[Début - Éte] Rencontre dans la brume.(fini)

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Bien que l'on soit en été et bien que le soleil soit au zénith, ses rayons ne réussirent pas à traverser l'épais brouillard. Cela faisait plusieurs jours qu'Allen, chevauchant son fidèle destrier, errait au hasard des sabots de sa monture dans les vastes terres d'Azthia. Le hasard l'amena jusqu'aux collines de Silmarie. Bien qu'il n'ait jamais voyagé, le jeune homme savait très bien où il se trouvait. En effet, il avait souvent entendu des fameuses collines de Silmarie : même le jour où tout Azthia est illuminé par le soleil, elles restent invisible dans leur épais brouillard. La colline n'était pas aussi raide et difficile à gravir que les montagnes de Storghein. Le principal problème qui incommodait Allen était sa vision. Il pouvait voir de nuit comme de jour mais au milieu de cette brume, il était incapable de percevoir avec ses yeux. Il devait surtout faire confiance à ses oreilles. Arrivé à un certain point, le jeune homme descendit de sa monture. Cela faisait trop longtemps qu'il était resté assis et ses jambes avaient besoin de dégourdissement. L'air autour était un peu plus dégagé, ou en tout cas, il le paraissait. Les yeux humains s'habitueraient-ils aux incommodités visuels ? Il n'en savait rien et cette pensée le plongea dans ses réflexions. Après un long instant, remarquant que cette réflexion n'avait pas lieu d'être, il attrapa la bride de son cheval et ils continuèrent à avancer. L'Astorg voyait à présent mieux à travers cette purée de pois ce qui lui permettait de contempler le paysage qui l'entourait. Le sol était vert et humide mais ça il le savait déjà, cependant il n'y avait pas d'arbre, ou en tout cas, pas dans son champ de vision. Un champ d'herbe verdoyante s'étendait là à perte de vue. C'était assez rustique et plein de beauté.

Quelques heures plus tard, ils arrivèrent enfin au sommet. Comme il le pensait, il lui était impossible de scruter le monde comme il l'avait déjà fait du haut des montagnes de Storghein, mais qu'importe. Il laissa Arkan, son cheval, brouter et se balader à son aise. Allen savait qu'il reviendrait à son appel. Le jeune homme s'allongea sur le sol, regardant le ciel et s'endormit.

Peut-être ne fusse qu'une chimère, mais il avait l'impression que quelqu'un s'approchait. Il resta allongé, si quelqu'un venait, il l'attendait.

Les sabots claquaient contre la terre encore humide dans un rythme monotone. Une silhouette noire se détacha des brumes obscures de ce brouillard matinal. Une silhouette noire haute comme 4 bananes sur un cheval 2 fois plus grand que lui, donc grand de huit bananes. Dans son dos une épée aussi noire que ses habits, son cheval et son esprit. Oui mes chers amis nous retrouvons notre cher Haldarad dans l'une de ses excursions non autorisée par le chef des compagnons. On avait besoin de lui? Il s'en foutait éperdument. Il savait que les compagnons avait besoin de lui car sans conteste il était le meilleur dans son domaine, en toute modestie.
Il en avait assez des gens, assez des cris, assez de recevoir des ordres, assez de les exécuter. Il avait choisi les collines de Silmarie pour sa petite escapade qui durerait le temps qu'elle durera. Pour lui ce paysage infini, composé d'herbe luisante de rosée lui procurait une paix intérieur à nulle autre pareille. Mais voilà deux grosses heures qu'il déambulait dans ces collines sans trouver la colline où il se posait d'habitude.
Au bout de deux bonnes heures supplémentaires de recherches intensives avec un brouillard qui devenait aussi épais qu'une purée de mogettesil trouva sa colline. Petit à petit le brouillard se réveillait et se levait du lit duveté que formait l'herbe. Haldarad gravit la colline tout en regardant la prairie s'étendre sur tout l'espace environnant. Il arriva en haut de cette excroissance terrestre au bout d'une bonne heure de marche. Sa satisfaction était palpable, cinq heures de galère pour enfin voir ce paysage, pour avoir cette solitude. Merde. Haldarad remarqua le jeune homme allongé dans l'herbe et qui semblait endormi. Il s'approcha à pas furtif, la main sur la garde de son épée

« Bonjour »,dit-il doucement

Il n'était vraiment pas doué pour parler aux gens, il le savait, il ne savait pas quoi dire à cet étranger, à cet homme venu là d'on ne sait où.Toute une série de questions fusèrent dans la tête d'Haldarad; Pourquoi cet homme était-il là? L'avait-il suivi? Était-il là pour le tuer? Seule la réaction de l'homme lui répondrait.

