Pour une fois, Asora était concentrée sur ce qu'elle faisait. Il fallait dire que son Maître l'avait piqué au vif, déclarant ouvertement qu'il la trouvait plus faible que cet incapable d'Evenor. Elle, plus faible qu'un Elfe? Elle était de la race des guerriers, jamais elle ne laisserai son honneur être mis à l'épreuve ainsi.
Alors, Asora faisait le travail que Jacen attendait d'elle: elle localisait le petit garçon Sensible, celui qui envoyait sa peur et son excitation à travers l'Esprit. C'est vrai qu'avec la puissance de ces émotions, elle se maudissait de ne pas les avoir ressenties avant. Jacen devait avoir une bien piètre opinion d'elle en ce qui concerne ce domaine. A bien y penser, en quoi avait-elle montrer des capacités importantes pour justifier son affiliation à un maître? Elle savait de quoi elle était capable, ça oui. Mais lui le savait-il?
Surement. Et c'était pour ça qu'il la titillait autant.
En fait, il lui en demandait trop! Elle ne pouvait pas être parfaite, tout savoir et tout faire!

Et Pang! Pour accentuer sa mauvaise humeur, un passant lui rentra dedans. Concentrée qu'elle était dans ses pensées, elle ne l'avait pas du tout senti venir. Revenue sur terre d'un seul coup, elle se retourna vivement vers la source de sa douleur- une source qui disait de bien vilaine chose:

" Excusez-moi, vous ne pouvez pas regarder où vous mettez les pieds non ? "

Et la réponse partit toute seule...

« Et vous voulez que je fasse dégager la rue pour que Mademoiselle ait assez de place? »

Et toc, ça défoule et ça la remet en place celle-là. Apparemment, elle était du coin vu son Cydien parfait sans accent. Blanche comme elle était, Asora avait cru pendant un moment que c'était une fille comme elle, venant du nord et de la neige. Mais rares étaient les Astorgs avec de tels cheveux noires, surtout chez les femmes qui frisaient d'un blond naturel la plupart du temps.
Comme elle s'y attendait, Jacen lui envoya immédiatement une émotion plus calme grâce à la Sensation de l'Esprit. C'était devenu si habituelle qu'il faisait cela désormais sans efforts et très rapidement.

« Excusez-là, elle fera attention la prochaine fois. Pas vrai, Asora? », tempéra-t-il.

La blondinette ne répondit pas.

La réponse de la passante me fit sursauter de colère intérieurement mais elle eut au moins pour effet de faire disparaitre la cacophonie des voix dans ma tête. Comment pouvait-on me répondre ainsi alors que j'étais ... une simple passante à mon tour dans cette citée, du moins officiellement et seulement pour aujourd'hui. Je tentais donc de réguler du mieux possible ma colère et lorsque ce fut fait ou presque, j'observais le couple devant moi, droit dans les yeux. La jeune fille s'appelait donc Asora, parfait, je devrais m'en rappeler le jour où ... non, je devais me montrer correcte, c'était une des obligations du pacte que j'avais fait avec ma mère pour emmener Jel', ne pas m'attirer d'ennuis et ne pas en attirer aux autres. C'était bien cette deuxième mention qui me frustrait ...

" Ce n'est pas grave, la faute était mienne. Veuillez excuser mon humeur. " répondis-je d'un ton poli, presque trop, histoire de montrer d'une part que je n'en pensais pas un mot, mais d'autre part, que j'étais d'un rang assez élevé de la société pour connaitre les tournures d'usage et les politesses.

