Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
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| [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) | |
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| Sujet: [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) Mer 6 Juil - 15:03 | |
| ldrena ne s'attendait pas à ce qu'un jour, elle éprouve autant d'extase en s'amusant ainsi, simplement en créant un monde fictif avec un camarade créateur de mirages. Elle ne s'attendait pas non plus à partager autant de sensations agréables avec un inconnu, prouvant qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes. Mais surtout, elle ne s'attendait pas à ce que ce moment tellement magique et inhabituel s'achève d'une manière aussi ... inopinée.
Éternuer, pourquoi pas. Ça arrive à tout le monde, après tout. Même si faire autant de bruit pour une personne inapte à la parole s'avère suspect ... Néanmoins ... enchaîner avec quelques mots plaintifs, notamment dans une langue étrangère ... Ce fut le choc.
Le décor imaginaire s'évanouit à l'instar d'un rideau qui tombe au sol avec brutalité. En moins d'une seconde, le duo était passé des couleurs à l'obscurité, de l'été à l'hiver, du soleil à la brise enneigée, du chaud au froid, de la joie au lugubre. Un silence s'installa, ce genre de long silence qui met mal à l'aise, où les deux interlocuteurs ne savent quelle réaction adopter. La rousse n'était pas sotte, elle comprit aussitôt que le dit sourd-muet venait de faire une bévue, et qu'il cherchait une solution pour se rattraper. Quoiqu'il en soit, Aldrena était bouche bée, immobile. Elle ne cilla même pas quand le jeune homme fit apparaître une nouvelle scène. Elle n'était plus d'humeur à jouer.
Bien qu'elle n'y ai jamais mis les pieds de sa vie, la magicienne n'eut aucune difficulté à reconnaître l'espace virtuel que l'illusionniste lui mettait sous les yeux. L'injure prononcée dans un langage autre que celui des Astorgs, le décor de Cydonia ... tout ceci représentait les pièces d'un puzzle de compréhension, et ce puzzle, la rouquine ne tarda pas à le reconstituer dans son esprit. Il s'agissait ainsi d'un Cydien, oui, ça, elle l'avait comprit. Seulement, toute cette confusion l'empêcha d'en tirer une conclusion plutôt logique : il avait inventé son handicap dans le but de protéger son identité d'intrus sur le territoire du peuple Astorg. Cette déduction pourtant évidente n'eut pas le temps d'atteindre ses pensées, bien trop occupées à exprimer une vague de surprise en elle.
Extérieurement, la rousse paraissait impassible. Au début, ses yeux étaient écarquillés, mais face à la représentation de Cydonia et après quelques secondes de réflexion, un masque d'indifférence camoufla pour de bon ses sentiments. Pourtant, en elle, les émotions étaient loin d'être absentes : un tourbillon d'étonnement venait de laisser place à un mélange de déception et de colère. Après tout, il lui avait menti, et le mensonge était une chose qu'Aldrena n'appréciait particulièrement pas...
L'étranger utilisait ainsi ses capacités d'illusionniste dans l'objectif de faire passer un message, étant donné qu'entre eux, la langue ne pouvait pas être employée comme moyen de communication. La jouvencelle, elle, se servait de sa maîtrise pour exprimer ce qui bouillonnait en elle : tout à coup, Cydonia sembla subir les désastres d'un séisme. Le visage absolument inexpressif, de marbre, la demoiselle était droite comme un piquet, figée au milieu du décor qui commençait à tomber en ruines. Faisant ressortir toute son amertume, Aldrena ne fronça même pas les sourcils, tandis que le sol se fissurait dangereusement et que les bâtiments autour d'elle s'effondraient dans un horrible vacarme. Aveuglée par la rage, elle ne se rendait même pas compte qu'elle venait de réaliser une nouvelle succession d'illusions sans même faire intervenir le chant.
La demi-Almer à la chevelure flamboyante fit volte-face, faisant dos au jeune homme. Elle commença à s'éloigner au milieu du paysage apocalyptique et heureusement fictif, qui s'évaporait peu à peu autour d'elle. Quelques pas plus tard, ses pieds s'enfonçaient de nouveau dans la neige. Elle ne se retourna pas pour adresser un dernier regard à celui qu'elle considérait maintenant comme un imposteur. En s'éloignant, sa colère était devenue chagrin et regret. La tête basse, fixant ses pieds, elle marcha en direction du centre du village, où les habitants continuaient à rire et festoyer comme si de rien n'était. Ne regardant pas devant elle, sans faire exprès, Aldrena se heurta à un homme grand et costaud. Elle dut lever le menton bien haut pour distinguer son visage encadré par une tignasse blonde et une barbe d'au moins trois semaines. La montagne de muscles ne prêta même pas attention à elle. À vrai dire, le blond semblait préoccupé : il tournait la tête de droite à gauche, le regard se promenant furtivement sur la foule.