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Allen était resté allongé durant tout ce temps. Non qu’il dormait car le bruit l’avait facilement réveillé mais plutôt qu’il atteindrait que la personne qui arrivé vers lui. Lorsque l’homme entièrement vêtu de noir s’approcha de lui, il put ressentir les minuscules gouttelettes d’eau fixée sur l’herbe s’envolaient dans les airs pour atterrir sur son visage. D’une voix très étrange le jeune homme le salua. Allen remarqua qu’il avait l’air mal à l’aise. La main sur la garde de son épée semblait signifiée qu’il craignait ou en tout cas pensait qu’un combat pourrait naître de leur rencontre. Était-il enclin au combat ?

Allen roula sur son dos pour mettre ses jambes à la verticale et fit un mouvement de balancier. Il se retrouva debout face à l’homme. Maintenant qu’il était face à cet inconnu, il put le décrire plus facilement. Il était plus petit que lui d’une bonne vingtaine de centimètres, tout comme lui, il avait des cheveux mi-longs, mais contrairement à lui, ils étaient colorés d’un noir ébène. Il possédait des yeux noirs qui était tel un puits profond ; on avait beau regarder, ses yeux étaient vides… l’indifférence ?

Il n’avait toujours pas répondu aux salutations de l’étranger. Allen s’y résigna, se disant qu’il aurait tout le loisir de l’étudier plus tard. Ainsi, il enveloppa sa voix d’un ton jovial et sympathique et s’efforça d’ajouter un sourire. Comme il le savait, le sourire mettait en confiance et favorisait les relations. De ce fait, certainement que sa méfiance baisserait et qu’il serait plus apte à discuter. Puis, si cela tournait mal, Allen le sacrifierait à son Dieu.

« Bonjour, pourrais-je savoir qui vous êtes ? »

Allen continuait d'analyser les faits et gestes. On lui avait souvent reproché de faire cela. En effet, à trop réfléchir, il effrayait toujours son interlocuteur. Tous avaient l'air de croire qu'il les méprisait. Ce n'était pas tout à fait faux car avant qu'il laisse quelqu'un devenir son camarade, il devait y avoir une relation de confiance. Tant que cette confiance n'était pas instaurée, Allen avait le dont d'être totalement indifférent voir de mépriser les gens. Il fit donc un effort pour arrêter de l'observer comme les enfants observes les bêtes sauvages dans un zoo. Ce fut dur mais il tourna légèrement la tête pour dévier son regard. Il n'arrêtait quand même pas de réfléchir à tout ce qui risquait de se passait.

L'homme avait dû sentir sa présence. Aucune surprise ne le trahissait, il était plutôt serein. Malgré le fait qu'Haldarad ait son épée à portée de main ne gênait aucunement l 'homme. Il était sur de ses capacités, sur de pouvoir le tuer. Ce qui pour Haldarad était moins sur ayant tuer durant presque toute sa vie.
L'homme était plus grand d'une vingtaine de centimètres, ce qui n'était pas trop dur vu la petitesse d'Haldarad. Il était très fin, fin comme les fils du destins qui se cassent pour trop peu de choses. Ses yeux étaient noirs ainsi que ses cheveux mais d'un noir où s'insinuait des reflets de bleu tel le poison dans le corps d'un humain. Sa façon de se relever démontrait sa souplesse et sa force, il devait se battre avec une dague ou un truc qui lui permettrait des attaques rapides. Un peu comme Haldarad. Si combat il y avait, il serait peut-être d'une beauté fantastique.
Le brun prit un sourire et un ton jovial pour le saluer et lui demander qui il était. Foutaises, on ne lui l'a fait pas. Son ton n'était pas naturel, il était totalement factice, inconsistant. Cet homme devait être un homme froid, calculateur, un assassin. C'est impressionnant comment son travail de compagnon de la Reine à traquer les éventuels comploteurs l'avait entraîné à percer à jour l'essence profonde de l'homme. Totalement différent du travail du blondinet ou du barde qui devait être totalement inintéressant par rapport au sien.

« Sache juste que je m'appelle Haldarad et que je suis Astorg. Le reste ne te concerne pas, de plus enlève moi ce ton jovial de ta bouche, il ne va pas avec le personnage. Et toi qui est-tu? »

L'homme le détaillait de la tête au pied, il devait prévoir ce qu'il pourrait se passer, parer à toutes les éventualités, tout comme lui qui resserrait sa prise sur son épée. Deux hommes qui se ressemble tellement. Des hommes froids calculateurs, qui n'ont aucun remord à tuer se rencontrent dans cette endroit perdu du monde. La vie est belle parfois.

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Deux hommes au passé si distinct, au physique si différent et pourtant si semblable… Leur indifférence, leur soif de sang et de meurtre, leur violence, leur impartialité, leur réflexion, … Tout cela les rapprochait. Proche par l’esprit et non par le corps. Allen aurait certainement engagé le combat en des temps normaux, cependant aujourd’hui il était las et avait décidé de faire une pause, d’éviter de se battre. Enfin, face à cet homme du nom d’Haldarad, son envie se ravivait mais il essaya de révoquer cette pulsion. Un combat si spectaculaire, si beau, si sanglant, si empli de puissance, si énergique méritait d’être admiré par tous.

