroit charmant à vivre, je suis contente d'y être. »

Elle regard alors le jeune homme qui l'avait gentiment laisser raconter toute cette visite dans Erathia. Elle espérait qu'il trouverait la ville sympa lui aussi car dans cette ville se nourrissait beaucoup d'espoir et de rêve.

Je l'avais donc suivie dans la visite de toute cette ville, l'écoutant posément. Certaines de ses remarques/manières parvenaient à me faire sourire voir un peu rire. Elle avait en tout cas parfaitement raison en ce qui concernait la la taverne. Je comptais bien trouver un endroit ou pieuter et m'enfiler quelques bières. au passage, j'avais même déjà repéré quelques restaurants qui semblaient sympathiques. La visite se fit assez rapidement, l'architecture et le style de vie des gens étaient bien évidemment différent de chez moi mais pas particulièrement repoussant pour autant. J’espérais seulement que leur bière soit aussi bonne. Comment ça c'est une raison mineure pour s'en faire? Ah, les gladiateurs? Je serais sans aucuns doutes le plus agressif de tous. Pourquoi? Je ne suis pas observé tous les jours, il faut bien que je fasse quelque chose d'autre que rester majoritairement sur la défensive. Après tout je n'y peut rien si les autres me prennent pour cible sous prétexte que je suis pas armé, peut être que ces idiots pensent que cela fait de moi quelqu'un de moins fort qu'eux? Triste ironie du sort, pas vrai? M'enfin, qu'y voulez-vous. Elle me mena donc, finalement, comme convenu, devant l'arène. Je passai cinq minutes devant l'arène en question avant de regarder la jeune femme de nouveau, la remerciant pour ce qu'elle avait fait jusque maintenant. Oui, cette fois c'est mon tour. Je me dirigeai donc vers l'entrée, me présentant comme un gladiateur du nord et leur présentant un papier. Ils semblaient ravis, comme si ils venaient de recevoir le papier d'un roi. En réalité, je ne savais en rien ce que ce papier contenait. Mon oncle m'avais juste dit de le présenter aux différentes entrées d'arène ou j'allais et que si les gens avaient bonne mémoire, ils seraient fiers de me recevoir. Allez savoir. Peut-être avais-ce un rapport avec l'une des uniques infos qu'il ait un jour filtré de mon père, qui était lui-même gladiateur pendant un temps. Un gladiateur de renom. Bref, l'homme a l'entrée ne comprenait malheureusement pas ma langue et cela m'arracha un soupir. Il appela néanmoins un homme qui, lui, parlait Astorg (plus utile, en somme) et je pus enfin lui proposer ma demande. Je pris environ cinq minutes à négocier et je finis la dessus : Elle aurait accès a une très bonne place, avec une bonne vision (vers le bas, près de là ou sont ceux qui payent normalement le plus cher, avec la promesse qu'un de ses hommes de confiance veillerait a ce qui ne lui arriverait la bas. On ne sait jamais, une poignée de grassouillet rageux pourraient l'emmerder et faire en sorte qu'elle ne profite pas du spectacle. D'ailleurs, je lui avais demandé si elle pouvait me garder mon manteau, et lui avait laissé le temps où je serais dans l'arène, un peu comme une preuve de confiance) et en contrepartie, j'aurais ce qu'il a appelé un "combat désavantagé". J'en déduisis que je combattrais seul contre quelques-uns de leurs combattants. Soit, cela ne me dérangeait en rien. J'avais survécu a un battle royale a 10, alors me faire quelques clampins, ça devrait le faire non? Bref, reprenons notre sérieux, sinon ça ne le fera sans doutes pas réellement. L'homme m'amena alors dans les vestiaires et le second, amena la jeune femme a sa place. On m'indiqua sa position, on m'expliqua les règles du combat rapidement et enfin, après m'avoir laissé boire quelques gorgées de bière et avaler un morceau de saucisson, juste histoire que ça me tiennes un peu le ventre, on m'annonça dans l'arène. Pour faire simple, j'aurais le droit à trois combats contre trois, deux et un adversaire, chaque "vague" étant plus puissante que la précédente. Des règles simples pour un combat qui se montrera sans doute amusant. Je mis donc le pied sur le sable de l'arène, levant les yeux vers la direction donnée par l'homme et repérant la jeune femme sans mal. Il avait tenu parole, et un de ses molosse était aussi posté à côté d'elle. A distance raisonnable, mais assez proche pour dissuader quiconque de râler. Ravi qu'il existe ici un code d'honneur, je me sentis plus léger pour la suite et surtout, quand je vis les trois guerriers être annoncés. Je compris que cette épreuve serait sans doute un test pour observer mes limites. Parmi ces hommes, l'un tenait un bâton, le second une épée et un bouclier et le dernier un espadon. Cela promettait un combat intéressant.

