Description physique:
Le teint hâlé, une chevelure brune cascadant sur ses épaules délicates, des yeux comme deux pierres d’opale incrustés dans un visage fin, montrant une fierté impensable. Pas de toute, Lyvie ne pouvait pas cacher ses origines. Certains Soumis connaissent ses plans et la considère comme une déesse. Et comme toute déesse, Lyvie se devait d’avoir des courbes particulièrement attirantes.
Ses longues jambes effilées, sa peau délicate et douce, des bras suffisamment musclés pour tendre un arc, un corps svelte arborant une magnifique poitrine, ni trop grosse, ni trop petite. Elle avait aussi quelques cicatrices collectées au fil de son entrainement et des batailles menées où lorsqu’elle était battue, plus jeune, ne gâchant en rien sa beauté pourtant.
Athlétique ? Pour sûr oui. Lyvie a une condition physique incroyable. Elle est capable de sprinter sur cent mètres comme personne. Bon c'est vrai que sous sa forme humaine, cela n'a pas beaucoup d'importance mais je trouvais utile de le préciser (surtout pour gonfler le nombre de lignes *sifflotte*). C'est comme si la jeune femme n'était jamais essoufflée.
Lorsqu’elle est nues, on peut voir au bas de son dos un tatouage censé représenté un sabre passant dans un arc. En revanche, aucun signe de piercing ni d'autre décorations futiles.

Spoiler:

Caractère, qualités et défauts:
Que dire sur la belle Lyvie. Il faut dire que ce n’est pas facile de savoir où commencer avec cette petite car oui elle est une amazone, mais elle est une amazone un peu spéciale. Ah oui voilà ! Lyvie est quelqu’un de dévouée et de juste et même si elle espère pouvoir défendre sa patrie qu’elle aime, il n’en reste pas moins que la jeune femme déteste toute forme d’esclavage et parfois, son cœur balance entre son serment d’allégeance et la cause des Soumis.
Si l’on peut douter de sa fidélité à Muria et ses lois, on ne peut pas douter de son sang-froid à toute épreuve. Il faut dire aussi que lorsque l’on risque sa vie en trahissant sa cité, il en faut une bonne dose pour ne pas craquer face au regard de ses sœurs qu’elle trompe jour après jour. Et sur le champ de bataille, cette qualité ne lui fait pas non plus défaut. Lyvie parvient à garder la tête froide peu importe la situation, et le fait qu’elle puisse garder les idées clair fait d’elle une des meilleurs officiers des Lionnes, destinée à en devenir capitaine. Vous doutez de ses talents de stratège ? Aucune crainte, car Lyvie est une excellente tacticienne, à l’image de Gaya et c’est sans doute pour ça que la Capitaine des Lionnes lui accorde tout le crédit qu’elle est capable d’accorder à une « sœur ».
Du courage ? Là aussi il en faut en quantité pour s’opposer aux gardiennes de geôles, jouant à cache-cache avec elles le soir. Sur le champ de bataille, elle est souvent la première à faire preuve de bravoure en se lançant droit sur ses ennemis sous sa forme animale, et souvent, ils regrettent de se frotter à elle. Quand la bataille nécessite un peu plus de finesse, elle n’hésite pas à faire usage de l’enseignement qu’elle a reçut en tant que Sentinelle, faisant preuve de son talent au tir à l’arc, même si elle est bien moins douée que Kiera dans cette discipline.

Au-delà de son esprit guerrier, Lyvie est quelqu’un de très sentimentale. En effet, cette jeune femme est une véritable guimauve, qui se laisse attendrir par n’importe quel homme à partir du moment que ce dernier lui montre un quelconque intérêt car ce n’est pas par haine des hommes qu’elle s’est retrouvé à Muria. Certains Soumis ont d’ailleurs bien compris qu’il était aisé de la séduire au point qu’elle tombe amoureuse et souvent, le soutient d’une amazone n’est pas un luxe quand celles-ci vous font captif. Surement un effet de sa gentillesse extrême, mais pas sans conséquences quand on connait le nombre de Soumis qui ont partagé ses draps.
Autre défaut, s’il en est un : Lyvie est complètement maniaque. La jeune femme ne supporte pas le désordre à tel point qu’elle serait capable de ranger tous les livres de la bibliothèque de Silmarie s’ils avaient tous été déplacés pour ne plus être dans le bon ordre. La poussière, elle en fait son affaire, pour sûr. Il n’existe pas un seul recoin sale dans sa demeure, et si par malheur un simple fil dépassait de votre jupe, elle ferait automatiquement une crise, vous déshabillerait et corrigerai ce défaut en autant de temps qu’il fallait pour dire « ouf ». Bref si cela peut paraître comme une qualité pour les ménagères, cela devient à force très agaçant. Mais jamais ça ne changera le fait qu’elle soit une amie admirable. Toutes les amazones pourront vous dire qu’il s’agit d’une fille adorable, toujours prête à aider, et quand vous lui rendez un service, la jeune femme ne manquera pas de s’en souvenir pour vous retourner la pareille un jour où l’autre.