« Tu peux lâcher la garde de ton arme, Haldarad. »

Son ton jovial et sympathique de tout à l’heure avait laissé place à une voix grave et profonde. Il avait prononcé sa phrase sur un ton de coercition. Il continua sur un ton plus emphatique.

« Je te combattrai certes un jour, sois en sûr, mais pas aujourd’hui. Pas en ce jour, pas en cette saison, pas en ce lieu, pas maintenant. Enfin sauf si tu insistes, bien sûr… »

La dernière phrase fut prononcée sur un ton plus ironique. En effet, bien qu’il se fût promis de ne pas se battre en ce jour, le combat avait un effet exutoire sur son corps. Sa colère, sa souffrance, ses sentiments en général, s’exprimaient dans ses coups. Après un combat, il se sentait toujours bien, heureux et arpentait un sourire aux lèvres. Il regarda Haldarad droit dans les yeux pour prononcer la dernière de ses phrases.

« Je suis Allen, ne l’oublie jamais. »

En prévoyance d'un éventuel combat, il avait besoin d'une arme. Cependant, pour plus de facilité, cette dernière était restée sur Arkan, c'est pourquoi il décida de crier son nom. La brume eut pour effet de compliquer l'arrivé du son jusqu'au cheval noir de jais.

A quelques mètres de là, le son arriva à peine aux oreilles de l'étalon qui compris qu'il devait revenir vers son maitre. Galopant vers un lieu plus élevé, il lui fallut trois bonnes minutes pour rejoindre Allen.

Cet homme lui plaisait de plus en plus. Il avait abandonné son ton jovial pour ce qui lui correspondait plus. Les deux hommes étaient presque pareils, deux machines à tuer, deux marionnettes utilisées par les grands pour assouvir leur soif de pouvoir.
Combattre à ce moment là lui aurait fait du bien mais tuer un homme comme lui ne lui aurait fait aucun bien. Il lâcha la garde de son épée et mit les mains dans deux des innombrables poches de son pantalon. Un sourire s’étendit sur son visage. Et en plus, l’inconnu avait de l’humour.

« Sache que je ne me battrai contre toi que si tu t’en prends directement à notre Reine de Storghein, je suis compagnon de la Reine. Tant que tu ne menaces pas l’Oblat, je ne porterai pas mon épée sur toi, Allen »

Haldarad n’avait jamais entendu parler de lui. Cela faisait longtemps qu’il parcourait les bas-fonds à traquer les misérables rats menaçants Kriisten. Haldarad se sentait dans son monde, il avait grandi là, parmi les rebus, les parias de cette société de guerrier. Les assassins plus ou moins bon pullulaient comme des cafards et il s’étonnait de ne jamais avoir entendu parler de lui. Allen devait agir dans une autre cité ou entrer dans le métier. Un homme tel que lui pourrait lui servir pour plus tard dans sa mission.

« Allen, tu es assassin, c’est bien ça ? Où vis-tu ? Si tu es de Storghein, je n’ai jamais entendu parler de toi, tu débutes dans le métier ? »

Les questions paraissait indiscrète, elles étaient indiscrètes et un homme tel qu’Allen devait s’en douter. Il ne voulait pas mettre Allen au service de Kriisten mais obtenir sa collaboration pour des missions ou des renseignements quitte à l’aider pour ses missions à lui. Ils étaient des assassins tout les deux mais d’un genre différent.
Il s’allongea dans l’herbe pendant que le cheval qu’Allen avait appelé arrivait. Il commença à regarder le ciel dans sa majestueuse beauté bleuté. Des nuages couraient ici et là dans le ciel, se coursant à la vitesse du vent. Haldarad aimait cette tranquillité relative.

« Allen, pourquoi es-tu venu ici ? Aimes-tu venir ici ? »

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Allen appris d'Haldarad qu’il était un Compagnon de la Reine. Une bonne relation en cas de besoin, il devrait profiter de l’occasion. Son interlocuteur était très intelligent et il l’avait montré en déduisant de son comportement et de ses dires, le métier d’Allen. Il avait réussi à trouver qu’il était assassin par ses gestes et sa parole. Il fut cependant épris d’indiscrétion dans ses questions. Pourquoi poser toutes ces interrogations alors qu’il suffisait de le déduire ? Il n’en savait rien mais étant conscient de la relation privilégié qu’il pourrait obtenir de l’Oblat, il se décida de répondre à Haldarad. Avant qu’il ait le temps d’ouvrir la bouche, l’homme se coucha dans l’herbe et laissa son esprit s’évader. Il formula une autre question, plus évasive. Pourquoi était-il ici ? Il se le demandait lui-même…

« Tu me parais un peu sûr de toi et trop indiscret comme garçon. Tu ne me donnes que ton nom et ton métier et je devrais te dévoiler la partie cachée de mon être ? Tu as de l’audace et je vais la récompenser mais en échange de ces réponses, je désire une preuve que tu ne t’en vanteras pas. »

Allen lança un regard assez noir et malsain à l’autre homme. Il le regardait droit dans les yeux, sans ciller et put voir dans les yeux de son locuteur qu’il n’était pas ce genre d’homme ainsi, il reprit la parole d’un ton plus calme et sérieux.

