Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)

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ExNalween
ExNalween
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[D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyMer 23 Déc - 4:34

[Pv Grigri n_n]

Sombres pensées. Non, pas sombres…tristes, teintés d’amertume et de colère, la rage de l’impuissance. La Dame détourna les yeux des décombres, posant sa main sur le pommeau de son épée. Rien, il ne restait rien de la civilisation autrefois prospère qu’avait été Erathia. Lorsqu’elle était partie ce matin là, peu de temps après le retour de son voyage diplomatique, elle n’avait laissé dans son sillage qu’une lettre à Erendar lui demandant simplement de justifier aux yeux des Anciens et de la Cour son absence. Après tout, il avait la charge de l’organisation des diverses réunions, il n’aurait pas grand mal à trouver une visite à faire dans une ville elfique. La Reine Elfe s’était alors vêtue d’une tenue de voyage adaptée à la saison chaude, très légère ce qui était coutumier pour elle. La robe, lassée au niveau de la poitrine était comme à son habitude fendues au niveau de ses jambes, laissant à la Prêtresse une liberté de mouvement totale. Elle avait cependant recouvert son buste par une armure légère –au cas où- et des bottes remontées jusqu’aux au dessus de ses genoux. Prévenante, en plus de son épée qui ceignait son flanc gauche, elle avait attachée une dague au creux de sa cuisse. Un risque non pris en compte et un risque de trop.

La Prêtresse Elfe avait quitté la Capitale elfique avant l’aurore avec son étalon, en prenant garde de ne pas être suivie et surtout repérée par la garde du château. Elle avait recouvert ses épaules d’une cape dont elle avait rabattu le capuchon avant de maquer son corps et son visage et avait marché à côté de son cheval jusqu’aux portes de la ville. Ce n’est que lorsqu’elle quitta la route principale, sûre de ne croiser personne qu’elle s’autorisa à retirer l’étoffe qu’elle garda à portée de main. Si elle avait prévu de quoi se nourrir, elle savait de même qu’elle serait obligée de se rabattre vers les habitations pour vérifier l’itinéraire à suivre. Ironiquement, si cette échappée vers Erathia n’avait aucune utilité la Dame Elfe sentait qu’elle se devait de ne pas perdre de temps. Si la Dame Elfe permettait à Aulë de se reposer une fois à destination et suffisamment, ils pourraient tous deux chevaucher la nuit et son absence à Silmarie ne durera qu’un jour. Et Silmaria savait qu’Aulë parcourait les plaines à la vitesse du vent.

Ce qui l’avait poussée vers les ruines ? Elle n’en savait rien. Peut-être que l’antique Cité de Marjath en était la cause, mais des cauchemars avaient hanté sa nuit et lorsqu’elle s’était réveillée en sursaut, rejetant les draps pour respirer l’air frais à la fenêtre, l’image des Ruines de la ville Lumineuse lui était apparue. Qui sait ? Peut-être était-ce un piège et que la Dame Elfe s’y jeter en pâture mais elle était loin d’être une femme faible et si ennemi il y avait elle était prête à en découdre. Et puis si elle ne revenait pas en vie, cela risquerait de mettre sur les nerfs pas mal de monde, comme Erendar et son Capitaine, sans parler de ses Gardiens. Connaissant les dons de Rituelistes de l’Elfe aux cheveux blancs, nul doute qu’il viendrait la chercher dans l’au-delà. Autant éviter et rentrer en vie.

Le voyage fut long, et lorsqu’elle mit pied à terre, elle manqua de s’écrouler retenu de justesse par la tête massive d’Aulë qui la plaqua contre son flanc. Flattant son encolure, elle repoussa doucement la joue du cheval et attendit que l’afflux sanguin de ses jambes reviennent comme à l’accoutumée pour retirer à l’étalon son filet et se mettre en marche lui intimant de rester sur place. Et de toute évidence il ne risquerait pas grand-chose. Les Ruines d’Erathia portaient bien leur nom. Partout il n’y avait qu’une végétation dense et pour la majorité peu accueillante car couvert d’épine qui enlaçait des pierres qui avaient conservaient leur éclat d’opale, effet renforcé par la lune qui s’était levé et qui réverbéré ses éclats argents dans les brins d’herbes. Autant dire que les teintes dans lesquelles elle était vêtue, bleu et argent se fondit à merveille dans les landes abandonnées.

Sûre de ne croiser personne, elle abandonna sa cape sur une dalle de pierre avant de pénétrer dans les ruines. La Prêtresse nota rapidement que l’architecture des arches, ou du moins de ce qu’il restait des arcades étaient très complexes, ainsi que celles de toutes les infrastructures des environs. Nuls doutes que si des architectes chevronnés partaient en séminaire ici, ils apprendraient beaucoup des ruines mais autant dire qu’il ne fallait pas compter dessus. Il venait à l’idée qu’à très peu de gens de venir ici, et en général les personnes sensées étaient rares. A priori elle ne faisait pas partie du lot. Générant une boule de lumière, elle la fit courir le long des gravures de la pierre à moitié effacée par l’usure du temps. Avec un soupir, elle s’appuya contre une colonne avant de s’étirer théâtralement. Puis elle eut une idée et ses yeux azurs parcoururent les ruines désertes avec un nouveau regard. Peut-être qu’il ne restait rien sur le plan matériel, mais qu’en était-il du plan astral ?

La Prêtresse entendait déjà son Capitaine lui hurler combien il était dangereux d’ouvrir son âme dans des lieux inconnus telle qu’Erathia surtout lorsqu’on n’avait pas les armes adéquats mais la Reine Elfe ne voulait en aucun cas combattre qui que ce soit par cette voix juste retrouver des brides oubliées du passé qui leur serait utile à présent. Rejetant sa tête en arrière, prenant toujours appui sur la colonne la prêtresse se concentra, tentant d’étendre l’aura de son âme au alentour captant la moindre des informations présentes. La végétation elle-même sembla se rétracter lorsque la dame elfe la frôla, comme si elle était liée à Erathia mais elle n’eut pas le temps de s’en soucier car Nalween toucha du bout des doigts quelque chose qu’elle n’aurait jamais soupçonné.

Réintégrant son corps, elle posa un genou à terre et serra les dents pour retenir un gémissement. La Prêtresse n’avait pas identifié à quoi était rattaché ce qu’elle avait perçu mais c’était sombre, plus noir que la nuit. La douleur qu’elle avait ressentie en frôlant l’âme ne lui disait rien de bon et quoique soit son détenteur, elle ne comptait pas le croiser sur son propre terrain. Se redressant, elle prit appui sur ses mains gantée pour franchir un mur, n’ayant pour seul objectif que de sortir des ruines avant que l’entité ne la repère. Mais lorsqu’elle revint à ce qui lui avait semblé être la porte du district, elle la trouva enchevêtrée par les ronces. Arquant un sourcil, Nal se détourna de l’obstacle et s’élança à travers les ruelles traversant les bâtiments avec une discrétion féline mais elle stoppa sa course devant un édifice étrangement bien conservé par rapport aux autres dont la porte massive était entr’ouverte ainsi qu’un peu de mur entier et une partie du toit ce qui lui permit d’apercevoir un autel de pierre ouvragé. Un temple. Si réponse à ces questions il y avait dans ses ruines, elles ne pouvaient qu’être ici. Dégainant son épée dans un tintement métallique, elle franchit les débris d’un mouvement souple avant de se poster en position défensive bien que ne sachant pas réellement quel côté couvrir. Le contact froid du poignard le long de sa cuisse la rassura à moitié, si l’entité avait un semblant d’humanité elle aurait de quoi se défendre.
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Grivious
Grivious
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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyJeu 24 Déc - 6:52

Autrefois, ces lieux grouillaient de vie…Impossible de ne pas tomber sur un marchant avide, un amant empressé, une petite fille qui faisait la manche, un artiste qui voulait peindre votre portrait…Autrefois, ces pierres aujourd’hui sombre respirait de la lumière des étoiles même au plus profond d’une nuit sans lune. D’un léger sourire nostalgique, le templier laissa aller sa main sur les ruines qu’il avait autrefois bien connu, déambulant dans cette obscurité qu’il ne craignait pas. Sa mémoire connaissait parfaitement chaque dédale pour les avoir arpentés mille fois de son vivant.

