Agranos rentra à la l'auberge de l'Or bleu en fin d'après midi après une journée de travail épuisante. Au cours de ses deux années d'errance, il avait appris une chose essentielle: il était dépendant des élément et des saison. L'hiver avait commencé et les températures s’étaient nettement rafraichit, rendant les fouilles des forêts et les campements sauvages impossible. Le déserteur avait donc été obligé d’arrêter ses recherches dans les forêt d'Azthia pour aller se réfugier en ville ou il avait louer une chambre dans une auberge correcte. L'endroit avait bau être accueillant si les conditions climatiques le lui permettaient il repartirait de l'auberge d'ici une ou deux semaines afin de trouver un autre point de chute, dans une autre ville peut être. Il devait éviter de rester au même endroit trop longtemps. Il profitait également de son passage en ville pour exécuter quelques contrats sous de faux noms, histoire de garder ses finances à flots et de refaire ses stocks de provisions. Aujourd'hui il avait été chargé de transporter des choses lourdes d'un bout à l'autre de la ville pour le compte d'un quelconque aristocrate. La maigre rémunération qu'il en avait tiré ne lui apportait qu'une maigre consolation, le travail avait été pénible et les autres mercenaires engagés avaient été plus que désagréables. Le fait qu'AGranos ne parle quasiment pas n'avait pas et qu'il soit d'origine cydienne n'avait sûrement pas jouer en sa faveur , mêm si la mauvaise humeur des brutes qu'il avait aidés s'expliquait sûrement plus par le mauvais temps qu'autre chose. Le déserteur était à présent fatigué non seulement physiquement mais aussi moralement et il n'aspirait plus qu'a une soirée de calme. Cette situation était d'autant plus frustrante qu'il savait qu'avec ses capacités au combat il aurait put accomplir des missions bien plus gratifiante, mais il voulait éviter de trop se faire remarquer. Sa mésaventure à Erathia lui avait appris que les zélotes avait découvert sa désertion et qu'ils étaient toujours à sa recherche, la prudence était de mise. C'était d'ailleurs la principale raison qui l'avait poussé à venir se réfugier à Tamawa, tout en sachant pertinemment que son origine cydienne serait peut être mal vu. Il savait qu'aucun zélote n'aurait l'audace de venir fouiner dans la ville des templiers. Globalement cela s'était révélé plutôt une bonne idée, AGranos n'étant pas trop typé cydien de nature il avait réussi à ne pas être haïs par la population, il n'avait pour l'instant essuyer que deux ou trois regards méfiant de la part de templier quand ils avaient dut s'exprimer en cydiens, mais en règle générale Tamawa était une ville neutre ou la tolérance était répandu. Et même si sa vie actuelle n'était pas bien stimulante, Agranos se sentait tout de même infiniment mieux que lorsqu'il servait sous les ordres de la XIIIème, après tout il était libre, en bonne santé et il avait le droit à une soirée de calme avant de décider de son programme du lendemain. Que demander de mieux, il s'obligea à positiver malgré le fait qu'il commençait à désespérer de trouver jamais la cité des amazones. Muria lui semblait inaccessible.
Il était encore assez tôt et l'auberge était quasiment vide, AGranos préférait fréquenter le lieux à cette heure la, avant qu'il ne s'emplisse de client, cela lui permettait d'éviter l'agitation avant de regagner sa chambre. Il commanda une bière au bar qui lui fut servit rapidement. Il paya sa consommation et empoigna la bière pour aller s'installer à une table au fond de l 'auberge. Alors qu'il traversait la salle il remarqua deux personnes assises à une table, un homme et une jeune femme. En temps normal l'ex-zélote les auraient probablement ignoré mais leurs présence à l'auberge de si bonne heure le laissa perplexe. Les seul clients qui fréquentaient l'auberge aussi tôt étaient d'ordinaires les poivrots et les désespérés, et ces deux la n'étaient sûrement pas des poivrots. Leurs armes et armures laissaient plutôt penser à des gardes d'élites d'un quelconque dirigeant, mais ce ne fut pas cela qui troubla le plus AGranos. Non ce qui le laissa réellement perplexe ce fut l'impression qu'il avait de déjà connaître la jeune femme. Alors qu'il l'observait plus attentivement la raison de cette impression lui apparut évidente. Cette jeune femme, une elfe vraisemblablement, ressemblait un peu à Thémis, même long cheveux blonds, même yeux d'un bleus profonds, même grande beauté. Le déserteur n'avait toujours pas réussi à chasser la jeune soigneuse de sa tête et il s'en voulait. C'était ridicule, cette jeune elfe ne ressemblait pas tant que ça à Thémis, elle était belle certes, mais un peu plus hautaine. Agranos s'obligea à chasser ces pensées parasites de sa tête, elles le rattachaient bien trop à Cydonia. Il se rendit compte qu'il avait été un peu indiscret lorsqu'il remarqua que la jeune femme le regardait d'un air interrogateur ,et même si le jeune homme à ses côtés ne semblait pas hostile au mercenaire celui ci préféra ne pas pousser le bouchon.
Il détourna les yeux, se sentant idiot. Il se produisit alors quelque chose qui n'était pas arrivé au mercenaire depuis très longtemps. Alors qu'il passait près de la table es deux jeunes gens, le mélange de fatigue, de gène et de colère contre lui même qu'il éprouvait eurent raison de son équilibre: il buta contre le pied d'une table et trébucha. La perte d'équilibre fut très brève et il réussit à se rattraper in extrémis en s'accrochant à la table de la jeune elfe. Il ne put empêcher par contre le contenu de sa chope de s'envoler et d'aller asperger la jeune femme.
Agranos se releva, confus et se sentant très minable. IL était sur de ses gestes d'ordinaires, il fallait croire que cette vie et la vue de cette jeune femme l'avait suffisamment troublé.
L'elfe était à trempé de la tête au pied et sa magnifique tenu était imbibé d'alcool. AGranos tenta une excuse assez pitoyable.