« Pour ta gouverne, tu as bien deviné mais mal compris le principe d’assassin. En effet, j’en suis et fier de l’être. Il est vrai aussi que je viens de Storghein mais le fait que tu ne connaisses pas mon nom est plutôt un honneur qu’un reproche. En effet, les assassins les plus aptes ne sont-ils pas les plus discrets ? Mon nom n’est révélé qu’à mes victimes avant leur mort pour qu’elle puisse y penser en enfer. Je ne recherche pas la gloire mais juste la mort des personnes visées. Sois fier d’être la seule personne en vie à connaitre mon nom. On peut dire que tu es privilégié par la Reine et par moi… »

Il analysa le comportement de l’homme pendant qu’il formulait sa réponse. Allen se recoucha dans l’herbe, lui-aussi pour se mettre au niveau d’Haldarad. Aimait-il cet endroit ? Il n’en savait rien… Certes, il était un compagnon de l’Oblat mais son comportement ressemblait beaucoup plus à celui d’un assassin, était-ce un double emploi ?

« Tu me demandes la raison de ma venue ici, demande plutôt à mon cheval quel destin l’a poussé à mener sa route jusqu’à cette colline. En effet, je ne suis là que par pur hasard. Tu me demandes si l’endroit me plait, il est vrai qu’il dégage un silence funeste et ce calme est très reposant. De plus, il est facile de se camoufler dans cet endroit si brumeux.»

Allen respira l’air frais qu’une légère brise apporta vers son visage, faisant se soulevait sa chevelure bleutée. Il reprit la parole après ce bref hiatus.

« J’avoue que cette prospérité me plait même si elle n’est pas réellement le but de ma présence ici. J’aurai moi aussi quelques questions à te poser. Ton comportement est plus similaire à celui d’un assassin, n’es-tu pas plutôt un assassin œuvrant pour l’Oblat ? Au vu de ta question précédente, tu aimes cet endroit, y viens-tu souvent ? En tant que compagnon de la Reine, tu devrais être en train de chercher notre souveraine, non ? Comment ferais-tu pour la retrouver en étant en cet endroit ? A moins qu’elle soit ici ? »

Haldarad appréciait de plus en plus Allen, ils étaient pareils. Cela le réconforta un peu de trouver une personne comme lui. Malgré le fait qu'une personne comme lui ne peut accorder sa confiance ou aimer vraiment quelqu'un. Donner sa confiance était un risque de se mettre en danger à quelques moments et se mettre en danger était la dernière chose à faire pour un assassin. Il avait comprs, il en avait aussi déduit qu'il était un assassin. Non pas un assassin directement au service de la reine, d'autres avaient cette charge. Haldarad parcourait les bas-fonds de Storghein pour débusquer d'éventuels dangers pour la reine. Complot, assassinat, chantage. Ce n'était pas drôle tout les jours mais cela correspondait à Haldarad et à son caractère. Lui n'était pas habitué aux voix mielleuses de la cour, où chacun faisait de l'ironie, et par des pics astucieuses méprisait les autres.

« Tu es bien de Storghein, parfait. Avant toute chose ne croit pas que je suis à ta merci, je suis peut-être allongé mais loin de ne pouvoir me défendre. Effectivement ton raisonnement se tient, tu es tellement bon que personne ne te connait. »

Il marqua une pause et regarda l'homme, il restait impassible. Aucun sentiment ne transparaissait.

« Effectivement je suis compagnon de la Reine. Mais on travail n'est pas de protéger directement la Reine. Je fais de la garde préventive, évitant que des complots ne se forment, ou que telles personnalités ne la tue par le biais d'un assassin comme toi. De plus en ce moment elle est je ne sais où. »

Se dévoiler de cette façon était limite suicidaire dans leur métier mais si il voulait obtenir sa collaboration, il devait s'ouvrir pour montrer qu'il ne voulait pas le tromper. Leur métier était vraiment dur.

« Ce que je te propose c'est une collaboration. Pas une collaboration permanente, je ne veux pas qu'on oeuvre en équipe, si j'ai besoin d'un assassinat trop compliqué pour moi, je veux pouvoir faire appel à toi, mes compétences en discrétion sont assez restreintes, je suis plutôt du type acrobate. En contrepartie, je te garantis que tu ne seras jamais inquiété, sauf si tu attaques la Reine, là il t'arrivera des problèmes. Qu'en penses-tu? »

Voilà, il avait toutes les cartes en main, à lui de savoir si il acceptait ou non.