Biographie:
Je suis née il y a 18 ans, à Ptot-Tàh, un soir d’automne. Mes parents étaient nùas, et vous vous en doutez, être nùa à Ptot-Tàh en disait long sur votre statut. Oui ils étaient des esclaves au service d’une riche maison. Et les almers ne retiennent pas leurs coups pour battre l’un des nôtres pour une quelconque forme d’insubordination. C’est pourquoi, il n’était pas rare que me mère se retrouve avec les lèvres ouvertes, sanguinolentes. Quant à mon père, ses blessures étaient cachées par ses haillons, mais je savais bien que le cuir du fouet avait déjà gouté à sa chair. Servir… voilà quel était mon destin en tant que fille d’esclave.
Le jour de mes six ans arriva, et je dus alors servir mon maitre, sa grognasse et leurs deux mouflets. Ces deux là étaient des êtres abjects. Au moindre faux pas, il n’hésitait pas à me frapper, me ruer de coups de pieds. Mais je devais me taire et subir, sous les yeux larmoyants de ma mère. Cela dura chaque jour, pendant quatre années qui me parurent faire une éternité. Puis un soir, ce fut le jour de l’évasion. Mes parents avaient décidé de ne pas nous accompagner pour ne pas réduire nos chances de fuir. Une amie de ma mère, une esclave ayant pris sa liberté au risque de se faire tuer, était revenue à Ptot-Tàh pour la faire sortir la famille de là. Mais le nombre de gardes sur le domaine était bien plus nombreux qu’il n’y a quelques années, lorsque Nalya avait pris la fuite, ne pouvant emmener ma mère alors enceinte.
Pensant faire ce qui était juste, mes parents décidèrent qu’il fallait que ce soit moi, pour éviter de vivre ce qu’ils vécurent tout au long de leur vie. Ils voulaient que je sois sauvé de cette existence misérable, que je grandisse loin de tout ça. Et c’est ce qu’il se passa. Ce soir là, Nalya me prit avec elle, tandis que je regardais le domaine disparaitre, et avec lui, l’espoir de revoir mes parents un jour, car au fond de moi je savais qu’ils ne survivraient pas à la punition de leurs maîtres.

Le voyage dura bien des heures et nous nous retrouvâmes dans la forêt. Nalya m’avait dit qu’elle m’emmenait dans un royaume où nous serions en sécurité, car elle y vivait depuis déjà dix longues années. Elle disait que c’était un royaume où les femmes n’avaient à craindre les hommes car elles seules prenaient les décisions : Muria, la cité Amazone. Je n’en avais bien évidemment jamais entendu parler. Il fallait dire que je ne connaissais rien du monde extérieur, n’ayant eu aucune éducation. Mais les choses allaient changer.
Nous étions arrivées près de grandes portes en bois, gardées par cinq archères courtement vêtues. Elles avaient l’air fières et vaillantes et je me demandai alors si un jour je finirais par leur ressembler. Lorsqu’elles virent Nalya, elles donnèrent l’ordre d’ouvrir les portes de la ville, nous libérant le passage vers ce qui allait être ma nouvelle maison.

Quelques jours passèrent et Nalya avait déjà commencé à m’enseigner deux trois choses sur Muria. La cité était dirigée par Philéa, la reine des amazones. J’appris aussi que les hommes n’avaient aucun droit à Muria, si ce n’est celui de garder la vie sauve et d’être libérer au bout d’un certain temps. Mais la situation de ces « Soumis » m’horrifiait, moi qui avait dû subir le fait d’être une esclave, captive à cause de ma différence. Mais je ne pouvais rien faire pour eux, n’étant qu’une gamine et les geôles trop bien gardées.
Le temps passa encore, cette fois-ci en année. J’étais devenue bien plus forte. J’avais aiguisé ma vue, appris à tirer à l’arc avec précision et j’avais un goût prononcé pour la tactique militaire. Mon but était de gravir les marches de la hiérarchie, conforter ma place au sein de Muria pour mieux les tromper, car mon but était bien entendu de libérer un maximum de soumis. Il fallait que je sois intouchable, insoupçonnable. C’est pourquoi j’ai décidé de faire en sorte d’être l’une des meilleures. Et mes efforts ont été récompensés. Alors que je venais d’avoir 14 ans, Gaya, la Capitaine des Lionnes et jeune sœur de Nalya, remarqua mon potentiel. Elle m’enseigna la transformation animale et bien vite, j’appris à me transformer en chatte, en léopard et en tigresse. Par la suite, je demandai à Kiéra de m'intégrer à un bataillon. Connaissant la complicité que j'entretenais avec Gaya et voyant mes progrès dans l'art militaire, elle décida de faire de moi une des Lionnes. Et je ne la déçus pas, cherchant toujours à faire de mon mieux jusqu'à ce qu'elle m'accorde le rôle que je m'étais fixé d'atteindre pour mes 18 ans : vice-capitaine des Lionnes. Mais en secret, j’avais déjà commencé à libérer progressivement des Soumis.
Désormais, et ce malgré mon serment envers Philéa, je ne romprai pas la promesse que je m’étais faite. Il arrivera un jour où j’obtiendrai la libération de tous les soumis, mettant ainsi fin à cette esclavage.