Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
|
| [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) | |
| |
Eléa
Nombre de messages : 5382 Âge : 34 Race et âge : Cydienne - 31 ans Cité : Muria Métier : Fleuriste-Gladiatrice Feuille de personnageCompétences: Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus: Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière)Réputation : (10/10) | |
| Sujet: [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) Dim 3 Avr - 12:59 | |
| Silmarie, cité elfe. Il ne restait plus grand chose de la splendeur d'antan de la cité et pourtant, on pouvait sentir à chaque coin de rue que la cité respirait encore à pleins poumons. Après le passage de Mort, la cité s'était comme endormie d'un sommeil agité. Elle n'avait pas cherché à revivre mais plutôt à s'enfermer sur elle-même de peur de se voir à nouveau défigurer. Ainsi, la cité de la Grande Prêtresse dormait-elle en attendant son retour. A croire que les elfes n'avaient pas l'envie de se battre, de continuer d'aller de l'avant. Même leur Capitaine était passif devant les récents évènements. Mort n'avait pas seulement enlevé la Prêtresse, elle leur avait soutiré tout espoir … avais-je bien fait de venir quémander leur aide lors de la bataille finale ? Il était vrai qu'à la base, je n'étais pas vraiment venue pour ça mais pour me venger en quelque sorte de l'absence de nouvelles de la part de mon fiancé. Et puis … qu'avaient à offrir les elfes après le passage du fléau ? Rien de plus que des âmes tourmentées et des enfants pleurant la mort de leur pères, leur frères ou leur oncles tombés au combat, impuissants.
Mère avait émis une requête étrange lors de mon départ. Elle savait surement pertinemment que je n'allais à Silmarie que pour revoir Feanaro et sans doutes se doutait-elle que je le tuerais ou du moins, que je tenterais de le faire parce qu'il m'avait pris pour une idiote ! Elle m'avait pourtant envoyée là en connaissance de cause et au final, ce n'était peut-être pas un tord. Avec mon don, je savais me rendre utile en aidant au déblayage de l'autel de Silmaria. Et puis je pouvais aider à panser les blessures physiques même si j'étais incapable de faire plus. C'était déjà cela et sans doutes Philéa y avait-elle pensé. Une princesse s'abaissant à cela, sans doutes aurais-je choqué mes aïeux mais je m'en foutais totalement. Le peuple elfe n'était pas le mien mais en tant qu'amazone Cydienne de base, avais-je le droit de penser qu'il existait un peuple particulier ? N'était-ce pas le même sang dans nos veines à quelques différences près ? Toutes ces théories me fatiguaient. Pourquoi les amazones feraient-elles la guerre à Cydonia si ce n'était que les Cydiens étaient les plus belles pourritures de la terre ? Pourquoi Storghein ne pouvait-il pas s'entendre avec Cydonia ? Peut-être était-ce la cité elle-même qui posait problème à tout le monde ? C'étaient des théories toutes aussi débiles les unes que les autres …. Brefle, quoi qu'il en soit, pour ne pas m'éloigner du sujet au principal, mère m'avait demandé de me rendre sur la tombe de Celyween, la templière tombée au combat contre Mort.
Enfant, je n'avais rencontré qu'une seule fois l'elfe, ou du moins n'avais-je qu'un seul souvenir de sa rencontre. De mes souvenirs, c'était une femme imposante, mais sans doutes était-ce parce que moi-même, je ne devais pas être une gamine plus haute que trois pommes réunies ! Ce jour-là, Philéa et Jacen étaient partis je ne sais où et c'étaient Jiven et Celyween qui m'avaient gardé. Je m'en souvenais parce que Jiven n'arrêtais pas de me complimenter sur ma vivacité d'esprit et sur mon éducation. De ce dont j'étais capable de me rappeler, Celyween n'avait rien dit, se contentant de regarder la scène de loin puis, lorsqu'elle en avait eu marre, elle m'avait proposé un jeu. Je me souviens encore de la pomme qu'elle avait posé sur la table. Je me souviens de l'arc qu'elle m'avait donné et de l'espèce de bouclier qu'elle avait installé autour de nous. C'était très vague, mais je me souvenais avoir lamentablement échoué à son jeu et de façon très claire, je me rappelais parfaitement bien avoir réagi comme une enfant gâtée. J'avais jeté l'arc au sol en râlant et en allant me blottir dans les bras de Jiven en chouinant tout ce que je savais. C'était peut-être ce qui avait énervé la jeune femme, que j'abandonne si vite ou alors, que je me blottisse contre le Templier. La jeune femme m'avait saisi par le bras et m'avait forcé à la regarder droit dans les yeux. D'elle, c'était vraiment ce que je retenais le plus, ce regard insondable, plein de force et pourtant comme torturé.
