Kaoru Nombre de messages : 94
Âge : 34
Race et âge : Jinmen de 39 ans
Cité : Arano
Métier : Artisan
Feuille de personnage Compétences :
Chant, spécialisation combat à l'éventail, herboristerie Compétences bonus :
Charisme Réputation :
(8/10)
Sujet: Kaoru Kitajima [fini]
Jeu 26 Déc - 14:25 Renseignements généraux Nom (facultatif) : KitajimaPrénom : KaoruÂge : 39 ansRace : JinmenLangues : Jinmen, CydienCité d'appartenance : Arano (clan de la Salamandre)Métier : ArtisanPosition (facultatif) : Tenancier d'une maison de thé Main dominante : gaucher
Possessions Monture ou engin : un palanquin porté par deux hommesArme : éventail de cérémonie au bout renforcé, deux éventails en fers articulés rouillés et désarticulésArmure : ses habitsNom de votre échoppe : Les Pétales de CerisierRoleplay Compétences : chant, spécialisation en combat avec un éventail, herboristerie, charismeFaiblesses : agriculture et pêche, dévouement, survieBut du personnage : prospérer encore et toujours
Description physique Kaoru est un androgyne, de taille moyenne et le corps fin, il peut se faire passer pour une femme pour peu qu'il porte une tenue féminine, honnêtement il ne s'amuse à le faire que pour des jeux érotiques dans l'intimité. Comme tout bon Jinmen ses longs cheveux sont raides et noirs et ses yeux fins bridés sont d'un noir de jais. Ses sourcils sont droits et légèrement penchés vers l'intérieur lui donnant un regard sévère quand il est mécontent. Ses lèvres mobiles ont une teinte vermeille et sa peau à une teinte d'un miel clair. Étrangement Kaoru ne semble jamais vieillir, il paraît avoir éternellement entre vingt-cinq et trente ans et si on lui demande son secret, il répond invariablement que c'est l'effet de la qualité de ses thés et la bonne compagnie de ses clients. Pour être exact cet homme a hérité de sa mère d'une jeunesse tenace qu'il entretient avec l'orgueil des coquets à l'aide de ses plantes entre crèmes personnelles et infusions. Ce fils de geisha porte une grande importance à son physique que ce soit sa peau, ses cheveux ou ses vêtements. Il privilégie des ensemble raffinés et sobres pour se présenter devant ses clients dans la maison de thé, autrement il aime à afficher des couleurs et des formes de fleurs ou de papillons. Il porte sans vergogne des bijoux simples et riches et raffole des parfums de fleurs et de musc. Du fait d'une blessure à la hanche mal guérie il doit se déplacer avec une canne au pommeau ciselé.
Caractère, qualité et défauts: Kaoru est un homme égocentrique qui trouve son intérêt pour les autres pour le rendu de ce qu'il leur apporte ou parce qu'ils répondent à ses désirs ou besoins. Appréciant avoir des suivants loyaux et des personnes qui lui sont reconnaissantes, il peut se montrer très altruiste et généreux. En revanche c'est un homme manipulateur et mesquin qui n'a aucuns scrupules à se servir des gens comme cobayes pour ses techniques de manipulation ou ses mélanges de plantes à boire ou à fumer. Exigeant et impétueux, il peut se montrer tyrannique envers ses suivants, notamment quand il s'agit de leur faire porter ses affaires à sa place ou le faire porter par un palanquin pour tout trajet un tant soit peu long car il a une certaine frayeur envers les chevaux. Kaoru est pointilleux et patient, il est également appliqué et peut passer des heures à se perfectionner. Il est aussi méticuleux et aime la propreté et l'ordre. L'homme raffiné maîtrise l'art de la discussion et de la flatterie, il masquera toujours sa colère sous un sourire et un regard froid sauf devant ses proches. Enfin Kaoru ignore qui est son père et s'il n'en dit jamais rien, lui en veut d'avoir quitté sa mère du jour au lendemain alors qu'elle lui était si dévouée qu'elle avait conservé son enfant. Lui. Kaoru. Cet abandon l'a marqué au point qu'il se montre très paternel, voire parfois gâteux, envers ses propres enfants qu'ils vivent avec lui ou non. D'ailleurs cet homme manipulateur et intrigant se montre sincèrement attentionné envers les enfants qui l'émerveillent toujours, aussi étrange que cela puisse paraître de sa part. Le Jinmen est aussi obnubilé par l'idée de devenir un noble.
