Perfection.

Jusqu'à la fin de toute civilisation.... Les Hommes... Continuerons de chercher la seule chose qu'il n'est pas possible de trouver. De courir après. Une chose que jamais personne n'a possédé. Que nulle Cité n'a vu ni n'a connu.
Perfection.
L'imagination de la réalisation d'un rêve. Un secret perdu dans la rivière du temps qui coule entre nos doigts. Un secret fantastique.
Nous en sommes maîtres et esclaves.
Le sang qui coule dans nos vaines nous garde en vie.
Nous sommes maîtres et esclaves.
Tels des vampires nous cherchons à nous en nourrir, jusqu'à la dernière goutte, au détriment du sang des autres, toujours plus. Rien ne peut étancher notre soif d'en vouloir toujours plus.
Le sang pour le sang.
les Anges tombent.
Perfection....
La perfection se trouve dans la mort, car tout y est immobile. Plus une goutte de sang pour nous donner soif.
Et ce soir, les Hommes auront la chance de connaître cette Perfection Absolue. Rien ne bouge, rien ne peut être corrompu. Rien ne peut nous meurtrir.
Sang pour Sang.
Nous en sommes des Esclaves.
Le plus profond des désirs.



Les feux s'allumèrent derrière les murailles de Tamawa. Silencieux, rougeoyants d'une lueur malveillante, embrasant l'obscurité des Collines Noires silencieuses. Les points devinrent de plus en plus nombreux, plusieurs centaines à menacer la douce nuit de cet été. Puis, sans bruit, les lueurs se détachèrent de l'horizon et s'envolèrent comme des papillons de nuit attirés par une lampe. Des papillons mortelles.
Les boulets enflammés retombèrent comme une pluie de feu sur Tamawa.
Pas de phase d'observation, pas de phase d'appréhension. Juste la terreur, les cris et la mort.
Les Pavillons nord de Tamawa s'embrasèrent. Les échoppes, les maisons, les temples... Rien n'échappait à la destruction des trébuchets. Ce n'était que le nord de la ville, mais le reste n'était qu'une question de temps. Les incendies se déclenchèrent partout, les hommes et les femmes hurlaient en sortant de leurs maisons en flamme, des enfants pleuraient en cherchant leurs parents parmi la foule affolée, des cadavres carbonisés encore brûlants jonchaient les rues.


Perfection.
Et ce n'était que le début.

[Pour Ankdor: l'incendie et les boulets ne sont pas encore venus à vous.
Pour le Nord: les flammes se propagent, et les premières lignes ennemis commencent juste à entrer dans la Cité. Pas de phase de bataille pour le moment
Pour les deux topics: un post par personnage pour vous organiser. Si un topic va plus vite que l'autre, ce n'est pas grave.]

Sora soupira sous les draps blancs. Pourquoi le monde trouvait-il malin de venir la déranger dans ses meilleurs moments ? A peine le temps d’entendre deux cris et de sentir un peu le cramer que Féanaro avait filé, délaissant son lit et Sora avec. Tssss… Ce n’était vraiment pas amusant tout ça. Ses doigts tapèrent en rythme le matelas sans d’autre bruit qu’un frottement étouffé. Dehors, les cris et le crépitement du feu couvraient tout. Il faudrait peut-être qu’elle se décide à se bouger quand même…
Ce fut ce moment là qu’Aden choisit d’entrer en trombe dans la chambre. Vu le temps qu’il avait mis à la rejoindre en période de crise (et surtout qu’il stressait d’avantage qu’elle) Sora fut presque certaine qu’il avait réussit à se perdre dans le couloir rectiligne de l’auberge. On est doué ou on l’est pas après tout… Il ouvrit la bouche pour lui crier quelque chose mais l’almer n’entendit strictement rien. Et pour cause : un énorme rocher –sûrement catapulté- venait d’atterrir au pied de son lit, défonçant au passage tout le mur côté nord ainsi que la jolie fenêtre en bois qui aurait pu donner une excellente vue sur la place située en contre bas.
Sora leva un sourcil, vira le drap de sur son corps parfait et bronzé et descendit du lit. Déjà Aden se précipitait vers elle et la harcelait de question pour savoir elle n’avait rien. Elle le fit taire d’un ordre bref, saisie sa robe pliée sur une chaise miraculeusement indemne (et non les pervers, elle ne se baladera pas complètement nue !... C’est quand même bien pratique les miracles…) et attrapa le précieux livre qui se cachait en dessous. Puis elle enfila sa robe adroitement en descendant les marches de l’auberge, son garde du corps juste derrière elle. L’aubergiste devait être soit mort, soit parti loiiiiiiin car elle ne le vu nulle part et se dit tant mieux car Féanaro était sûrement partit sans payer la note. Tssss… Décidément, cet elfe ne finissait jamais les choses. Espérons qu’il réussisse achever les Cavaliers comme il le fallait sans quoi ils allaient avoir un peu de mal à survivre…
D’ailleurs il lui avait dit d’aller au temple… Pfff… N’importe quoi. Elle n’avait aucune envie de se retrouver au beau milieu d’une foule apeurée. De plus, si elle les rejoignait non seulement elle se jetait dans la gueule du loup vu que les ennemis allaient sûrement viser l’endroit où toute la population s’était regroupée mais en plus, elle ne serait qu’un boulet de plus pour les pauvres combattants chargés de la sécurité des citoyens de Tamawa et ça, il en était hors de question !
Elle enleva le fin film de cendre qui avait recouvert la couverture du manuscrit. Il allait falloir qu’elle protège ce précieux livre et donc, qu’elle quitte la ville au plus vite. Et pour ça… Elle ne voyait qu’un moyen : atteindre la maison d’Amah, son tatoueur préféré et de là, quitter la ville par le souterrain qui donnait sur sa cave. Si tant est que sa maison était encore debout ou qu’ils fussent, lui, la grand-mère et son petit fils, encore dedans. En arrivant à Tamawa, elle leur avait fait porter un mot les informant de sa présence en ville et espérait qu’ils l’avaient attendue avant de disparaître. Plus d’une fois auparavant ils avaient fonctionnés ainsi, quand Sora avait dû sortir en toute urgence de Tamawa sans être remarquée. Elle et Aden se mirent donc en route.
Sa robe blanche vira bientôt au gris à cause de la cendre en suspension. Autour d’eux, tout n’était que feu, cris et souffrance. Elle avait du détourner les yeux quand elle avait croisé le regard vide d’un squelette calciné. Elle n’était pas habituée à ce genre de spectacle, ayant toujours vécue dans son petit monde bien en paix et gardant la guerre pour l’histoire qu’elle étudiait. Mais celle-ci l’avait rattrapée…
Le feu se répandait à une vitesse phénoménale, passant d’un bâtiment à l’autre avec une facilité déconcertante. Plus d’une fois, ils durent faire machine arrière face à des rues bloquées par l’effondrement des maisons, ou dû se cacher quand des soldats ennemis risquaient de les croiser.
A un moment, alors qu’ils passaient le coin d’une rue, Sora butta contre quelque chose de mou et s’écroula par terre. Une petite voix qui sanglotait monta soudain d’un ton et l’almer se retrouva nez à nez avec une petite fille de cinq ou six ans, pas plus, qui serrait dans ses bras le cadavre inerte de sa mère. Elle était si seule, si désespérée, si petite… Sora ne pouvait pas l’abandonnée, même si cela devait les ralentir fortement. Elle se rassit pendant qu’Aden faisait le gué et releva le visage trempé de larme de la petite fille.