« J'ai affronté plus de cent personnes dans ma vie et sur l'ensemble, elles avaient toute abandonnée le combat. Des femmes beaucoup douée que toi se sont attaquées à moi, regarde qui est encore en vie »
Jiven avait esquissé un mouvement mais j'étais incapable de me souvenir lequel. A ce moment, je me souvenais de l'entrée de ma mère dans la pièce, réagissant au quart de tour sans chercher à comprendre le pourquoi du comment. Je me rappelais la pression sur mon bras et le ton acerbe de Philéa lorsqu'elle avait dit :
« Jacen, il me semble qu'il serait grand temps pour tes amis de rentrer au Temple »
Le reste était flou, je ne me souvenais même pas de la tête de mon père ni même de la suite mais c'était le seul souvenir de Celyween que j'avais. Je savais aujourd'hui qu'elle avait raison mais sans doutes étais-je trop petite à l'époque pour le comprendre. J'avais appris ses déboires et ce qu'elle était devenue. J'avais appris pour Aerin, pour l'amitié profonde entre Jiven et Jacen et cette même amitié plus teintée de doutes et de recul envers Philéa. J'avais appris à la connaître trop tard au travers de Jiven et je regrettais d'avoir laissé une aussi mauvaise image de moi à la jeune femme.
C'était sans doutes pour cela que j'avais accepté la requête de ma mère. Aller me recueillir sur sa tombe en son nom. Pour cela, la souveraine amazone m'avait donné un papier, froissé par le chemin à cheval. Trouvant la tombe parmi les autres du cimetière, je m'agenouillais devant, lisant la fine écriture de ma mère :
« Chère Celyween, que Diane veille sur toi pour ce long voyage vers l'au-delà. Nous veillerons sur Aerin, j'en fais le serment. Veille en retour sur ceux qui nous ont quitté en attendant nos retrouvailles. »
Mère était douée pour dire les choses sans les dire. A travers ses quelques mots, seules les personnes qui la connaissaient vraiment pourraient lire entre les lignes la peine dissimulée qu'elle transmettait à la défunte. Seules ces rares personnes pourraient comprendre tout ce que ce simple mot griffonné pouvait soulever comme émotions. Me relevant, je posais la main sur la pierre tombale en ajoutant, plus pour moi-même :
« Puisqu'une femme a réussi à te vaincre, je serais le bras de ta vengeance. »
Je lui prouverais, aussi étrange et stupide que cela puisse paraître après tout ce temps, que je n'étais pas la pleurnicheuse et la faible petite fille de l'époque mais la digne héritière de la plus grande reine qu'ai connu Muria. Je le prouverais à tout le monde.
Retirant ma main, je partais en direction du centre ville de la cité. Il me fallait revoir le Capitaine avant de quitter les lieux. Maintenant, ma décision était prise, je n'avais plus rien à faire ici. La cité renaissait petit à petit et cela ne me concernait plus. J'avais rempli ma mission, j'avais trouvé les réponses à certaines de mes questions et maintenant, j'avais un but.
