C’est une belle journée d’été, une des premières. Les promeneurs sont nombreux dans les rue de la citée des brumes pour en profiter.
Parmi eux, une cavalière encapuchonnée malgré le temps radieux remonte la rue vers les hauteurs de la citée. Le luth oscille lentement de gauche a droite, de droite à gauche, suivant le rythme des pas lents de la monture.

Clip clop clip clop

Le bruit clair des sabots sur les paves résonne presque musicalement, et Coralynn fredonne une mélodie improvisé sur laquelle ces pas battent la mesure.

Enfin la voila arrivée. La demeure est grande, ancienne. Les pierres de tailles montées élégamment ensemble ont peu à peu étés colonisées par le lierre au fil des années, ce qui donne à la résidence des Capitaines de la garde un charme discret et une impression de calme et de sérénité propres aux vieilles maisons séculaires.
D’un bon leste, Coralynn regagna le sol.
Elle calma Roxanne, un peu apeurée de se trouver dans ce lieu inconnu, par une douce caresse sur les naseaux pendant qu’elle lui murmurait a l’oreille :

« Calme toi ma douce, tout vas bien se passer, tu verras »

Puis, tenant les rennes de sa jument dans une main, elle fit sonner la cloche des visiteurs.
Certains d’entre vous se demandent peut être ce que fait notre conteuse à se rendre ainsi chez le capitaine de la garde elfique, Feanaro Galathil. En fait, ladite conteuse à sollicité un entretien ave ce haut personnage afin de s’entretenir avec lui de son père, Eleunn le poète. Enfin ceci est le motif de départ.
Le Capitaine dans sa grande amabilité avait accepté de la recevoir chez lui pour en parler et c’était pour cela que la conteuse était en ce moment même en train de contempler par la grille en fer forgée les hauts arbres peuplant le parc ombragé de la demeure, attendant qu’on vienne lui ouvrir.

Une femme était sorti de la maison et se dirigeait vers elle. Par où et comment était-elle sorti ? Coralynn n’aurait pas su le dire tant cette personne s’éatit montrée discrète et silencieuse. Même sur l’allée de gravier menant au portail, elle ne faisait quasiment aucun bruit, avançant d’une démarche féline et sur vers la visiteuse.
Sa longue chevelure rouge l’identifiait aisément comme étant Isil. Coralynn était un peu impressionnée, elle avait déjà entendu parler de cette femme extraordinaire, mais c’était la première fois qu’elle la rencontrait véritablement.

Elle s’arrêta face à elle et la fixa de ses yeux rubis, mettant Coralynn mal à l’aise. Enfin elle lui adressa la parole.

« Qui êtes vous ? »
« Coralynn de Cortavar. Je suis la conteuse qui a sollicité un entretien avec le capitaine de la garde, Feanaro Galathil. »
Imperturbable, Isil continua de la scruter du regard, cherchant a déceler une possible entourloupe.
« Patientez un moment, je vais me renseigner »

Elle fit demi-tour sans un mot de plus, rentra dans la maison, tandis que Coralynn n'avait d'autre choix que de patienter.

[Libre a toi de décider ou tu veux me recevoir, je t'autorise à manipuler Coco si besoin jusqu'a ce quelle arrive au lieu que tu auras choisi.]

Cela faisait quelques jours que le capitaine était rêveur…Entre ses diverses charges et missions, il trouvait encore le temps de s’assoupir ou de se perdre dans ses pensées. Les évènements c’étaient passablement accéléré et plus le temps passait…Plus il commençait à douter de lui-même. Il se savait capable de vraincre n’importe quelle menace. Mais si Elle avait raison…S’il faisait vraiment fausse route…Pouvait il encore vaincre ? Il en était convaincu mais depuis cette rencontre subsistait un vague doute. Une faille au sein de son cœur…Devait il vraiment changer ? En relativisant, il comprenait un peu mieux ce point de vue. La vie était un enchainement d’expérience qu’on se devait de chérir. Par son entêtement, il se privait de chose essentielle a chacun…Est-ce que cela lui était nécessaire ? Pas forcement. C’était juste une manière de vivre…Et de mourir à son sens. Mais s’il n’avait aucun regret, cela ne changeait rien…Son devoir remplaçait largement l’amour d’un être cher. Tout cela…Ce n’était que des fables d’enfants. A son niveau, cela ne faisait aucune différence. Il avait fait son choix depuis longtemps.