« Vous cherchez quelque chose... ou quelqu'un ? » demanda la rousse, décidée à oublier ce qui venait de se passer et préférant passer à autre chose.
Dernière édition par Aldrena le Lun 11 Juil - 12:56, édité 1 fois |
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Ithilion
Nombre de messages : 703 Race et âge : Cydien de 32 ans Cité : Silmarie Métier : élémentaire Feuille de personnageCompétences: Acrobatie/ manipulation du vent/ combat à mains nuesCompétences bonus: illusion/CalligraphieRéputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) Jeu 7 Juil - 10:03 | |
| Comme prévu, l'explication sommaire qu'Ithilion fournit à l’illusionniste ne fit que déclencher la rage cachée à l'intérieur d'elle. Pas étonnant, en une poignée de secondes, la rouquine avait compris qu'il lui avait mentit, certes pour protéger son identité, mais cela n'excusait pas toute cette mise en scène. Et pour couronner le tout, elle venait d'apprendre au même instant ses véritables origines. A ses yeux, le cydien ne devait plus qu'apparaitre comme un vulgaire cydien,un imposteur, un menteur, un profiteur infiltré en territoire Astorg pour commettre quelques méfaits qui soient.
Cette déferlante de colère se traduisit par un décors apocalyptique dans l'image de Cydonia qu'il avait dressé. Les toitures explosèrent soudainement comme de véritables volcans, laissant échapper d'immenses gerbes de fumées noirs et de flammes. La ville ,qui quelques secondes auparavant apparaissait comme un lieu calme, paisible ou le bonheur remplissait les ruelles, donnait maintenant l'impression d'un vestige de guerre particulièrement atroce. Pas de corps. Pas de sang sur les quelques murs encore debout. Juste un enfer qu'ithilion imaginait bouillonnant tellement que l'illusion criait de réalité. Cette jeune femme possédait un talent dans cette art, cela lui parut présentement indiscutable. En analyste avisé, l'expression de surprise parmi les traits durs de son visage n'échappa pas à Ithilion. Son illusion n'était pas passée par le son de sa voix, comme il l’avait vu faire jusqu’à maintenant. En effet, cette fois ci son imagination s'était échappé et diffusé autrement, porté par une autre voie amenant à un autre sens. La marque d'étonnement se traduisait donc par un un évènement inhabituel. Elle venait pour la première dois de passer dans la catégorie des illusionnistes visuels. Vraiment intéressante ! Dommage qu'elle lui en veuille pour ce petit accident. Pour une fois qu'il rencontrait une illusionniste arpentant le bon chemin, avec en plus un potentiel enfermé en elle.
L'astorg lui tourna le dos. Puis elle commença à s'éloigner, s'enfonçant à l'intérieur des épais nuages noirs et des flammes ardentes qui se dissipèrent peu à peu après son passage, avant de se volatiliser complètement. Une nouvelle fois la réalité reprit ses droits, plus froide, mais tout de fois plus belle, que le tableau débordant de férocité emporté par la jeune femme. Pendant une fraction de seconde, Ithilion hésita à élever le niveau pour créer une illusion qui retiendrait de force la chanteuse, au cas ou, par simple coup de colère et de vengeance, elle irait révéler au reste de la population sa provenance natale. Tout de fois, si cela avait vraiment été dans ses intentions, elle serait exécuté depuis un petit bout de temps. Alors qu'elle se dirigeait, la tête basse, vers les festivités du village dont les échos de rire et de musique résonnaient jusqu’à eux, elle percuta un grand colosse blond. Le regard scrutant dans toutes les directions, Kelvins semblait chercher son employeur depuis un un petit moment déjà. Ithilion, heureux de cette arrivée inattendu, se précipita vers les deux personnes tout en faisant attention de ne pas laisser sa couverture s'échapper. Une fois arrivée à leur hauteur, Kelvin poussa un grognement satisfait.
-Ou etiez vous passé ? lui demanda t-il d'une voie teinté d'agacement. On devait se retrouver à l'auberge.