Ce fut en me rendant aux écuries que je rencontrais cette étrange jeune fille …
[ S'il y a un soucis, n'hésite pas à m'envoyer un MP et j'éditerais ^^ ] |
| | |
| Sujet: Re: [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) Ven 15 Avr - 14:26 | |
| ela faisait une semaine qu'Aldrena se trouvait loin de son lieu d'origine. Elle avait quitté les paysages sinueux et enneigés de Storghein pour se rendre à une quinzaine de lieues de là : Silmarie, cité brumeuse et humide où régnait une température particulièrement élevée d'un point de vue Astorg. Après le désastre qu'avait endurée la ville des Elfes, la présence de la rousse avait été réclamée par l'intermédiaire de quelques vagues contacts. En effet, derrière un masque stoïque se cachait le visage déchiré d'une population qui avait besoin de réconfort. C'est là qu'intervenait la magicienne : sur la demande de ses hôtes, elle pratiqua chaque après-midi une prestation au centre de la ville, là où l'attention des moindres passants serait captée.
Durant ces quelques jours, son succès ne fut pas phénoménal, mais ses quelques spectateurs semblèrent tout de même satisfaits. Ses numéros interprétés, où se mêlaient chants et danses, avaient pu les faire voyager dans son monde d'illusions, là où le chagrin s'estompait et où seule l'admiration pouvait s'établir. Quant à elle, Aldrena n'était pas très à l'aise. Elle n'avait pas spécialement l'habitude de s'éloigner si longtemps de Storghein, la chaleur inhabituelle la déconcentrait, et se retrouver face à un public si ... différent ne pouvait que la troubler. Or, aucun de ces inconvénients ne perturba le bon déroulement de chacun des spectacles de l'illusionniste.
Malgré tout, la semaine se déroula plus ou moins rapidement. Une fois achevée, c'est avec soulagement que la jeune femme songea à son retour. Avec hâte, elle prépara ses affaires sans cacher son impatience, comme si elle était devenue une petite fille bouillonnante d'envie. Et pourtant, sa joie n'était en rien affectée par le fait que lui attendaient deux interminables jours sur le dos du destrier, celui qu'on lui avait confié pour l'occasion, afin de se déplacer de Storghein jusqu'en Silmarie. Sachant que s'occuper d'un équidé n'était pas le passe-temps préféré d'Aldrena, elle avait payé d'avance un palefrenier pour prendre soin du cheval pendant l'ensemble de son séjour. Néanmoins ...
Toute pimpante et souriante jusqu'aux oreilles, la rouquine se rendit aux écuries, et, tandis qu'elle y posa le pied, son allégresse laissa soudainement place à un mélange de surprise et de désappointement. Le box où était censé se trouver l'animal était vide. La demoiselle fit le tour des lieux dans l'espoir d'apercevoir son cheval. Nulle part. Quand elle croisa le palefrenier en question, par bienséance, Aldrena tenta d'étouffer la véhémence qui naissait en elle. Elle remplaça sa colère par un large sourire hypocrite.
« Où est ma monture ? » s'enquit-elle en serrant les dents.
Honteux, l'Elfe n'osait pas regarder la jouvencelle irritée dans les yeux. Au moment où, d'une voix bredouillante, il avoua que la créature s'était malencontreusement échappée la veille, Aldrena écarquilla ses grands yeux verts, avant de cacher son visage derrière ses mains. À vrai dire, elle masquait la rage et le dépit qui se dessinaient sur son minois. Elle ne voulait entendre aucune excuse, ni explication. Elle refusait surtout l'idée de rester bloquée ici. À présent, comment retourner chez elle ? |
| | | |
Eléa
Nombre de messages : 5382 Âge : 34 Race et âge : Cydienne - 31 ans Cité : Muria Métier : Fleuriste-Gladiatrice Feuille de personnageCompétences: Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus: Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière)Réputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) Sam 16 Avr - 13:54 | |