Bon, et si on commençait. Alors que l'un d'eux commença à me provoquer, je me mis simplement a saluer la foule, après tout, c'était mon premier pas dans cette arène et comme on le dit souvent, il faut réellement commencer en trombe. Je ne me retiendrais pas aujourd'hui. L'homme, râlant désobéit aux conseils de ses deux coéquipiers et me chargea, abattant son énorme espadon dans le sable de l'arène. Je l'avais esquivé d'un pas en arrière, un simple pas qui me permis néanmoins de l'attraper a la nuque pour le lancer violemment au sol, dans un éclat de fumée. Il venait malencontreusement dans la chute de se briser un bras. Oups. Je m'éloignais tranquillement de lui, marchant, pour que les hommes voulant le sortir de l'arène (les gars payés pour ça, hein) fassent leur boulot sans craindre de se prendre une quelconque attaque dans le nez. Un second tenta d'attaquer mais il compris qu'une attaque frontale serait dangereuse. Oui, il venait de voir un de ses compagnons de péter le bras dans une simple chute sur le côté, après tout. Bon, il est vrai que cette "chute" avait été, par surprise, amorcée par un homme possédant la force d'au moins trois, mais ce n'est pas la question. Ils prirent ensuite une position un peu plus défensive, s'attendant a ce que je passe-moi même à l'attaque, ou du moins, devant les signes d'impatience du public, tentant de me forcer à passer à l'attaque. Soit. J'amorçais donc une course dans leur direction. Le premier avait déposé son bouclier devant lui, en armure, et était prêt à balancer son épée dans ma chair dès que j'atteindrais son bouclier. L'autre avec son bâton se tenait à moitié derrière le bouclier. Il était épais, grand. Ils avaient sans doute l'habitude de combattre ensemble. En tout cas, je les espérais sincèrement plus fort que leur copain. Une fois arrivé à bonne distance, ce fut en fait le bâton qui tenta de m'atteindre. Bâton qui, en toute franchise, depuis le début ne correspondait à aucune menace pour moi. Il est tellement facile d'attraper une arme qui n'est pas tranchante... Bref, assez pour me permettre, après avoir attrapé l'autre extrémité de son arme, de le propulser contre son compagnon afin de les repousser, tous les deux, sur le côté. Cela eut l'effet pratique de les faire trébucher et ainsi, tomber. Alors que je m'approchais (ayant lâché le bâton), je constatai que, manque de chance l'homme au bouclier s'était foulé la cheville et avait donc du mal à se relever, sous le poids de son propre bouclier. Non mais sérieusement, on m’avait pris pour qui, un enfant à me mettre des incompétents pareil ? Je m'approchais alors tranquillement, le soulevant au-dessus du sol pour lui briser à son tour un bras, le balançant un peu plus loin. Le dernier, tenta ce qui pourrait être une charge de désespoir, hurlant de toutes ses forces (sans doute sa frustration). Une fois à mon niveau, j'esquivai dans un mouvement latéral, tournant sur moi-même son coup de poing avant de, me servant de ce mouvement tournoyant, lui balancer un coup de pied au niveau des côtes. Sans exagérer? Il vola bien sur cinq mètres avant de s'écraser doucement au sol, glissant encore une fois sur quelques mètres. Je n'aimais pas ce genre de combat à sens unique. La foule elle, semblait principalement en délire après ce coup de maître. En même temps, réussir un coup de maître dans ces conditions n'était qu'atrocement simple. Même à mes débuts dans l'arène, j'aurais sans doutes pu les battre. Après tout, j'avais vaincu le vieux Genth à l'époque et lui, il était terrifiant. Vous me direz, ça m'avais pris exactement vingt tentatives avant de réussir à trouver la faille dans sa technique. Bref. Les deux suivant venaient d'être intronisés et la foule semblait s'être calmée. En fait, si on devait définir leur réaction ça serait "tentions". Ces deux hommes étaient-ils si forts? Alors c'est la que le côté "désavantageux" entrait en compte? Ils étaient sympa, ils m'avaient envoyé le casse-croûte avant le plat de résistance. Ce simple petit mot leur avait autant plus qu'ils se retrouvaient excités comme une pucelle ou c'était simplement le retour tombant sur toutes les nouvelles têtes ici? Au final, je m'en fous, je suis la pour combattre. Les deux hommes, en revanche, étaient.... "Massifs" et chacun possédaient une hache a deux mains. Deux grandes montagnes, l'une d'elle ayant revêtue en plus son armure brillante. Quelle chance pour moi, pas vrai? Bref, c'est là que mon réel examen d'entrée se déroule, le plat de résistance, mes amis ! Alors qu'ils semblaient se regarder un instant, ils explosèrent de rire. Quoi, ils ne me prenaient pas au sérieux? Ça commençait bien. J’amorçais une nouvelle charge, tentant un simple coup de pied sauté. Celui-ci fut bloqué par l'une des haches, son porteur n'avait pas réellement bougé. En revanche, il m'envoya voler quelques mètres plus loin d'un simple coup de poing. Tiens, généralement c'est mon rôle, ça. J'avais eu le temps de bloquer de mes bras l'attaque et j'avais réussi a me réceptionner a peu près correctement. Ceux-là, ce n’était pas des amateurs. Il avait l'air de l'archétype même de l'idiot, mais ils étaient fort, on ne pouvait pas leur enlever. L'un d'eux chargea, abattant sa hache. Esquiver une attaque de ce genre n'est pas dur mais la seconde, de son compère, exactement là où j'ai fini mon esquive, elle, n'est franchement pas passé loin. Oui, j'avais sauté un sol, en arrière et avait esquivé la lame de quelques centimètres, en tout cas d'assez près pour que le déplacement d'air du a son mouvement fasse voler mes cheveux un peu n'importe comment. Je poussai un léger soupir, simple. Eux, il faudrait que je réfléchisse avant de pouvoir me les faire.......mais tiens c'est pas con du tout comme idée ! Avant même que le second ai pu libérer sa hache du sol, j'étais a peu pres au niveau de celle-ci. Par chance, son copain qui, était déjà prêt a frapper ne fit pas attention et abattit son arme dans ma direction actuelle, tapant en plein sur l'acier de l'arme de son copain qui, subissant mal le choc, fêla les deux armes. Là, c'est le pied. C'est la qu'on aime les idiots qui ne savent pas retenir leurs coups (dans les deux sens du terme). J'avais donc maintenant... deux gus, un presque a poil et l'autre en armure lourde, avec une force de frappe effrayante aux basques. Mais non je ne suis pas défaitiste, je vois le bon côté des choses, même si ils reprennent leur hache, elles ne feront plus long feu. Briser une arme, même épaisse, mais qui est déjà fêlée est un jeu d'enfant pour moi. Ils semblaient l'avoir compris (ou alors ils étaient juste idiots pour de bon) et ne les ramassèrent pas et se tournèrent vers moi. J'avais continué ma course pour me poster un peu plus loin, gardant certaines distances avec les deux trolls afin de pouvoir réfléchir un instant. L'un d'eux amorça une charge qui, comme la précédente fut esquivée. Enfin, ça, c'était sans compter que je n'avais pas fait attention à son copain qui s'était lui aussi lancé, cependant, juste derrière, caché par la corpulence massive et l'armure lourde de son compagnon (qui bougeait déjà qu'atrocement bien avec). Bref, le second parvins donc à m'attraper et, sans autre forme de procès, m'éclata assez violemment au sol. Ces deux idiots se mirent ensuite à....danser? Quoi, pour eux le combat était déjà fini? Bon, d'accord, ça m'avait ouvert une nouvelle blessure dans le dos, je ne sentais plus vraiment mon bras gauche mais merde, je suis un gladiateur, plus un enfant ! Pendant que ces deux idiots semblaient fêter leur fictive victoire, à ma grande chance car c'est ce qui allait les perdre, je fis mine d'en interpeller un qui se retourna. Je n'étais déjà plus dans sa direction. Le gus en armure n'avait qu'une partie du corps non recouverte : La tête. En tout cas, le coup qu'il y reçut l'instant d'après sembla lui avoir suffit car il tomba net, se roulant un instant au sol en hurlant puis crachant quelques dents que je venais de lui briser. Oui, je n'ai besoin que d'un bras pour me battre. Le second lui, hurla a son tour pour m'attaquer de nouveau mais maintenant que je n'avais plus l'autre con pour m'emmerder, dans l'esquive de son poing, je brisa son bras, y portant un coup de pied au niveau du coude puis un second, dans le mouvement, au niveau de son tibia, lui faisant perdre équilibre avant de me servir de mon propre coude droit pour le frapper au dos et le faire s'écraser au sol, profitant du fait qu'il se soit penché en avant. L'instant d'après, je sembla tituber un peu, posant un genou à terre, crachant un peu de sang et me relevant. Un homme s'approcha de moi pour me demander si je voulais m'arrêter là. Je répondis négativement, en revanche, je prendrais bien un peu d'eau. Il me tendit une bouteille, c'était un droit que l'on avait, s'hydrater après deux combats. Je pris quelques gorgées avant de me verser le reste sur la tête. Mes vêtements étaient sales mais par chance, ils avaient tenus le coup. Par chance, je me voyais mal me faire tirer par les oreilles et ramener au magasin pour me faire recoudre mes vêtements par la jeune femme. En revanche, mon dos lui sembler en avoir besoin. Je sentais le sang coller a mon T-shirt et le reste de la bouteille d'eau que je m'étais versé sur la figure, n'avait pas arrangé les choses. Bref, ils firent donc entrer le dernier combattant. Je m'attendais clairement a un guerrier encore plus massif mais en fait, il s'agissait d'un homme avec.. Une aiguille? Vous savez, ces très fines lames très facilement maniable et surtout, extrêmement rapide? Il est vrai que cela correspond presque exactement à ce qui est, pour moi, l’arme la plus coriace a combattre. Par contre, si je l’atteins avant qu’il ne fasse de moi un morceau de jambon, c’est lui qui rejoindra ses cinq copains précédents. Il sembla tacler sa langue en voyant mon état et à sa manière de me regarder, on peut déduire qu’il me prenait de haut. Ah ça… je n’aimais pas ça. En un instant, il était face à moi. Quand je dis « face » c’est : « assez près pour sentir sa lame sous ma gorge ». Ok, ce mec était putain rapide, ça arrangeait pas les choses. Je tentai un coup de pied, passant sous sa lame pour le faire reculer, ce qui fonctionna… oui, sauf qu’il se retrouva derrière moi. Je sens que ce combat va vite tourner en ma défaveur. Il m’entailla le dos, là où j’étais déjà blessé. Dans un léger grincement de dents je me retournais afin de tenter de l’attraper, mais il avait sans mal esquivé, prenant lui-même quelques distances. Bon, le truc, la, c’est de rester calme. L’adversaire de ce genre sent la nervosité et s’en sert car nous sommes, c’est prouvé, bien plus lents et faibles car désordonnés énervés que calme. Le problème c’est que dans mon état actuel, j’étais franchement désavantagé de par mon bras que je n’avais pas encore récupéré et mon dos pissant maintenant au moins deux fois plus le sang. D’ailleurs, je commençais déjà a être pris de divers vertiges. Chiottes, il allait falloir que je laisse déjà tomber ? Cela ne m’arrangeait en rien. Je fus soudain pris d’une idée. Ce genre de mec est le genre a aimer humilier les ennemis vaincus, non ? Je fis alors un pas dans sa direction et comme je m’y attendais, il tailla ma peau, de face. Je n’eus qu’à me laisser tomber à genoux pour qu’il vienne m’attraper et me relever, étant donc en contact direct avec ma peau.