Avant de se lancer dans la narration de son aventure, Ithilion demanda à son traducteur de bien vouloir inviter à la rouquine, qui après l'avoir foudroyé du regard repartait de nouveau rejoindre sa troupe, à rester un instant ici, pour qu'il puisse s'excuser et surtout, s'expliquer. L'Astorg s’exécuta et héla sa compatriote :
-S'il vous plait gente dame ! Mon ami ici présent souhaiterait que vous restiez un instant. Le temps de m'expliquer ce qu'il s'est déroulé durant mon absence, et surtout pour se faire pardonner en se justifiant. Il est difficile de partir sur de bonne base lorsqu'on fait partie de deux peuples qui ne peuvent se voir, tout de fois, il me dit de vous dire, qu'il est au-dessus de cette haine ancestral et qu'il aimerait pouvoir continuer auprès d'une artiste avec de telles possibilités
Sans détacher son regard de la rouquine, et adoptant une expression désolé, il résuma rapidement à son guide les évènements qui venaient de se dérouler. Sa balade, sa chute dans le lac, sa rencontre avec la chanteuse, les illusions, son erreur. Une fois terminé, à travers la voie de Kelvins, il s'adressa à celle avec qui il avait partagé un moment fantastique :
-Dit lui que je suis désolé d'avoir du lui mentir, mais cela était nécessaire. Sans ça, aucun contact n'aurait ete possible. Et puis, je n'ai menti que parce qu'il y avait beaucoup de villageois de paroisse qui son connu pour conserver les traditions....
-Il s'excuse platement. traduisit kelvins à l'adresse de la magnifique femme aux cheveux de feu. Il a fait ça pour se protéger du courroux des villageois qui l'entouraient.
Au plus profond de lui, Ithilion savait que ce n'était pas de l'amour qu'il éprouvait pour cette astorg. Ou du moins pas cette amour passionnelle qui faisait battre votre coeur à la chamade et qui vous occupait l'esprit à longueur de journée. Ce qui attirait Ithilion chez elle, c'était tout simplement son art. La subtilité et les émotions qu'elle glissait discrètement à l'intérieur de ses mirages ressortaient au final aussi éclatant qu'un phare en pleine nuit et envoyait une vague saisissante au spectateur. Vraiment, il aurait aimé suivre sa route quelques temps, savoir comment évoluerait cette nouvelle virtuose, et pourquoi pas ne pas replonger dans le monde du spectacle. Tout de fois, il ne pouvait se permettre une telle liberté. L'Ordre ne pouvait disparaitre de nouveau sans donner signe de vie.
-J'aurais aimé prolonger ce moment. J'ai beaucoup voyagé, et pour te dire la vérité, tu dépasses de loin les quelques semblants d’illusionniste que j'ai croisé au cours de ma vie. Hormis mon maitre évidement....Et malgré quelques imperfections, tu déroules ton art avec une facilité et une qualité vraiment impressionnantes Kelvins traduisit à sa manière les paroles de son engageur sans se forcer de comprendre leurs véritables sens. L'illusion, au sens véritable du terme, était un art beaucoup plus rare et moins connu que les tours de passe-passe pratiqués par les prestidigitateurs dans les rues.
-Il dit que vous vous débrouillez bien das ce que vous faite.
S'attendant à une traduction plus longue, Ithilion fut surpris lors que l'Astorg s’arrêta au bout d'une dizaine de mots. Il savait que la grammaire, la synthaxe, la conjugaison et autre outil de langue changeaient selont les peuples, mais réduire à une poignée de mots ce qu'il venait de dire, il ne fallait pas être magicien pour comprendre que le traducteur en faisait un peu à sa tête.
-Ca vous dérangerait de traduire mot pour mot mes propos ? s'insurgea Ithilion en plantant ses mains contre ses hanches. Je ne vous paie pas pour que vous résumiez mes paroles. Dans une discussion, surtout pour se faire pardonner, chaque mots ont leurs importance.
Le traducteur, coincé au poteau, baissa la tête honteusement et grommela une sorte d'excuse. Puis il se tourna de nouveau vers la charmante jouvencelle qui lui faisait face et répéta les mots d'ithilion, cette fois, tels qu'ils avaient été prononcés. |
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| Sujet: Re: [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) Ven 8 Juil - 8:19 | |
| e gaillard ne prit même pas la peine de répondre à la question de la petite jeune femme. En effet, à l'instant même où Aldrena achevait de prononcer sa phrase interrogative, celui-ci venait de trouver la raison de ses regards inquiets. Et il s'avérait que l'objet de ses recherches n'était pas inconnu à la demoiselle... Elle entendit des pas précipités dans la neige derrière elle, et lorsqu'elle tourna la tête et qu'elle aperçut celui dont elle venait de fausser compagnie, la rousse ne put s'empêcher de lâcher un petit bruit de dédain. À sa grande surprise, le grand blond, qui avait tout d'un solide Astorg, s'adressa au Cydien... en langue cydienne, bien évidemment. Face à ce dialogue en langage étranger, la demi-sang posa vivement ses yeux à tour de rôle entre le barbu et l'illusionniste, avant de fixer pour de bon ce dernier d'un regard foudroyant. Se sentant de trop, elle ne resta pas plus de dix secondes sur place, et prit un air agacé qui lui était rare en se dirigeant au loin, vers l'attroupement de villageois.
