Aerin Estal (en cours)

Renseignements généraux
Nom (facultatif) : Estal
Prénom : Aerin
Âge : 22 ans
Race : Almer par son père – Elfe par sa mère
Cité d'appartenance: Muria
Métier: Gardien
Position (facultatif):Gardien de Jelenna
Main dominante: Gauche

Possessions
Monture ou engin : Fidèle, un étalon à la robe crème et à la crinière noir de jais.
Arme: Arc
Armure: En général, Aerin porte une tenue légère de cuir bouilli mais il lui arrive également de porter l'armure des Amazones, légère, pragmatique, elle permet une aisance de mouvement et a été adapté à sa taille comme à ses formes. Elle est essentiellement composée de cuir.

Roleplay
Compétences: Dressage (Isis), Esprit, Faveur divine (Diane)
Compétence bonus (si offerte par le métier): Maîtrise de l'arc
Faiblesses: Herboristerie, Invocation, Survie
But du personnage: Protéger Jelenna et retrouver Aréa, sa sœur aînée.

Description physique
Aerin n'a jamais eu un physique parfait sans être pour autant désagréable à regarder. On pourrait tout aussi simplement dire qu'il a un physique relativement banal si ce n'est cette petite spécificité bien à lui. En effet, le jeune homme est un métisse quelque peu étrange. Il est rare que Elfes et Almers mélangent leurs gènes et pourtant, ce fut bien son cas. Né de parents Templiers, cette bizarrerie trouve son origine dans la neutralité du Temple d'Andkor. De son sang mêlé dont il ne regrette rien, le jeune gardien a tiré nombres d'avantages mais également … d'inconvénients. Est-il Elfe ? Almer ? Finalement, la réponse est sans doutes de dire qu'il n'est ni l'un ni l'autre. Aerin est lui-même, tout simplement.

Il est loin l'enfant de huit ans mesurant difficilement le mètre vingt. Aujourd'hui, Aerin surplombe la plupart de ses interlocuteurs avec son mètre quatre vingt sept. A côté de lui, Jelenna, toute menue et fine, paraît n'être restée que la petite fille qui jouait avec lui au Temple. Bien loin du garçonnet qui lui était apparu en rêve, près de quinze auparavant, l'Elfe est désormais un adulte aux traits marqués. A l'image de sa défunte mère, Aerin possède un corps gracile tout en finesse. Pour autant, nous vous y trompez pas, le garçon est loin d'être aussi chétif que dans son enfance. Au contraire, il a travaillé dur pendant des années pour se forger un corps aussi souple et solide que celui de ses souvenirs chez sa mère. De lui émane force et finesse et ce, même si ces deux impressions sont totalement contradictoires. Il a sculpté son corps de sorte à pouvoir être prêt en toutes circonstances, à toutes éventualités. Pour protéger Jelenna, le jeune homme est désormais prêt à tout, y compris à ôter une vie si besoin est.

Physiquement, le jeune homme a plutôt tiré de son père. Almer jusqu'au bout des ongles comme lui avait un jour dit sa mère en le taquinant, cet étrange sourire flottant sur ses lèvres. Si les traits du gamin sont devenus ceux de l'homme, il a gardé sa chevelure noire de jais qu'il a cependant coupé court dans un pur esprit pragmatique. Et que dire de ses yeux noisettes qui ont tant séduit de nombreuses Templières de la cité neutre par le passé et ne laissent pas indifférentes les Amazones aujourd'hui ? Si ses traits ont évolués, ils gardent néanmoins la marque de la jeunesse, si particulière aux Elfes. La peau claire de sa maman a eut tendance à foncer un peu avec l'âge même si elle demeure loin des clichés de la cité du désert. Il ne garde de son père finalement que cette maudite barbe de quelques jours qui déplaît tant à Jelenna. D'un air taquin, il arbore toujours cet étrange sourire qui ne manque pas de faire craquer la jeune fille.

Aujourd'hui, le jeune homme ne fait même plus attention à ses doigts cornés par l'utilisation de son arc, ni même aux cicatrices qu'il a pu écoper en vivant dans la cité des femmes libres ou sur les champ de bataille. Car le garçon n'est pas resté inactif toutes ces années durant. Il a fini par grandir, par se forger un caractère fort qui lui a permis dès son plus jeune âge de faire partie des plus grandes batailles que ce monde ai connu. Ses longs doigts ne servent plus aujourd'hui qu'à réconforter ceux qu'il aime ou à tuer.