*Kalten, père… si tu m’entends, ça serait bien le moment de me réchauffer… j’en ai bien besoin*

Mon dieu sembla en ce jour encore de mon côté car mon adversaire me lâcha au bout d’une seconde dans un mouvement de main. Il avait des cloques. La brulure avait été assez grande pour lui retirer l’usage de sa main principale ! J’usais donc des dernières forces qui me restaient pour me relever et porter un magistral coup de poing dans ses côtes. L’instant d’après, il était au sol, se tordant de douleur. Comme je le pensais, il n’était pas du genre à savoir encaisser les coups. Cette fois, c’est moi qui le relevai, avant de l’assommer net. Deux hommes entrèrent, l’un pour le sortir, l’autre pour m’aider a aller vers la sortie. La foule elle, était en délire alors qu’on m’annonçait vainqueur et chanceux de la journée. Oui, chanceux ça, on pouvait le dire. Si Kalten ne m’avais pas écouté, j’aurais été vaincu. On m’assit sur un lit et me demanda d’attendre alors qu’un homme vint recoudre mes blessures et qu’on m’apporta de quoi me rafraichir (une bonne bière, en somme). Peu après, c’est la jeune Athénaïs qui fit son entrer et là, je dois avouer que je m’attendais a de sacrées réprimandes. M’enfin, j’avais réussi ce que je voulais, j’en avais pour mon argent non ? En tout cas ma paye de ce soir suffirait sans doutes à nous payer un repas digne de rois, ce soir. Bref, de toute manière je verrais bien.

Alors qu'ils étaient tous les deux devant l'arène, Engeel alla voir le gérant et lui tendit un papier. Celui ci avait l'air plutôt content, pourtant Athénaïs pouffa de rire lorsqu'elle remarqua qu'il ne parlait pas la même langue. C'était tout de même quelque chose de plutôt cocasse. Elle s'arrêta au moment ou un homme l'emmena dans les gradins. Bien, très bien, elle n'avait cependant pas eu le temps de dire quoi que ce soit au gladiateur avant qu'il ne rentre dans l'arène. Elle regarda le molosse qu'on lui avait assigné et même si elle n'était pas du genre à avoir peur, pour le coup, elle n'aurait pas aimé tombé sur un type comme ça qui regardait seulement le combat et remercia Engeel d'avoir pensé à lui ''donner'' quelqu'un pour veiller sur elle.

Elle n'attendit pas longtemps que le combat commence, trois hommes étaient dans l'arène face au jeune homme et Athé était entrain de se dire que finalement cet idée de combat n'était pas une bonne idée. Pourtant lorsqu'il en eut terminé avec, elle ne put qu’applaudir. C'était réellement un art que de combattre, esquiver, frapper, mettre à terre. Il fallait des gestes précis. Elle était prête à se lever et retrouver le gladiateur lorsque le colosse lui fit signe de s'asseoir en lui disant que ce n'était pas terminé. Elle ne comprenait plus rien. L'arène comportait plusieurs combat ? Comme une sorte de puissance. Alors il se mettait gravement en danger. Elle n'aurait jamais pensé qu'il y avait ce genre de combat.

Alors que deux molosses arrivaient dans l'arène, elle ne put s'empêcher de se pencher pour voir comment allait son ami. Il avait l'air d'aller bien, cependant elle doutait que cela se passe aussi bien avec les deux molosses. Athé assista donc au combat avec appréhension. Elle regarda le jeune homme prendre plusieurs coup, heureusement il en donnait lui aussi et finalement il gagna, cependant il n'était pas sortit indemne de ce combat. Son bras semblait toucher et on pouvait voir dans son dos une trace sur son tee-shirt qui était du sang. Merde, une de ses blessures avaient de se rouvrir. La jeune couturière était inquiète pour son ami. Elle se tourna vers le colosse à côté d'elle qui secoua la tête et lui montra un doigt. Encore un combat ? Jamais il n'y arriverait.