« Dis-moi, tu as un nom petit ange ?

-…j…je…M… Mauri… Maurine… »

Sora lui sourit, essayant de rassurer ce petit être qui venait de plonger dans le cauchemar au début de sa vie et qui venait tout juste de perdre ce qu’elle avait de plus précieux dans sa vie.

« Ecoute-moi bien Maurine, tu vas venir avec moi et on va partir loin d’ici.

-…M…mais et maman ?

-Ta maman ne craint plus rien, croît-moi. Allé viens. »

La petite fille hocha la tête, hésitant encore un peu à abandonner le corps sans vie de sa mère. Puis petit à petit, elle lâcha le cadavre et tendit une minuscule main tremblante vers celles que lui avait tendue Sora. Elle lui frôla les doigts et n’y tenant plus, fit un bon vers elle pour rechercher le câlin dont elle avait tant besoin.
Puis, tout se figea. Sora les bras encore tendus, fixait avec impuissance le petit corps embroché sur la puissante lance qui venait d’apparaître.
Aden réagit aussitôt, se maudissant de ne pas avoir surveillé les toits et attrapant l’un des bras de Sora pour la forcer à se lever. Celle-ci ne bougea pas, trop choquée. Maurine la fixait de ses yeux vides et pourtant emplis d’un espoir apparu quelques secondes à peine avant, le corps transpercé de part en part et refusait de lâcher son regard. N’y tenant plus, le cydien pris Sora dans ses bras et s’enfuit en courant, loin de l’horrible scène, et surtout des soldats qui accouraient. Il trouva rapidement une cachette dans la ville en ruine et attendit que les soldats passent pour qu’ils puissent de nouveau continuer leur route.
Sora, dans ses bras, pleurait recroquevillée et sans bruit.

[Désengagée momentanément]

[Première fois que j'écris un texte à la première personne, je suis pas vraiment sûre du résultat...]

C’était comme un soir de fête, la taverne grouillait du vacarme de la foule. Partout, les hommes attablés trinquaient bruyamment tandis que les rires de uns et des autres résonnaient, se répondaient, emplissant la pièce de joyeux accent qui lui donnaient un air festif.
Dans l’atmosphère enfumée, parfumée des effluves du plat de viande mijotée proposé par l’aubergiste en plat du soir, les serveuses allaient et venaient, transportant chopes et vaisselle en équilibre précaire, parvenant avec peine à se frayer un chemin d’une table à l’autres, sous les regards satyriques des plus éméchés des clients.

Ce tohu-bohu m’avait quelque peu décontenancée à mon arrivée dans la pièce, puis je m’y étais habituée, comme sans doute la majorité des personnes présente ce soir là. Je reconnu dans l’assemblé un visage familier, celui du capitaine de la garde elfique, accompagné ce soir là d’une femme de race cydienne pour le moins exubérante. Mais je ne cherchais pas à en savoir plus. Après tout, la vie privée de cet elfe ne me regardait et ne m’intéressait point.
Ce soir, j’avais été chargée d’animer la soirée en temps que conteuse, accompagnée pour l’occasion par un autre artiste, un ménestrel du nom de Tobias.
D’un commun accord, nous avions décidés de narrer ce soir là l’Histoire. La première bataille de Tamawa, lorsque les Almers tentèrent d’envahir cette cité neutre, prit place devant leurs yeux : tandis que je contais les événements ayants marqués cet épisode guerrier, Tobias les faisaient vivre à la foule présente par le biais d’illusions assez poussées. Ses talents d’illusionnistes étaient impressionnants, bien plus que les miens.
Si je juge par les applaudissements que nous avons reçus, je pense pouvoir dire que le spectacle a été apprécié.
Nous n’avons pu quitter la salle qu’après un double rappel qui mit ma voix à rude épreuve. La soirée était déjà bien plus qu’avancée.
En montant dans la chambre mansardée qu’on m’avait octroyé pour la nuit, j’avais la gorge aussi sèche que du parchemin, et les paupières plus lourdes que du plomb. Le contrecoup de la soirée en plus du voyage que j’avais du effectué pour m’y rendre. A peine le temps de boire un verre d’eau que je m’écroulais sur mon lit et sombrais dans un profond sommeil réparateur.

Quand je m’éveillais, bien trop tôt à mon goût, mais néanmoins à peu près reposée, je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. D’étranges lueurs orangées coloraient le ciel, des grondements sourds, des chocs et des cris résonnaient de partout. Indices sonores d’un cataclysme annoncé. Un vent chaud s’était levé, répandant dans l’air une odeur écœurante de bucher. Une idée, d’abord insoutenable s’empara de mon esprit, mais je la repoussait fermement, je ne voulais pas y croire. Mais lorsqu’il devint évident que tous les indices concordaient, qu’il n’y avait pas d’autre explication possibles, alors les remparts de mon esprit se firent de plus en plus faible, jusqu’a finalement céder à l’idée victorieuse qui se fraya un chemin jusqu'à mes lèvres.

« Tamawa est attaquée ; Tamawa brûle… »

Comment cela étais-ce possible ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, qui ? Qui avait osé l’impensable ? J’avait l’étrange et désagréable impression que le spectacle de la veille était une sorte de mauvaise blague du destin. Décidément, son humour était détestable.
Et j’étais là, sur mon lit, prostrée dans un silence effaré. Pourquoi moi ? Pourquoi ici ?
Dehors, les cris redoublaient, comme si l’ennemis se rapprochait, à moins que ce ne soit le feu qui gagne du terrain.
Que j’étais bête de souhaiter me trouver au cœur de l’action et de l’histoire, maintenant qu’on y était, il était à mes yeux évidents qu’en fait, cela n’avait rien d’amusant. Immobile et muette, je sentais presque le souffle de l’incendie faire plier mon âme.

Le fracas d’une pierre s’abattant sur l’auberge et la détruisant partiellement me sorti de ma torpeur comme l’aurait fait un coup de fouet, en plus violent. Me lamenter sur mon sort ne servirait à rien il fallait agir, et vite, avant qu’il ne soit définitivement trop tard. D’un bond, j’étais sur pied, enfilait une robe et ma cape avait de sortir en courant de la chambre.
Où était ce Capitaine de mes deux ? !Par Silmarie, ce n’était pas que je le portait au plus haut degré dans mon cœur, mais s’il y avait quelqu’un dans cette taverne capable d’évaluer la situation et de donner des directives, ce serait forcément lui.
Passant devant la chambre du ménestrel, il me vint une idée. Mais alors que je m’apprêtais a frapper, le porte s’ouvrit, livrant passage à un Tobias excité, visiblement près à se battre, que je convainquit aisément de me suivre.

Dévalant les escaliers, nous avons gagnés la salle oû se tenait le Capitaine de la garde elfique, tout juste préparé.