« Oui, j'aime venir ici quand l'envie m'en prend, j'ai souvent besoin d'être seul, et cet endroit désert est parfait. C'est pour cela que j'ai trouvé bizarre de te trouver là »

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Haldarad venait ainsi de s’exprimer. Il venait de proposer à Allen une offre des plus intéressantes. En plus de lui offrir cette alléchante proposition de profiter d’avantages royaux, il lui offrait l’opportunité de faire souffrir, de blesser, de tuer, d’assassiner. S’il acceptait ? S’était une opportunité en or. Pouvoir tuer des personnes importantes dans l’ombre de la royauté. Magnifique ! Cependant, Allen ne désirait pas devenir un assassin royal et c’est pourquoi il ne voulait pas être une de ces personnes qui était limité par les relations entre les pays ; il voulait être libre. C’était une raison très importantes au fait qu’il accepte.

« Cette collaboration n’est pas pour me déplaire. Je ne dis pas nom à accomplir des meurtres en portant l’honneur du pouvoir royal. Cependant, je ne désire pas et ne veux vraiment pas devenir une loque bloqué dans mes meurtres par les relations des pays. Si je suis un assassin et un partisan d’Umbrae, ce n’est pas juste pour l’idée du métier. J’aime tuer, j’aime faire des sacrifices et des rituels alors promets-moi que je ne serai pas limité et j’accepte. Je peux voir que nous sommes assez proches. De ce fait, j’aimerais moi aussi t’enrôler dans ma religion. Si tu aimes tuer, rejoins Umbrae et crée avec moi ce réseau de malheur. »

Il apprit aussi qu’il aimait cet endroit et ne put s’empêcher de laisser apparaitre un sourire en coin. Il aimait cet homme et lui paraissait vraiment sympathique malgré cet aura malsaine qu’il dégageait. Deux hommes, un instinct meurtrier… une amitié ?

[Désolé pour le retard ><]

Une sorte de sentiment bizarre prenait petit à petit possession d'Haldarad comme un poison, l'affection pour cet homme sombre, cet assassin. Était-ce l'amitié? Était-ce ce que l'on ressentait lorsque qu'on aimait quelqu'un? Apparemment oui et Haldarad n'aimait pas ça. Cela laissait une brèche dans son esprit que cet homme pourrait exploiter à loisir. Mais cela était tellement bon d'avoir un appui sur qui compter.
Par contre sa proposition d'adhérer à sa « religion » lui plaisait guère. Haldarad ne croyait en rien et surtout pas dans une religion totalement illusoire. Les religions n'étaient que des pièges à rats puants pour lui. des choses créées pour contrôler des foules entières et les emprisonner, les empêcher de penser, les légumiser. Combien de guerres, combien de morts avait eu lieu au nom de tel ou tel dieu ou déesse? Combien de personnes sacrifiées pour le seul plaisir d'un être puissant et sadique? Et tout cela répugnait Haldarad au plus haut point.

« Sache que je ne crois en rien, pour moi les dieux, si ils existent ne sont que des sadiques qui utilisent les humains pour assouvir les désirs bestiaux. Je tue les gens en pensant qu'ils seront sauvés de cette vie de misère et de souffrance. »

Il avala sa salive. Allen allait-il aimer ce discours? Pendrait-il cela pour un blasphème d'insulter les dieux comme ci? Il avait l'air d'un fanatique buveur de sang et totalement dangereux. Mais Haldarad ne pouvait refuser une collaboration comme celle-ci. Cela l'aiderait trop dans son travail de compagnon. Trop de personnage en voulaient à la Reine, et sa mission était de la protéger d'éventuelles menaces.

« Mais avant de prendre une décision, j'aimerais connaître ton niveau. Je ne veux pas me mettre au service de quelqu'un qui ne sait pas se battre, ça tombe sous le sens. »

Haldarad détacha son épée et attacha les liens de cuir à la garde. Comme ça, il ne pouvait tuer Allen. Mais si celui-ci ne pouvait pas faire autrement il sortirait son épée.
Dans un grand moulinet, Haldarad se mit en garde. Son épée était plus lourde que d'habitude mais cela ne le gênerait pas trop. Mais si Allen avait un arme trop dangereuse, il sortirait l'épée et là le combat deviendrait intéressant.