Elle regarda alors avec angoisse avancer le dernier candidat. Il était moins grand que les autres, seulement il se battait au fleuret. Si la jeune fille n'était pas à même de combattre, elle savait parfaitement que ce genre de personne était naturellement doué d'une certaine rapidité ainsi que d'une certaine agilité qui lui conférait une certaine aisance au combat. Elle regarda le combat et bien évidement, celui ci n'était pas du tout équilibré. L'autre avait déjà agrandit l'entaille dans le dos d'Engeel et il ne semblait pas vouloir s'arrêter là. Pourtant un retournement de situation impressionnante se produisit. Alors que le jeune homme était à terre, l'autre le releva et se retrouva avec des cloques sur la main, ce qui maintenant l'handicapait. Engeel n'eut alors plus qu'a le finir, cependant il finissait en mauvais état.

Le colosse à côté d'Athénaïs applaudit. La jeune fille regarda autour d'elle. Tout le monde applaudissait. Tout ces crétins qui ne cherchait que le spectacle ne se demandait pas si les combattant allait bien. Ils avaient eut ce qu'il voulait. La couturière héla le colosse pour lui dire de la faire sortir et celui ci l'emmena là ou se tenait son ami. Elle était furieuse, furieuse qu'il ait accepté un si gros risque, elle arriva donc en trombe à côté de lui échappant en quelque sorte à son garde.

« Mais t'es débile ou quoi. Si le risque était si grand ça valait pas la peine de le prendre. Ta vie vaut donc si peu cher pour que tu la joue de la sorte ? N'as-tu personne que tu voudrais revoir ? N'as-tu personne dont tu voudrais prendre soin ? Pense un peu aux autres au lieu de ne penser qu'a toi même. Je voulais voir un combat, pas une démonstration à mort. T'es vraiment con ma parole ! »

Elle n'arrivait pas à se calmer. Il s'était mis en danger pour qu'elle puisse voir le combat. Il s'était mit en danger pour elle et elle ne pouvait pas arrêter de se sentir coupable des blessures qu'il avait récolté par sa faute.

Vous voyez, je le savais. En plus d'être un sombre crétin, maintenant je suis un con de sombre crétin. C'est moi ou mon nouveau titre s'allonge au fur et à mesure que le temps passe? En tout cas, ce qu'il s'allonge pas, c'est le fil que cet imbécile de pseudo soigneur essaye de passer en recousant mes blessures. On dirait que c'est la seconde fois qu'il fait ça de sa vie l'enflure et ça se sent. Mais bon, heureusement que je suis habitué a ce genre de choses, pas vrai? Alors qu'elle parlait, je commençais doucement a retrouver les sensations de mon bras et je fis claquer mon épaule d'un mouvement vif, presque habituel avant de masser celle-ci de ma main droite. Il ne restait plus qu'à ce que l'homme derrière moi finisse et je serais fin prêt à aller festoyer ma victoire. Avant même que je ne commence a ouvrir la bouche, l'homme qui parles astorg, celui qui m'avait acceuilli a la porte expliqua à ma place, pour la jeune femme.

"-sachez, mademoiselle, que c'est plutôt un avantage pour lui ce qui s'est passé aujourd'hui. Vu qu'il a gagné, c'est même plutôt malin de sa part. Il à eu un traitement difficile mais maintenant que tout le monde reconnait sa force, ça sera bien mieux pour lui. En fait même, il ne peux qu'être reconnaissant envers vous pour l'avoir accompagné"

je le regardais simplement. Oui vous savez ce regard disant "rien à ajouter, bien joué". Le soigneur se rata et j'eus un léger grognement avant de me tourner vers lui, plantant un regard sombre dans le sien. Oui, ce genre de regard, vous avez bien compris... ce regard qui dit "tu m'emmerdes encore une fois a te rater, je te dépèce dans l'arène devant tout le monde". Ceci fait, je regardais la jeune femme de nouveau, mais encore une fois je ne pus ouvrir la bouche qu'une poignée de personne arrivaient dans la salle. L'un d'eux semblait grassouillet et riche, les autres étaient plus habillés dans un genre "PDG". Tous étaient la pour me voir décoré d'une magnifique promotion, si je puis dire ainsi cependant, protéger les miches d'un groupe de riches verreux, c'est toujours pas mon délire. Je pris cependant la peine de les écouter, tous proposer un travail "simple" mais dans des lignes de conditions strictes. La jeune femme semblait toujours la alors je me dis que c'était le bon moment pour ajouter quelque chose:

-Vous savez, vous tous tant que vous êtes. C'est bien beau tout ça mais rester planté derrière vos fesses comme un piquer c'est pas le genre de choses dont je rêve. Vous me payez assez cher pour vos petits spectacles, comme aujourd'hui, pour que je me permette d'être tranquille. Et en prime, j'ai ma liberté de choix, de combat et d'honneur. Allez vous chercher un autre pantin.

Ils partirent donc en silence, visiblement déçus. Que pouvais-je bien en avoir à faire, de leur déception? Je ne refusais pas forcément le travail, loin de la. Si par exemple Athénaïs se verrait en danger et qu'elle me demanderait mon aider pour s'en sortir, soyez sur que je prendrais le poste sans aucune hésitation car elle, je sais qu'elle est une bonne fille et je ne voudrais en rien la voir tomber avant moi. Oui, je n'ai pas choisi la voie de gladiateur uniquement pour la gloire, l'argent et la paix. Mais car ici, ma liberté de choix est la plus grande et j'ai les capacités voir les connaissances pour pouvoir réaliser mes désirs. Par chance, je ne suis ni un connard ni un profiteur donc je ne me servais pas de ces choses. Je suis né bon guerrier et cela s'arrête la. Cette femme, Imeane m'as fait comprendre que d'avoir des amis fiables était très important, des gens proches sur qui compter et en qui on peux faire totalement confiance. Des gens qui sont la pour nous dire "merde", si ils le veulent, pour nous aider à avancer, nous supporter et nous soigner, en cas de problèmes. C'est bien cela, Ime? Un soupir passa discrètement mes lèvres avant que finalement, je ne reprenne, en direction de la jeune femme.

-Je suis désolé de t'avoir inquiétée, Athénaïs. Si jamais je t'ai blessée ou offensée, je te demande pardon. *baisse la tête un moment comme pour accompagner ses mots* Cependant, ce n'était en rien un match à mort, tu sais? Si je suis blessé, c'est un risque naturel lié a tout combat et comme tu peux le constater, ça va aller. Bien que cet idiot derrière moi fait réellement un boulot de merde ! Tant qu'on sort d'un combat entier, ce n'est pas en soi, un beau combat, Athénaïs? Je te demande de ne pas regarder mes blessures, mais plutôt les combats. Franchement, a m'engueuler comme ça je vais finir par croire que j'ai été mauvais..

J'avais décidé de jouer la carte "sympathie/humour" pour cette partie, tentant de calmer et la jeune femme et de lui changer les idées. Je ne voulais réellement, en rien, l'offenser.

« Toi, je t'ai pas sonné. C'est une bonne chose hein ? Et s'il était resté sur le carreaux t'aurait trouvé quoi à dire ? Un désolé pourris ou alors un c'est le jeu. Bien sur pour vous tous c'est un jeu, pour nous qui sont attaché à la personne c'est différent d'un jeu, on ne s'amuse pas nous !