« Capitaine Galathil ! avez-vous la moindre idée de ce qu’il se passe ici ?
Mes talents d’illusionnistes et ceux de mon compagnon sont à votre entière disposition. Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire ? »

Je jetais un coup d’œil a Tobias et m’excusait du regard qu’il ait été informé de ce que je comptait qu’il fasse au même instant que le Capitaine, mais la surprise étant passée, il semblait totalement d’accord avec mes propos et acquiesçais vivement.

Il ne nous restait donc plus qu’a attendre les directives du grand stratège.

C'était une belle nuit, assez belle pour dormir à la belle étoile. Notre rôdeur amoureux des grands espaces n'avait pas résisté à l'envie de passer la nuit à Tamawa après une journée passée en ville à offrir ses services plutôt qu'à camper à l'extérieur des murs pour revenir au matin proposer ses services à tous ceux désireux de voyager. Désirant s'économiser une chambre et par habitude du ciel au-dessus de sa tête, Thingol avait préféré la rusticité d'une charrette de foin abandonnée pour la nuit au confort luxueux et sophistiqué d'un lit trop mou et doux. La belle saison était arrivée et il serait dommage de la passer dans une chambre douillette qui invite à la paresse et à l'oisiveté. Malgré ce que d'autres nommerait un manque de confort, Thingol dormait d'un sommeil paisible, son fidèle compagnon à quatre pattes attaché non loin.

Mais son sommeil devait être écourté tandis que la nuit elle risquait d'être longue. Un fracas assourdissant réveilla en sursaut le vagabond qui avait pourtant le sommeil léger. Jamais encore il n'avait entendu un vacarme pareil et pour cause, dans la rue d'en face une toiture venait de s'écrouler dans une gerbe de flamme. Quel pouvait en être la cause ? Un incendie ?
Non ce n'était pas un incendie, instinctivement il le savait, ce vacarme étourdissant, ces cris dans la nuit, cette odeur de brûlé, il ne l'avait encore jamais vécu, mais aussitôt il la reconnu ... C'était la guerre.

Pourquoi une guerre ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Les paroles que la grande prêtresse de Silmarie leur avait prononcés lui revinrent : le retour de l'ombre. Était ce contre quoi elle les avait mis en garde ?

Thingol fixa solidement son carquois à sa ceinture et pris sur le dos du mulet un paquet de flèche supplémentaire, car quelque chose lui dit qu'il allait en avoir bientôt besoin et peut-être même de davantage encore. Devait-il laisser Sam tout seul dans cette ruelle ? Non, même si l'animal était du genre hargneux et robuste il serait imprudent de le laisser attacher ici avec toutes ses possessions, il devrait lui trouver un endroit plus sur en cherchant à savoir ce qui se passait. Un autre projectile s'écrasa sur la façade d'une maison voisine, projetant des morceaux de pierre et de bois ardent dans toute la rue. D'un geste vigoureux l'archer termina de bander son arc, lui aussi risquait certainement de ne pas dormir de la nuit.

Sortant sur la grande place le rôdeur aperçu un groupe en armure luisant à la lueur des flammes, son regard perçant reconnu aussitôt la conteuse qui se tenait à leurs côtés et semblait discuter avec leur chef. S'il pouvait en apprendre plus sur l'attaque qui se déroulait en ce moment même, c'était là-bas. Thingol se hâta vers ces soldats qu'il identifiât bientôt comme étant des elfes, chose curieuse que de voir un détachement armé de cette noble race (raaah je m'écorche la langue), hors de leur cité.

Parvenu à leur rencontre le rôdeur se dirigeât sans hésiter vers le commandant de la troupe elfique. Arrivé à sa hauteur il s'inclina et s'adressa à celui-ci dans un langage elfique clair et net malgré un léger accent :

« Messire Elfe, je ne connais pas votre nom, mais la situation est grave et vous me semblez capable sinon désireux d'y remédier vous et votre troupe. »
Et tout en se redressant Thingol ajouta :
« Si vous les acceptez alors mon bras et mon arc sont à votre service. »

Mais malgré la gravité de la situation l'astorg ne pu s'empêcher d'adresser une petite remarque moqueuse à la jeune elfe :
« Et bien jeune conteuse il semblerait que partout où je vous croise des évènements peu ordinaires se passe, courrez-vous donc réellement après les ennuis ? »

[Graaaah mort aux elfes ! *se soulage*]

L’elfe n’était pas encore partit…Deux templiers ne tardèrent pas à arriver. Le premier était un homme plus jeune que lui…La seconde une templière aux traits elfiques…Quand elle se présenta à lui, le capitaine elfique fut pour le moins…Dubitatif. Une personne capable de voir le passé et l’avenir…Pas qu’il n’y croyait pas. Lui-même étant un mystique, il lui arrivait lors de certaines transes de voir des images dont il ne comprenait la signification que bien plus tard. Non, ce qu’il avait du mal à avaler, c’était cet aspect pour le moins…Brutal…Dans la présentation…Il avait presque envie de discuter plus avant de cette fonction qui n’avait pas l’air bien efficace au vu de l’armée qui se baladait sous les murs de Tamawa…Ca inspirait la confiance...Il ne lui demanderait pas son futur amoureux…Quoique ça, il pouvait aisaiment le deviner : Horrible, douloureux et sans fin jusqu’à ce que la mort vous sépare.

Et au vu des évènements actuels…Ca risquait d’arriver plus tôt qu’on ne le pensait.

Dire que la mort venait elle-même réclamer son du. Le capitaine aurait du se sentir flatté si son esprit n’était pas déjà occupé à monter ses plans pour la bataille. Il savait parfaitement ce qu’il ferrait d’un templier…Mais que devait il faire d’un deuxième ? En tournant sa tête vers les crépitements des flammes…Son cœur n’hésita pas bien longtemps devant son devoir. Il se tourna vers la jeune templière.

Bien…J’ignorais que les templiers étaient à ce point prescient pour deviner mes besoins bien avant que je ne les formules…Mais vous tombez bien. Vos ordres seront pour le moins simple. Vous êtes douée pour les affaires de l’esprit ? Vous userez de vos dons pour repérer les hommes, femmes et enfants blessés qui n’ont pas encore pu évacuer vers le temple. Je veux que vous les repériez avec votre don, que vous les aidiez à fuir, soignez ceux qui ne peuvent se déplacer…Une fois tout les blessés au temple et après vos soins…J’ordonne la levée d’une milice. Que tous les hommes capables de manier une fourche, un baton, une arme viennent au côté des templiers pour sauvegarder leurs foyers. Et si quelqu’un vous barre la route, dite lui que je viendrais régler mes comptes avec lui dès que je trouverais quelques minutes à lui accorder. Est-ce bien clair ?

Cette fois ci, le capitaine se tourna vers ses hommes

Isil ! Forme trois groupes d’assaut, nous allons tendre des embuscades en plusieurs lieux de la ville. Les épées et boucliers avec moi au centre…Restez en alerte, le pied léger et mobile. Je vous donnerez des ordres via les templiers.

La jeune femme hocha la tête et commença a scindre les groupes sous les hurlements des hommes qui se donnaient du courage. On pouvait entendre les noms de : Silmaria, Nalween ou Ghalathil être scandé dans la nuit avant de disparaitre…Ne restait plus qu’une poignée d’elfe devant l’auberge alors que l’elfe se tournait vers l’autre templier. Un jeune homme répondant au nom d’Evenor. Le capitaine approba de la tête puis le désigna du doigt.