Les fantomes du passée essayant d’emplir ces grands espaces vide que la végétation recouvrait. Le templier pouvait presque se souvenir de l’odeur du pain frais de la boulangère…De celle des fleurs fraichement coupé des marchands ambulant…Des milles et une couleur qui emplissait la rue. Tellement de vie, tellement de sentiment contraire, tellement de rêve et d’espoir…Et de tout ceci il ne restait plus rien.

Qu’aurait dut il ressentir à cet instant ? De la nostalgie ? Du regret ? Peut être…Tout ce qui l’habitait en cet instant, c’était le calme et la tranquillité de ces ruines. C’était…Tellement reposant de ne plus ressentir ce qu’ils ressentaient tous. Comme tous les templiers il avait apprit à se protéger mais devant une telle foule…Il n’est jamais aisé de toujours garder ses murailles bien levé...Pour exemple de ce jour où il était revenu triomphant avec ses armées. La ville c’était paré de ces plus beau atour, la foule en liesse hurlait sa joie…Les fleurs tombaient depuis les plus hautes fenêtres…Comment être sourd quand tous hurlaient à tut tête votre nom ?

Non…Ce lieu était désormais bien comme il était. Le templier noir avança sans se presser dans les ruelles. Cherchant quelque chose qu’il ne savait pas définir. Un souvenir ? Quelque chose à faire ou à voir ? Il c’était sentit attiré jusqu’ici…Et quelque part, il en ressentait…Un quelconque bonheur…De pouvoir contempler la gloire passé…Pouvoir se souvenir…Avoir un endroit calme dans lequel il pouvait méditer en paix. Oui, méditer. C’était une bonne idée. Voilà trop longtemps qu’il n’avait pas pu faire la paix avec son esprit…Et justement, voilà le temple dans lequel tout avait commencé.

Il entra dans ce dernier ou du moins ce qu’il en restait. Il se souvenait encore des paroles du prince qui raisonnait dans son esprit. De sa mise en garde contre sa femme…Contre son frère…Dans sa grande naïveté, Grivious avait délaissé la sagesse de ces paroles et il avait été trahit par ceux qui lui était le plus cher. Une grande leçon qu’il ne devait jamais oublier. Là dans l’obscurité, il s’assit…Contemplant l’ancienne statue qui trônait là…Son visage avait été détruit avec le temps mais le templier lui pouvait se souvenir qu’il s’agissait là…D’une femme qu’il avait très bien connue autrefois.


Au plus profond des ombres, j’ai découvert une autre lumière.
Je suis le saint qui ne connait pas la vie…Pas plus que la mort.
Il n’y a pas de paix, il y a que colère et le mensonge
Il n’y a pas de peur, il y a que la puissance
Il n’y a pas de mort, seule l’immortalité vous attend
Il n’y a pas de faiblesse, il n’existe que l’Ombre

Je suis le cœur de l’Obscurité
Je ne connais pas la peur mais je l’instille à mes ennemis
Je suis le destructeur des mondes
Je connais l’infini pouvoir de la mort
Je m’engage dans les ténèbres où j’ai trouvé la vraie voie
A la recherche d’une autre lumière…


Grivious prit une grande inspiration, se laissant emporter par ces mots…Puis releva son visage vers la statue

Tu…L’aurais compris…

Le templier noir soupira…Puis sentit une présence cachée de l’obscurité. Son regard se tourna instinctivement vers la source des pensées intruses…Il connaissait cet esprit…Mais ce n’était pas possible…Pas après tant d’année…Même s’il ne comptait plus depuis longtemps elle aurait du être morte…

C’est toi…Ayaween ?
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ExNalween
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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyVen 25 Déc - 9:32

Des pas se firent entendre et le corps de la Prêtresse se tendit comme la corde d’un arc. Resserrant sa prise sur la garde ouvragée de l’épée, les oreilles de l’elfe se s’orientèrent à l’affût du moindre bruit lui permettant de savoir d’où viendrait le propriétaire de l’âme qu’elle avait touché. La dame jura silencieusement lorsqu’elle vit, tapie dans la pénombre un jeune homme franchirent la porte du temple avant de se plaquer contre le mur en se mordant la lèvre lorsqu’il tourna son regard vers elle. Un nouveau coup d’œil discret lui indiqua qu’il n’avait pas remarqué les yeux de glace de la prêtresse dans la pénombre car l’inconnu s’accroupit, son regard se rivant vers la statut du temple que la reine Elfe ne put identifier. L’ouverture que le damoiseau lui laissait était presque trop belle pour être vraie, et en quelques enjambées la Dame Elfe pourrait quitter le temple mais son instinct la poussa à se méfier car dans les yeux de l’homme aux cheveux d’ébènes elle avait vu l’éclat d’un autre temps. Son apparence était étrange, il ne paraissait pas elfe –ses oreilles n’étaient d’ailleurs pas pointues- et pourtant son teint était très pâle et son allure avait la souplesse des siens bien qu’il semble plus robuste. Puis sa voix s’éleva.

Si la Dame Elfe avait gardé le bénéfice du doute en faveur de l’inconnu, ses paroles finirent de l’enfermer au rang d’ennemi et non seulement de l’Elfe mais de tout Azthia. Le mot Erathien résonna dans la tête de Nalween mais elle chassa ses hypothèses de son esprit car il n’était pas tant de raisonner. L’homme finit sa prière, s’adressant à la statue. Se plaquant silencieusement un peu plus dos à la colonne pour mieux voir la scène, la dame Elfe arqua un sourcil en voyant l’expression du jeune homme avant de tourner la tête en maudissant son imprudence lorsqu’il braqua ses yeux vers l’arche ou elle était dissimulée, cela ne pouvait être un hasard.

Et les mots parvinrent à la Reine Elfe. Fronçant un peu plus les sourcils, elle pencha légèrement la tête vers la source du son comme pour être sûre d’avoir bien entendu, toujours relativement cachée par l’arche. Ayaween ? Pour qu’il puisse connaître la Prêtresse décédé, il ne pouvait être qu’âgé d’un siècle or son apparence indiquait le contraire. Quel maléfice était à l’œuvre dans ces ruines ? Mais plus encore que la femme qu’il demandait, la formulation interpella l’Elfe. Il… tutoierait une Grande Prêtresse ? Par Silmaria comment Ayaween pouvait connaître cet homme alors qu’ils étaient à première vue l’exact opposé l’un de l’autre. Repoussant sa crinière d’ébène derrière ses oreilles, la Prêtresse inspira doucement, se forçant à garder un calmer parfait dans son esprit avant de sortir de l’ombre, les oreilles plaquées en arrière, permettant à l’inconnu de voir sa véritable identité. Le tenant en joue de son épée longue, la jeune femme garde une distance de sécurité lui permettant une ample capacité de mouvement.


- Ayaween a rejoint la Déesse, je suis l’héritière de sa charge.

Mourir n’est pas réellement le terme adapté pour une prêtresse car leur essence quitte ce monde et n’y laisse pas même leur corps, ainsi ne l’emploit-elle pas. Pourquoi mentir quant à son rang, si l’homme la confondu avec Aya, son physique ne va faire que confirmer ses doutes sans parler de la bague qui orne son doigt. L’elfe s’arrête, ne baissant pas sa garde et jauge l’homme toujours dans la pénombre. Sa vue est celle des Elfes et elle a nul mal à le détailler, ce qui vérifie la véracité de ses premières observation. Ce n’est pas un elfe, elle en a la certitude mais il semble aussi différent des hommes et toujours dans ses yeux il transparaît une sagesse auquel peu d’homme accède.

Il ne semble pas armé, ou du moins l’arme n’est pas visible à première vue. Après tout, il ne la menace pas –encore-. Baissant son épée, la Prêtresse se raisonne en réalisant que s’il l’attaquait, elle aurait largement le temps de parer l’attaque. Mais un autre point la touche au vif, l’inconnu. Elle ne sait pas comment cet homme a réussi à se rapprocher autant de l’ancienne Reine Elfe, ni quel était leur rapport. Hésitante comme toujours lorsque cela concerne la Prêtresse décédée, la dame lâche du bout des lèvres.