Elle était encore furax alors quand il avait parlé, cela l'avait fait sortir de ses gonds. Ce n'était pas pour autant méchant, elle n'avait pas un mauvais fond et Engeel le savait. Le colosse l'avait sûrement sentit car à part baissé la tête, il n'avait rien fait d'autre. La jeune fille s'était alors excusé et s'était d'ailleurs retrouvé limite propulsé sur lui par un groupe de noble. Encore eux, déjà dans l'arène elle s'était retenu de ne pas leur avoir mit un coup de poing. Elle les détestait encore plus quand elle les avait vu scandé les autres pour qu'ils le tuent. Elle avait envie de les invectiver, mais elle se retint de justesse écoutant ce qu'il voulait. Enfin même si elle ne doutait pas de savoir ce qu'il voulait. Elle attendit donc et la suite de la conversation la fit sourire plus que de raison. Chacun voulait le récupérer pour s'en servir à son propre profit. Des contrats juteux paraissait t-il. Des contrats pour sauver leurs fesses surtout. Alors qu'il s'arrêtait de parler, elle fit signe qu'elle vomissait rien qu'a écouter ce qu'il disait. Le colosse ne put s'empêcher de rigoler et elle su qu'au moins une personne partageait son point du vue et bien qu'elle ne connaissait pas encore bien le gladiateur, elle ne doutait pas que celui ci serait leur faire fermer le bec.

Et elle avait fortement raison. Les paroles du jeune homme était on ne peut plus clair. Il n'avait aucunement envie de servir de garde du corps à ces types alors que de toute façon il payait bien assez cher pour le voir dans l'arène. Athé gloussa et un noble se tourna vers elle et la toisa. Elle le regarda et ne lâcha pas le regard. Il semblait la considéré comme une sous espèce parce qu'elle n'était pas de haute société, s'il savait qu'en réalité elle était de la haute société, même de la très haute, bien plus haute que lui, il la fermerait et rangerait ce regard. Elle ne put alors s'empêcher de lui faire une petite remarque.

« Dommage qu'il ne soit pas intéresser pour sauver vos riche cul n'est ce pas. »

Le noble grommela mais ne dit rien de plus et tout s'en allèrent. Au moins ces crétin en avait prit plein la tronche. Elle décida alors de reporter son attention sur Engeel qui avait d'ailleurs reporter la sienne sur elle. Elle le regarda. Elle n'avait pas été très cool tout à l'heure, mais elle avait vraiment eu la trouille de sa vie. Jamais plus elle ne voulait ressentir ça, c'était bien trop flippant. De plus ça lui rappelait le jour ou sa mère était décédé, pas le combat, mais surtout les sensations, elle détestait ça. Elle écouta ce qu'il avait à dire et du admettre que s'il l'avait fait c'est qu'il savait ce qu'il devait faire, cependant elle voulait encore rester fâché un moment, elle se retourna alors refusant de le regarder.

« Bah ouais bien sur. Tu vas me dire que c'est du risque calculé et tout et tout. Comme tout le monde ici. Vous me prenez tous pour une gosse incapable de voir et comprendre ou quoi. Ce combat était dur, compliqué, et si ce médecin fait un boulot de merde fallait aller voir Ime. Elle sait recoudre les gens elle, en plus elle est super doué, et pis j'aurais aussi pu le faire hein la couturière c'est moi après tout. »

Elle s'arrêta un instant faisant la moue comme les enfants. Elle n'en était plus une et elle le savait, mais parfois c'était encore amusant de faire comme si elle n'était qu'une enfant. Elle finit par répondre.

« Mais non t'as pas été nul au contraire tout les à tous exploser c'était trop bien, mais plus jamais tu me fais peur comme ça pigé ? »

Elle se retourna et le regarda et puis elle reprit avec un immense sourire.

« Bon et si pour calmer tout le monde on aller manger un truc. Un truc bien consistant, pas un truc de richou tout pas bon. Qu'est ce que t'en dit ? »

Elle attendait qu'il lui dise quelque chose et ensuite elle l'emmènerait là où on servait la meilleure bouffe, ce n'était pas chez les nobles et tout était à prix abordable, mais manger là bas lui procurait un bien fou.

Elle me fit rire. oui, rire. Sa réaction face aux bourges et la manière dont elle avait répliqué a l'insulte de l'un d'eux me fit rire. Cela n'avais sans doutes que dû augmenter la gêne des personnes concernées. Je l'observais donc ensuite, tranquillement. Le message avait eu le mérite d'être parfaitement clair, en tout cas. Visiblement, elle s'était fait plus de mauvais sang que de raison. En même temps, je ne m'attendais pas à un tel accueil en puissance mais bon, les choses étaient réglées et comme pour le prouver, une fois le travail de l'autre abruti fini, je me relevai tranquillement avant de m'étirer, au niveau de l'épaule droite, tranquillement. Dans ce qu'elle avait dit, quelque chose m'interpella. Ime? Parlait-elle de l'Imeane que je connais? La bibliothécaire Astorg? J'avais cru comprendre qu'elle aussi voyageait assez, pour retrouver des livres et autres, du coup c'est plausibles qu'elles se soient déjà rencontrées. Quelle ironie, quand même, non? De tomber sur une personne, loin, connaissant une autre. Ces deux étant vos deux seuls réels contacts actuels (si je puis dire ça ainsi, simplement). Bref, faudrait-il encore que l'on parles de la même Imeane, a mon avis, dans notre monde, il doit y avoir plus d'une Imeane sachant rafistoler les gens. Bref, elle proposa alors de m'emmener au restaurant de son choix, ce qui, m'allait. Je remis mon haut tranquillement avant de récupérer mon manteau et de sortir un petite bourse que je tendis a l'homme qui avait veillé sur elle. Il la refusa poliment mais me remercia pour le geste. J'aurais pu débattre bien des heures sur l'utilité de lui donner cette bourse, mais la faim raccourcissait cruellement mon manque de créativité dans l'argumentaire, je penses que vous devez vous en douter. Avant que je ne partes on me demanda si j'avais prévu de revenir a l'arène et je me sentis obligé de répondre, d'un air amusé et montrant mes blessures

-Je reviendrais d'ici quelques temps, quand ça ira mieux. Après tout, je ne veux surtout pas embêter Mademoiselle !