Bien…Tu viens avec moi. Tu va retransmettre mot pour mot ce que je vais t’annoncer. Si possible, essaye d’inclure tes chefs…Mais aussi un maximum de templier.

Feanaro se racla la gorge

Bien…Je suis le Capitaine Ghalathil…Chef de l’Ost des Elfes…Ce soir, la mort est venu frapper à nos portes…Nos ennemis ne sont pas des hommes…Mais des monstres venu d’un autre temps. Les Erathiens conduit par l’Ombre n’ont qu’un seul but. Anéantir toute vie sans aucune distinction…Il n’y aura pas de prisonnier. Il n’y aura pas de survivant. Nous n’avons pas le choix, nous devons combattre. Pour nos vies, pour nos frères, pour tout ce qui nous est le plus cher. En temps que Chef de Guerre, je vous demande la chose la plus difficile qui soit : Me remettre vos vies. Seul, j’échouerais. Ensemble…Nous avons une chance…Une seule chance de vaincre l’obscurité et de voir l’aube se lever.

Il prit une grande inspiration

Coralyn…Thingol…Vous avez déjà vos ordres. J’ai besoin de savoir qui est à la tête des templiers…J’ai besoin d’un périmètre de défense autour du temple. L’ennemi ne doit pas atteindre les quartiers Sud. Que les templiers établissent plusieurs barricades en forme de flèche pour briser les assauts. Formez des goulets d’étranglement dans lequel l’ennemi sera forcé d’avancer. N’hésitez pas à détruire les maisons pour cela…Cela évitera à l’incendie de se propager. Les guerriers a l’avant, les soigneurs a l’arrière pour aider à la défense. Dès que vous sentirez que vous allez cédez, vous pourrez évacuer vers la prochaine position défensive…Le temple sera notre dernier bastion. Je vais gagner du temps en ralentissant les premières troupes mais vous devrez vous dépêcher.

L'Elfe dénommé Feanaro me donna des ordres, j'hochai la tête et courus vers mon destin. Je balayai la ville de mes sens magique, et bien sur reçu le message que Feanaro envoyait aux Templiers. Je n'y prêtai pas attention, si les Templiers avaient besoin de moi, Jiven me le dirait. Je chevaucha Rakurai, et courus vers les premiers civils. Ils criaient, un mur s'étant effondrer bloquant leurs passage. Je mis pied à terre, et enlevai le mur complet, en peu de temps. La famille me remercia, et je les guidai vers le Temple. Ils y allèrent, j'envoyai Rakurai avec eux, avec ordre de revenir, pour les protéger au cas où, car je savais que même si ce n'était qu'un cheval, il pourrait le faire, et je savais qu'il saurait me retrouver, j'en était sûre. Je me dirigeai vers un blessé, le soignai, et l'envoyai jusqu'au Temple. Il était un homme fort et intelligent, je savais qu'il pourrait se débrouiller seul. Et ainsi, je continuai à évacuer les civils, les personnes, allant de plus en plus vers le Nord sans m'en rendre compte... Jusqu'à que je tombais nez à nez avec un de ces... monstres. Même après mon courage, je laissa pousser un cri. J'avais peur, naturellement. Il s'agissait d'un géant de deux mètres je doutais tout de même qu'ils fassent tous sa taille, doté d'une musculature disons impressionnante. D'une vitesse incroyable, il s'avança vers moi. Pur réflexe, je sortis la lame de mon sabre, et me mis un position de défense. Soudain, je reçus un message télépathique... On me demandait de fuir. Je ne savais pas de qui venait se message, mais il faut dire que devant un géant pareil, vous ne direz pas non! Malheureusement, il attaqua, et avec une grande agilité, je l'esquivai et tranchai sa tête... J'entendai donc le crissement du metal sous ma lame, produisant un horrible bruit. Rakurai revint, et je le chevauchai, jusqu'au Temple, ayant vérifié pour la énième fois qu'il n'y restait plus personne, plus de blessé. Arrivée au Temple, j'accomplissais les derniers ordres de Feanaro, encore sous le choc devant ce que je venais de voir. Et si ils étaient tous aussi grand et musclé... comment pourrons nous les vaincre?


HRP: Je ne sais pas du tout si mon rp est valide, ou si je devais attendre, ou si je devais ne pas soigner tout le monde en un post... Alors j'aimerai le savoir, merci^^

[Chiko : alors quant à ta question, je ne sais pas, on en parle au staff' ! Mais tout d'abord, le terme monstre est une métaphore, ce n'est qu'une image, il n'y a pas de gros monstres tout baveux ! Et aussi... La terminaison du passé simple de la première personne est AI, et non A (utilisé uniquement pour la troisième) seulement pour les verbes du premier groupe naturellement ! Pour le reste, ils se terminent par un S ! Donc soit tu passes ton texte à la troisième personne, soit tu changes tes terminaisons de verbes ! Merci !]

Elunara

- Il me semble que Thingol avait demandé de ne pas poster en attendant notre retour, je te prierais donc de ne pas éditer à tord et à travers tes post, surtout si ce n'est pas pour corriger les fautes dont Chiko t'as parlé.
- Il me semble que ta mission était de retransmettre les ordres de Feanaro, aussi, je ne vois pas ce que tu fais loin de lui, délaissant clairement ton rôle puisque tu dis que tu ne prêtes pas attention à ce qu'il fait. Je me demande pourquoi tu as voulu venir sur le champs de bataille si c'est pour retourner au Temple au bout de 2 post.
- Tu ne peux pas confier des gens à ton cheval, tu es en pleine guerre et il reste un animal ! Fais attention à rester logique dans tes propos, surtout que tu n'as ni dressage ni empathie !!! Il me semble t'avoir déjà expliqué ce point par MP.
- Je te prierais aussi d'aller relire la chronologie d'Azthia et son histoire ainsi que les post introductifs de la bataille ! Jamais on a dit que l'armée était entrée dans la ville, nous avons seulement précisé que la ville était en flammes pour le moment et qu'il une armée en face (d'ailleurs nous n'avons jamais dit qu'elle était composée de monstres) !
- Pour ce qui est du reste de ton post ... tu n'as pas la compétence soin, tu as faveur divine aussi, je te prierais d'aller relire ce qui correspond à Silmaria : tu ne peux soigner que les blessures légères et, vu que tu ne possèdes pas le soin en compétence, tu ressents d'autant plus la douleur des gens quand tu les soignes ...
- Il me semble que nous t'avions indiqué la stratégie à suivre ou du moins, le post récapitulant ce que nous allions faire ... je te prierais donc d'aller le relire car ton post ne peut avoir qu'une seule conséquence ici : la défaite des Templiers.

En conséquence nous avons décidé de te renvoyer au Temple et d'y attendre les ordres d'Asora ou d'Eléa.

Feanaro

Tu peux utiliser Evenor désormais pour nous communiquer tes idées.

Une clameur sourde s'éleva soudain de derrière les murailles. Un bruit assourdissant, comme d'immenses coups de marteaux martelant les fondations même de la Terre.
Des tambours de guerre résonnèrent comme s'ils étaient à quelques mètres des habitants de Tamawa. Au nord, les maigres effectifs armés de Tamawa formaient une ligne de défense avec le détachement Elfique du capitaine Galathil. Quelques héros, bravant les flammes et les éboulements, tentaient de mettre les quelques survivants sur la piste du Temple où le feu ne prenait pas.