Seconde grande surprise : elle n'avait pas fait quelques foulées que l'homme costaud l'interpelait dans sa propre langue. Elle se figea deux ou trois secondes, le temps de saisir ceci : si le blond parlait aussi bien le Cydien que l'Astorg, et s'il semblait connaître celui qu'elle considérait comme un imposteur, c'est parce qu'il représentait son traducteur. Ces deux ou trois secondes d'immobilité exprimèrent aussi l'hésitation de la magicienne. Finalement, elle se retourna et marcha tranquillement jusqu'aux deux hommes, le visage neutre. Encore assez vexée, elle fit mine d'ignorer l'illusionniste et ne quitta pas le traducteur des yeux, comme si c'était lui, l'acteur principal de ses propos. À l'écoute de ses mots, elle n'ouvrit pas la bouche, et se contenta d'hocher la tête, l'expression sérieuse. Silencieuse, elle laissa le Cydien manifester ses excuses par le biais de l'Astorg jusqu'au bout.
Aldrena ne put s'empêcher d'avoir un discret sourire en coin au moment où elle remarqua l'agacement du jeune homme face aux traductions un peu trop brèves du gaillard. De plus, peut-être faisait-elle semblant de ne porter aucune attention à l'étranger, or, son oreille était très attentive aux longues paroles qu'il prononçait, presqu'autant qu'à la traduction. Certes, elle n'en comprenait pas un seul mot... cependant, elle se surprit à trouver cela plutôt intéressant, surtout qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'écouter de si grandes tirades cydiennes. Pour elle, cette prononciation aux accents légers et aux syllabes douces était premièrement un bredouillis sans sens, pour au final devenir une élocution assez mélodieuse qui chatouillait le creux de son oreille. La rouquine savait que leurs origines opposées s'entendaient comme chien et chat, mais tout ceci éveillait tout de même sa curiosité par rapport à ce peuple envers qui, finalement, elle n'avait presque aucune connaissance.
Sa rancune semblait s'être évanouie. La jouvencelle posa enfin ses deux iris d'émeraude sur le Cydien. Son visage brillait d'une humeur nouvelle, sans pour autant signifier du pardon. En elle-même, elle songea que si un Astorg aussi costaud que celui-ci obéissait bien sagement au Cydien et lui faisait l'honneur de lui rendre un tel service, alors il lui était légitime de lui accorder compréhension et confiance. Néanmoins, la haine ethnique qui lui avait été transmise par son éducation n'allait pas s'évaporer en un claquement de doigts. Fidèle à la culture qu'on lui avait transmise à Storghein dès sa naissance, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir au fond d'elle un certain mécontentement en présence d'une personne de ces origines-ci. Et pourtant, une sorte de combat semblait s'opérer en elle, entre la forme de racisme qui était ancrée au sein de son instruction et la curiosité qu'elle éprouvait malgré tout. Car, en effet, Aldrena voulait absolument l'écouter parler encore et encore, bien trop curieuse d'entendre à nouveau ces sons agréables et exotiques !
« Dîtes-lui donc que j'accepte ses excuses, dit-elle finalement, malgré l'aspect dédaigneux qui en ressortait. J'accepte aussi le compliment, bien qu'il soit, je pense, assez exagéré... »
Aldrena se tourna vers le grand homme aux cheveux d'or, attitude qui signifiait qu'il pouvait se mettre à traduire ses propos. Elle espérait que ses dires en Cydien soient fidèles aux siens. Quand le robuste commença à parler, elle reconnut les sons similaires à ceux qu'avait prononcés l'illusionniste, mais le ton grave et l'accent Astorg restaient particulièrement prononcés. Sa voix n'était donc pas aussi agréable à entendre que celle de l'étranger. C'est à cet instant qu'on entendit au loin une voix s'exclamer, s'élevant au dessus de celle de l'interprète. À quelques mètres de là, un villageois secouait les bras pour attirer l'attention. Il venait prévenir Aldrena, car la pause de cette dernière était terminée.