Malgré les années, Aerin a gardé l'arme offerte par sa mère. Il fut fabriqué par le meilleur forgeron de Silmarie sous la commande de sa mère, voyant son petit plus doué une flèche entre les mains plutôt qu'avec une épée. Celyween insista pour que l'arme soit renforcée avec des pièces de métal au niveau du repose-flèche et du creux de la poignée. Les pièces sont finement taillées et représentent des loups hurlant à la lune. La corde quant à elle, fut choisie parmi les meilleures de la boutique. Solide et souple à la fois, une vraie merveille qu'il garde précieusement. Le jeune homme a également gardé le collier en or jaune serti d'une pierre runique aux reflets violet-bleu de sa mère.

Caractère, qualité et défauts:
Que reste-il de l'enfant et de l'adolescent qu'il fut un jour ? Rien.
En l'espace de dix ans, Aerin a su se forger un caractère bien à lui, un caractère d'homme comme se prêtait à lui dire sa sœur avant de le quitter. Désormais, il n'est plus l'enfant tourmenté qu'il fut jadis, ni l'adolescent effrayé de perdre ce qu'il avait de plus cher. Si les blessures du passé sont apaisées, elles n'en sont tout de même pas refermées. Jamais.

Deux visages pour un même homme.
Aerin n'est pas le même, qu'il soit avec les Amazones, avec sa « famille » ou en tant que gardien de la réincarnation de Diane. Avec les Amazones, le jeune homme a appris à être dur mais juste. Il ne faut jamais juger sans savoir, et surtout, ne jamais juger seul car la subjectivité est l'ennemi de l'homme. Il a également su taire ses appréhensions, appris à écouter et à s'ouvrir à une culture qui lui était totalement étrangère. Certes, il n'est qu'un homme dans cette cité de femme mais son statut particulier lui a permis beaucoup plus facilement de se montrer sous son vrai jour et être accepté comme tel, ou presque. Calme, patient, il sait se montrer le plus froid du monde lorsque la vie de sa protégée est en jeu. Doux, bienveillant, il donnerait sa vie pour ceux qu'il aime. Il a su montrer l'ensemble de ces facettes aux Amazones qui ont par la suite forgé son caractère.

Solide, fidèle, vif d'esprit, il est quelqu'un sur qui on peut compter. Il fera tout son possible pour aider quelqu'un dans le besoin si jamais il apprécie la personne. Si Jelenna a tenté de lui apprendre l'altruisme sans rien attendre en retour, ce n'est pas très concluant car il se montre méfiant avec l'inconnu. Il a cependant une bonne capacité de jugement et « sent » naturellement ceux qui ne peuvent pas s'approcher de sa bien-aimée. Car cela n'a jamais changé, depuis près de quinze ans, le gamin n'a d'yeux que pour sa précieuse princesse. Il donnerait sa vie pour elle. Il a d'ailleurs promis à Jacen, le père de la demoiselle, de toujours veiller sur elle. Jamais plus il ne l'abandonnera.

Les vieilles blessures demeurent. S'il n'a plus la peur incessante d'être abandonné, les morts et les pertes laissée de terribles blessures dans sa chair et dans son âme. La perte de Celyween bien sur, de Jade par la suite puis le départ d'Aréa, la mort de Nyméria, sa louve mais surtout sa première amie et la séparation avec son père, tout cela pèse sur le jeune homme même s'il a appris à taire et refouler ce genre de sentiments. Il sait désormais qu'il doit avancer et ne regarde en arrière que pour se remémorer les bons souvenirs. Aujourd'hui, Aerin est un homme fier et fidèle, qui n'hésite plus.

Il n'existe aujourd'hui plus qu'un seul vide chez le jeune homme, l'envie d'avoir un enfant qu'il sait demeurer à jamais inassouvie du fait de la stérilité de Jelenna. De toute façon, Aerin est toujours aussi pataud dans ce domaine, il n'a jamais osé toucher Jelenna plus que de mesure de peur de briser quelque chose en elle.

Biographie:
Il fut un temps jadis où la famille que nous formions fut heureuse. Tu ne t'en souviens certainement pas mon frère, mais je me rappelle encore de ta naissance, de ce sourire radieux sur les lèvres de notre mère et de cet air si fier de notre père. Je me souviens également de tes premiers pas, dans les couloirs même du Temple sous le regard ému de nos parents mais plus encore, du mien. Je n'ai jamais été aussi heureuse que ces quelques années ensemble et je regrette aujourd'hui ma décision de partir. Tu a toujours eu une place dans mon cœur.