L’elfe haussa des épaules dans sa bibliothèque qui servait aussi d’office pour ses besoins personnels. Les jambes croisées sur son fauteuil, légèrement penché en avant, un livre ouvert dans sa main, il regardait pensivement vers la fenêtre. Maintenant, tout ce qui lui importait, c’était de savoir s’il pouvait vraiment se mesurer à un Dieu. Déterminé comme il était, il le ferrait…Mais quels étaient ces chances de victoire même après avoir payé une partie de son âme un pouvoir capable de dominer les champs de bataille ?

Mis à part les premiers Galathil, personne n’avait réellement combattu les Erathiens. Sur bien des points, cette guerre serait une première depuis des millénaires. Il n’avait rien dans ses livres qui puisse l’aider…Aucune bataille sur laquelle s’appuyer…Aucun récit pour trouver une quelconque préparation. Même s’il connaissait maintenant son ennemi et une partie de son pouvoir…Il était toujours face à un obstacle qui lui paraissait infranchissable. Mais bon…Tant qu’il n’aurait pas combattu une fois, il était impossible de dire qui vaincrait…et il avait désormais un atout dans sa manche.

- Mon seigneur ?

Le capitaine détourna la tête, sortit de ses pensées. Isil…Comme d’habitude, elle était si discrète qu’elle avait pu se glisser dans son étude sans qu’il ne remarque quelque chose…Depuis combien de temps l’épiait elle ? Il eut un sourire quiet…Puis lui offrat une expression rassurante.

- Qu’y a-t-il Isil ?
- Une femme demande à vous voir. Elle serait Coralynn de Cortavar. Elle aurait demandé une audience. Dois je la faire entrer ?

Il y eu un moment de flottement dans la pièce. Feanaro avait toujours eu une mauvaise mémoire…Il se souvenait de la missive…Mais pensait que le rendez vous interviendrait beaucoup plus tard. A moins qu’il n’est perdu la notion du temps à force de rêvasser et de s’occuper des préparatifs de défense de Silmarie.

- Effectivement, tu peux la faire entrer

Sa tenue était plutôt détendue avec sa chemise noire et son pantalon assortie. Il se leva à l’apparition de la conteuse, lui enjoignant de prendre place sur l’un des fauteuils de la pièce.

- Soyez la bienvenue dans ma demeure jeune demoiselle. Je suis le Capitaine Galathil…Vous vouliez m’entretenir à propos de mon père…C’est cela ?

Il se rassit tranquillement. Le timing était un peu anticipé…Mais il pourrait ainsi demander des informations sur les dieux des Erathiens…Fea fini par se rassoir et croisa a nouveau les jambes.

- Eleunn est l’un des plus grand poète…Mais a vrai dire, je ne le connais pas vraiment. J’ai eu une enfance assez…Mouvementé. Je répondrais du mieux que je peux…Mais je peux aussi vous écrire une lettre d’introduction. Vous pourrez avoir un entretien directement avec lui de cette manière.

C’était le moins qu’il pouvait faire.

Le temps est un personnage étrangement farceur qui semble prendre plaisir à ralentir son pas alors que l’on voudrait qu’il accélère. Les minutes semblaient longues à Coralynn. Pourquoi cette femme n’était-elle toujours pas revenue ? Se pouvait-il que finalement, le Capitaine Galathil ne puisse pas la recevoir ?
Il était vrai qu’il avait probablement bien des choses à faire et donc, s’il s’avérait qu’il repousse leur entrevue, elle comprendrait. Mais enfin, elle espérait bien que cela ne se produirait pas.

Isil fut finalement de retour. Une fois de plus, plongée dans ses pensées, Coralynn ne l’avait pas entendue venir. Elle était vraiment très discrète. A ses cotés avançait un elfe à l’allure militaire, à la démarche souple et aux cheveux d’ébènes. Sa tenue l’identifiait comme étant un guerrier. Était-ce un spectre ? En tout cas, il ne pipait mot.

« Le Seigneur Galathil accepte de vous recevoir. Veuillez me suivre. »

Soulagement lorsqu’on lui ouvrit les portes : enfin cette attente interminable cessait. Les rennes de sa jument furent confiés au nouveau venu, qui ne prononça pas une parole quand la conteuse le remercia de s’occuper de sa monture. Ces personnages froid la mettait mal à l’aise, elle espérait que le Capitaine serait un peu plus chaleureux.