« A nous deux »

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Haldarad avait décliné son invitation à rejoindre le Dieu sanglant qu’était Umbrae. Il se mit également à critiquer les religions avec un certain dégout pour ces dernières. Cependant ce qu’il disait était vrai, les dieux étaient des sadiques qui utilisaient les humains pour combler leur désir, et alors ? Ces dieux leur procurait certain bénéfice et puis… Tuer pour faire basculer les hommes dans les Ténèbres, n’était-ce pas là une bonne raison d’assassiner ? Allen eu un léger sourire en coin en pensant à cela. Ce sourire disparut quand Haldarad lui donna la raison de ces meurtres : sauver les gens de la souffrance et de la misère. Se prenait-il pour un libérateur ? Comment vouloir aider les autres alors que ces mêmes gens n’ont pas de scrupules et fonctionne au désir et à l’envie. Tous les humains sont épris du même égoïsme et du même amour propre : tout homme n’est lui-même que pour plaire et profiter des gens et, lorsqu’ils ont le dos tournés, il les poignarde en plein cœur. Haldarad semblait être assez naïf dans son genre pour vouloir sauver les hommes alors qu’ils ne méritent que le châtiment absolu pour leur égocentrisme. Et puis, il les libérait en les tuant ? Sa propre vie était-elle si empli de tristesse pour croire que les hommes recherchent la mort ? Ces êtres cupides, avares et individualistes ne veulent pas mourir. Ils craignent l’inconnu surtout s’ils sont riches. Leur regard apeuré face au trépas lui avait toujours procuré un très grand bonheur jubilatoire. Certainement était-ce pour cela qu’il avait rejoint le rang d’assassin.

« Certes, les dieux nous utilisent pour combler leur désir mais ils nous donnent en retour. Et puis, sans les rituels de sacrifices humains je n’aurais jamais pensé à toutes ces méthodes pour faire souffrir un homme… Cependant, ta vie a-t-elle était si éploré pour que tu dises libérer les hommes en les tuant ? Et pourquoi désires-tu sauver ces êtres cupides et égotistes si la mort leur provoque de la joie ? Sérieusement arrêtes d’être si gentil, cela te perdra. Tue les pour le plaisir de voir leur visage apeuré et souffrant. C’est une plus belle raison que de les assassiner pour leur propre plaisir. Et puis comment sais-tu que ça leur fait plaisir de mourir ? Ils en ont toujours si peur de la Faucheuse… »

Allen ne put s’empêcher un petit rictus. Haldarad voulait se battre et il lui fit donc savoir. Le jeune homme fit en sorte de minimiser les dégâts que pourrait provoquer son épée grâce à des lanières de cuir. Allen sourit. Le croyait-il vraiment si faible pour protéger son corps ? Allen le regarda avec un sourire jubilatoire : un combat était toujours une source d’excitation pour lui. Alors que son opposant fit une figure acrobatique pour se placer, Allen fit tournoyer son chakram dans sa main droite. Un sourire aux lèvres, il se posta dans une posture de combat assez spéciale. Cette arme habituellement destiné au combat à mi-distance, le jeune homme avait appris à la manié au combat rapproché. De plus, il arrivait à lancer son chakram tel qu’il lui revenait ce qui était un assez bon avantage lors d’un combat. La suite se déroula à une vitesse fulgurante, Allen fonça sur Haldarad et, telle une danse, asséna de nombreux coups. Il parait en utilisant son chakram comme un bouclier et attaquer avec le côté tranchant de la lame. Telle une mélodie belliqueuse, le choc des lames résonnait dans la brume. Une vraie valse d’éclair était dansée par les deux hommes. L’un parait, l’autre attaquait et inversement. Le rythme soutenu et régulier des chocs des lames aurait pu être celui d’un orage tellement le son était bruyant. La vitesse des coups d’Allen s’accélérait de minute en minute. Il valait mieux être bien entraîné pour suivre la cadence !

« Tu devrais faire plus attention et enlever tes liens de cuir sinon tu perdras ! Quoi que… je vais m’en occuper pour toi…»

Un sourire apparut sur son visage et en un coup net et précis avec le tranchant du chakram sur les liens de cuir permit de les trancher net.

« Voilà et maintenant, que le vrai combat commence ! »

Allen fit un saut pour reculer un peu. Il cracha par terre et se remit en position, le regard plus concentré qu’auparavant mais toujours avec ce sourire jubilatoire ornant son visage.

Allen sortit un chakkram. Une arme rapide et maniable. Très utile à mi-distance. Haldarad avait donc l'avantage dans le combat rapproché. Et puis de quoi se mêlait-il? La vie d'Haldarad restait sa vie, une vie noire et rouge comme la sang, mais sa vie quand même.