Étant donné la situation, je devais aller un peu plus loin, sinon, ma mère aurait sans doutes des échos un jour ou l'autre de l'histoire. En effet, je la savais assez protectrice et peu confiante pour avoir envoyé deux de nos sœurs nous surveiller et éventuellement nous protéger en cas de conflits. Dans tout les cas, malgré leur compétences, mes sœurs n'étaient pas douées en camouflage et encore moins pour tenir leur langue face à leur reine, aussi, je me proposais :

" Je n'ai pas l'habitude de la foule, de là où je viens, il n'y en a pas d'aussi importante et je sors trop peu pour la si tel est le cas. Pour m'excuser plus convenablement, me laisserez-vous vous inviter quelque part ? "

Le ton y était, le sourire plus vrai que nature aussi, mais l'intention pas vraiment, je devais surtout filer au plus vite et la fille nommée Asora me donnait plus envie de la torturer que de me lier d'amitié avec elle. Étrange d'ailleurs, moi qui détestait au plus haut point les hommes ... voilà que j'en venais à haïr presque tout autant une femme, à moins que ce ne soit moi-même que je haïsse de ne pouvoir réagir en tant que Princesse. Ma colère, bien qu'atténuée, n'en avait qu'après elle et au fond de moi, je crois que j'espérais qu'elle la sente. Mais c'était impossible ! Bon, étant donné la situation, il fallait bien faire quelque chose, je voyais déjà ma sœur Amazone s'approcher de nous, comme si elle avait peur que je ne courre un danger quelconque. Je me voyais mal me frayer un chemin telle une voleuse après ma proposition restée sans réponse, tout comme je me voyais mal empêcher l'Amazone de s'approcher ... D'une voix plus naturelle, je demandais donc à l'homme, évitant le regard de la blonde comme le sien :

" Savez-vous où l'on peut trouver des animaux domestiqués à vendre ? "

Je devais quand même penser à Jelenna ...

Mon comportement changea du tout au tout lorsqu'il prit la parole.
Moi qui détestait tout ce qui approchait de près ou de loin à un homme ... voilà que celui-ci avait une voix assez particulière pour m'inspirer le respect. Pas le même genre de respect que ma propre mère m'inspirait, mais celui qu'un professeur inspire à un élève, à moins que ce ne soit tout simplement le respect qui s'imposait envers un ainé. Peu importait, voilà que ma colère venait de disparaitre d'elle même. Elle n'avait pas vraiment d'utilité de toute façon, il était clair que je n'allais pas me battre avec cette Asora au beau milieu d'une des rues de Tamawa. Pour passer inaperçue il y avait mieux ! Enfin quoi qu'il en soit et quoi qu'ils m'inspirent tout les deux, ils refusèrent mon invitation poliment, m'offrant pour excuse une phrase aussi bateau que vague.

* ... et bien, il ne manque pas de culot de refuser mon invitation ! * ne pus-je m'empêcher de penser malgré moi. Je n'étais pas une princesse pour rien. Non, je n'étais pas capricieuse pour rien, j'avais toujours eut ce que je voulais ou du moins m'étais-je toujours débrouillée pour l'obtenir, alors même s'ils n'étaient que deux inconnus que j'avais bousculés et limite insultés, j'étais vexée de voir qu'ils refusaient, c'était aussi simple que ça.

Au moins, l'homme avait la bonté de bien vouloir m'emmener à l'animalerie, Jelenna n'en serait que ravie en voyant ce que j'allais y prendre. Sa question en revanche me surpris, lui qui avait écarté ma proposition comme si elle l'embêtait dans ses projets primaires s'intéressait à moi tandis que sa compagne restait silencieuse. Bizarrement je m'en voulus de voir leur gentillesse, enfin celle de cet homme, et de les avoir mal jugé ... ainsi que de leur avoir mal parlé. Non mais une minute, d'où me venaient ces idées ? Ils étaient étranges ... mais bon, je répondais, sincère et le sourire aux lèvres malgré ma vexation :

" Un chaton. Jelenna, ma cadette, va bientôt avoir un an de plus. Lui offrir un arc serait plus utile mais je pense que ce sera un meilleur présent qu'une vulgaire arme. "

J'avais déballé la vérité aussi simplement que j'aurais dit bonjour et quelque part, ça faisait du bien de ne pas mentir, comme un petit moment de liberté. Tout petit car je me ressaisissais. Il ne fallait pas que j'oublie que notre sécurité dépendait de l'anonymat, même s'il était peu probable que quelqu'un connaisse l'existence de Jelenna en dehors des Amazones. Mon sourire toujours ancré sur mes lèvres, je poursuivais tout en les suivant :