- Vous la … connaissiez ?

En un autre temps elle se serait giflée. Tout lui indiquer qu’elle ferait mieux d’engager le combat avec l’homme aux cheveux corbeaux dans les secondes qui suivent, car elle a vu son âme et peu de chose trompe le Rituel mais il exerce sur elle une fascination étrange, celle des temps méconnus et la soif de connaissance en elle parvient à combattre la prudence. Néanmoins, elle sait que ses armes ne sont pas loin et elle a déjà repéré chaque obstacle du terrain. La lune est dégagée, permettant aux deux protagonistes d’avoir une visibilité suffisante mais en cas de problème, elle sait aussi qu’elle pourra générer de la lumière. Ennemi ?
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Grivious
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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyVen 25 Déc - 11:32

Le temps n’épargnait personne…Même Ayaween avait aujourd’hui laissé sa place comme jadis l’ancienne Grande Prêtresse l’avait fait pour elle…Ces yeux finirent par contempler ce que son esprit avait déjà caressé…Un esprit d’une luminosité sans pareille, insensible à l’ombre et aux charmes de la mort. Ces formes généreuses n’avait d’égale que la finesse de son visage…Même la douce pâleur des étoiles ne pouvait rivaliser avec ces yeux là…Il dut réprimer l’impulsion qui le conviait à reculer d’un pas. Si ce n’était pas la bague à son doigt, il ne pouvait que le confirmer. Cette elfe portait bien en elle la marque des Prêtresses de Marjath…Les Grandes Prêtresses Elfiques…Existait il un seul mot capable de rendre justice à ces femmes d’exceptions ? Rien de ce qu’il pouvait dire ou penser ne le pouvait.

Oui…C’est vrai que tu ne lui ressemble pas. Mais tu porte bien la marque du Cœur de Silmaria. Oui, tu es bien son héritière…

Assajj baissa la tête en apprenant la disparition d’Ayaween. La tristesse se peignant à nouveau sur son visage…Il n’aurait pas du être aussi triste. Ce n’était pas une chose qu’on lui permettait. Il aurait aimé pleurer sa mort…Mais s’il ne l’avait ressentit, c’est que même Azael ne pouvait pervertir cette dernière lueur de pureté. C’était…Une bonne chose quelque part. Même s’il n’appréciait pas les villes et leurs habitants…C’était une bonne chose qu’il existe encore des choses assez pure pour résister à l’ombre qui s’étendait. Ne serait ce que pour lui donner une raison de combattre. Ainsi donc cette femme était celle qui lui avait succédée.

Etrange

Le templier avait beau ouvrir son esprit, il ne ressentait aucune autre présence au sein des ruines. Pourquoi prendre un tel risque ? Les ruines pouvaient abriter bien des dangers…Ne serait ce que des éboulements, des pillards, des cultes sombres et sanglant…Lui-même aurait pu être un danger. Mais il n’avait reçu aucune instruction envers l’elfe. Même s’il savait pertinemment qu’il devrait la tuer ici et maintenant…Il n’en n’éprouvait ni l’envie, ni le besoin…Bien qu’elle le menaçait avec une épée. Ah s’il était si simple de le tuer avec une simple épée…Mais ce qui l’étonna ne fut pas tant qu’elle baisse son arme mais la question qu’elle posa.


Si j’ai connu Ayaween…

Ses yeux se plissèrent alors qu’il passa machinalement la main dans ses cheveux…Essayant de se remémorer les instants d’un passé depuis longtemps révolu. Il se souvenait d’une petite fille devenu reine. Il se souvenait de ces instants au temple…De ses ballades en Silmarie…Il pencha la tête légèrement sur le côté en souriant d’une manière si pâle qu’on aurait pu en concevoir de la tristesse ou de la douleur

…Oui…On peut le dire. Elle venait toujours se cacher derrière moi quand les instructeurs lui faisaient trop peur…Elle se cachait sous ma cape en serrant mon armure de ces petits doigts, les yeux embués de larmes. J’étais embarrassé et j’avais beau faire mais elle ne voulait pas me lâcher. J’ai du me résoudre à tenter de la faire sourire…Parfois, elle arrivait à s’échapper et ne voulait pas rentrer tant que je ne l’avais pas fait sauter sur mes genoux. Il m’arrivait parfois de lui lire des histoires et de lui faire la leçon. Mais je n’ai pu la revoir que de loin…J’ai aussi connu celle qui la précédait…Une femme d’une grande beauté aussi…A la sagesse défiant les siècles. Je me souviens qu’elle m’avait étreint avec douceur et prenait toujours peur pour moi quand je devais quitter Silmarie.

Une larme coula sans qu’il y prenne garde, trouvant son chemin parmi la poussière et la terre qui s’y était déposé à force de pérégrination dans les ruines. Il était vrai qu’il avait toujours éprouvé de l’affection envers ces femmes prestigieuses. Bien qu’il savait quelque part…Que ce n’était qu’une façade. Elle avait éprouvé de la peur pour tout son peuple non pas pour lui en particulier. Il en avait éprouvé un certain plaisir il était vrai…Mais elles étaient bien trop inaccessible pour quelqu’un comme lui…Il était…Bien trop sombre…Il n’aurait fait que les souiller. Restant impassible, il se contenta de regarder la jeune elfe devant lui, ignorant cet élan de tendresse qu’il c’était par mégarde accordé.

Cet endroit est bien trop dangereux pour toi. Tu devrais t’en retourner avant qu’il ne t’arrive quelque chose. Ici était la Lumineuse…Le pire ennemi de tout ce qui était. Elle corrompt bien avant que tu n’y prennes garde et t’emporte dans des lieux si sombre que tu viens à en douter de ta propre existence.

L’ancien Almer regarda alors la statue avec un étrange sourire…Comme s’il s’y était attendu sans vraiment y croire

Même la lumière des déesses les plus douce ne peuvent plus atteindre cet endroit. Elles se sont effacées face à la violence et aux sangs…L’espoir n’est pas permit en ces lieux. Que vient tu donc chercher de si important que tu néglige ta propre sécurité ?
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ExNalween
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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptySam 26 Déc - 11:03

Le regard de l’homme était sans pareil, à la fois insaisissable et impérieux, celui d’un Ancien. La Reine Elfe retint son souffle lorsqu’elle sentit son regard se poser sur elle, à la recherche de l’ancienne prêtresse décédée mais seule l’amertume des temps passés vint animer le visage de l’homme, aucune animosité ne fut exprimée et la Prêtresse finit de rengainer son épée. Devant sa mélancolie, Nalween eut un élan de compassion mais son pied n’avait pas fait un pas qu’elle reculait déjà, attristée de ne pouvoir rien faire mais le danger qu’il représente était trop grand pour être encouru même si ses émotions paraissaient sincères. Puis il se mit à parler, de cette aînée méconnue en dehors de son rang qu’était Ayaween. Nalween découvrit avec un sourire triste que les deux femmes avaient ressenti le même sentiment d’enfermement, dans cette cage qu’avait été leur formation et qu’avant d’être une Meneuse de son peuple émérite la dame pour qui l’actuelle prêtresse éprouvait tant d’admiration avait été une enfant. L’allusion à Haneen fit s’agrandirent les yeux de la Reine Elfe, qui se demanda un instant si cet étranger ne se jouer pas d’elle tant il devait avoir vécu pour connaître ces femmes mais ses yeux lorsqu’ils prononçaient ses paroles semblaient revivre ses instants heureux.

Une larme coula le long de sa joue sent qu’il n’y prenne garde et bientôt ses yeux reprirent leur indifférence, lorsqu’il retourna à des préoccupations plus actuelles que passées de deux siècles c'est-à-dire elle. Les paroles qui suivirent à son égard la firent rester de glace. Car loin d’être revenu aux ruines la Dame Elfe avait agrippé ses doigts sur un mot qu’il avait lâché, Silmarie. Qu’était donc cet homme pour avoir vécu pendant le règne d’illustre Grande Prêtresse alors qu’il semblait servir Erathia ? Elle balaya d’un geste de la main les dangers qu’il évoqua songeant que si elle s’était retrouvée face à deux ou trois voleurs ou pilleurs de tombes elle n’aurait encourue aucun danger. Elle n’était pas arrogante mais ses diverses talents associés pouvaient s’avérer redoutable aussi bien le fil de son épée ou ses charmes.