« Non, je ne me prend pas pour un libérateur. Je n'aime pas le genre humain. C'est vrai que nous sommes des monstres d'égoïsme et de cupidité, et c'est aussi pour ça que je tue. Toi et moi, nous les assassins sommes fait pour purifier le monde des faibles qui ne savent pas se défendre. Des puissants qui se blottissent contre leur amas d'or. Je tue pour tuer. Je tue parce que cela est bon. »

Allen sauta sur lui, et le combat s'engagea. Et à la surprise d'Haldarad, Allen se battait au corps à corps. Intéressant. Les coups s'échangèrent à une vitesse extraordinaire. Les lames claquaient les unes contre les autres. Le bruit se répercutaient un peu partout dans la vallée.
Haldarad sautait, contre attaquaient comme à son habitude. Mais il gardait ses coups. Normalement, son épée changeait de main constamment, créant feinte et coups inattendues. Dans un coup non prévu, Allen coupa les lanières en cuir qui protégeait l'épée. Il voulait vraiment se battre. Pas de coup retenu, pas de coups avec le plat de la lame. Seul le tranchant résoudrait le match. Haldarad sourit. L'excitation du combat monta en lui. Un mélange d'euphorie et de sadisme qui envahissait tout son être. Plus rien ne comptait à partir de maintenant à part le combat. Il prit une clope dans son paquet, la porta à ses lèvres et l'alluma. La nicotine fit son effet et Haldarad fut totalement pr^t à se battre.

« Tu veux vraiment te battre? Alors allons-y! »

Il fit tournoyer son épée à une vitesse ahurissante, le souffle de vent faisait trembler l'herbe autour de lui. Son épée noire changeait de main comme un balle de jonglage. Allen allait vraiment savoir ce qu'il valait.

« Que le jeu commence »

Haldarad bondit et donna un coup de taille de la droite vers la gauche avec l'épée dans la main gauche. Mais lorsque la main passa devant Allen celle-ci était vide. L'épée en suspension arriva dans sa main droite, prête à frapper.

« Évite ça! »

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Haldarad avait fini par être lancé dans le combat. Il sortit une cigarette de son paquet et la plaça dans l’embrasure de ses lèvres. Un doux feu consuma la sèche de sorte que la nicotine qu’elle contenait s’infiltrait dans le corps du jeune homme. Cette sensation semblait lui donner des forces, un stimulant ? Allen devait lui enlever cette cigarette des lèvres et, à la première occasion, lui subtiliser son paquet.

Son adversaire s’épris d’une plus grande vitesse. La célérité dont il faisait preuve n’était pas réellement impressionnante, non. Le plus impressionnant était la différence de combativité qu’il avait entre maintenant et il y a deux minutes. Alors qu’il s’approchait d’Allen, Haldarad feinta un coup venant de droite et lança son épée initialement dans sa main gauche vers le haut pour la rattraper de sa main droite et frapper. En lui-même l’enchainement n’était pas si compliqué ni si rapide, il était plutôt surprenant. Allen comprit qu’il n’aurait pas le temps de riposter, c’est pourquoi avec un sourire, il apposa sa main gauche face à l’épée pour l’empoigner pendant quelques centièmes de seconde. Le temps avait été suffisant. D’un coup de chakram, il coupa la cigarette aux lèvres du jeune homme et recula d’un saut en arrière. Il ne savait si Haldarad l’avait déjà remarqué mais son paquet de cigarette lui avait été dérobé. Certes, Allen n’était pas aussi doué qu’un voleur, il avait dû jeter son chakram vers l’arrière et son adversaire l’avait certainement senti glisser sa main dans sa poche et en retirer quelque chose. Le sang coulait sur le sol. La main gauche d’Allen était ensanglantée et cela le faisait jouir de plaisir. Ce liquide couleur rubis qui dégoulinait sur sa main, Allen le lécha avec délectation. On put voir les morceaux de chair qui ressortaient de sa paume. Faisant passer le paquet d’Haldarad dans sa main gauche, il ferma le poing d’un geste douloureux mais si enivrant… De l’autre main, il ramassa son chakram et se releva en souriant.

« On dira que je t’en repaierai… Si tu es encore vivant… »

La feinte d’Haldarad ne fonctionnerait plus une seconde fois sur Allen. Conscient que cela devait être un de ses coups spéciaux, Allen décida de lui en montrer un de son invention. L’attaque sur laquelle Allen s’entrainait n’était pas du tout au point, il lui fallait soit une autre arme et, dès qu’il en serait capable, manipuler le feu. Pour l’instant c’était impossible, il décida donc de réaliser cette attaque boomerang, certes de niveau plus faible mais non moins efficace. Lançant son arme vers son adversaire, celle-ci s’appuya sur l’air tel un frisbee en vue de couper l’opposant. Pendant ce temps, Allen courut derrière comme pour faire mini d’attaquer à mains nues. Le temps qu’il soit à bonne distance de son opposant, le chakram revenait tel un boomerang pour trancher une nouvelle fois les plus absorbés par l’assassin désarmé. Repassant à proximité de lui, Allen rattrapa son arme de la main gauche pour la remettre dans la droite, prêt à réattaquer. En effet, le gros inconvénient de cette technique était qu’elle blessait Allen lors de la récupération. Il lui fallait des gants protecteurs mais il n’avait jamais eu l’occasion d’en acheter. Il rattrapa donc l’arme avec sa main déjà sacrifiée. Maintenant, il se reconcentra sur Haldarad, l’avait-il touché ?