J'avais fourni une insistance royale sur le dernier mot, cherchant a la charrier. Bah quoi? Je payais le repas, je pouvais bien sortir ma connerie non? Bref, alors que le colosse qui l'avait accompagnait riait l'autre semblait offrir une moue déçue, comme si il avait espéré que je reviennes vite. En même temps, il devait déjà être en train de s'imaginer quels combats juteux pour son porte monnaie il pourrait mettre sur mon dos, du coup, il ne pouvait qu'être déçu de ma réponse. Mais bon, il est vrai qu'il y a encore peu de temps, j'aurais sûrement lancé quelque chose comme "demain matin a la première heure". Après tout, je savais pertinemment que si ma vie en dépendait, je pourrais me battre la, dans l'instant donc demain matin, vous imaginez que je serais bel et bien en forme. Cependant je m'imagine bien sortir cette information face a la jeune femme qui était en train de me guider jusqu'à son restaurant et je me dis que l'idée est sans doutes très mauvaise. Je ne tiens pas à mourir maintenant, bien que ça serait de la main de quelqu'un que j'apprécie, ce n'est pas encore mon heure. Il y a encore trop de choses que je dois mettre au clair avant de tomber. Elle me mena donc au restaurant, il s'agissait d'un petit restaurant simple mais dont l'odeur venait me chatouiller les narines de l'extérieur. Une ambiance simple et bonne ou tout le monde est dans la majorité de bonne humeur, rigoles, parles fort... bref, un endroit sympathique loin de toute snoberie. Je rentrais alors avant de prendre commande et la laisser choisir, ne passant bien entendu pas a côté de ma propre bière. On nous apporta les boissons avant la nourriture et je ne me fis pas prier, sirotant directement quelques gorgées. Je finis, peu de temps après, par ajouter:

-Je suis désolé si je t'ai inquiétée toute a l'heure. Je ne voulais vraiment pas. Cependant, je ne peux pas passer a côté des risques de mon travail. Ce n'est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière.

J'avais baissé la tête, fixant ma bière. Je me voyais obligé de lui parler de ça comme ça, je ne pouvais pas lui dire que je ne me blesserait plus, ça serait impossible.

Athé le regarda et attendit. Elle se doutait que le gérant de l'arène n'en avait pas encore terminé avec lui et d'ailleurs elle avait vu juste parce qu'il lui demandait déjà quand est ce qu'il reviendrait. La couturière avait envie de lui hurler dessus en lui demandant s'il ne voyait pas que le gladiateur était blessé que ça prendrait sûrement plus de dix minutes pour que ça se referme ou pas, mais elle retient en croisant le regard de son ami. Ce que les gens qui voulait de l'argent était réellement stupide, surtout dans les arènes. Ils jouaient avec la vie des autres sans faire gaffe. Si le gladiateur gagnait s'était tant mieux, s'il mourrait, ils mettaient un autre à leur place comme si de rien n'était. Elle ne pouvait cautionner cela. L'art du combat pour elle était sacré et voir ces gens agir de la sorte la faisait vomir. Pourtant elle ne dit rien et lorsqu'Engeel répondit qu'il reviendrait plus tard, elle approuva d'un signe de tête. Il était hors de question qu'elle le laisse venir le lendemain d'abord.

Elle conduisit ensuite son ami à travers le court dédale d'Erathia et finalement ils arrivèrent devant un petit restaurant dont l'enseigne ''Poivron rouge'' la fit sourire. Elle connaissait bien ce petit restaurant et elle savait aussi que les gens dedans était très gentil et que même s'il s'agissait de repas bon marché, ils étaient magnifiquement servit et magnifiquement bon. Ils entèrent tous les deux et le responsable la reconnu et vint s'occuper d'eux. Une fois la commande prise, Athé regarda autour d'elle comme d'habitude. Ce restaurant avait quelque chose d'unique, il changeait de style lorsque les saison changeait. Pour le moment, l'orange et le brun de l'automne se côtoyait avec quelque touches de rouge par ci par là. On pouvait ainsi voir des tableaux d'artiste représentant l'automne. Les lampes elle était en forme d'arbre avec pour le moment que quelques feuilles qui leur restait. Les tables étaient toute rondes et la nappe semblait avoir été faite avec des feuilles, tout ici ressemblait en tout point à la saison. Bientôt tout passerait au blanc et argenté de l'hiver. Elle n'était pas prête de passer à l'hiver.

Elle soupira un instant, elle ne devait pas pensé à cela. Elle devait se concentré et c'est ce qu'elle fit lorsqu'elle entendit Engeel lui parler. Elle savait qu'elle n'avait pas été sympa, elle n'aurait pas du s'énervé de la sorte contre lui, il était sympa et lui avait donné de qu'elle voulait, un combat. Elle avait juste eu réellement très peur lorsqu'elle avait remarqué qu'il ne s'agissait pas que d'un combat unique comme ça devrait être constamment le cas. Elle secoua la tête et prit la main du jeune.

« Heyy t'en fait pas, j'aurais pas du m'énerver comme ça. Je sais bien qu'être blessé c'est les risques de ton métier et que tu ne peux pas promettre que tu ne le seras plus, mais ce combat là, c'était vraiment trop. Trop d'adversaire, trop de risque, tu aurais pu mourir et j'ai eu peur. Je suis désolé d'avoir parlé comme je l'ai fait. »

Elle s'arrêta pile au moment ou on venait d'apporter son plat. Elle avait prit un poulet crème/champignon avec des topinambours et des chips de navet. C'était un plat succulent et qu'elle adorait manger quand elle venait là. Elle posa alors son regard sur l'assiette de son compatriote.

« T'as commandé quoi toi alors ? »

Elle regardait tantôt l'assiette, tantôt le gladiateur, espérant qu'il se sentirait mieux après avoir mangé cette succulente assiette.