" Et vous ? Je veux dire, vous me paraissez étranges, vous êtes de Tamawa ? "

Je me ravisais, consciente de l'indiscrétion de la question comme du danger qu'elle représentait si elle m'était retournée. Gênée, j'ajoutais à leur attention :

" J'ai tendance à être curieuse, mais vous parliez d'obligations ... excusez-moi. "

Suivant à pas feutrés l'étrange discussion trop polie pour être vraie, Asora continuait de fixer ce bout de femme aussi grand qu'elle et sensiblement du même âge. Cette fille lui semblait totalement déconnecté du monde réel, de son monde, comme si elle débarquait d'un pays lointain ou se réveillait d'un long coma. Son attitude, ses gestes, ses paroles, ses regards et les sentiments qu'elle envoyait autour d'elle... Tout l'intriguait autant que son Maître. Qu'est-ce-qu'une fille comme elle venait faire ici, si loin de son monde?

Un chat. Elle voulait acheter un chat. Cette jeune fille désagréable voulait acheter un petit chaton tout mignon et tout doux pour sa petite soeur! Le paradoxe était complet, quand même!

« Un arc? Vous me semblez déjà bien jeune, votre soeur doit l'être plus encore. Ne soyez pas trop pressée de prendre une arme, même si le monde n'est pas aussi serein qu'il n'y paraît. »

La blondinette regarda Jacen avec des yeux énormes: adulte et professeur en toute circonstance! Le voilà qui remettait ça avec des discours moralisateurs de vieux sage pompeux... Même s'il fallait bien admettre que cette demoiselle méritait bien ça. Asora sentait une sorte de tension, de nervosité grandissante chez elle... Cette personne avait énormément de mal à cacher ses émotions, comme.... Comme un Sensible qui...

« Nous sommes des Templiers de l'Aube, nous vivons ici. » lâcha-t-elle sans ménagement en réponse à la jeune fille.

Si Asora avait répondu si rapidement, c'était bien pour essayer de faire plaisir à son maître en étant polie, mais aussi pour titiller un peu la demoiselle. Si elle était sensible à l'Esprit, entendre parler de Templiers devrait la faire réagir....

A croire que je passais pour une inculte.
Je détestais qu'on me fasse la leçon, j'avais toujours haïs les gens qui se prenaient pour des professeurs, et ce juste parce qu'ils en savaient un peu plus que moi sur telle ou telle matière. Je n'aimais pas me sentir inférieure, pourtant, il fallait l'avouer, l'homme en face de moi ne ressemblait pas à un pédagogue quelconque. Il ne semblait pas me faire comprendre qu'il en savait plus que moi ou pas, il voulait juste que je l'écoute, non, en fait, il parlait avec passion de son métier. De ce qui occupait sa vie. Et sa vie d'ailleurs, il parlait peu, mais lorsqu'il le faisait, la blondinette se taisait avec respect, tout comme moi, il fallait bien l'avouer.
Je n'avais pas relevé ce qu'il avait dit avant de m'expliquer ce qu'était les Templiers, pourtant, il avait semblé très affecté en parlant. Comme si ma façon de parler lui évoquait de mauvais souvenirs, ou tout simplement, une personne qu'il cherchait à tout prix à éviter. Dans ma tête, une onde de sentiments mêlés, que je n'avais pas eu le temps de reconnaitre, s'était intercalée entre mes propres sentiments l'espace d'un instant. Était-ce ce don idiot qui refaisait surface ? Non, plus important, était-ce les émotions de cet inconnu que je captais sans le vouloir ? Je n'aurais pas la réponse, pourquoi ? Je ne comptais pas le lui demander.