Isil la guida à travers les jardins puis la maison. Tout ce qui lui fut donné de contempler sur ce trajet suffit à conforter Coralynn dans son idée que la demeure était riche, la décoration simple mais réussie et en accord avec la fonction de l’occupant. Scène de guerre, de chasse, tapisseries colorées ou encore présentoirs d’armes ouvragées mais néanmoins fonctionnelles… Les différents Capitaines qui s’étaient succédés avaient du gout, cela était certain. Il manquait cependant à son avis quelques touches plus douces ou chaleureuses qui pourraient enlever à cette habitation le faux-air de musé qu’elle lui trouvait.

L’elfe au cheveux de feu la guida ainsi jusqu'à une porte à l’étage qu’elle ouvrit avant de s’écarter pour laisser entrer la conteuse. Elle ne pénétra pas dans la pièce, c’était un entretien privé.

Une quantité impressionnante d’ouvrages s'y trouvaient. Cela sentait bon le parfum des livres anciens, avec leur couverture patiné par les âges et leur milliers de pages renfermant des fragments du savoir du monde. C’était visiblement aussi un lieu de réception pour le Capitaine : plusieurs fauteuils confortables ainsi que des tables étaient placées ici et là, n’attendant que les invités. L’hôte lui-même, Feanaro Galathil, se trouvait assis dans l’un d’eux. Tout de noir vêtu, sa tenue semblait cependant à la conteuse bien plus décontractée que ne l’exigerais un entretien solennel. Tant mieux, cela lui serait plus aisé de poser ses questions dans cette situation, elle se sentirait moins gênée.
Il s’était levé à son entrée, et tout en lui souhaitant la bienvenue, l’enjoignait à prendre place dans l’un des sièges, ce qu’elle fit après avoir décroché son luth et l’avoir appuyé contre l’accoudoir de celui-ci. A sa demande de confirmation du sujet de l’entretien, elle hocha la tête affirmativement.

Mais lorsqu’il lui annonça qu’il ne pourrait peut-être pas lui apporter une grande aide, elle retint une légère grimace. Mais elle comprenait. Les relations avec les parents n’étaient pas toujours facile, si tant est qu’on en avait…
Au moins ne s’opposait-il pas à l’aider et il semblait sincèrement vouloir le faire. Était-ce cela que voulait dire "être au service du peuple elfique" ?

« Et bien, si cela ne vous dérange pas, je vais déjà vous poser un certain nombre de questions. Peut-être en connaissez vous tout de même la réponse. Et pour ce qu’il restera, et bien… avec la grâce de Silmarie et une lettre de votre part, je lui rendrait visite.
C’est en tout cas fort aimable a vous. Merci. »

Un sourire vint appuyer ses paroles. L’aide qu’il lui apporterait serait de toute manière précieuse.

« En fait, l’une des questions que je me posait est la suivante : il est de notoriété publique que votre père a reçu ses dons des Dieux, cependant, je me demandait si lorsqu’il avait reçu ce présent, il n’aurait pas eu, par hasard, une vision étrange, de l’avenir ou du passé. »

La question pouvait être pour le moins surprenante, alors Cralynn ressentit le besoin de se justifier. Baissant les yeux, elle reprit :

« J’ai l’impression que quelque chose va advenir. De partout des rumeurs montent. J’ai l’impression que les dieux nous préparent quelque chose, mais je ne sais pas encore quoi. C’est pour cela que je cherche des indices, pour comprendre. Et si votre père avait-eu une vision, peut-être cela aurait-il aidé. »

Elle fit une pause.

« Si bien sur cela est possible. »

Car pour que le puzzle du savoir devienne compréhensible, il lui faudrait récupérer autant de morceaux que possible, aussi maigres soient-ils ; oui, aussi maigres soient-ils…

L’elfe posa sa joue sur son poing…Penchant la tête dès lors légèrement sur le côté tout en considérant la jeune elfe devant lui. Son regard se fit lointain alors qu’il considérait sa demande pour le moins…Assez gênante en la matière. Si Feanaro été resté un politique et qu’il cherchait à intriguer, il aurait pour le moins éviter de répondre à ce genre de question à moins que cela ne favorise ses projets. Cependant, il n’était plus sur les forums cydonniens ou dans les bas fonds de Ptot that…Mais si Nalween n’avait pas encore révélée sa vision…Comment pouvait il le faire ? D’autant plus qu’il ne pouvait raisonnablement pas parler de sa confrontation avec Ayaween…Peut être devrait il jouer l’affaire avec beaucoup de doigtée…