Le repas arriva donc alors que je l'écoutais calmement. J'avais pris un grand hamburger avec une palanquée de frites. Oui, j'avais envie de me donner a cœur joie, pour une fois. Oui, d'habitude je prenais quelque chose comme un bon gros steack et ça s'arrêtait la. La, j'avais envie de changer ça, de prendre autre chose de bien consistant et surtout de différent. Oui, un bon hamburger et plein de frites, c'est le pied comme repas, dans cette situation. Alors qu'elle semblait se régaler dans son repas, je le commençais tranquillement, lentement. Mon corps était la et savourait le plat mais en toute franchise, mon esprit était ailleurs. Je repensais a Ime. Non pas de mauvaises pensées ou autre, hein, juste que je me demandais, si je l'avais pas rencontrée ce jour la, que j'étais resté aussi renfermé que ce que je l'étais avant, comment aurait tourné ma rencontre avec Athénaïs? Je l'aurais probablement ignorée, serait allé a l'arène directement et/ou aurait acheté de nouveaux vêtements en attendant de pouvoir faire recoudre et laver ceux-ci? Aurais-je décidé d'accepter sa proposition, aurait payé un du raisonnable et n'aurait pas perdu plus de temps? Aurais-je quand même été curieux et sympathique tout en gardant mes distances, comme je l'avais toujours fait? Aurais-je été directement a la taverne pour boire de tout mon saoul, passant ma soirée a papoter avec le tavernier du coin, dormir et y aller au petit matin? Aussi bizarre que ça pouvait paraître, cette jeune femme aussi c'était visiblement assez entichée de moi, m’appréciant et j'ai même cru comprendre les mots "inquiétude", "ami" .. Oui, tout cela avait un côté nouveau pour moi, mais en même temps, j'avais passé une journée bien meilleure que toutes les autres que j'aurait sans doute passé a la place sans cela. Oui, c'était un fait indéniable. Toute cette solitude m'avait endurci, certes mais derrière cela, sentir le regard de quelqu'un d’apprécié, son appui, son soutien... ce n'était pas mauvais non plus, bien au contraire. C'est un peu comme si... en fait, quand vous vous battez seul, sans réel objectif, vous allez sans but. Vous vous battez car vous ne savez faire que ça, uniquement car vous y gagnez votre gagne pain et donc votre survie. Mais quand quelqu'un vous soutien. Que vous savez que quelqu'un compte sur vous, le combat n'est plus qu’éphémère. Je veux dire, vous n'êtes plus qu'un guerrier qui cherche a survivre, mais un combattant qui cherches a avancer non plus pour sa vie forcément mais pour pouvoir revoir, rejoindre ces personnes en qui il tient, vous voyez? Oui, on perd doucement cette notion de victoire, de défaite, de chance, de malchance... tout ce dont on penses, c'est de finir le combat au plus vite pour pouvoir rassurer les personnes qui attendent, ceux qui sont la a espérer que vous rentriez entier. On ne perds pas cet amour du combat, attention. on se bat, on gagne. Il n'y a simplement plus d'autres options possibles. L'abandon serait revenir rempli de honte et la défaite trop blessé pour pouvoir être accueilli chaleureusement et, en toute franchise, j'avais déjà subi la colère d'ime ainsi que le haussement de voix d'Athénaïs... en gros, la leçon que j'en ai tirée est simple: Il ne vaux mieux pas les emmerder, ces femmes la. Ses mots me tirèrent cependant de mes pensées. Inquiétée, hein? Ce n'est en rien ce que je souhaitais... je finis donc par reprendre un moment après:

-Pardon, Athénaïs. Je ne voulais en rien t’inquiéter et encore moins te faire peur....

je m'en étais arrêté entre deux bouchées, pour le coup. Lui offrant un sourire léger et un regard en disant long. Moi qui n'espérait ne lui offrir qu'un superbe spectacle, visiblement, je l'avais inquiétée plus que de raison. Je repris mon repas peu après avant d'ajouter:

-J’essaierais de faire néanmoins plus attention a l'avenir, si ça peux te rassurer.

Tiens, ça me rappelais vaguement quelque chose.

Ils mangeait tous les deux tranquillement, la nourriture était vraiment excellente et l'ambiance comme d'habitude détendue. Athé regardait toujours autour d'elle en prenant bien soin de ne pas se salir, ni en mettre partout, pas pour de la propreté ou autre, même s'il y avait un peu de cela, mais c'était tellement délicieux qu'elle ne voulait pas en perdre une miette. Elle écouta ensuite ce qu'avait à dire le gladiateur et elle sourit tranquillement. Réellement, c'était elle qui devait s'excuser et non lui. Elle avait demandé du spectacle, elle l'avait eu, cependant elle ne s'était jamais douté que cela pouvait être aussi dangereux. Les règles étaient bien différentes de ce dont elle se souvenait, après, il était évident que chaque arène faisait comme bon lui semblait, ainsi on ne ressemblait à aucune autre se démarqué du lot était bon pour la publicité. Elle attendit un instant et termina son assiette au moment ou il lui promis de faire plus attention. Elle se dit qu'il était temps qu'elle s'excuse à son tour, s'il trouvait le besoin de s'excuser, elle aussi avait ses tords.

« Tu n'as pas à t'excuser, je comprends que ton travail nécessite ce genre de spectacle et je me doute que les arènes ne sont pas toujours tendre avec leur combattant. Je dois par contre m'excuser, je n'aurais pas du m'énerver comme cela de la sorte, mais quand je suis inquiète je ne peux pas m'empêcher de m'énerver et d'invectiver les gens. Je suis désolé. »

Elle l'était vraiment. Rare était les fois ou elle s'excusait, mais elle savait très bien pour le coup que ce n'était pas la faute du jeune homme. Elle attendit donc qu'on vienne débarrasser leur assiettes et ils commandèrent alors le dessert. Elle prit un bon riz au lait fraise, c'était magnifiquement bon et alors qu'ils avaient terminé tous les deux, Athé se leva et alla payé le repas avant que ce ne soit le gladiateur qui le fasse. Le responsable lui sourit tranquillement, il avait l'habitude de la voir. Elle venait au moins une fois par semaine ici. Une fois que la note fut régler, elle se dirigea vers la table.

« C'est pour te remercie du spectacle que tu m'as offert avec tant de grâce et de résistance. »

Elle rigola sur le dernier terme, car il était vrai que le jeune homme avait fait preuve d'une très grande résistance dans cette arène.

« Viens, j'ai encore quelque chose à te montrer. »

Elle lui prit la main et l'emmena dans les dédales d'Erathia. A cette heure là, tout était fermé dans la rue marchande, il ne restait qu'une lumière d'un grand bâtiment. C'est d'ailleurs vers ce bâtiment qu'Athénaïs se dirigea. Il était réellement imposant ce bâtiment et intitulé La reliure argentée. Une fois poser devant le fenêtre éclairé, on pouvait remarquer une immense bibliothèque à l'intérieur, des étagères à profusion et pleine et une petite bonne femme qui récupérait des livres à l'aide du vent. Une petite blonde au yeux bleux, elle était vraiment rayonnante dans cette bibliothèque et comme à son habitude travaillait tard.

« Regarde, c'est Imeane. Elle est la bibliothécaire ici. Elle connaît plein de truc, des tonnes et quand on vient la voir, elle à toujours un mot gentil. C'est quelqu'un d'adorable et quand j'ai besoin d'aide, je vais souvent la voir. On est pas encore amie, mais j'espère qu'un jour je pourrais lui demander. En plus je la trouve super jolie. Elle est astorg comme toi. Alors t'en dit quoi, elle est belle hein ? »

Elle regarda le gladiateur de l’œil expert de la petite sœur qui pourrait facilement mettre à nu n'importe quoi. Elle espérant qu'Imeane te plairait, pas seulement parce qu'elle était astorg, mais aussi parce que depuis que la jeune femme était revenu de son voyage de Storghein, elle l'a trouvait changé et elle avait peur qu'elle ne se sente pas bien. Et comme elle aimait bien Engeel, s'il pouvait s'intéresser a Ime, cela l'arrangerait, elle pourrait ainsi les voir plus souvent tous les deux. Son plan était parfait, enfin c'est ce qu'elle pensait.