Biographie: Ancienne biographie : Spoiler: Kaoru vit le jour une matinée d'automne, fils d'une geisha du nom de Katsuyari et de son protecteur, un noble dont il ne verra jamais le visage. Son père cessa de fréquenter sa mère quand il sut qu'elle était enceinte et refusa de donner son nom à l'enfant. Le petit garçon fut élevé dans l'okiya par les geishas et les employées dans un environnement féminin où la beauté, les représentations artistiques et l'art de la conversation sans parler des crêpages de chignon et des coups par derrière imbibaient l'air. À vrai dire cette enfance expliquait sans doute le caractère sournois de Kaoru et sa sensibilité artistique. L'année de ses huit ans la mère de l'okiya où Katsuyari vivait décida de chasser Kaoru qui lui coûtait trop cher et ne lui servait à rien puisque l'établissement avait déjà un employé mâle. Katsuyari s'y opposa, trop attachée à son fils pour le laisser vivre loin d'elle et décida d'ouvrir sa propre okiya grâce à l'argent de son protecteur du moment et ses relations. Fière à l'excès de son fils, elle lui paya des cours particuliers à l'instar des autres apprenties. Kaoru révéla un talent pour le chant et un certain attrait pour les éventails. À quatorze ans le jeune homme grandissait en conservant un physique ambigu, c'était un garçon très observateur qui assimilait beaucoup et se délectait d'étudier les talents de manipulation des geishas. Il lui arriva une fois d'enfiler un kimono de geisha pour voir s'il passerait pour une vrai geisha. Sa mère le surpris et l'en punit. « Ne recommence plus jamais ça, si quelqu'un te voyait à te travestir la honte tomberait sur nous ! » Si Kaoru n'était pas embarrassé à l'idée de se faire passer pour une fille, il fut sensible à l'argument de la honte. Afin de l'occuper et parce qu'il fallait bien qu'il commence à travailler, Katsuyari employa son fils comme assistant des geishas, il devait les aider à choisir et enfiler les lourds kimonos de cérémonies, à les accompagner jusqu'aux maisons de thés où elles étaient demandées, etc. Si le garçon n'appréciait pas d'être parfois traité de serviteur par les geishas les plus en vogue, femmes méprisantes avec leurs inférieur(e)s, il trouva un intérêt particulier à espionner les salons pour observer l'art des geishas à l’œuvre et notamment celui de la discussion avec les non-dits, les intonations, le langage du corps. C'est dans cette période qu'il perfectionna sa maîtrise du chant pour agir sur l'âme des gens et qu'il se prit à appliquer ces savoirs pour influencer les gens autour de lui. Kaoru se lassa rapidement d'étudier les geishas, dont il avait compris la plupart des subtilités, et se mit à épier les samouraï à l'entraînement. Il s'avisa rapidement d'une certaine similitude entre les mouvements de kendo et les pas d'une danse. Danseur correct il eut l'instinct d'une autre façon de danser plus… offensive, mais avec l'élégance à laquelle il était attaché. C'est ainsi qu'il développa une technique de combat maniant l'éventail. Fondé sur la souplesse et la précision, Kaoru parvint un jour à battre un apprenti samouraï l'humiliant. Heureusement son chant apaisa le jeune homme qui ne lui en garda pas rancune. Son attrait pour l'herboristerie se développa à dix-sept ans. Il travaillait encore à l'okiya au service des geishas et l'un des habitués l'invita à sa demeure pour lui faire découvrir sa serre. Écouter discourir l'homme passionné sur ses plantes et leurs richesses fit rêver Kaoru qui y vit une grande utilité. Katsuyari, elle, y vit l'occasion