Et c'était bien là le problème pour les lignes de défenses: l'ennemi visait quelque chose, et il pensait savoir où le trouver.
Dans la muraille Est, une faille béante vomit alors des guerriers solidement accrochés à leurs armes. Vêtus de simples côtes de mailles, d'un haume découvrant des visages vides, maigres, blancs et sans aucune vie, ils avançaient à bonne cadense en direction du centre de la ville.

Au nord, des visages n'affichant aucune émotion se mirent en route et entrèrent par un trou dans les murs protecteurs. Ils se divisèrent ensuite en trois groupes, suivant les chemins pavés menant au Temple, en plein centre de Tamawa. La diversion parfaite.... Les Défenseurs du Nord verraient en eux des proies faciles, acculées entre les flammes qu'elles avaient elles-même provoqué et les soldats protégeant Tamawa. Et pendant qu'une petite partie de son armée était sacrifiée au nord, son détachement principal avançait lourdement vers le Temple d'Ankdor.

Le Maître templier Jiven Farah sentit très rapidement, grâce aux pouvoirs de la fillette blonde, qu'un vide absorbait l'est de Tamawa. Immédiatement, il avertit son élève Evenor qui relaya le message suivant au capitaine elfique: "Des soldats s'approchent par l'est". Les données de la bataille avaient changé: une troupe, à peu près équivalente en nombre aux défenseurs commandés par Feanaro Galathil se frayait un chemin parmi les flammes au nord. A l'est, un détachement deux fois plus nombreux marchait sans rencontrer de résistance, massacrant les civils tentant de fuir, vers le temple d'Ankdor.

Jiven donna quelques ordres par télépathie à ses hommes et femmes maniant le pouvoir de l'esprit. Ceux-ci se déplacèrent, regroupés, vers le côté est du jardin. Seulement Jiven n'était pas un tacticien. Il avait participé à des missions pacifiques, des expéditions punitives ou des escarmouches, mais pas une seule attaque en plein milieu de la nuit avec des effectifs réduits. Il devait protéger la Cité, protéger les civils qui s'étaient regroupés... Mais aussi protéger ses templiers. Des gamins pour la plupart, qui n'avaient pas atteint vingt-cinq printemps. Tamawa s'était endormi depuis la retraite des Almers, et le réveil était brutale. Et ce n'était pas la philosophie caractéristique de son Ordre qui allait les tirer d'affaire.

Il passa en revue ses options: son atout le plus considérable était la petite Jelenna, mais sa soeur ne semblait pas ouverte à ce choix. La fille de Jacen avait apparemment beaucoup hérité de sa mère. Ignorant la sphère d'influence du pouvoir de la jeune catalyseur, il semblait difficile de l'inclure dans une tactique. Et pourtant, il allait falloir compter sur elle.

**Evenor, dis au capitaine Elfique que nous avons un catalyseur, mais que c'est une fillette de même pas dix ans. Peut-être saura-t-il en tirer un avantage.**

Jiven se plaça devant ses troupes: eux aussi commençaient à sentir que le Mal approchait, et que les chocs d'épées qu'ils allaient bientôt supporter n'étaient pas un entraînement. C'était peut-être ce soir qu'ils allaient fermer leurs yeux à tout jamais. Et ils avaient peur.
Le Maître demanda alors mentalement un dernier service à Asora et se retourna pour commander ses hommes et faire face à son ennemi.



Bien plus au nord, à l'extérieur des murailles, un soldat bien plus grand que les autres abaissa son épée à deux mains vers le sol. Son bouclier reflétait la lueur de la lune, sa cape déchirée se tordant dans le vent. De son casque qui lui recouvrait le visage ne sortait qu'un souffle rauque.
Derrière lui, des milliers de guerriers attendaient sans broncher.

**Viens à moi, Aub'Hiwaan.**

Sa voix caverneuse résonna dans les têtes de tous les survivants de Tamawa.


[Au nord, les combats commencent. Les soldats en face de vous ne semblent pas avoir peur du feu (ou ne s'en rendent pas compte...) et utilisent un style de combat à l'épée très anciens (pour ne pas dire Archaïque). Pas d'archers ou de magiciens. Vous êtes autorisés à en dégommer dans vos RP).

Au Temple, l'armée arrive mais les combats n'ont pas commencé.
Désolé pour les fautes, je me relierai plus tard ]

[HJ : Dsl de la courte réponse je suis pas des masses inspirés :s]

Feanaro s’attendait bientôt au premier choc quand son assistant templier lui fit part de la terrible nouvelle. Un autre contingent avait percé la muraille a l’Est…Une boule se forma au niveau de son estomac…Pas étonnant quelque part…Il aurait du s’y attendre…Même le dernier des imbéciles ne jetterais pas impunément ses troupes dans un concert de flamme. L’approche au nord était une diversion. L’homme qui commandait ces légions sans âme devait être une personne ne devait pas faire grand cas de ces troupes et être passablement motivé. C’était une attaque totale et le général ennemi ne devait pas douter de sa réussite ou totalement sous estimé les templiers.

A vrai dire, ce qui devait préoccuper le Capitaine était surtout qu’il n’avait aucune vision globale de la situation. Il avait espéré que l’armée ennemi s’enfonce dans un goulet de lui-même…Mais si c’était bien une attaque totale, cela pourrait signifier qu’il n’y avait pas d’autres surprises. Ils n’allaient pas percer ailleurs car toutes leurs troupes étaient d’or et déjà engagées. Si seulement il avait pu contacter une autre armée, ils auraient été prit entre le marteau et l’enclume.

Cependant, cela ne changeait rien à sa propre situation. Il ne pouvait pas se jeter dans une course contre la montre et se rendre a l’Est…Même si le contingent nord sortirait diminué, c’était prendre le risque d’être prit en tenaille. Non, il ne pouvait pas bouger d’ici pas tant qu’il avait sérieusement entamé le détachement. La meilleure solution consistait à utiliser la magie ainsi qu’une défense mobile et progressivement reculer…Et c’était déjà ce qu’ils faisaient. Non, la seule chose à faire aurait été d’abandonner la ville. Ils allaient être écrasés littéralement par le poids de l’armée ennemis. Trop nombreux…Oh ils pourraient toujours tenter le combat mais cela ne changerait pas grand-chose à part des pertes dans leurs rangs. On l’informa du plan d’éléa et des capacités de sa…Belle sœur.

Un tremblement de terre ? Dans le Quartier Est ? Elle veut sacrifier la population ou quoi ? Les templiers peuvent ils prévenir les riverains ? Eléa peut elle simplement viser les principales routes ? Il faut fragmenter son armée au maximum…Coralynn peut toujours lever une sorte de labyrinthe. Au fur et à mesure les amener sur nos lignes. Il faut qu’un templier servent d’observateur et rende compte des mouvements de troupes ennemi…Pour Jelenna, faite la rester en arrière. A aucun prix elle ne doit approcher de la ligne de défense. Que les guérisseurs restent près d’elle.

Quand à Feanaro…Il ferrait ce qu’il avait prévu de faire depuis les débuts…Une série d’embuscade pour réduire leurs nombres et les massacrer avant de se retirer au temple.