A sa remarque sur Erathia, elle s’autorisa à détourner son regard de l’étranger pour parcourir les murs du temple et au-delà le reste des ruines. Oui, un tyran avait autrefois vécu en ses murs, ne souhaitant que l’hégémonie de La Lumineuse, pliant sous sa volonté les autres nations. A cela, elle répliqua avec un regard sibyllin.


- Si l’un des Champions du Dieu Sombre ne prend pas la peine de mettre ma vie en danger, que devrais-je craindre en ces murs ?

La ruse pour s’assurer ou en apprendre plus sur l’identité de l’homme n’était pas dissimulée, la Prêtresse faisait juste cas d’une logique sans faille. Au moins sera-t-elle fixée sur ses attentions. Si Azael semblait semer la discorde dans le monde astral, parvenant à contrer les pouvoirs de la défunte prêtresse, il n’avait pas encore reparu en Azthia. Faisant courir ses doigts sur la colonne de marbre, elle rajouta comme pour elle-même.

- Il y a des choses en ce monde que même les Dieux les plus noirs ne peuvent étreindre de leur aura maléfique.

La question qui suivit déstabilisa la Prêtresse, lui rappelant qu’elle prenait des risques inutiles en ces lieux. Tournant la tête vers la statue représentée, elle questionna du regard son interlocuteur sur son identité pour détourner l’attention de l’homme sur son trouble. Rien, rien ne l’avait rattaché à Erathia excepté un rêve, ou plutôt un cauchemar qui l’avait mené droit vers là ou tout avait commencé.

- Mes rêves m’ont amené jusqu’ici. Peut-être les aie je mal interpréter, peut-être n’était-ce qu’une métaphore, ou peut-être aie je déjà trouver.

Quelque part, cela lui avait semblé logique de trouver des réponses dans les racines du danger, mais il fallait dés lors se poser les bonnes questions, ce que ne manqua pas de faire l’homme à la ressemblance si proche des siens. Bien sûr, c’était stupide il ne restait rien de l’ancienne civilisation et des archéologues, des historiens plus expérimentés qu’elle s’y était brisé mais tant qu’elle n’avait pas essayé elle ne pouvait y renoncer. Levant les yeux au ciel, la Dame se dit qu’aussi profond soit le puits de connaissance qu’était son interlocuteur jamais il ne laissera l’elfe ne serait que s’en approcher. Tout simplement car il était dans des camps plus qu’opposés. De plus, rien n’indique qu’il n’a pas changé d’avis quant a son sort et jamais la prêtresse ne baisse sa garde. Peut-être qu’il la trouve téméraire, trop bien éloigné de la sagesse des anciennes Reines Elfes. Nalween en a conscience et son expression s’assombrira légèrement avant de revenir au jeune homme. Que lui était-il arrivé pour renier ses femmes pour qui il avait tant d’estime ?
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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptySam 26 Déc - 12:37

La main de l’ancien almer caressa la pierre depuis longtemps oublié par la lumière, rongée par l’obscurité et le lierre…Aurait il pu avouer qu’il s’agissait là de l’ancienne représentation de Silmaria ? Il n’en fit rien…Son esprit continuant de s’infiltrer dans le cœur de son interlocutrice. Il n’aurait pu suivre le courant de ces émotions ? Il ne savait ce qui dominait le plus chez elle…L’impression d’assurance ? Peut être…Une pointe de pitié…Peut être une impression de ne pas savoir si elle devait garder espoir ou sombrer dans l’agonie profonde d’une défaite qu’elle savait déjà destinée…

Il ne fit que peu de cas des questions et des affirmations de la Jeune Prêtresse…Des interrogations quand à ce qu’il était, ce qu’il pouvait bien être et ce qu’il pouvait bien chercher ici. Des questions qui remuaient son être jeté dans le doute…Et le doute pourrait bien la faire basculer dans la violence…La seule chose qui retenait encore le sabre elfique était peut être cette aura de mystère autour de lui…Le fait qu’il n’avait encore rien fait contre elle…Il n’en n’avait ni l’envie, ni l’ordre…Tout viendrait en son temps. S’il la tuait maintenant, il n’y aurait rien à gagner. Cela n’aurait aucun sens. Cela renforcerait encore peut être la résolution de certain à vouloir se battre jusqu’au bout pour venger cet affront. Il n’en résulterait que plus de sang et de violence…Mais personne n’accepterait de se soumettre. Non…Cela n’avait aucun sens pour le moment.


Un champion ? Moi ? Peut être…Autrefois certainement. Maintenant, je ne suis plus rien à ces yeux…A moins que ce ne soit le contraire. Il fut un temps où l’on m’appellait Chevalier, Maître ou Général…Maintenant il m’appelle son Fils. Mais là n’était peut être pas ta question première…Tu désire que je retire le voile de mon âme. En règle général, je n’offre jamais mon nom…Du moins pas au vivant. Cependant, par respect de celle que j’ai jadis aimé…Je peux te le donner.

Le templier se tourna vers Nalween. Lui offrant un bref sourire alors qu’il se remémorait avec fierté tout ce qu’il avait pu être.

Je suis le fils du désert…Descendant des lignées éteintes de Marjath. Je descends de la lignée des Khaleel et on me confia le nom d’Assajj. Ce nom ne te parle pas mais il fut un temps où je foulais la terre de Silmarie. Je fus connu alors sous le nom du Maître Templier Eol. Eol le maître de guerre, Eol le protecteur de la paix. Depuis ma chute, j’ai entendu qu’un nouveau nom me fut inventé, rattaché aux plus sombres légendes…Grivious fils d’Azael…Ainsi j’ai donc répondu à ta question première

Eol…Cela…Faisait si longtemps qu’il n’avait pas prononcer ce nom. Celui de ses pères encore plus. Tout lui paraissait si lointain désormais. Ils raisonnaient désormais de manière si creuse que cela n’avait presque plus de sens…Mais la douleur qui leur était attachée elle était restée. Le visage d’un père avide de vie, celle d’une mère corrompue par les richesses d’Erathia…Celui de son frère d’arme si lumineux…Celle de sa femme qui en aimait un autre…Celle…De sa chute en temps que maître de l’ordre…De sa chute en temps qu’homme…que lui restait il désormais ? Il était brisé, fatigué, ses faits d’armes désormais n’appelaient que le sang et la destruction. Il n’avait aucune famille, aucune femme, aucun descendant. Il n’était plus rien…Seul lui restait les souvenir des temps passés. Ces seuls souvenirs heureux se rattachant à une petite fille qu’il faisait sauter sur ses genoux et une femme qui lui avait témoigné son amitié en temps que cousin Almer…Et en temps que Templier attaché a la défense de la paix et de Silmarie. Chose qu’il avait fini par trahir...Haneen n’avait pu le voir et c’était une chose qu’il préférait. Ayaween avait peut être pleuré…A moins qu’elle ne s’en était doutée elle aussi. De la profonde tristesse de son cœur et de la haine qui s’y tapissait.

Il n’avait jamais eu le choix. L’arène ou le temple. La guerre ou la destruction de Silmarie. Epouser une femme qui ne l’aimait pas. Faire un choix face aux ténèbres. Non, jamais il n’avait eut le choix et jamais il n’avait demandé à vivre tout cela. Ce qu’il aurait voulut c’est vivre a jamais dans le désert. Au lieu de cela, il avait fait de grande chose…Pour finir en légende terrifiant les enfants. Jamais personne n’avait comprit pourquoi il refusait tant les honneurs. Pourquoi en voudrait il lui qui ne désirait pas être templier.


Et…Il n’est rien que l’Obscurité ne peut corrompre avec le temps. La lumineuse était ainsi. Fière et droite…Juste en son temps avant de sombrer dans la corruption et disparaitre comme si elle n’avait jamais existé. Moi-même j’ai fini par être détruit par les ombres…Et même près de toi il est un exemple que tu n’aura certainement pas oublié.