pour son fils de quitter un cocon exclusivement féminin pour s'insérer dans la société. L'homme appréciant l'intelligence et la sensibilité du garçon le prit en apprentissage dans sa boutique de fleuriste. Intrigué par l'être humain, Kaoru entrait en contact avec une multitude de personnes, pour discuter, en apprendre davantage sur leurs rêves et leurs peurs, s'exercer à les manipuler. Il finit par trouver un certain attachement pour les marginaux, peut-être parce qu'il en était un lui aussi. Homme androgyne souvent confondu avec une femme, à la sexualité tout aussi ambivalente. L'hiver de ses vingt ans marqua un nouveau tournant dans sa vie : Il était tard et la nuit environnait déjà la cité. Portant un panier remplis de fleurs séchées et de bâtons d'encens qu'il amenait à une maison de thé, le jeune homme pestait contre le temps et l'imprévoyance de son maître devenu son employeur qui avait oublié la commande. Ses deux mains lui servant à maintenir le panier, il ne pouvait s'éclairer d'une lanterne et devait se contenter de celles des demeures et autres bâtiments ouverts le soir. Hâtif d'arriver dans la lumière douce de l'établissement, il ne vit pas l'ombre plus noire qui se jeta devant lui. Un jeune homme émacié en haillons le menaçait d'un katana. « Donnez-moi votre broche et votre bourse et je vous laisse la vie sauve. » Sa voix était éraillée et ses mains tremblaient. Il était affamé. Kaoru n'eut pas besoin de se servir de son chant et le désarma rapidement de son éventail en serrant tant bien que mal son panier contre lui. En regardant le jeune homme désemparé s'effondrer à terre, il eut l'idée de l'aider. Un bienfait n'est-il pas toujours rendu ? Gangûro devint à compter de ce jour son fidèle et loyal serviteur. Kaoru réalisa qu'il ne voulait pas devenir un fleuriste, il aimait les fleurs mais souhaitait un emploi dans lequel il pourrait exercer son attrait pour les relations humaines, ou plutôt la manipulation d'êtres humains. Il mûrit son projet jusqu'à la mort de son employeur. Le vieil homme veuf et sans enfants avait adopté le jeune homme dans ses derniers jours de vie pour en faire son héritier. Grâce à cet héritage et l'argent emprunté à sa mère, Kaoru ouvrit une maison de thé dans laquelle il embaucha des personnes qu'il sauvait de la misère à l'instar de Gangûro : geishas chassées de leur okiya, prostituées voulant améliorer leur situation, jeunes hommes errants dans la rue sans espoirs, filles déshonorées, etc. Mais la maison de thé n'était qu'une partie de ce qu'il voulait faire, le bâtiment qu'il possédait était suffisamment grand pour qu'il puisse y installer une sorte d'arrière-boutique illégale : une taverne dans laquelle était proposée des substances stupéfiantes sous forme de boissons ou d'herbes à fumer, le tout issus de la composition de Kaoru. Ses meilleurs mélanges étaient toutefois réservés à sa consommation personnelle et à certains de ses clients les plus précieux. Au vu de tous il tenait un salon de thé des plus honorable, il fallait être introduit par un habitué pour savoir ce qu'il se passait en arrière-boutique. Les clients qui s'y rendaient étaient de tout horizons, autant d'honorable marchands que de fiers nobles ou des chefs de la pègre. Chacun apprenait à respecter et honorer le nom de Kitajima Kaoru et peut d'entre eux avaient l'honneur de le rencontrer. L'ambition de Kaoru était sans borne. Au-delà de contrôler les gens, son rêve était de se procurer un titre de noblesse, sorte de revanche envers son père qui l'avait abandonné.