Aerin avait beau relire la lettre pour la quinzième fois ou peut être plus, il ne parvenait pas à s'y faire. Ils n'avaient jamais vraiment formés une famille ordinaire. A l'âge de quatre ans, il avait quitté le Temple aux bras de sa mère, Celyween, tandis que sa sœur, de trois ans son aînée, était restée avec leur père, alors Directeur du Temple. Les convictions de Celyween l'avaient poussée à quitter le foyer familial en emportant son fils. Aerin avait vécu une enfance heureuse, sa mère étant douce et aimante avec lui. Si elle s'éclipsait parfois quelques jours, le confiant à Jade, son apprentie, ou à un Elfe de la cité des brumes en qui elle avait confiance, la Crépusculaire finissait toujours par revenir et l'enfant oubliait alors sa peur de l'abandon. De son enfance, Aerin n'a retenu finalement que les promesses faites à sa mère de ne jamais s'éloigner seul, de ne jamais grimper aux arbres et de toujours éviter les hommes qui lui paraissaient étranges et semblaient lui vouloir du mal. Il n'a retenu que le meilleur de Celyween et de celui de Jade. Jade … cette Crépusculaire, apprentie de sa mère, qu'il avait aimé comme une grande sœur après la perte d'Aréa. La jeune fille était douce et patiente avec lui et leur complicité faisait toujours plaisir à voir.

Mais tout avait basculé.

Celyween avait été assassinée sans qu'il ne puisse rien faire. Jade était devenue folle de rage et sa folie l'avait emportée quelques années plus tard sans qu'il ne puisse à nouveau rien y faire. L'enfer s'était refermée sur lui. Ilith était devenue sa seule source d'inspiration, son seul échappatoire et pourtant … pourtant il lui restait tant ! Ce fut à cet âge là qu'il rencontra pour la première fois Jelenna en rêve. Alors qu'il était piégé par ses souvenirs devenus trop douloureux, par ses regrets, par ses doutes, elle était venue le sauver et l'arracher à ses cauchemars. Il en était instantanément tombé amoureux même si ce mot n'avait pas vraiment la même saveur à l'époque. La Clé l'avait sauvé, lui, pauvre mortel. Il avait alors croisé le chemin de Nyméria, une louveteau que les Templiers avaient trouvé errante devant les portes de leur foyer et qu'il avait recueilli. Attirée par elle, il l'avait élevée et protégée jusqu'à ce qu'un jour, ce fut-ce son tour d'être protégé par la boule de poils.

Les événements l'avaient poussé sur le devant de la scène.

Les tensions permanentes entre Templiers et Zélotes devaient être pacifiées et quoi de mieux que d'envoyer son propre fils à Cydonia pour prouver sa bonne foi ? Alors qu'il se sentait étranger entre l'amour inconsidéré d'Aréa pour lui et la bonté de son père, Aerin accepta pour fuir ces « étrangers ». Aréa voulait le protéger, lui qu'elle avait tant aimé enfant, lui qui avait vécu l'horreur et son départ marqua quelque part la première blessure dans l'âme de sa sœur aînée qui en voulut énormément à son père. Pourtant, ce fut dans le Joyau qu'Aerin put enfin trouver la paix. Auprès de Thémis Clari, la jeune femme qui l'avait accueilli, il apprit l'amour maternelle, cet amour inconditionnel qui ne demande rien en retour et qu'elle lui offrait sans retenue. Avec patience, elle avait su briser ses barrières et entrer dans son cœur.

Il avait fallu rentrer au Temple.