L’ancien almer baissa le regard, fouillant dans ses souvenirs ce nom qu’il a depuis longtemps oublié…Comment s’appelait il déjà…

…Les galathils…Surnommé le bouclier de Silmarie. Ils étaient tellement nombreux à mon époque…Je me souviens d’Elrond…Un guerrier accomplit, magnifique, d’une loyauté sans égale…Un exemple pour les siens et un héro pour son peuple…J’ai fini par tous leur trancher la gorge. Il n’y eu que deux survivants à cette maison. L’un deux donna naissance a une personne intéressante…L’autre n’était pas moins que le tuteur d’Haneen. Je n’ai pu le tuer pour la simple et bonne raison qu’il avait vendu son âme pour protéger Haneen et Silmarie. Il gagna effectivement un pouvoir qui protégea Silmarie de son vivant…Mais a sa mort, il est devenu l’un des cavaliers de l’Apocalypse. Assez ironique et cela prouve bien que l’obscurité attend n’importe qui. Ce n’est qu’une question de temps.

Un soupire s’éleva dans la pièce. Se souvenir de ce genre de chose n’était pas…La meilleure chose à faire.

D’ailleurs…J’ai sentis la présence de ce descendant…Celui là aussi est troublé par sa loyauté envers toi. Il est prêt à tout et même a se faire l’apotre de l’Ombre s’il était certain de te sauver. Il ferrait n’importe quoi pour toi…Le sang des Galathils ne coule pas dans ses veines pour rien. D’ailleurs…Il l’a déjà fait…J’ai sentis qu’il manquait une partie de son âme…N’est ce pas là la plus belle preuve de loyauté et d’amour envers un autre être ?
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ExNalween
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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyMer 30 Déc - 7:42

La jeune Elfe, dont la main n’avait quitté le pommeau de son épée enfermée dans son fourreau, sentit ses doigts se crisper sur la garde de cette dernière lorsque l’homme aux cheveux noirs évoqua le Dieu des Morts. Lorsqu’il l’informa qu’il considérait cette abomination comme son Père, la Reine Elfe détourna les yeux comme d’autre l’aurait fait face à un champ de bataille. Un Fils de Silmarie n’aurait jamais dû avoir à s’exprimer en ces termes. Le voile sur son âme, la prêtresse n’était pas sûre de désirer le voir se lever, car elle avait vu l’essence de son interlocuteur et son âme appartenait à ce qu’elle maudissait de tout son être. Le sourire qu’il lui adressa, elle ne put se l’approprier car encore il souriait en se retournant sur son passé, ce qu’il avait été et ce qu’il avait aimé. Aujourd’hui qu’était-il de plus qu’un pantin à la botte d’Azael ? Nalween aurait du haïr ces personnes, qui au lieu de se battre pour leur idéaux se contenter de ressasser encore et encore le passé, persuader que leur être est définitivement perdu, sombrant jour après jour un peu plus dans les ténèbres. Il était facile de s’abandonner au désespoir mais nettement plus difficile de continuer à survivre quand tout est noir autour de vous.

Et pourtant, elle n’y parvenait pas. Lorsqu’elle voyait cet homme sourire en repensant à ses jours heureux, elle voyait l’Almer qui avait aimé et avait brillé près des siens. Aussi dérisoire que cela puisse paraître, la Dame espère que s’il parvient à ressentir de la tristesse quand il repense aux siens, peut-être qu’il garde sans le savoir une possible rédemption. Sa déclaration quant à Marjath confirma à la prêtresse ce qu’elle avait appris par le prêtre du Bénu, Tutnési. Il fut un temps où les Almers vivaient au sein de cette Cité antique et souterraine, tout comme le fait que les Almers avaient disparu. Sauf un. Le dernier de race, l’héritier d’un savoir sur plusieurs siècles. Assajj… Eol. Silencieusement, elle se promit de pousser plus en avant ses recherches, quitte à se rendre à Tamawa. Il y aurait sans doute la trace d’un de leur mettre dans les archives du Temple d’Anknor. Encore une fois, sa parenté instaurée avec le Dieu noir fit briller de la colère dans ses yeux, ce dont il ne put sans douté pas s’apercevoir dans la pénombre.

Grivious. Étant enfant elle avait entendu des légendes se rapportant à un de ses êtres des ténèbres. C’était du folklore, encore aujourd’hui des bardes ou autre ménestrels racontaient dans les auberges ces contes. La Reine scrutera Assajj dans la pénombre alors qu’il s’abîmait dans ses pensées avant de continuer.
A sa nouvelle déclaration, la Dame Elfe arqua un sourcil se demandant ou l’Ancien Almer voulait en venir. Erathia ? Fière et droite ? Elle était habitée par des hommes qui n’avaient de cesse que s’accaparer plus de richesses, se complaisant dans l’opulence et la luxure comme le faisait les Cydiens aujourd’hui. En se détournant des valeurs que leur inculquer leur Mère, ils n’auraient pu que prévoir leur déchéance.
Le nom de Galathil fit manquer un battement au cœur de la prêtresse qui fit un pas en arrière. Au fil de paroles, la prêtresse sentit une larme coulait pour ses frères disparus pour protéger ce qui était important à leur cœur et elle adressa une prière à Silmaria pour qu’ils reposent à jamais en paix. Elle serra les dents lorsqu’Assajj évoqua le Tuteur d’Haneen qui devint l’un des Cavaliers de l’Apocalypse contre lesquels l’avait mis en garde son Capitaine de la Garde, songeant qu’Haneen n’aurait jamais souhaité pareil sacrifice. Mais le cœur de la belle prêtresse se glaça à l’évocation du nom de Fëanaro. Non, pas lui.

Dans un reflexe, Nalween tourna sur elle-même dans une spirale d’étoffe en se rapprochant d’Assajj prenant de la vitesse afin d’avoir la force de le plaquer de sa main droite contre la statue qu’il avait regardé l’air pensif tout en dégainant la lame dissimulée contre sa cuisse, poignard à double tranchant qu’elle glissa sous la gorge de l’Ancien Almer avec une précision terrifiante… pour quelqu’un qui aurait eut peur de périr. Son regard azur chercha dans ceux d’Assajj de la joie, de la haine ou même de la rancœur mais elle ne trouva rien dans les yeux glacés de l’Almer. Bien malgré elle et dans un murmure incisif elle cracha presque ses paroles.


- Vous mentez, Fëanaro ne se serait corrompu pour nous sauver. Il n’est pas comme son ancêtre, jamais les vôtres n’auront son âme car c’est un homme qui combat pour le bien.

Troublée, elle desserra sa prise et cessa de menacer l’Ancien Almer de sa lame tout en reculant d’un pas, restant tout de même à proximité de l’homme, qui n’avait pas entamé la moindre réaction à son égard, complètement impassible. La Reine Elfe lança un regard froid à Assajj avant de continuer.

- Se sacrifier, vendre son âme ce ne sont pas des preuves d’amours. Accepter de me voir mourir et mener malgré tous nos troupes à la victoire serait une preuve de sa foi et de sa loyauté.

La Grande Prêtresse se détourna avant de s’appuyait contre l’autel de pierre, reprenant ses esprits et se passant une main dans sa chevelure d’ébène avant de reprendre, se retournant à moitié vers l’Almer mais cette fois son ton ne reflétait plus la colère qu’avait provoqué l’annonce des massacres qu’il avait autrefois commis mais la peine, cette même tristesse qui avait du traversé le cœur d’Ayaween lorsqu’elle avait senti que l’un de ses amis avait vendu son âme.

- Avez-vous un jour réellement aimé ses femmes ? Quand avez-vous perdu espoir en ce qu’elles incarnaient ? La justice, l’amour, l’amitié, le courage sont des valeurs en lesquelles nous croyons tous. Elles nous permettent de ne pas courber l’échine devant ceux qui veulent bafouer nos droits.