Fils de geisha Kaoru ne connut pas son père qui rompit sa liaison avec sa mère à l'annonce de la grossesse. Kaoru en conçut un fort sentiment de colère envers ce géniteur absent. Il fut néanmoins élevé sans manquer de grand chose et développa un caractère bien particulier. Sa mère parla rapidement de le placer en apprentissage, frustré de devoir quitter l'okiya Kaoru s'intéressa vivement aux clients de sa mère et usa de son charme enfantin pour être embauché par un fleuriste du nom de Kitajima, qui l'adopta quelques années plus tard. Le garçon s'épanouit dans ce domaine, mais l'univers fleuri et plein de sous-entendus des geishas lui manquait, signalons également qu'il avait quelques ambitions que le métier de fleuriste ne satisfaisait pas. À la mort de son père adoptif Kaoru revendit la boutique pour ouvrir une maison de thé. Le long des années suivantes, Kaoru tissa sa toile dans la cité d'Arano, mettant à profit ses talents en herboristerie pour concocter des infusions dont il avait seul le secret et régalait parfois ses clients de sa voix d'or, vestige de son héritage maternel. Il s'acquit la loyauté d'un jeune homme du nom de Gangûro qui devint son homme à tout faire – il ne serait pas faux de dire qu'il l'exploitait un peu – et n'hésita jamais à engager des employés qu'aucune personne n'aurait voulue : geisha en fuite, orphelins sans famille, etc. Si l'homme se souciait de l'image qu'il présentait, il s'arrangeait pour faire ce qu'il entendait et manipuler les rumeurs pour les tourner à son avantage. Ainsi il accumula les aventures amoureuses sans vergogne, goûtant parfois à l'interdit des genres et faisant cocu plusieurs maris dans leur dos. Dans cette vie mouvementé et loin de la pureté, Kaoru connut tout de même l'amour ; une femme de passage, rencontre brève et éphémère. Elle ne ressemblait en rien à celles que le fils de geisha fréquentait et avait ravi son cœur en un seul regard. Bouleversante découverte pour celui qui ne s'attache pas. Jamais par la suite il devait connaître un tel sentiment, ni oublier cette femme. Il rencontra tout de même une femme au caractère bien trempé qui lui plut beaucoup au joli patronyme de Hana. Bien que mariée elle entretint une relation adultérine avec Kaoru jusqu'au jour où elle disparut sans laisser de traces. Elle revint quelques mois plus tard avec deux bébés dans les bras.« Tes filles. Mon mari commence à avoir des soupçons, je l'ai dupé ces derniers mois pour qu'il ignore ma grossesse. Je ne veux plus continuer, prend-les. » Kaoru lui renvoya un regard froid.« Pourtant tu connaissais les risques. » Elle n'apprécia pas la remarque et lui mis les bébés dans les bras avant de tourner les talons. Une fois encore Kaoru se demanda comment un parent pouvait abandonner ses enfants, en l'occurence lui ne put même envisager de confier les deux petites jumelles à quelqu'un d'autre qui les élèverait à sa place. La seule concession qu'il fit fut d'engager une nourrice pour l'aider dans les premières années des nourrissons. Si cette histoire n'entama en rien ses désirs de chairs elle lui appris à se montrer plus vigilent et dès lors il proposa à ses amantes des herbes pour empêcher les grossesses. À elles seules le choix à assumer de garder l'enfant. Cela dit il ne manquait jamais de garder un œil sur le fruit de ses ébats et se montra un père très attentionné envers ses enfants et surtout ses jumelles. À vrai dire il n'y a qu'avec sa progéniture que Kaoru se montrait totalement désintéressé. Dans sa toile de relation Kaoru parvenait à louvoyer entre les troubles sociétaux, en jonglant entre ses connaissances et obligés. Il avait aménagé quelques pièces pour des clients privilégiés auxquels il vendait des herbes à fumer aux effets particuliers loin des regards des forces de l'ordre. Petit à petit l'artisan s'était forgé une solide réputation et un établissement bien ancré dans la cité d'Arano, son petit empire manqua de s'effondrer lorsqu'il attrapa une infection grave à la hanche qui le força à s'aliter de longs mois, dans un état proche de la divagation. Kaoru finit par guérir mais ne put totalement récupérer et se mit à boiter du côté gauche le forçant à utiliser une canne pour marcher.
Mon heure de gloire ! Avez-vous lu et approuvé les règles? ma foi [Validé]Idées, remarques ou suggestions? DC Lilith
Dernière édition par Kaoru le Mar 7 Jan - 6:02, édité 2 fois
Eléa Nombre de messages : 5382
Âge : 34
Race et âge : Cydienne - 31 ans
Cité : Muria
Métier : Fleuriste-Gladiatrice
Feuille de personnage Compétences :
Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus :
Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière) Réputation :
(10/10)
Sujet: Re: Kaoru Kitajima [fini]
Dim 5 Jan - 3:34 Re-bienvenue ! Je me permets de te rappeler que la fiche, une fois postée, doit être terminée dans les 15 jours ! Bon courage pour la biographie! Si elle n'est pas terminée jeudi, je serais dans l'obligation de la mettre en corbeille. Merci de ta compréhension! Edit : Validé ! Tout est parfait. Dans un premier temps, n'oublie pas d'aller faire ton dossier avant de RP ! Amuse-toi bien parmi nous ! =D