Comment présenter la chose ? Même si les rumeurs restaient des rumeurs, il y avait toujours un fond de vérité quelque part. De plus, il y avait eu des missions diplomatiques vers les Almers et Amazones…Cela était beaucoup plus difficile a cacher. Qu’il y est un rapprochement avec les femmes de Muria étaient une chose…Mais les Almers…Ces maudits…Si Nalween se déplaçait en personne pour aller discuter avec Tutnesi…C’est que l’affaire était nécessairement grave. Et c’était sans parler des récents évènements qui secouaient l’Ost Elfique : Entraînement, réarmement, construction de barricade, remise en état des défenses…S’il était normal qu’un jeune elfe tel que lui devait faire ses preuves face à la population Elfique et ses pairs pour combler les mécontentements sur son âge…C’était autre chose dans ce genre de contexte.

Vraisemblablement, il ne pouvait pas feindre de ne rien savoir. Il pourrait trouver un mensonge adéquat mais il serait rapidement éventé…Non, il devait se montrer beaucoup plus rusé que cela. De plus, il avait besoin de Coralynn pour une mission qu’il aimerait lui donner. L’elfe la laissa donc continuer son discours puis émit un claquement de langue….

- Je vois…Vous avez été très franche quand à vos intentions. Je vais essayer de répondre au mieux. C’est le moins que je puisse faire pour me montrer reconnaissant de me confier vos doutes et vos craintes quand à l’avenir. Par quoi commencer…

Il se gratta le bout du nez, réorganisant ses pensées.

- …Je ne connais que deux types de personnes capable d’avoir des visions. Il s’agit des grandes prêtresses d’une part…Et des mystiques d’autre part. Hors mon père n’est ni l’un, ni l’autre. S’il est d’usage public de dire qu’il a reçu ses dons de Silmaria, il ne m’a jamais rien avoué de tel. Cependant, il est bien connu que la famille Galathil à connu dans son linéage autant d’homme d’art que d’arme. C’est un homme à la sensibilité a fleur de peau…Avec des émotions aussi exarcerbés, il est simple pour lui de composer. Je crois personnellement que c’est la vision de ma mère qui a éveillé en lui sa frénésie d’écrire…Ma mère ayant été une prêtresse du temple, je suppose que l’amalgame à rapidement été fait. Je tenterais de lui en parler une prochaine fois…Enfin…Quand j’en aurais le temps.

Nous en arrivions au fond du problème. Le capitaine se leva jusqu’à son bureau pour s’y assoir et prendre une feuille de velin et s’emparer d’une plume pour y écrire quelque chose.

- Quand l’avenir…Notre Grande Prêtresse en possède les clés. Si quelque chose devait se produire, cela ne lui échapperait pas et prendrait toute les dispositions pour que tout aille au mieux. Pour le moment, ce dont elle a le plus besoin…C’est de votre confiance. Si elle dois vous dire quelque chose…Elle vous le dira en temps et heure utile. Si elle n’en n’a rien fait pour le moment…Peut être n’y a-t-il rien…Ou peut être attend elle que vous compreniez quelque chose d’important pour qu’elle puisse vous faire cette révélation. Moi simple Capitaine, ne suis qu’un rouage de la nation Elfique. Je sers la Grande Prêtresse, Silmaria et notre Nation…Je ne peux prêter attention aux rumeurs.

Il se leva et alla se rassoir en face de la jeune elfe. Son morceau de papier entre les mains…

- Cependant…En temps que mystique…Il m’arrive aussi que des visions viennent me hanter. Puis je me permettre de vous demander un service que vous pourriez me rendre ?

La situation s'annonçait plutôt bien. Il n'avais pas refusé les négociations. (En même temps, cela eut été dommage vu que la situation pouvait être profitable à chacun d'eux.) Cependant, elle était un peu surprise qu'il n'ait pas fait miroiter devant elle un panel de récompenses à lui offrir en échange de ce service.
Mais en même temps... Qu'aurait-il pu lui offre qui lui aurait convenu ? L'or et les bijoux ne la comblaient pas, ou plutôt ils n'étaient pas sa préoccupation principale. Quand on était conteuse itinérante, la vie n'était pas si difficile. La plupart des aubergiste acceptaient de lui céder un repas et un endroit où dormir en échange de quelques chansons et d'une soirée d'animation dans leur établissement. Elle n'avait donc pas de besoin pressant d'argent et n'en demanderais donc pas.