La main de la prêtresse courut sur la pierre froide du bloc de pierre dont les gravures avaient été érodées par le temps. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, elle ne souhaitait pas la mort d’Assajj. C’est ce qui différenciait la Reine Elfe de leur ennemi, le pardon, la compassion. Pourquoi s’entêtait à haïr lorsqu’il est possible de racheter ses fautes. Tournant ses yeux translucides vers l’Almer Ancien, elle attendit sa réponse, patiente.
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Grivious
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   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyMer 30 Déc - 8:39

Il devenait de plus en plus évidant que la jeunesse de l’elfe avait prit le pas sur la fonction de Grande Prêtresse…Devenir une telle personne ne la rendait pas plus perspicace, plus sage transcendant les règles de ce monde. Non…Grivious…Percevait…L’esprit d’un cœur pur, doux et peut être même généreux. Parfois maladroit mais ce n’était pas non plus de la faiblesse. Elle ressemblait étrangement à toutes ces prêtresses qui se sont succédées et pourtant si différente. Le folklore affirmait qu’il s’agissait là d’une réincarnation…Peut être que la légende ne s’éloignait il pas tellement de la réalité pour une fois.

Il n’eut aucune réaction quand elle le fit reculer contre la statue, lui collant une dague contre sa peau…Qu’elle réaction espérait elle ? De la peur ? Un geste de survie ? Pensait elle vraiment qu’il désire vivre à ce point ? Qu’il puisse mourir aussi facilement lui qui avait massacré tellement de personne ? Si seulement c’était aussi simple…Mais bien plus révélateur était la réaction de la prêtresse…Envers son Capitaine…

Il la regarda desserrer sa prise puis reculer hébété sous ses paroles…Tentant de le raisonner…C’était pour le moins emplit de bonne intention mais si loin de la réalité des choses. Du moins de son point de vue.


Quel justice y a-t-il a menacer un homme de sa dague alors qu’il ne t’a rien fait…Puis le traiter de menteur alors qu’il n’a rien a perdre ?

L’ancien Almer haussa les épaules

Je n’ai aucune raison de te mentir. Votre capitaine est diminué d’une partie de son âme je peux vous l’affirmer…Mais je crains que tu te sois fourvoyé sur lui. Si tu venais a mourir, je ne pense pas que ton Capitaine continuera le combat. Il sera anéanti par cette mort…Je le sais parce que je l’ai sentis chez lui comme je l’ai sentis chez son ancêtre…Sa loyauté n’a jamais été envers Silmarie…Ni même envers son peuple…Mais bien envers toi. Il préfèrerait souffrir mille morts plutôt que de te voir rejoindre les esprits. Peut être dans un sursaut de bienveillance, il pourrait continuer ce combat a son terme…Mais son honneur ne pourra jamais souffrir de vivre sans toi. Il se donnera la mort...Ca je puis vous l’affirmer. D’ailleurs tu n’aura qu’a lui demander toi même.

Il s’avança d’un pas, plissant légèrement les yeux tendit que ces doigts frôlèrent la peau si pâle, si fragile…Si douce que l’elfe se transformant soudainement en une caresse qui lui permit de se saisir de quelques cheveux d’ébène qu’il replaça derrière l’oreille de la prêtresse

Tu ignore combien tu es importante pour lui…Et je crains que si tu continue à le faire…Il ne survienne un grand malheur.

Il eut un début de sourire avant qu’il ne plonge son regard dans celui de Nalween

Si j’ai jamais aimé Ayaween…C’est une étrange question que voilà. Tu mélange deux choses bien distinctes à mes yeux. Des valeurs et deux personnes. Haneen…Ayaween…Elles ont toujours été des femmes pour moi avant d’être des prêtresses. Elles ne voulaient pas que je les voient ainsi…Elles ont tous fait pour. Si bien que pour moi il était plus important d’être loyale envers elle qu’envers des notions aussi fluctuantes que des valeurs. C’est…Exactement ce que fait ton Capitaine. Ne pas courber l’échine devant ceux qui veulent bafouer vos droits ? Justice ? Tous ce que je vois, ce sont des cîtés se faisant la guerre continuellement. Cherchant des prétextes pour agrandir leur influence. Meurtre, corruption, esclavage…Où est la justice pour les petites gens ? Où était la justice quand ma mère a fait accuser mon père de vol et moi de complicité…Quand j’ai vu la lueur de meurtre dans les yeux de mon père…Quand j’ai vu ma mère dans les bras d’un porc puant l’or et la fragrance des épices…Où était la justice quand j’ai du sauver ma vie en plantant un couteau dans le cœur de mon père…Où était la justice quand mon frère a volé le cœur de mon épouse…Où était la justice pour m’arrêter le jour où j’ai commis l’irréparable ?

Il se mordit la lèvre…Il n’aurait pas du aborder ce sujet. Il baissa la tête, reprenant ses esprits avant de continuer de parler d’une voix légèrement brisé

Regardez ce que vos valeurs ont fait de Silmarie. Autrefois belle et puissante, elle n’ait plus qu’une ombre d’elle-même…Si nous réussissons, imagine ce qui se passera…Tout les peuples unit sous une même bannière. Une loi qui les gouverne tous. Erathia était la plus belle ville d’Azthia…Même le plus humble des citoyens étaient à l’abri avait une maison. Il ne mangeait pas toujours a sa faim mais au moins avait il tous les jours un quignon de pain. Et puis tu me parle de valeur…Mais sait tu vraiment ce que cela implique ? Pour protéger la paix, j’ai du verser le sang…Pour une idée de justice, j’ai du ignorer les larmes des autres…Où commence l’amour et où termine l’attirance physique…Qu’est ce que l’amour…Doit on se sacrifier pour l’être aimé ou doit on vivre a tout prix jusqu’à fuir et ignorer son honneur…Le courage ? Où commence le courage ? Comment ne pas le confondre avec de la témérité…Y a-t-il plus de courage a se battre ou a accepter la défaite et faire changer les choses de l’intérieur…Ma douce enfant…Les hommes ne sont pas parfait…Alors comment croire en des idées qui le sont encore moins ? Où est ta justice ?
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   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptySam 20 Mar - 11:41

La prêtresse sentit son cœur de déchirer à chaque parle que prononçait l’ancien Almer. L’elfe savait. Oui elle avait toujours su pour son Capitaine, elle l’avait toujours vu dans la lueur mélancolique qui perçait dans son regard lorsqu’il posait les yeux sur elle, bien qu’il s’était toujours empressée de la dissimulée sous sa rigueur et sa discipline pour ne pas l’inquiéter. Mais elle n’avait jamais voulu faire face, elle avait préféré croire qu’il se souciait juste de son bien-être comme le font ses Gardiens. Et maintenant, il avait perdu la moitié de son âme… par sa faute. Ce n’est pas que Fëanaro n’aie pas aimé les Elfes, ni les siens mais le Capitaine avait toujours eut ses idéaux, ses principes et jamais la jeune prêtresse n’était parvenu à le faire renoncer à ses derniers. Se mordant la lèvre, la Reine Elfe empêcha ses larmes de couler. Elle ne méritait pas tant d’attention, elle ne méritait que l’on mette sa vie en péril afin de la sauver, elle était trop faible, incapable de faire face aux événements actuels. Assajj avait raison, et le menacer avait été une erreur, une réaction impulsive et une Grande Prêtresse Elfe aurait dû être au dessus de cela. La Reine Elfe était depuis la perspective de conflit qui allait naître en perte de repère, ne trouvant refuge que parmi les siens, mais aujourd’hui elle se refusait à peser autant sur leur conscience comme elle l’avait fait sur celle de Fëanaro. L’alliance avec les amazones, la demande en mariage avec le P’yra l’avait totalement désorientée. Avec le recul, elle se rendait compte qu’elle devait désormais se ressaisir.

Resserrant les doigts sur sa garde, elle ferma les yeux se laissant envahir par le calme, se remémorant les exercices de combats à l’épée qui lui permettait à la fois de se perfectionner mais aussi de retrouver une sérénité qui lui était utile lorsque la tension était trop forte.
Les doigts étrangement fins d’Assajj frôlèrent sa peau, ce qui obligea la prêtresse à lever ses yeux luminescents vers les siens. Un grand malheur. Il aurait voulu l’achever qu’il n’aurait pas fait mieux. Le mot était inapproprié, même injuste envers l’ancien Almer qui ne faisait que lui faire prendre conscience d’une réalité qu’elle avait fuit mais elle s’accorda cet écart car déjà, si elle s’abandonnait encore à son chagrin elle allait encore fondre en larmes et ce n’était pas digne d’une dirigeante de fondre en larmes à chaque détour –et devant le templier de l’ennemi, il ne manquerait plus que cela tien !- et de deux la prêtresse avait écoulé son quota de larmes dans les bras de Fëanaro il y avait de cela trois jours.