Dans les ténèbres des rues éclairées seulement par quelques foyers d'incendie, une armée progressait en silence. Silence que venait de briser le sifflement d'un projectile suivi d'un choc sourd et de la chute d'un soldat au casque richement décoré à présent orné d'une fine hampe de bois.

Posté sur un toit à bonne distance, Thingol encoche une nouvelle flèche tout en sélectionnant sa prochaine cible, un guerrier de haute stature armé d'un énorme cimeterre ornementé autour duquel les autres soldats semble se regrouper, tel des loups autour de leur alpha. Le rôdeur lâche sa corde et presque aussitôt le colosse s'effondre la gorge transpercée par le projectile mortel.

« Un de plus ... »

Thingol avait perdu le compte de ses victimes, mais il savait depuis le début que ces quelques pertes ne changeraient pas le cours de la bataille. En désespoir de cause, il abattait les leaders et les officiers, du moins ceux qu'il pouvait considérer comme tel vu son ignorance totale de la hiérarchie militaire de leurs ennemis. Par chance, son acuité visuelle hors norme lui permettait de distinguer des détails invisibles pour des yeux ordinaires à une distance stupéfiante et les flammes lui apportaient toute la lumière dont il avait besoin pour distinguer les envahisseurs et les prendre pour cible.

L'un des soldats fit signe à ses compagnons d'avancer, il s'écroula quelques secondes lorsqu'une flèche perfora son plastron pour se ficher dans sa poitrine.

Le rôdeur avait commencé sa funeste besogne après avoir conduit la conteuse au temple conformément aux instructions qu'il avait reçu, mais il commençait à douter de sa propre utilité dans ce conflit. Il avait espéré que de voir leurs chefs tomber un à un les auraient au moins démoralisés à défaut de les désorganiser, mais pour chaque homme qu'il tuait, dix autres faisait un pas en avant. Pourtant, il n'avait pas d'autre choix que de continuer, même si c'était inutile ...

Il s'apprêtait à décocher une nouvelle flèche quand une voix sombre et menaçante retenti dans son esprit.

«Merde ... »

Thingol venait de rater sa cible, mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus, c'était la voix. Élevé par un templier, le rôdeur avait presque prit l'habitude à l'époque d'entendre la voix de son maître résonner dans sa tête, mais la sensation était bien plus ... désagréable cette fois et il y avait pire ... pourquoi la voix avait elle prononcée le nom de son maître ?

Cette question il décidait de la remettre à plus tard, pour l'instant il fallait qu'il retrouve le capitaine Feanaro, l'enceinte venait de céder à l'Est et il commençait déjà à manquer de flèches, de toute manière la première colonne d'ennemi ne devait être qu'une diversion, il serait plus utile ailleurs.

[Bon en fait je viens de me rendre compte que ce que je viens de poster n'a pas servi à grand chose ...]

Avançant toujours dans les flammes, l'armée de diversion s'arrêta face au front dirigé par le Capitaine Feanaro. Une bonne partie de l'armée s'était écroulée sous l'averse de flèches et la multiplication des escarmouches, mais il arrivait un moment où cela ne devenait plus possible: le terrain devenait dégagé, les incendies plus rares au fur et à mesure de l'avancée vers le Temple. A présent, la confrontation était inévitable: les armes bien en évidence frappant les boucliers, les adversaires semblaient surmotivés.

**Capitaine Feanaro, les Templiers sont prêts à se battre jusqu'à la mort. Tenez votre front le plus longtemps possible, nous avons peut-être assez de ressources pour ne pas être submergés.**

Allusion à la surenchère de magie qui faisait rage au Temple: illusions, tremblements de terres... Peut-être n'était-ce pas encore perdu.

Mais c'était sans compter que la moitié des Forces de l'ennemi n'était pas encore engagée.


[Affrontement ou fuite... A vous de choisir! Toujours pas de compétences spéciales pour les adversaires]

Le soleil darda ses premiers rayons rougeâtre sur le pavé écarlate. Dans la partie encore sombre du pan de colline, devant une cité en ruine, une armée de plusieurs milliers d'hommes sombres s'alignait.

« Mon Seigneur », s'aventura un soldat en armure légère et à la voix aiguë. « Seigneur, notre cible n'est pas ici ».

L'armure vivante à la cape déchirée et au casque à cornes tourna lentement la tête vers son interlocuteur. Une voix sortit, sifflante, de derrière le masque.

« Je le sais. Mais notre Maître à trouvé quelqu'un de bien plus intéressant à l'intérieur, Soldat. Notre Dieu a donc revu ses plans: retirons-nous à présent ».

Et, au moment même où la lumière du jour naissant éclaira la colline, l'armée avait disparu.




Le corps tomba lourdement sur le sol. L'obscure templière qui venait de l'achever dématérialisa son arc runique et s'agenouilla d'épuisement.
Un peu plus bas, Asora bandait avec un morceau de sa robe son bras droit.
Dans les jardins dévastés et fissurés, un tapis de fleurs naissait.
Dans l'ancienne grande avenue marchande du nord, des soldats elfiques récupéraient des corps pour les brûler avant que les restes des bâtiments calcinés ne s'effondrent.
Ce matin, Tamawa ressemblait à un immense tombeau à ciel ouvert, une grande cicatrice créée par le tremblement de terre lui barrant le visage.

D'après un premier décompte, la moitié des effectifs du Temple d'Ankdor était morte et grièvement blessée. L'autre moitié devait elle-aussi recevoir des soins le plus rapidement possible, mais l'urgence n'était pas là.

Il fallait trouver les survivants.
Il fallait réunir les cadavres et les brûler pour éviter les épidémies.
Il fallait déblayer, reconstruire la moitié de la cité.
Il fallait prévenir Azthia tout entier du danger qui les guettait: Erathia, disparue mystérieusement cent cinquante années auparavant, était revenue et avait décidé de tout détruire sur son passage.
Il fallait, enfin, pleurer les morts. Soigner les blessés alors que les médecins manquaient.


Au petit matin, à Tamawa, la Mort était seule vainqueur de la bataille.

[Victoire pour la défense de Tamawa. Les Rp dans cette ville peuvent reprendre, tenez compte de l'état de la ville dedans. Un topic se déroulant le matin de la victoire va s'ouvrir, parlant de l'après-bataille. Les « retardataires » peuvent répondre à ce post pour évoquer et finir la bataille.]

La nuit étendait ses bras dans le feu des maisons en ruine. La clameur des combats avait laissé place à une autre sorte de chant funeste. Celui du tintement métallique des armures dans les dernières heures d’obscurités. Rien n’aurait pu trahir cette horde aux bouches écumantes, la rage en leur cœur et la folie battant dans leurs corps. Ils réclamaient plus…Toujours plus…Ils avaient accomplit l’impossible et ne connaissait plus de limite.

Mais plus que la folie, c’est la peur qui nouait leurs entrailles. Ne pas en laisser un seul s’échapper. Protéger leurs foyers était la seule chose qui comptait désormais. Et cette saine terreur décuplait leurs maigres forces. Rien n’aurait pu les trahir, pas un bruit, pas un râle, pas une expression de souffrance. Non, la seule chose qui annonçait leur venue était cette trainée carmin dont l’odeur acre se perdait dans celle de la ruine de cette cité.