Non, ce qui l'intéressait vraiment, ce qu'elle cherchait assidument, le Capitaine pourrait le lui donner, même si elle doutait fort que ce soit avec enthousiasme. Mais bon... Il fallait tenter le coup.

" Des informations . Voila ce qui me conviendrait en échange de ce que je pourrais faire pour vous. Vos informations sur ce qu'il se prépare et risque d'advenir contre tout ce que je pourrais vous trouver sur le personnage maléfique auquel vous semblez vous intéresser. Si vous voulez résumer ça à du troc... je suppose que vous le pouvez.

Si vous vous demandez pourquoi une telle demande, et ce que je compte en faire... rien qui puisse vous nuire. J'ai pour simple désir de comprendre ce qu'il se passe dans notre monde, et depuis quelques temps, il s'agite bien trop à mon goût pour que ce soit innocent. Entre l'agitation dans les casernes et vous qui me questionnez sur les moyens de se protéger de ce personnage aussi maléfique que l'est Azael... Avouez qu'il y a de quoi se poser des questions.

Rien de ce que vous pourriez dire ne sortira de cette pièce. Qu'aurais-je à y gagner de toute manière...
La seule chose que cela changeras peut être sera où je me trouverais et quand... SI j'estime nécessaire de me trouver en un lieu dit a un moment donné, pour être témoin de l'histoire.
Rien qui vous concerne donc, vous pouvez me croire.

Mais je pense pouvoir vous trouvez ce que vous cherchez. Si vous décidez de coopérer bien sur... "

[Désolée pour le temps de rep... Je n'arrive pas vraiment à grand chose depuis un moment. Je vais essayer de faire des efforts.
Je pense qu'on doit pouvoir conclure bientôt. Non ?]

[HJ : Je pense qu’on peut cloturer]

Le capitaine aurait du s’en douter…Mais en même temps elle n’avait vraiment fait le lien entre sa demande et ce qu’elle demandait. Cela aurait pu se passer de commentaire mais s’il fallait vraiment être explicite, cela n’allait que lui compliquer l’affaire et lui faire renier sa propre parole. Bah, de toute façon, il ne savait pas grand-chose, cela pouvait se résumer assez simplement. Pas de quoi fouetter un chat et à vrai dire, il y avait toute les chances pour qu’elle le prenne pour un fou. Autant lui donner un os a ronger, elle comprendrait le reste rapidement avec ces recherches.

Ce qu’il se prépare ? A vrai dire j’en ai absolument aucune idée…Enfin pas d’idée précise…Nous avons juste les grandes lignes. Nous ne savons pas où, quand et pourquoi…Mais nous savons qui semble vouloir plonger Azthia dans les ombres. Et je crois qu’il est inutile de citer une nouvelle fois son nom. A votre prochaine question, oui, La Prêtresse en à eu la vision…A la seconde je dirais non, rien d’assez explicite pour étayer nos dire. A vrai dire même si j’ai quelques renseignements complémentaires, cela ne m’avance guère…Toutes les questions sont ouverte…Azael existe-t-il vraiment ? Comment va-t-il attaquer ? Est-ce en rapport avec la destruction d’Erathia ? Est-ce le retour d’Erathia ? Tout ce que je sais, c’est qu’il existe des agents d’un Dieu Ancien dont le domaine est la mort et les ombres…Et que rien n’est impossible pour lui.

Le capitaine haussa les épaules.

Tout ce que j’ai vu jusqu’à présent semble le confirmer…Mais je peux pas me préparer si je ne sais rien. Honnêtement, je sais pas si nous avons une chance…Mais ce que je peux faire, c’est tenter de trouver des armes, des légendes, des artefacts qui repousseront l’ombre. Si Azael existe...Ces ennemis doivent exister aussi. Et c’est là que vous intervenez.

Il avait « oublié » de mentionner plus clairement le nom des cavaliers de l’apocalypse…Mais ce n’était qu’un petit détail. Si infime…Enfin, il n’y avait plus qu’à attendre la réponse de la jeune femme. Il ne pensait pas qu’elle pouvait lui trouver quelque chose d’utile comme une épée ou un esprit…Mais si ce n’était que des informations sur Azael, cela vaudrait de l’or pour lui.

Désengagés : Feanaro, Coralynn.