Assajj eut la bonté de lui céder une échappatoire dans le discours qui suivit. Et si le début de la tirade enfonça encore un peu plus Nalween dans son abîme de désespoir que représentait Fëanaro, elle occulta ses troubles lorsqu’Assajj se livra malgré lui à elle, laissant échapper des brides de son passé meurtri. Eclipsant par la même occasion sa rancœur et sa peine, la prêtresse pencha légèrement sa tête sur le côté lorsque qu’Assajj baissa les yeux, cherchant à prolonger le contact mais il se détourna d’elle, continuant dans ce qui était pour la prêtresse un rêve aveugle de ce qui devrait être. La prêtresse n’avait jamais insinué que les Cités Azthiennes étaient sans défaut, elle passa sous silence d’ailleurs son futur mariage avec l’un des plus grands défauts des Cités Azthiennes qui n’aurait fait qu’ajouter un argument dans la balance de Grivious mais au sein de chaque peuple existaient des hommes et de femmes vertueux et ce serait sans nul doute ses personnes qui périraient les premières sous le joug d’Erathia.

Se baissant, la prêtresse obligea Assajj à la regarder dans les yeux, ne lui laissant d’ailleurs pas le choix lorsqu’elle se redressa en relevant le visage de l’ancien Almer. Elle ajouta d’une voix douce :


- Silmarie n’a jamais eut dans l’optique d’être puissante et de régner sur les autres peuples. Notre force réside dans notre sagesse. Les jeunes Elfes sont tous éduqués auprès des Anciens afin de pouvoir être dotés de la raison nécessaire qui les guidera dans leur vie. Nous avons foi en la nature, dans le bien quelle nous procure et en nos Dieux. Cet… entendement et la force mystique qui réside dans nos demeures nous permet de rendre la notion même de jalousie abstraite.

Bien entendu, il y avait des êtres sombres même parmi les siens mais le règne désigné et ancré des Grandes prêtresses de Silmaria aurait rendu veine toutes tentatives de prises de pouvoirs, les Elfes étant trop attachés à ce culte, ce qui annihilait les conspirations à son égard, contrairement aux autres contrées.

- Les autres cités rencontrent des difficultés d’un autre ordre. A Cydonia, leur arrogance les oblige à se replier sur eux-mêmes rejetant les autres Cités. Le règne de Kriisten attire des convoitises même dans ses relations les plus proches et la cité Amazone peine à réclamer son indépendance. Mais toutes ses Cités ont à leur tête des dirigeantes qui ne cherchent qu’à protéger les leurs, je peux vous promettre qu’elles font de leur mieux afin de faire régner l’ordre et la justice. Puis-je dire qu’aucunes de ses villes ne feront de fautes ? Ni n’en ont déjà faites ? Non. Même au sein de Silmarie des injustices existent mais pouvez vous me promettre que le règne du Dieu des Morts sera salvateur ?

La question n’attendait aucune réponse. A la limite, le problème n’était pas tant Philéa ou Kriisten, ses femmes au courage et à la volonté de fer qui régnait avec justesse –d’ailleurs, connaissant la réputation de la Princesse Amazone, la succession était assurée- mais plus les Cydiens et les Almers. Epousant le P’yra, elle pourrait au moins tenter d’influer dans sa politique. Rester Anatoli, d’ailleurs Nalween enchaîna avec une moue.

- Néanmoins, si vous voulez gagner des points votre route vers Cydonia et toutes tracée je crains que leur Consul soit légèrement irrécupérable.

Ecartant la remarque presque infantile de la dame d’un geste de la main, Nalween continua, recouvrant son sérieux.

- Je ne peux pas. Je ne peux pas vous garantir la justice que ce soit sous mon règne ou sous ceux qui me suivront, j’ai moi-même bafoué la mémoires de mes frères morts au combat pour éviter une guerre à mon peuple - et mon Capitaine n’a pas oublié de me le rappeler - mais en ces temps sombres, nous devons faire des concessions.

Son regard glissa le long des voûtes alors qu’elle rajoutait, passant une main dans ses mèches diaphanes.

- Nous nous battrons pour défendre ceux qui nous sont chers. Nous nous battrons car nous savons qu’au fond de notre cœur, peut-être égoïstement nous ne pourrons pas admettre que des étrangers sanguinaires nous volent notre libre arbitre, car le régime qui s’ensuivrait ne serait qu’un régime de crainte et de douleur.

Son regard s’adoucit alors qu’elle revenait à Assajj.

- Toutes les … atrocités que vous avez traversé, vous les avez vécu car déjà à l’époque Erathia était corrompue, sa suprématie totale lui faisant croire que les autres peuples n’étaient que des esclaves prés à les servir. Nous ne sommes que de pions dans leur jeu. Ne l’avez-vous pas ressenti ?

La prêtresse rengaina sa dague contre sa cuisse. Peut-être ne pouvait-il pas comprendre. Mais elle était la réincarnation de Silmaria, la Déesse Elfique de la Vie et jamais elle ne plierait face au Dieu des Morts et à ses atrocités. Pour son peuple, pour sa déesse et pour ceux qui lui était cher elle en faisait la promesse.

[J'ai épuisé mes arguments concernant la question, je te previens n___n. Desolée pour l'attente.]
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   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptySam 20 Mar - 15:15

L’ancien almer regarda un moment la grande prêtresse…Car il commençait à avoir en elle quelque chose des anciennes prêtresses. Un peu de force, de courage ou de détermination. On aurait pu la comparer à une enfant qui commençait doucement à marcher. Elle trébuche, n’est pas très adroite, pleure souvent mais ne se lasse jamais de se relever. Peut être ferrait elle une bonne dirigeante d’ici quelques années. Il lui faudrait de bon conseiller et une épreuve digne d’elle pour insuffler la force dans ce frêle corps.

Dans tout les cas, il était certain que le jeune Galathil aurait des cheveux blancs avant l’âge. Pauvre enfant.

*Mmm ?*

Surprenant

Après tout ce temps, Assajj se surprenait encore à penser comme un elfe et un templier. Cela lui décrocha un vague sourire. Depuis quand prenait il la peine de prendre pitié pour ses adversaires. Le temps passé à dormir l’avait certainement ramolli. A moins que ce ne soit autre chose. Qui sait…


Tes paroles sont pleine de contre sens. Tu veux éviter une guerre mais tu en déclenche une autre avec les ombres. Pourquoi ? Pourquoi ne pas faire une concession de plus ?

Le templier noir secoua la tête à la négative.

Tu parle de défendre ce qui t’est cher…Mais d’aussi loin que je me souvienne, toutes les guerres partent de bonne intention. On les déclenchent par amour, pour protéger nos frères, pour un avenir meilleur…Personne ne part en guerre le sourire aux lèvres.

D’un geste de la main il montra la pièce où ils étaient.

Chaque être à besoin d’évoluer, de trouver sa place…Les états font la même chose. Erathia était un modèle…Simple cité, ces valeurs, ces croyances ont permit de développer un modèle politique, économique et militaire sans précédant. Trop nombreux, il devenait nécessaire de grandir sans quoi des conflits internes risquaient de les détruire de l’intérieur. Ainsi est né Tamawa. Victime de leur prospérité et pour éviter tout conflit interne…Ils ont du conquérir le reste du continent. Au contact des autres cultures, ils ont grandit et sont devenu puissant. Ils ont changé au point de devenir la légende que l’ont connait. Plus de mille années de paix. Il ne vous a fallut qu’une dizaine d’année pour commencer à vous entretuer à sa disparition.

Il haussa les épaules.

Parce qu’ils ont périclités, ils se sont effondrés sur eux même. Ce qui attend Silmarie, c’est de mourir sans un bruit…Parce que vous êtes replié sur vous-même. Pas assez de natalité pour que la population s’agrandisse. Mais si c’était le cas, combien de temps avant que vous ne vous lanciez dans une expansion ? Cela ferra peur aux autres cîtés et il y aura encore guerre et massacre au nom de la protection de ce qui nous est « cher ».