Et il l’évita. En plaquant sa main rapidement sur la lame et en se blessant mais il l’avait évité. Cela voulait dire qu’Haldarad était un peu plus puissant sur le plan physique. Un bon point pout lui. Il aurait pu lui trancher la main mais l’assassin semblait avoir calculé son coup. Et il lui vaait piqué sa cigarette et son paquet, et ça ce n’était vraiment pas sympa de sa part.

« Oh non, pas mon paquet. Il restait une clope dedans mais bon voilà quoi. J’espère que tu vas me le rembourser, ça coûte les yeux de la tête ce truc. »

Mais la nicotine avait déjà fait son effet, et Haldarad était boosté. Il observait son adversaire dont le liquide vermeil pendait de sa main blessée. IL devait souffrir mais ne le montrait en aucun cas. Ses yeux non plus ne montraient rien. Rien qu’Haldarad ne puissent utiliser à son avantage. Mais Allen était habitué à l’assassinat discret et non au combat, ce dont Haldarad, en toute modestie était un expert.
Son sang bouillonnait et l’adrénaline emplissait son être comme la lumière envahit un saint. Il était à fond dans le combat. Plus rien ne comptait. Ni le vent sur son visage, ni l’herbe verte qui mourrait sous les coups de dents des chevaux, ni le souffle détendu d’Allen, ni les nuages qui dansaient dans le ciel au rythme de la douce mélopée des zéphyrs. Cette sensation, tout guerrier la connaissait, et c’est pour cela qu’il se battait. Pour ce mélange d’excitation et de toute puissance que procuraient le port et l’utilisation d’une arme.
Allen se précipita sur lui lançant son chakkram. Il fendit l’air dans un bruit cristallin tout droit entre les deux yeux d’Haldarad. Dans un mouvement acrobatique il évita de justesse le chakkram et reporta son attention sur Allen, celui-ci arrivait dans le sillon de son arme. Il allait attaquer à mains nues. Peut-être au niveau de la gorge, ou du plexus. Les points vitaux ne manquent pas et tuer un homme à mains nues est aussi simple que de tuer quelqu’un avec une épée, sauf qu’il faut plus de précision et de connaissances. Il se préparait à éviter son coup quand le chakkram revint sur lui et lui entailla l’épaule droite. Il sauta sur le côté pour éviter un éventuel coup qui ne vint pas.
Cette attaque l’empêchait de bouger mon épaule droite, et merde. Allen récupéra son chakkram, et se retourna. Il se remit en garde et attendit

Invité

Allen admira d’abord son chakram. Il était recouvert de sang. Le sien bien sur mais également celui d’Haldarad. Il regarda son adversaire avec un petit sourire en coin tout en léchant le sang autour de la lame du chakram. Ce liquide rougeâtre était toujours un pur délice. On pouvait voir l’entaille que l’arme avait faite dans l’épaule droite du jeune homme. Il serait indisposé à bougeait ce bras là pour un petit moment. L’ambidextrie de son adversaire était maintenant réduite à néant. Plus aucun coup ne serait frappé avec la main droite ce qui était en soi une grande avancée. Les deux êtres se recouvraient peu à peu de rouge. La texture, l’odeur, l’aspect, tout faisait qu’Allen appréciait ce précieux liquide.

Les deux hommes étaient désormais en garde. L’un contre l’autre leur force semblaient s’égalaient étaient-ils réellement du même niveau ? L’attaque du Chakram ne fonctionnerait pas deux fois, Allen en était conscient. Poussé par ses pulsions plus que par sa réflexion, il fonça sur Haldarad et s’arrêta net quelques mètres devant lui. Là, d’un mouvement rapide, il envoya son pied vers la tête d’Haldarad et bascula avec son corps pour rétablir l’équilibre. De là, il tenta d’entailler la cuisse de son opposant. Dès qu’il sentit son équilibre se rompre, il se resserra pour tomber sur le sol et rouler loin de l’homme qui lui faisait face. Il se releva et le regarda d’un air interrogateur.

« Es-tu sur de vouloir continuer ? Tu pourrais finir en lambeau… »

La brume ne s’était pas dissipée mais les deux êtres avaient pris l’habitude de cette incommodité. Ils pouvaient désormais voir plus facilement les traits de l’autre. Comme si il comprit en regardant ses yeux, Allen s’assit. Le combat était fini.

[HJ : J’ai demandé à Haldarad pour savoir si on continuait ou si on arrêtait]

Le temps passe et jamais ne s'arrête.

Le changement de saison s'annonce et bientôt, les feuilles aux couleurs d'or remplaceront la verdure des champs, le chant joyeux des oiseaux cédera sa place au silence et le monde s'endormira petit à petit. Dans ce décor en mouvement, il est temps de s'éclipser, de laisser la nature reprendre ses droits et le cours des choses se faire.

Désengagés : Haldarad, Allen.

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