Sa présence à Cydonia n'était plus possible. Après avoir été blessé par un Zélote pour être « le fils de celle qui avait tué Lymion » et celui du Directeur du Temple de surcroît, Thémis avait pris la décision seule de le ramener à son père. Si l'enfant le vécu comme une trahison, l'homme lui en est désormais reconnaissant. La vie lui sembla plus facile. Avec Nyméria à ses côtés et en lien permanent avec Jelenna et la Grande Prêtresse de Silmarie, il parvint à avancer. Il retrouva en peu de temps la complicité sincère entre un frère et une sœur avec Aréa et accepta l'attention et l'amour de sa famille. Petit à petit, il commença à comprendre que son rôle serait de les protéger. Il priait Ilith tous les soirs en ce sens. Et puis un jour, il fut attaqué par un Crépusculaire. S'il n'en voulait pas à l'homme désorienté, sa sœur y vit un signe de son départ. Il la supplia de reste, de ne pas l'abandonner, de ne pas briser une nouvelle fois ce qu'ils avaient mis tant de temps à construire mais Aréa devait partir. Il le sentait au plus profond de lui, si la jeune femme restait ici, elle souffrirait de son manque de liberté. Il regarda sa grande sœur quitter leur foyer, le cœur aussi lourd qu'une pierre. Pourtant, en voyant la mine défaite de son père, il ne dit rien.

Il passa de nombreuses années à travailler dur pour maîtriser l'Esprit, le lien permanent avec Jelenna l'y aidant. Pour autant, les rares visites de la jeune fille lui était trop courtes. Insupportables pour ainsi dire car elle devait toujours partir. Plus encore, plus il la protégeait, plus il l'a mettait en danger et quand Ilith lui demanda de faire un choix, son cœur lui hurla la réponse. Quoi qu'il fasse, jamais il ne pourrait toucher à Jelenna, jamais il ne pourrait lui faire de mal … Ilith entra dans une colère noire et manqua de le tuer mais peu importait, il avait sauvé celle qu'il aimait le plus au monde.

Et Jelenna avait besoin de lui.

En 157, lorsque Philéa fut tuée, Aerin fut le soutien de Jelenna. Il se jura de toujours la protéger, de toujours veiller sur elle comme elle l'avait fait jusque là. Il pleura la mort de la Reine Amazone comme si elle était de sa famille, elle qui avait accepté de l'accueillir enfant pour le « sauver » de son désespoir. Une grande Dame était partie avec elle et avec elle, c'était tout un peuple qui pleurait sa perte. Jiven était également atteint par la disparition de la souveraine car avec elle était partie Jacen, le père de Jelenna et l'ami le plus fidèle de son propre père. Le Directeur du Temple n'était plus que l'ombre de lui-même après cela malgré les apparences. Il aurait tant aimé qu'Aréa soit là … Aux funérailles de son parrain, il se tint droit, soutenant la petite princesse Amazone. Quelque chose s'était brisé ce jour-là chez la belle et sa grande sœur, Eléa et Aerin ne connaissait que trop bien le sentiment qui éveillait l'aîné désormais.

Vengeance.

Pendant quatre ans, il se focalisa sur l'art de l'Esprit et sur l'art du combat. Il ne serait jamais Templier, il le sentait au fond de lui, mais il serait celui sur qui Jelenna pourrait compter. Il le lui avait promis alors qu'ils n'avaient que douze et onze ans. En l'embrassant ce jour-là, il lui avait offert sa vie et son épée. Enfin son arc. Et ce qui devait arriva. Nyméria avait vécu de nombreuses années à ses côtés mais la maladie s'était propagée dans son corps et les soins qui lui furent prodigués au Temple ne purent la sauver. Elle ne laissa qu'une boule de poils de quelques mois à peine sevrée et des souvenirs pleins la tête au jeune Almer. Il avait aimé la louve comme une sœur, une amie et une confidente et elle était partie. Mais il avait promis de ne plus regarder en arrière, il lui fallait désormais avancer car elle n'aurait pas voulu qu'il pleure son départ. Et puis, il devait vivre avec les vivants, c'était ce que la louve s'était évertuée à lui faire comprendre toute sa vie.

Parce que je serais toujours là pour toi.

Quatre ans déjà que le jeune homme était venu à Muria après la disparition d'Eléa. Quatre longues années qu'il avait accepté de passer dans ce que les hommes appelaient « l'Enfer ». Muria. Il était devenu gardien de Diane, de Jelenna, de celle qu'il aimait le plus au monde. Cette déesse qui l'avait sauvé tant de fois, humaine ou divine. Si son départ du Temple avait été le plus dur choix de sa vie, il avait promis de revenir aussi souvent que possible, ne souhaitant pas abandonner son père, il ne regretta jamais son choix. Il avait trouvé sa voie, après toutes ces années, il avait compris qu'il n'était né que pour Elle.

« I promess never forget you. Dis Aréa, tu te souviens de cette formule magique ? »

Mon heure de gloire !
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