Il passa la main dans ses cheveux.

L’ombre va s’étendre. Avec elle, il n’y aura plus de futur. Plus d’évolution. Il n’y aura qu’un vaste présent. Une paix durable s’installera où chaque jour ressemblera au suivant. La peur sera rayée du vocabulaire. Chaque jour, il y aura du pain pour celui qui aura faim. Un toit pour celui qui aura froid. La guerre sera une idée étrange venu de temps barbare. Chaque être pourra y trouver son bonheur. Parce que nous serons tous semblable. Plus d’envie, plus de jalousie…Tout sera parfait. Après tout, comment corrompre une divinité ? N’est ce pas ce que tu désire toi aussi ? Ne plus être une grande prêtresse ? Une simple femme pouvant vivre tranquillement avec celui que tu aura choisit ? Ne plus avoir de responsabilité ? Feanaro pourra vivre en paix lui aussi. Plus de sacrifice à faire. Juste à profiter de sa vie comme il l’entend dans un monde où il ne risquera plus rien. Il n’y aura plus de larme, plus de peine.

Est-ce que l’ancien almer y croyait ? Cela se voyait dans ses yeux. Mais il y avait autre chose dans son cœur. Une autre idée qui le menait à sa rédemption. S’il ne faisait rien pour sauver son âme, c’est qu’il ne pensait pas avoir à le faire. On ne pouvait pas le sauver certes…Car ce qu’il désirait c’était la mort. Ce qu’il faisait aujourd’hui était un don qu’il faisait à Azthia…Mais en versant tout ce sang, s’il pouvait allier Azthia contre lui et la faire plus brillante que ne l’était la Lumineuse autrefois…Alors ses crimes seraient aussi expié…Et il mourrait.
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ExNalween
ExNalween
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   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyJeu 15 Avr - 8:18

L’Almer n’eut cure des paroles de la jeune prêtresse, d’ailleurs il ne sembla l’écouter que d’un air absent. Ses paroles n’atteignirent sans doute même pas ses pensées. Pourquoi ne voulait-il pas comprendre qu’Erathia était maléfique et qu’elle n’apporterait avec elle que destruction ? Il s’évertuait à lui démontrer qu’une suprématie totale serait moins meurtrière que des Cités indépendantes et s’il s’agissait d’une autre Cité qu’Erathia, le Reine Elfe lui aurai peut-être donner raison mais tous deux parlaient bien de la Cité que chercher à faire revenir le Dieu des Morts. Pendant tout le discours d’Assajj, Nalween resta muette ne faisant que secouer tristement la tête. Pourquoi déclenchait-elle une guerre avec les ombres ? Cela n’était-il donc pas évidemment. Concession, elle haissa ce mot. Quelque soit ses choix, quelque soit ses décisions tous trouvaient à lui reprocher ces actes. Contradictoire ? Ce qu’elle disait était… contradictoire ? Par les Dieux était-ce si incroyable à croire que lorsque l’on vous propose un mariage sous peine d’une guerre, il est préférable d’accepter ? Était-ce si difficile à croire que lorsqu’une défunte grande prêtresse vient vous prévenir de la venue du mal on décide alors de combattre ? Que lorsqu’une armée sans âme vient piétiner ce qui vous est cher, on prenne les armes pour la repousser ? Qu’avait à voir ces situations ? Rien ! RIEN ! Un mariage avec le prêtre du Bénu ne lui ôtera jamais son libre arbitre, ni son amour pour son peuple, ni la liberté de ces derniers. Que l’on cesse de lui marteler dans le crâne des voies toutes tracées, l’avenir, lui, ne l’était pas. Comment pouvait-elle faire comprendre à Assajj que le régne d’Erathia ne sera jamais un monde de paix, qu’elle n’apportera que la colère et la haine sur Azthia ?

Visiblement, il n’y en avait pas. Assajj se borna encore et encore à croire que le régime d’Erathia conviendrait à tous. Mais n’étaient-ils pas tous mortels ? N’avaient-ils pas tous des personnalités et des envies différentes ? Pourquoi ne voulait-il pas comprendre que la liberté était si essentielle aux hommes ? Même si Erathia parvenait à asseoir son règne, il y aurait des rebellions, des révoltes. La prêtresse ne pouvait plus, elle avait fait son possible afin de lui faire entendre raison mais il resta borné à ses thèses. La seule explication que Nalween trouva fut que peut-être la perte de son âme lui avait faire perdre la partie si précieuse d’humanité qui leur appartenaient à tous, qui les faisaient se battre, pour faire vivre l’espoir.

La Reine Elfe était fatiguée, épuisée de devoir encore et encore se justifier. Lorsqu’il évoqua l’avenir de Silmarie, elle ne put que lever les yeux au ciel. Son pays avait toujours surveillé ses naissances justement pour ne pas disparaître, ni à avoir un besoin d’expansion. Et si Silmarie devait un jour disparaître, alors il en serait ainsi. Mais la Cité des Elfes était de tout Azthia le plus vieille des Cités, et elle ne songea pas un instant que les Elfes défendraient chèrement la terre de leur ancêtre si un jour une armée venait à les attaquer. C’était pourquoi elle ne pouvait que combattre Erathia. Puis au milieu de son rêve aveugle, il la vit non pas en Reine mais en simple citoyenne. Une femme elfe, juste cela. L’elfe eut un sourire triste.


- Une simple femme ? Oui, je l’ai désiré lorsque j’étais plus jeune alors que les autres me fuyaient car ma simple présence suffisait à les effrayer. Mais non, ce n’est plus ce que je désire. Que les miens connaissent la paix, qu’ils n’aient plus à vivre dans la peur du retour d’Erathia voilà ce que je désire réellement. Je refuse de fuir mes responsabilités. N’avait vous pas même dit que j’avais en moi le Cœur de Silmaria ? On l’a dit bienveillante et courageuse, que diraient les miens si leur Grande Prêtresse n’avait de cesse que d’abandonner leur combat ?

Nalween haussa les épaules, en secouant la tête comme pour lui dire que c’était peine perdue d’essayer de la convaincre. Elle savait que cette fois, son choix était le bon. Elle rajouta :

- Personne ne part en guerre le sourire aux lèvres ? Je peux vous assurer que si, et ces derniers font partis de vos rangs, soupirant elle se détourna. Vous savez ce que nous ne pourrons accepter un tel régime. Cette détermination vous la lirez bientôt dans les yeux de tous les combattants. Je me dois de rentrer à Silmarie, ma Cité ne peut se passer trop longtemps de ma présence. Tôt ou tard, nous nous reverrons.

Se retirant sur cette triste promesse, la prêtresse quitta rapidement le temple. La Reine Elfe traversa alors les ruines silencieuses, ne se retournant pas, pas même pour jeter un dernier regard à cette maudite Cité. Son Etalon la rejoignit et elle caressa doucement son encolure avant de sauter en selle d’un mouvement rapide et de partir au galop vers Silmarie.

Tous avaient désormais fait leur choix, tous avaient dors et déjà choisi leur camp. Maintenant que les cartes étaient jouées, il n’y avait plus qu’à livrer bataille. Mais même en ces temps sombres, la prêtresse ne douta pas de ses décisions, car elle ne fuira pas les combats.
Ralentissant Aulë pour ne pas le fatiguer, elle eut une dernière pensée vers Fëanaro. Secouant la tête, elle songea que même ce dernier se renoncerait pour rien au monde, lui qui avait déjà tant fait pour sa contrée. Lorsque la Reine Elfe arriva enfin à Silmarie, elle put voir l’aurore se levait sur sa précieuse Cité et la prêtresse contempla un instant la ville avant de retourner à ses tâches inlassablement.


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Re: [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini)
   [D-E] Dans les dédales du passé ...(fini) EmptyVen 14 Mai - 6:40

Le temps passe et jamais ne s'arrête.

Le changement de saison s'annonce et bientôt, les feuilles aux couleurs d'or remplaceront la verdure des champs, le chant joyeux des oiseaux cédera sa place au silence et le monde s'endormira petit à petit. Dans ce décor en mouvement, il est temps de s'éclipser, de laisser la nature reprendre ses droits et le cours des choses se faire.

Désengagé : Grivious.
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