| Tsuki pépiait. Visiblement, elle n'avait qu'une hâte, c'était de quitter les lieux elle aussi. J'étais venue chercher un homme de valeur et finalement, je n'avais trouvé qu'un homme brisé par les temps et les Cavaliers. Mort paierait de sa vie ce qu'elle avait fait à Feanaro. Pour l'heure, il me fallait réfléchir à l'avenir. Je n'avais d'autre choix que de retourner à Muria, que de rapporter les mauvaises nouvelles à ma mère. Les elfes dormiraient en attendant le renouveau et ce n'était pas leur Capitaine dans son état actuel qui serait en mesure de leur apporter. Il me faudrait faire en sorte de défendre cette cité en attendant le retour de son Capitaine ! « Là ma belle, tout va bien, nous n'allons pas tarder. »Il me fallait rentrer au plus vite. Je savais parfaitement ce que j'avais à faire. Convaincre Philéa de défendre Silmarie ne serait pas trop difficile. Elle affectionnait la cité des elfes, comme la plupart des êtres vivants sur cette terre, et savait que la disparition de la Grande Prêtresse causerait du tord à l'ensemble de la population d'Azthia. Si la Dame était en présence du dieu de la Mort, alors il nous faudrait la sauver, au delà de vouloir sauver Silmarie avec elle, c'est Azthia tout entier que nous aiderions en agissant de la sorte … Sans parler de l'alliance. Nous étions enchainés à la cité elfe tant que Nalween ne décidait pas le contraire. Il me faudrait ensuite m'entrainer pour être enfin au niveau de cette salope qui m'avait privé du sourire brillant de ma petite sœur. Mort périrait de ma lame ou je ne m'appelais plus Eléa ! Elle paierait pour le mal qu'elle avait soufflé sur cette terre. Pour le mal qu'elle avait causé aux miens, à ceux qui m'étaient chers. Et puis … personne ne touchait la princesse bis. Mort allait crever, et pour cela, il me fallait atteindre le niveau nécessaire. Pour l'heure, j'étais loin du compte. Voilà pourquoi je devais rentrer chez moi. « Avant de partir, il faut que je le revois une dernière fois. Je regrette tant tout ce qui s'est passé … j'étais en colère, j'étais perdue. Il est un homme blessé et je crois n'avoir fait qu'enfoncer des portes déjà ouverte. »La jument hennit en posant son museau sur mon épaule. Je la caressais en souriant.« Tout ce qui t'intéresses c'est que je te brosse ma belle pas vrai ? Tu as bien raison. C'est juste que je regrette parfois d'être moi, d'être la princesse avant d'être la femme. Je suppose que ce genre de choses ne peut changer n'est-ce-pas ? »A nouveau, l'animal hennit, tapotant le sol avec son sabot, cette fois, elle était mécontente, cela se sentait. « Je sais »Il était inutile de comprendre ce qu'elle cherchait à me dire, sans doutes me faisais-je des idées tout simplement. Je n'avais personne à qui parler et Tsuki semblait être la seule amie fidèle que j'eus un jour en ce bas monde. La seule à ne pas m'avoir trahi, jamais. Je pris une brosse pour lustrer son poil couleur de pêche tandis qu'elle s'ébrouait. Quelque part, je cherchais sans doutes à lui faire dire des choses qu'elle même n'était pas à même de penser. Je savais que mon comportement envers le Capitaine était totalement idiot, mais pourtant, j'avais agi pour le peuple, parce que j'estimais sur le moment que c'était la seule chose à faire … je regrettais désormais les mots blessants que j'avais pu avoir à son égard mais j'étais bien trop fière pour le lui avouer.
La voix d'une jeune femme me tira de mes pensées stériles. Elle semblait en colère et sa demande attira mon attention. Prenant la jument par la bride, je me dirigeais vers l'endroit d'où provenais l'agitation. Une jeune femme à la crinière de feu se tenait là, bien droite, tandis qu'un palefrenier lui murmurait quelque chose avec difficulté, visiblement gêné.« Quelque chose ne va pas ? » ne pus-je m'empêcher de demander. [ Je précise que la demoiselle parle en Cydien mais elle comprend l'Astorg ] |
| | |
| Sujet: Re: [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) Jeu 5 Mai - 10:01 | |
| on minois dissimulé derrière ses dix doigts fins, Aldrena laissa silencieusement s'exprimer le tourbillon de déception et de courroux qui naissait dans son cœur. Elle resta ainsi, droite et immobile, le temps de reprendre le contrôle de ses fougueuses émotions, et de laisser toute trace de mécontentement s'évanouir de ses traits. Durant la trentaine de secondes où son visage se trouvait à l'abri des regards, elle crut entendre une nouvelle personne s'impliquer dans la discussion. Cette voix féminine ne s'adressa pas en langage Astorg, ce qui renforça le mal du pays qu'éprouvait de plus en plus la jeune femme. D'ailleurs, ce fameux mal du pays s'avérait être la raison principale pour laquelle elle désirait quitter les lieux le plus vite possible.