Les elfes noirs ne l’étaient plus que de nom. Ils ne portaient que le rouge des carnages et l’ivresse des batailles. Il n’y avait plus de bien ou de mal. Il n’y avait plus d’honneur ou de récompense. Ils ne désiraient que ce battre, porter ce poids sur leurs épaules dans un besoin égoïste. Celui de satisfaire leurs égos. Eux seuls avaient gagné ce droit grâce à Azael. Oh la mort les avait comblés de bienfait. Ceux qui avaient osé porter leurs couleurs avaient lamentablement péri dans les flammes de cette bataille. Les idiots et les cœurs fragiles renvoyés auprès des ancêtres, baignés des larmes de la honte et gorgés de celles des lamentations.

Et leur capitaine ouvrait la voie. Ces yeux aux pupilles dilatés n’était plus capable de comprendre où commençait la fatigue et ou se terminait la douleur. Son corps ne réagissait plus qu’à l’urgence de tuer le cavalier. Pour ceux qui sont tombés. Pour ceux appelés à le faire. Pour les innocents, pour les dieux, pour les templiers, pour Eléa, pour la petite Jelenna, pour n’importe qui…Pour que n’importe qui puisse vivre sans avoir l’ombre d’un sabre venir lui gratter la nuque dans un frisson de terreur informe et insoupçonnable.

Mais bientôt les troupes ennemies furent en vue. Quittant la ville aussi vite qu’ils l’avaient saccagés. Dédaignant les survivants mu par la volonté de l’ombre. D’un geste de la main, les elfes se scindèrent en groupe savant déjà ce que leur demandait leur maître : Couper le commandement de ces troupes. L’isoler pour lui permettre de lui donner une chance de lancer ce message à la face des dieux. Nous ne sommes pas faibles. Tremblez dans vos ombres. Nous veillons.

Le cavalier choisit alors cet instant pour surgir d’entre les flammes, plein de hargne et d’arrogance. Il envoi ses soldats traquer les derniers elfes qui tendent encore des embuscades sans se douter qu’il ne s’agit que d’un appât. Il n’y a plus que quelques soldats et du haut de sa ruine, le capitaine lui, sait que son heure et venu. Les derniers rayons de la lune mourante sont captés par le cobalt de son épée. Son esprit est aussi vide que cette ville, son cœur aussi calme que sa respiration, savourant déjà sa proie prochaine qui arrive lentement à sa portée. Le cuir de ses gants accroche la garde de son épée. Son sourire fend l’obscurité quand ses muscles se détendent brutalement relâchant la pression accumulée, le poussant d’un toit dans le vide.

Le cavalier de l’apocalypse ne comprend que trop tard la supercherie. Il lève son épée dans un hurlement. Le choc des épées provoque une lueur et un bruit assourdissant. Mais la force du cavalier est titanesque comparé à celle de l’elfe au point qu’il arrive à le maintenir en l’air. Dans un rire gras, il envoi Feanaro s’écraser durement contre un mur qui menace de céder sous l’impact. Il y eu un moment de silence…Personne n’aurait pu encaisser une telle frappe. Mais l’elfe réapparait…Misérable…Dans la poussière levée. Son armure autrefois étincelante était désormais éraflée, enfoncée par endroit et maintenant il manquait plusieurs plaques protectrices.

Bienheureux tu aurais été si tu t’étais contenté de cette maigre victoire. Tu as déjà que trop tenté ta chance…Voilà que tu va mourir ce soir. Le destin ne t’aura pas épargné.

Il fit un signe de la tête et les rares erathiens se jetèrent dans le combat contre l’elfe affaiblit. Ce dernier sourit…Laissa le premier guerrier le dépasser, trop emporté par son élan, se plaqua son dos contre le second le forçant à faire face à un troisième guerrier avant de les planter tout les deux du même mouvement de sabre. Quand au premier, il pouvait sentir sa gorge se vider dans un éclair bleuté. En une poignée de seconde, plusieurs soldats rejoignirent le même tas de cadavre sans que l’elfe se fatigue de trop. Il regarda le cavalier d’un air presque…Soulagé.

Les Dieux ne t’auront pas été favorables. Je dirais même qu’ils ont été cruel de te mettre sur mon chemin.

L’elfe planta son arme dans le sol, souriant faiblement malgré la fatigue. Le cavalier lui faisant face le dominant de toute sa stature.

Oh vraiment ?

Oui…Après avoir goûté aux joies de la vie, ce soir ils te condamnent à m’affronter. Et sache le...Même si je venais à mourir, nul ne me survit.

S’ils ne me sont pas favorable…C’est qu’ils t’ont béni de leurs vœux capitaine. Ce soir tu va mourir de la main de l’incarnation de la guerre. N’y a-t-il plus belle mort ? Je ferrais en sorte de torturer éternellement ton âme. Je la briserais et la brûlerait jusqu’à ce que tu me serve et toi aussi tu viendra grossir mes rangs d’anonymes. Sans âme, sans nom, sans honneur et sans gloire. Tel sera ton châtiment. Celui d’être oublié et sans descendance.

L’énorme épée du cavalier siffla dans les airs dans des moulinets annonçant le prélude d’un combat difficile pour l’elfe. Pour ne pas dire son dernier.

Et sache le. Silmaria brûlera elle aussi. Le sang de ta déesse nourrira mon maître et je veillerais à ce qu’elle sache avant de mourir que tout est de ta faute. Ta défaite sera totale. Parce que je suis la guerre. Comment pourrais tu gagner…Petit Capitaine ?

Le cheval prit son élan, fonçant droit vers le capitaine désarmé. La terrible épée fendant le vent visant à décapiter proprement sa futur proie. Il n’était plus qu’à quelques mètres de lui quand l’elfe plongea en avant pour s’emparer d’une lame Erathienne et trancher l’une des pattes arrières du cheval. Son cavalier vola dans les airs, s’écrasant lourdement au sol. Feanaro ricana en jetant l’épée Erathienne pour reprendre sa propre arme et la pointer vers le cavalier.

En te faisant connaître un sort pire que la mort pour commencer.

[i]Le cavalier se jeta sur son adversaire, tentant de le tailler à partir de la taille dans un mouvement large. L’elfe s’abaissa, sentant la lame lui passer à quelques centimètres du cuir chevelu, lui arrachant le foulard qui lui nouait les cheveux. Tandis qu’une marée noir se déversait dans les airs, le sabre elfique rebondit sous les yeux effarés du capitaine. L’armure était trop solide pour lui. Avant qu’il ne comprenne, le bouclier de Bors lui broya l’épaule d’un coup net, lui assenant un second dans le visage alors qu’il hurlait de douleur.

A nouveau l’elfe recula sous la puissance prodigieuse de son adversaire. Même en faisant preuve de dextérité pour éviter le coup grossier du cavalier, son armure et son bouclier était trop résistant, le faisant voler dans les airs. Cette fois, il rebondit contre un mur mais un nouveau coup de bouclier lui coupa le souffle…et traverser ce dernier. Bors l’attrapa par une jambe, le renvoyant dans la rue. Titubant, il réussit à se relever mais n’était plus qu’une marionnette. Les blessures et la fatigue accumulée prenaient lentement leur part sur ce corps frêle. Quand la Guerre frappa à nouveau, l’elfe leva son arme, sachant qu’il ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre une occasion.