Bien que son explication soit pompeuse au possible à mes yeux, j'écoutais.
Les Templiers, gardiens de la paix dans le monde. Le titre était prétentieux mais quelque part, j'avais envie de le croire. C'était dingue de voir à quel point ce ... cet homme, arrivait à m'intimer le respect et à me faire croire ce qu'il voulait. A l'écouter, je me serais engagée chez les Templiers juste parce qu'il m'aurait convaincue avec tant de passion. Il aimait ce qu'il faisait, aucun doute. Bon par contre, sa dernière question me laissa bête, encore une fois. Décidément, l'autre blonde devait bien se moquer de moi intérieurement. Purée, pourquoi fallait-il que je passe pour une inculte ? Et ce, devant une pimbêche pareil et un homme.
Je baissais un instant les yeux, énervée que j'étais de ne jamais savoir quoi leur répondre. A l'instant où j'allais ouvrir la bouche, sa réplique précédente me revint à l'esprit. N'avait-il pas dit que son esprit lui avait échappé quelques instants auparavant ? N'était-ce pas à ce moment là que j'avais senti s'éteindre en moi ces sentiments si controversés ? Une seconde ... le mot était le même, et à bien y réfléchir, s'il était Templier, à voir son physique, il devait être assez vieux pour manier les mots de façons à parler par énigme pour que seule la personne visée ne comprenne. Ca expliquait d'ailleurs pourquoi je ne comprenais que la moitié de ce qu'il me disait, préférant presque le langage outrancier d'Asora.

Je mis bien cinq bonnes minutes avant de répondre.
Je n'avais pas l'intention de passer pour l'idiote de service. Je n'étais pas bête, je m'adaptais toujours aux situations, cette fois encore, je devais le prouver. C'est parti, quitte à ne pas savoir et dire une bêtise, autant qu'elle vienne de moi et maintenant :

" Je ne connais pas ce mot. "

Je marquais une pause, peu sure de moi, mais je repris presque aussitôt, sur un ton égal, ni grossier, ni respectueux, juste curieux :

" Toutefois, je pense deviner de quoi il en retourne. Corrigez-moi si je me trompe, mais ce que vous appelez "Esprit" n'est-il pas le fait de capter les sentiments des autres ? "

Si je me trompais, ils penseraient surement tous les deux que j'étais une folle, moi aussi au passage vu ce que j'avançais.
Je les observais une dernière fois, soutenant leur regard. Il était inutile de montrer que j'étais indécise et peu sure de moi sur ce coup, je préférais qu'il me perçoive comme une jeune fille folle mais courageuse plutôt que comme une effrontée sans cervelle. C'était sans doute une réaction gamine mais peu m'importait. Dans le même élan, je me permettais de lui demander, ignorant avec superbe Asora, qui n'avait pas repris la parole depuis que son "maitre" avait parlé.

" Dites-moi ... vous semblez aimer votre vie, le fait d'être Templier. Depuis combien de temps êtes-vous Templier ? Et ... quel est votre nom ? "

Je les regardais toujours, peu sure de ma réponse mais après tout, j'avais pris la peine de leur répondre. Il ne fallait pas pousser mamie dans les orties quoi, c'est pas comme si je passais un examen d'entrée pour je ne sais quelle école ! Ou pire, un concours de culture générale alors hein ! Ce fut le grand costaud, pardon, l'homme, qui me répondit. Toujours cette attirance, ce foutu respect qui me clouait sur place et m'obligeait à l'écouter, à assimiler ce qu'il tentait de me faire passer en douceur ou en force. Et ainsi, j'ingurgitais ce que le Templier avait à me transmettre sur l'Esprit, au fond, n'était-ce pas exactement ce que je ressentais ? Alors en gros, il était en train de m'expliquer que tout ce que j'avais récupéré de mon père, puisque ma mère n'était visiblement pas atteinte des mêmes symptômes que moi, étaient des maux de tête incompréhensibles et que seuls les Templiers maitrisaient ? Sympa, merci.