Au moment où la rouquine baissa ses mains, elle dévoila un visage absolument impassible. On ne pouvait y lire aucun sentiment, comme s'il ne s'était strictement rien passé à peine une minute plus tôt. Ses deux grands yeux verts se tournèrent vers l'inconnue, une demoiselle svelte et dont la chevelure était aussi ténébreuse qu'un ciel d'encre. Perturbé par ce brusque changement de face, le palefrenier s'empressa de traduire à Aldrena les paroles de celle qui avait fait preuve de curiosité en s'incluant dans leur conversation. L'Elfe, probablement parce qu'il avait l'habitude de croiser divers étrangers, semblait maîtriser les deux langues dont parlaient ses deux interlocutrices. Alors qu'il commençait à expliquer à la jouvencelle à la pâle carnation que la monture d'Aldrena était introuvable, cette dernière planta son regard d'émeraude dans celui de l'inconnue et coupa la parole au gardien des écuries. Elle s'adressait à la brune dans sa propre langue, puisqu'elle ne savait pas prononcer un mot en Cydien, et se moquait bien de savoir si celle-ci la comprenait ou non. Au pire, elle savait que le palefrenier prendrait maintenant le rôle de traducteur.
« C'est problématique. Je dois rentrer chez moi, à Storghein. »
Évidemment, il s'agissait plus d'une volonté que d'un devoir.
« Et le plus vite possible, ajouta la rousse sèchement. »
Ensuite, fronçant très légèrement les sourcils, Aldrena tourna ses mirettes vers l'Elfe dépassé par les évènements. Le visage de celui-ci était continuellement marqué d'une certaine inquiétude. C'était à lui de réparer sa faute et de trouver une solution, chose que le regard insistant de la magicienne traduisait parfaitement. Elle ne cherchait pas à se montrer menaçante, mais plutôt impatiente et un poil agacée.
[ Hors-jeu : Pardonne la médiocrité de ma réponse ... ^^' ] |
| | | |
Eléa
Nombre de messages : 5382 Âge : 34 Race et âge : Cydienne - 31 ans Cité : Muria Métier : Fleuriste-Gladiatrice Feuille de personnageCompétences: Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus: Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière)Réputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) Sam 7 Mai - 11:05 | |
| Le palefrenier, bien embêté, commença à m'expliquer que la jeune femme avait été victime du mauvais sort, sa monture ayant pris la fuite dans la nuit. A en croire par l'accent qu'il employait, il n'était pas peu fier de sa bêtise et je ne pouvais que compatir. Il était en tord certes mais il semblait tellement désolé de la situation qu'il en faisait presque peine à voir. La jeune femme quant à elle semblait en colère mais également agacée par la situation. Elle s'adressa directement à moi et il me fallut une seconde pour comprendre qu'elle ne parlait pas Cydien mais Astorg. Si Muria avait bien un avantage, c'était de ne pas s'arrêter à la barrière des langues et des soit-disant races aussi, j'avais appris à l'école comme grâce à Lika, ma préceptrice, à maitriser plus ou moins la langue. Contrairement à Jelenna, je n'aimais pas l'apprentissage des langues ou des religions, de tout ce qui touchait en général de près ou de loin à la religion et à la culture. Je préférais de loin apprendre l'art de l'escrime et de la stratégie militaire ou encore, l'art de faire pousser des plantes et de tenir des flambeaux éveillés. Quoi qu'il en soit, je fis un effort de traduction. Si j'avais bien compris, la jeune femme devait rentrer chez elle, à Storghein, et la disparition de sa monture l'embêtait bien du coup. Une chose était sure, elle n'était pas craintive. J'avais parlé en Cydien et même si Silmarie était neutre quant aux oppositions qui tenaient Cydonia et la cité des neiges éternelles, la plupart des Astorgs ne se risquaient pas à venir jusqu'ici d'une part, et à parler ouvertement leur langue devant quelqu'un qui parlait celle de leur ennemis. Peu m'importait, pour ma part, je n'avais pas l'intention de lui sauter dessus. J'avais beau être née à Cydonia, je trouvais leur gué-guerre infantile et totalement débile.