La puissance de la frappe raisonna dans tout ces os et le fit reculer. Il y eu une seconde passe, puis une troisième et toujours Feanaro était obligé de reculer. Ses bras tremblaient sous cette terrible puissance. A la quatrième passe, il n’était plus capable de lever son épée…Alors le géant nordique lui attrapa le crâne et le souleva. Ses doigts semblant s’enfoncer dans la tête du capitaine. La pression exercée aurait pu tuer sur le coup n’importe quel homme. Pourquoi un elfe pourrait il faire mieux ?

Il lacha presque dégouté l’elfe qui commença une longue chute. Pour Feanaro, un voile noir couvrait ses yeux où toute vie semblait l’avoir quitté…Et puis…






…Une faible lueur se fit voir dans les yeux de l’elfe. Un semblant de conscience mais sa vision est trouble. Ses jambes manque de force. Il continue de tomber dans une lente agonie. Pourquoi c’est il souvenu de cet instant ?



…Peut être était ce cela la mort. Revoir les plus grand instant de sa vie avant de sombre dans l’abime ? C’était donc le signe qu’il avait échoué ? Il ne c’était pas montré à la hauteur de son nom ? Quelle honte. Comment pourrait il faire face dans la mort à son grand père ? Non, il devait y avoir un moyen.

Sa main tremblante se rapprocha de l’avant bras du guerrier mais il continuait toujours de tomber. Lentement…Si lentement qu’il pouvait entendre les derniers battements de son cœur. Et pourtant…



…Oui…Il comprenait maintenant. Son rythme cardiaque commença à s’élever. Sa prise se fit plus ferme sur le bras du cavalier alors que ses yeux prenaient une teinte plus vive. Plus violente à l’image du véritable brasier qui s’allumait en lui. L’image d’un lion prenait forme, sentant son courage et sa puissance couler tel un raz de marré dévastant fatigue et souffrance dans ce corps fragile. Ses crocs douloureux. Sa gorge irrité semblant dans l’attente d’un rugissement alors qu’une dernière vision s’offrait à lui.


Feanaro…

Un nom…

Un héritage…

Le front du capitaine rencontra le nez du cavalier qui se brisa dans un flot pourpre, reculant plus sous le coup de la surprise que de la douleur. Il regardait l’elfe titubant chercher son sabre pour le tirer du sol. Il ne pouvait voir les yeux de cet elfe, caché par les innombrables cheveux de ce dernier. Ce n’est que lorsqu’il consentit à les nouer grossièrement qu’il vit cet éclat animal chez lui. Dans un léger sourire le cavalier leva sa terrible épée qui rencontra dans un flot d’étincelle le sabre elfique. Pourtant, l’elfe ne recula pas…Faisant jeu égal avec le cavalier. Le choc devait être tout aussi terrible car des fissures étaient désormais visibles sur les deux épées.

Commença alors un véritable ballet de lumière alors que le jour commençaient à pointer. Les armes s’entrechoquaient avec violence, qui se fragilisait à chaque passe d’arme. Les entailles elles aussi naissaient un peu partout sur les corps des deux leaders….Et encore plus quand les épées volèrent en éclat, aveuglant les deux combattants, les débris meurtrissant leurs visages. Ils reculèrent puis s’observèrent un moment, récupérant leur souffle.

Alors…C’est tous ce que tu as ?

L’elfe passa une main sur son visage, la retirant en sang. Son visage le faisait affreusement souffrir tout comme le reste de son corps. Malgré l’animal en lui, son pouvoir connaissait ses limites. Il fallait terminer ce combat et rapidement.

Non, ne t’inquiète pas. Je crois que je n’ai plus vraiment le choix.

Il détendit son seul bras valide lâchant ce qui lui restait d’épée. Il prit une grande inspiration…

Aurais tu oublié que j’avais mon bouclier pour me protéger ?

Mais il y eu quelque chose…Comme une un trouble dans le monde astral. Une onde qui se répercutait sur toute la ville.

Embrasement

Le bras du capitaine semblait luire là où la flute d’Ayaween avait frappé. Le cavalier n’attendit pas de voir ce qui allait se produire, fonçant vers le capitaine. Ce dernier plus rapide et agile, attrapa le visage de Bors au creux de sa main…Alors qu’au sol, un immense gouffre se dessinait dans le monde astral. Des chaînes en sortirent frappant l’âme du cavalier.

Même si tu arrive a m’enfermer petit elfe…Je reviendrais vous détruire. Tu ne fais que gagner du temps fasse à l’inéluctable

Ne t’inquiète pas cavalier. Car si tu arrive à te sortir de ma goele…Je t’y remettrais encore et encore jusqu’à ce que je digère ton âme. Maintenant repose toi…

Alors que le corps de Bors atterrit rudement au sol, son âme quand à elle fut tirée en arrière et attiré dans le gouffre dans un cri rageur. Sur la joue du capitaine, une larme coula, traçant un chemin humide dans la poussière, les blessures et le sang. Il tomba à genoux presque aussitôt, des elfes noirs arrivant bientôt pour le faire battre en retraite. Des erathiens avaient brisés les formations pour récupérer leur seigneur…Peut importait car maintenant…La victoire était pour eux. Même si ce n’était qu’en apparence.

La nuit commençait à laisser place au jour. Thingol poussa un soupir, cette terrible nuit était enfin terminée et avec elle disparaissait l'armée des ténèbres.

Lorsque l'enceinte avait cédée à l'Est de la cité, il s'était précipité au temple, à la fois pour se réapprovisionner en munition et pour recevoir de nouvelles instructions. Mais l'ennemi progressait trop rapidement et finalement il était resté au temple pour participer à sa défense jusqu'au matin.

Maintenant que la bataille était finie, il aidait avec Sam à nettoyer les rues en traînant les corps des erathiens hors de la cité avant de les brûler. Oh bien sûr il ne s'était pas privé pour se servir sur la dépouille de ses ennemis, après tout il venait de dilapider toutes ses réserves de flèches en une seule nuit pour défendre gratuitement la cité ... Il avait donc bien le droit de s'accorder une petite compensation non ?

La « petite compensation » consistait à un ensemble hétéroclite d'armes, de casque et de pièces d'équipement pris sur les cadavres des erathiens. Thingol pensait pouvoir en revendre la plupart pour se faire un peu d'argent, mais il avait gardé pour lui une épée longue accrochée à sa ceinture ainsi qu'une dague cachée dans l'une de ses bottes. Objectivement il savait qu'il ne s'en était pas trop mal tiré, mais au fond de lui il savait que ce n'était pas terminé ... Erathia n'est pas vaincu, elle s'était simplement retiré temporairement, qui sait d'où viendra la prochaine attaque, d'autant plus qu'il lui restait un dernier mystère à éclaircir, pourquoi la voix avait elle prononcée le nom d'Aub'Hiwaan ...
[Oui c'est tout malgré le temps qu'il a fallut pour que je réponde et non seulement je n'ai pas honte de m'auto récompenser avec du matériel bonus facile, mais en plus je m'accorde un soulagement bien mal mérité ... Ha ha ça vous énerve hein? Avouez que ça vous énerve?]