Alors qu'elle s'était levée pour payer sans même me demander mon avis, je me rendis compte qu'elle venait de me piéger. Ah la petite cachottière ! Comptait-elle payer le repas depuis le début? Avait-elle pensé que cela passerait inaperçu? M'avait-elle sortie ces excuses juste avant exprès pour que je penses à autre chose? Elle avait réussi ! Rah. Je m'étais engagé à le faire... Non mais sérieusement, son geste était adorable, mais pour le coup ça m'obligeait a chercher autre chose pour remplacer ça... Que faire. Il y aurait bien..... Mais oui ! héhé, je sais maintenant quoi faire. Elle l'aurait cherché, cette chipie. Je ne dis donc rien, pour le coup. Surtout que dans un sens, je n'avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu'elle venait de me tirer vers un bâtiment, me tenant la main. Il faut croire que ce genre de chose se faisaient fréquentes, en ce moment. Comme si j'avais en grand un panneau "tirez moi" sur le front. Enfin, ce terme peux mal être interprété, disons surtout "promenez moi". Bon, on va mettre ça sur l'ambigu de la journée. Une fois arrivé a destination, elle me fis comprendre que je devais regarder par le fenêtre. A cet instant, vous savez, le lockout ? Vous êtes la, mais votre esprit est déconnecté. En fait, cette situation ou on pourrait vous frapper a grands coups de poings que ce n'est même pas sûr que vous réagiriez. Bref. Alors oui, je pensais a cette même Imeane, lorsqu'elle parlait d'elle avant. Une bonne soigneuse, oui. Adorable, gentille, assidue, belle... oui. Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. Elle était la femme qui était parvenue a me changer. Je veux dire, celle qui m'avait fait accepter qu'il y avait d'autres présences sur cette terres qui faisaient autre chose que me combattre et me servir ma bière. C'est assez comique, comme situation, quand on y penses, non? Cette jeune femme venait de m'emmener devant celle qui a changé assez de moi même pour que j'aies pu passer cette journée avec elle. Oui, Imeane. Je finis, néanmoins par me reprendre. J'étais parvenu a saisis sa dernière tirade dans mes pensées, ou du moins, au moins les quelques mots de fins. J'offris alors un léger sourire a la jeune femme qui se situait a côté de moi, me portant en dehors de la vision donnée par la fenêtre, on ne sait jamais. L'avantage dans tout ça, c'est que je savais maintenant exactement ou se situait la jeune femme dans cette ville. Peut être que je viendrais lui faire une surprise avant de quitter la ville? Cette idée ne me semblait pas trop mauvaise, bien au contraire. Bref, je finis donc par reprendre la parole, avant que la jeune femme a côté de moi ne s'impatiente ou ne me balance une quelconque vanne (que je sentais néanmoins venir au grand galop!)

-En effet, elle l'est vraiment.

Pourquoi je ne disais rien sur le fait que je la connaissais? Quesque cela pourrait bien changer? En tout cas, je m'attendais déjà a ce qu'elle se persuade qu'elle me plaisait. Vu ma réaction, c'était tout a fait normal, vous me direz ! Enfin, ce n'était peut être pas totalement faux non plus. Après tout, cela m'avais réellement embêté de devoir la quitter, lors de notre précédente entrevue (qui fut accessoirement la première). Si j'avais su qu'elle viendrait ici comme ça, j'aurais sans doutes proposé de la raccompagner, en tout cas. C'était visiblement néanmoins une bonne note trop tard pour ça. Alors que l'on marchait pour venir ici, j'avais cru voir un endroit intéressant encore ouvert et je pris donc la main de la jeune femme a mon tour (au passage, fuyant peut être des remarques particulières) et l'amena au lieux dit (une écurie) ou je la plaça fasse a quelques chevaux. Elle devait sans doutes se demander ce qu'elle fouttait la et devait bien connaitre ces chevaux, mais ne s'attendait peut être pas a ma question suivante:

-si tu devais en choisir un, lequel ça serait. Je précise bien sûr que cette question est purement théorique mais j'en attends une réponse franche.

Théorique. Si elle croyait cela, elle serait bien plus facile a duper que je ne le pensais.

Elle avait bien vu. Imeane était quelqu'un de très généreux et très sympathique. Lorsqu'il avait parlé, la jeune fille avait déjà remarqué la façon dont il regardait la jeune astorg qui travaillait encore et toujours. Elle reporta un instant son attention sur la fenêtre. Il était impressionnant de voir comment elle se démenait pour gérer cette bibliothèque. A ce jour, il n'y avait eu aucun incident et aucune plainte à son encontre. Chaque personne venait chercher ici ce qu'il voulait et elle savait toujours aider les gens à trouver ce qui leur correspondait et ce dont ils avaient besoin. Elle sourit alors tranquillement, elle devait plaire à tout le monde Imeane, elle l'enviait un peu parfois. Elle était simple tout en étant raffiné, c'était quelque chose qu'elle ne comprenait pas.

Alors qu'elle était toujours dans ses pensées, elle laissa le jeune homme la trimbaler par le bras. Mais où donc la conduisait-il ? Elle ne savait pas, mais elle se prêta au jeu, après tout elle avait fait de même quelques minutes plus tôt en l'emmenant devant la bibliothèque de la jeune femme. Elle attendit donc et finalement, ils se dirigèrent vers une écurie. Il la posa devant plein de chevaux, se ressemblant presque tous dans leur attitudes, non dans leur couleur ou leur robe. Alors qu'elle se demandait encore ce qu'il faisait ici, la jeune femme entendit à peine Engeel parlait tant son regard venait d'être absorbé par un cheval de toute beauté. Elle s'avança alors vers le box ou il était, et finalement les mots de la questions du gladiateur parvinrent à son cerveau. Elle cessa un instant de regarder le cheval pour regarder ceux qu'il lui montrait.

« En vérité, je ne choisirais aucun d'entre ceux que tu viens de me montrer. Si je devais choisir, ce serait sur celui là que porterait mon choix. »

Elle reposa une fois de plus sur l'animal qui s'avança vers elle.

« Regarde le, il ressemble à un almer en plus foncé. Sa robe noir luisante, sa crinière noir ondulé. Il me ressemble je trouve. Nous avons les même cheveux, la même façon de regarder, cependant il a l'air plus poli que je ne le suis. Il est réellement magnifique. »

Elle était vraiment ébahi par ce cheval hors du commun. Jamais elle n'en avait vu de pareil. Il était à la fois majestueux et simple. Elle était fasciné par ce cheval et n'importe qui pouvait le voir. Elle ne cessait de le regarder, n'arrivant pas à détacher son regard de lui, on pouvait voir son attachement aux chevaux, ces créatures qu'elle aimait parer de magnifiques choses. Elle revient finalement sur terre pour se pencher vers le jeune homme avec un air taquin.

« Au faite, elle te plait notre Ime hein ? J'ai bien vu comment tu la dévorais des yeux. Allez avoue ! »

Elle donna des petits coups de coude a Engeel pour le faire parler, mais elle ne savait pas si cela aurait l'effet escompté.

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