La jeune femme, agacée, ajouta qu'elle devait quitter la ville le plus vite possible. Intriguée, je me demandais bien pourquoi cet empressement mais je m'abstenais de le lui demander. En réalité, cette histoire ne me concernait pas, j'aurais tout aussi bien pu passer mon chemin et laisser l'elfe gérer cette affaire. C'était de sa faute après tout … Mais pour autant, je n'en avais pas envie. Silmarie avait subi bien des déboires, il était inutile d'en rajouter un nouveau. Je décidais donc d'intervenir, cherchant mes mots en Astorg pour éviter au palefrenier la tâche de traduction.
« Si vous savez dans quelle direction est partie votre monture, pourquoi ne pas partir à sa recherche ? Je peux vous accompagner si vous le souhaitez. Ma jument est déjà scellée. »
Je n'étais pas sure du dernier mot mais j'avais accompagné le geste à la parole aussi, j'étais à peu près certaine qu'elle comprendrait le fond de ma pensée. Le palefrenier quant à lui semblait retrouver espoir.
« Silmarie a subi une attaque récemment, ne blâmez pas ce jeune homme malgré sa bêtise. » finissais-je par dire.
Non franchement, c'était quand même plus simple de passer son chemin … pourquoi s'obstiner … La dispute avec le Capitaine me revint en tête, je savais pourquoi je m'obstinais. Par fierté, par envie, pour montrer à Feanaro que son peuple n'était pas le ramassis d'incompétents et de peureux qu'il semblait croire. J'avais aussi eut envie de défendre le palefrenier parce qu'il était honnête, qu'il avait pris soin de ma jument et que l'erreur était humaine. C'était notre erreur qui avait conduit Silmarie au rang de cité terrorisée. Pour toutes ces raisons, j'avais pris la défense du jeune homme qui n'osait plus bouger ou parler. Il attendait la réaction de la jeune femme et moi aussi. J'espérais seulement qu'elle ne prendrait pas mal ma dernière réplique et quand bien même, je m'en foutais. J'avais toujours été comme cela, je n'allais pas changer de si tôt !
Le jeune palefrenier observait la scène d'un air désolé lorsqu'il eut soudain une idée brillante ! Il savait que des marchands partaient dans quelques heures en direction de Storghein, il avait eut à sceller leur attelage une heure à peine avant que la rousse n'arrive ! S'il comprenait bien la situation, peu importait son cheval à la demoiselle, elle voulait juste rentrer aussi fit-il la proposition. Je me demandais si la jeune femme allait accepter son offre et finalement, cette dernière, de fort mauvaise humeur, accepta. L'elfe en fut soulagé et courut demander la permission aux marchands. Sans doutes espérait-il ainsi échapper au courroux de l'Astorg. Pour ma part, je décidais de quitter les lieux.
« Je vous souhaite bonne chance, j'espère que vous retrouverez votre cheval. »
Sans attendre la réponse, je sortais. Cette femme était décidément bien étrange, quel dommage de ne pas avoir pu en apprendre plus sur elle ! [ Et bien ... c'est pas terrible ... désolée >.<""" ] [ Edit : désengagées ] |
| | |
| Sujet: Re: [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) | |
| |
| | | | [ F-H ] Et le miroir se brisa enfin (Pv Aldrena) (fini) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|