Mais le plus sympa était sans doutes que la pétas...que la blonde, venait de se faire rabrouer par son maitre. Mhm, douce vengeance et moment d'extase passager. Nananère, je suis peut-être un peu bête sur les bords et peu maligne mais assez au moins pour ne pas me faire ridiculiser en public devant une inconnue. Et paf, un sourire à peine contenu sur mes lèvres, mon attention se reporta directement sur celle du Templier qui continuait à répondre à mes questions. Finalement, je ne savais pas expliquer ce qui m'attirait chez lui, son calme éternel ? Sa façon de voir les choses ? Mais bon, le respect était là et bel et bien réel.
Je fus presque déçue de constater que sa dernière réplique ne faisait pas partie d'une quelconque explication mais de la réalité. Nos chemins allaient se séparer et sans doutes n'étaient-ils pas amenés à se recroiser avant longtemps, voire jamais. Une vague de regrets que je ne pouvais m'expliquer s'insinua dans mon esprit sans que je n'arrive à l'évacuer. Si j'avais bien compris, ces deux zigotos pouvaient comprendre mes sentiments non ? Il fallait donc éviter de ressembler à la blondinette et faire preuve de bonne volonté pour éviter les ... débordements. Fermant à moitié les yeux, je chassais du mieux que je pouvais mes pensées de ma tête et annonçait, dans un sourire sincère tout en m'inclinant - mais pas trop quand même - devant ce "Jacen", dont le nom me rappelait vaguement un truc :

" J'ai été enchanté de vous rencontrer. "

J'allais m'éloigner d'eux, mais la culpabilité me tenait assez bien, et étrangement d'ailleurs, pour me retourner et leur annoncer :

" Excusez-moi, mais avant de partir, je tiens à me présenter, je me nomme Eléa. Sur ce, je vous laisse, on m'appelle ailleurs. "

Et sans demander mon reste, je disparaissais dans la foule dense. Où était passée cette petiote de Jelenna. Dans mon esprit, l'image de la blonde et de son maitre s'étaient effacées pour ne laisser place qu'à ... pas grand chose en fait.

[ Eléa, Jacen et Asora désengagés ]

Il faisait beau, il faisait chaud. Tamawa quoi.

Et voilà qu'aujourd'hui, nous allons suivre les aventures palpitantes de Kiki, le chat tueur d'oiseau-perroquet. Et c'est ainsi que Kiki, notre petit chat sauvage noir aux oreilles blanchies par le temps et aux yeux bleus, parcourait les rues de la ville neutre sous les yeux inexpressifs des nombreux passants de la citée. Mais quoi ? N'était-ce pas Casse-toi qui paraissait si oisif sur sa branche là-bas ? Mais oui, mais oui, c'était bel et bien Casse-toi ! Si belle occasion était si rare que Kiki se faufila parmi les jambes des visiteurs journaliers pour rejoindre le perchoir de maitre Casse-toi.
Maitre Casse-toi sur sa branche perchée tenait en son bec un ... pardon, je me suis trompée d'histoire. On reprend !

Kiki s'approchait donc mais ... oh malheur, voilà que Casse-toi semblait l'avoir repéré et ... oh non ! Il s'envolait sous son nez ! Le sala...non MJ, pas devant les enfants. Oh pardon. Le sale petit quittait son perchoir à la barbe et à la moustache de ce pauvre Kiki qui restait bien seul sous son arbre. Casse-toi viens ici tu parles ! Mais attendez une seconde, oui, notre histoire peut continuer, on m'apprend que le rôle de Casse-toi a été redistribué et mais oui, le voilà qui revient, le voilà qui ...

ECUREUIL !

Le voilà qui atterri aux côtés de ce pauvre Kiki solitaire. Le même Kiki, chat sauvage, 20 centimètres au garrot, un liseré blanc sur le dos, une chaussette toute aussi immaculée sur la patte gauche avant, des yeux félins, une truffe humide, venait de bouffer le pauvre Casse-toi bis. Encore un qui n'avait pas lu le scénario avant de venir, les jeunes de nos jours. Enfin tout ça pour vous dire que la morale de l'histoire était " quand Kiki il y a, Casse-toi ! "

[ Je précise que l'Admin n'a pas fumé avant ou après la rédaction de ce post. ]

Ps : Au fait !! Avec tout ça, j'ai failli oublié.
A l'entente de son prénom, messire Jacen, Templier de Tamawa depuis - oui bon c'est bon accouche ! - chercha à rattraper la jeune Eléa qui avait déjà filé parmi la foule bien trop dense pour permettre à celui qui était son père de lui saisir le bras. Tout espoir était permis petit Templier, n'en avais-tu pas une preuve en cette belle journée ?