« J'arrive ! cria la rousse avant de se tourner de nouveau vers le duo. Si vous voulez bien m'excusez, je dois me hâter, car ma partie du spectacle va reprendre ! Je ne sais pas si nous allons nous recroiser à la fin du numéro. Quoiqu'il en soit, sachez que je suis enchantée d'avoir fait votre connaissance à tous les deux ! »
Évidemment, elle était ironique. La rencontre avec un Cydien provoquant en elle de la satisfaction... cela aurait été un drame. Aussitôt, elle se précipita vers ceux qui attendaient son retour sans même attendre une réponse à ce qu'elle venait d'énoncer par politesse, et non par amitié. |
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Ithilion
Nombre de messages : 703 Race et âge : Cydien de 32 ans Cité : Silmarie Métier : élémentaire Feuille de personnageCompétences: Acrobatie/ manipulation du vent/ combat à mains nuesCompétences bonus: illusion/CalligraphieRéputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) Lun 11 Juil - 4:25 | |
| Kelvin lui rapporta les mots de rémission de la part de la rouquine. Ces paroles débordantes de douceur surprirent le détective; de tels changements d'humeur en si peu de temps étaient peu commun. Se trouvait-il en face d'un cas assez rare de psychologie que l'on appelait un bipolaire? En tout cas, pour une native de ce peuple barbare qui venait d'apprendre qu'un Cydien foulait leurs contrées, elle lui pardonnait bien vite. Trop vite. Le temps était enfin venu de mettre les voiles avant qu'un accident malencontreux ne se survienne. Ithilion se languissait de ces contrées froides et peu accueillante, ou il risquait de se faire agresser a tout moment et par n'importe qui. BIen que son front ne portait pas : "Je suis un cydien"marqué en gros, heureusement pour lui d'ailleurs, sa déficience dans le dialecte Astorg lui attirerait rapidement l'attention si un inconnu venait à sa rencontre.
Les adieux furent plus cours que prévu. En effet, le spectacle n'étant pas terminé, quelqu'un vint quérir la chanteuse pour qu'elle revienne effectuer son prochain numéro. Elle s’adressa à eux une dernière fois sur un ton morne, puis se retourna pour se diriger vers le village. Le regard d'Ithilion suivit cette prodige qui avait su l'émerveiller à travers ses illusions jusqu'a ce que sa silhouette se perde dans la forêt. Une fois l'ombre de la jeune femme totalement disparut, il demanda à son traducteur de lui retransmettre les dernières paroles de la jouvencelle.
-Elle s'excuse simplement. lui révéla le géant blond, le regard perdu en direction du village. Et elle est ravie de nous avoir rencontré. -Mouais. murmura le cydien, peu convaincu par ces paroles qu'il jugea hypocrite.
Cette petite rencontre restera cependant un petit moment gravé dans son esprit. L'illusion était un art mélangeant volonté, subtilité, complexité et beauté. Si cette Astorg utilisait cette alchimie avec un tel brio, cela supposait qu'au fond, malgré le sang coulant dans ses veines, elle ne devait pas être une personne aussi vicieuse ou autres adjectifs digressant dont les Cydiens se servaient pour qualifier les Astorgs. Si un jour le hasard leur permettait de pouvoir se rencontrer de nouveau, Ithilion se promit de creuser ce doute afin de voir si tout ces préjugés étaient réellement fondés. En tant qu'esprit scientifique, il essayait d'etre le plus objectif possible en mettant de côté ses impressions personnelles, ainsi que ses sentiments. Cela lui permettait justement de pouvoir côtoyer ce genre de personne et, parfois, faire des rencontres étonnantes, dont il ne se serait jamais douté le matin en se levant. Pour l'heure, Ithilion décida de ne pas retourner à l'auberge. Ne connaissant pas assez la femme a qui il avait eut à faire, il préféra prendre des précautions et repartir immédiatement. De toute façon Volesprit devait surement l'attendre. La faire trop patienter comportait quelques risques non négligeable. Après un si long voyage, des dizaines et des dizaines de kilomètres dans les jambes, il ne tiendrait pas sous la mauvaise humeur de son amie.
Kelvin repartie donc chercher leurs affaires. Alors qu'une voie mélodieuse s’élevait du petit village, emportant les personnes sur son passage dans un rêve éveillé aux couleurs multiples ou l'impossible n'existait plus, sur un sentier étroit recouvert d' une fine pellicule de neige, Ithilion repartie vers son chez lui avec un étrange sensation. Etrangement, le froid n'arrivait plus à mordre sa peau.
[désengagés tout les deux]
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| Sujet: Re: [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) | |
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| | | | [151][DP] (flashback FH) Une mélodie, une danse et des flocons. [PV Ithilion → seconde partie] (fini) | |
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