"Je...je suis désolé, c'était un incident..."

L'elfe ne sembla pas le comprendre, ce qui pouvait paraître normal après tout. L'homme en revanche eut l'air de très bien capter le sens de ces mots, mais AGranos ne savait pas si ça suffirait pour l'amadouer. En le regardant attentivement l'ancien zélote s’aperçut à son teint très blanc et à sa musculature impressionnante qu'il avait sans doute affaire à un astorg, ou a un templier, dan tout les cas quelqu'un qui n'aimait pas forcément les cydiens. Si Agranos n'avait aucun préjugés il savait que ce n'était pas toujours le cas dans l'autre sens, et étant donné les circonstances il ne se trouvait lui même aucune excuse. Lui qui avait voulu éviter de se faire remarquer c'était plutôt rater, il pouvait dire adieu à sa soirée calme.....
[Voila^^, j'ai eu un peu de mal à trouver un moyen de t'aborder alors j'espère que ça e plaira]

AGranos avait toujours été adroit et sur de ces gestes, ce qui était une condition nécessaire à son ancien métier et à son mode de vie. Et si parfois il lui était arrivé de faire de très grosses gaffes en engageant la conversation avec autrui il n'avait encore jamais rien renversé sur personne. Il ne savait donc pas bien comment réagir à la situation à laquelle il faisait face, et c'était pour lui un vrai cauchemar.Il était ridicule e fautif, deux conditions qu'il haïssait au plus haut point. L'astorg qui accompagnait la jeune elfe, loin de s'énerver eu un sourire espiègle devant la scène. Lui semblait avoir parfaitement comprit les excuses maladroites d'Agranos et il les traduisit à sa voisine. Celle ci cependant ne parut pas se calmer. Elle bondit sur sespieds, les poings serrés , visiblement prête à en découdre. Alors que la jeune femme trempé secouait ses cheveux, un faucon(comment ne l'avait il pas remarqué plus tôt ?) perché sur son épaule émit un cri strident. Agranos remarqua également le tigre qui sommeillait au pieds de la table. Il devait être réellement très fatigué pour ne pas avoir remarqué ces deux animaux plus tôt, mais bizarrement, bien qu'il fut évident que la jeune astorg/elfe soit une redoutable dresseuse, ces deux prédateurs ne lui inspirèrent aucune crainte, après tout lui aussi pouvait se transformer en tigre ou en faucon....Non, ce qui faisait réellement peur au déserteur c'était d'attirer l'attention sur lui, et c'est exactement ce que cette femme venait de faire en se levant en plein milieu de la salle. AGranos maudit une nouvelle fois sa malchance, refusant d'admettre qu'il était le seul fautif dans cette histoire. La jeune femme lui hurla quelque chose qu'il identifia comme de l'astorg. Agranos se tourna vers l'ami de la jeune femme qui s'était apparemment octroyé le rôle de traducteur.

"Elle vous demande si vous n'auriez pas put faire "gaffe".

Il ne se départissait toujours pas de son léger sourire, ce qui eut le don prodigieux d'agacer Agranos qui lui ne trouvait pas du tout la situation amusante. Et il se doutait que la jeune femme non plus n'appréciait pas non plus la scène, et que ce qu'elle lui avait hurlé était beaucoup moins littéral que ce que le traducteur lui avait servit. Enfin tant qu'elle s'en tenait a des insultes AGranos était prêt à l'encaisser, il lui avait quand même renversé une chope de bière dessus après tout. Par contre si elle souhaitait réellement en découdre il n'aurait aucun scrupules à se défendre, il n'avait jamais été un homme très scrupuleux.
L'astorg dit quelque chose à la jeune femme qui lui jeta un regard noir, ce qui ne fit que renforcer son sourire stupide et agaçant, au moins il ne semblait pas hostile à Agranos. Car la phrase sembla calmer la jeune femme. Agranos en fut reconnaissant à l'astorg sans même savoir ce qu'il lui avait dit. Il se passa alors quelque chose d'étrange, un courant chaud sembla traverser la dresseuse et elle fut sèche en un rien de temps. Agranos arqua les sourcils, il n'avait jamais rien vu de tel et se savait pas bien comment elle avait put faire. Mais au moins elle lui en voudrait peut être moins maintenant, si elle arrivait à oublier l'odeur. Elle se rassit, visiblement un peu calmé. Agranos se sentit soulagé de sentir les regards des quelques poivrots présent se détourner, si ce n 'était que ça il s'en sortait plutôt bien. En avait elle déja fini avec lui ? Malheureusement cela aurait été trop beau. Elle dit quelque chose à son voisin qui s'empressa de traduire alors qu'elle faisait un geste froid à AGranos pour linvit...lui ordonner de s'asseoir.

"Elle dit que vous avez de la chance qu'elle recherche la tranquillité sinon vous ne vous en seriez pas sortit aussi facilement. E t elle vous demande aussi d'ou vous venez."

Agranos dut retenir un grognement, à quoi jouait elle ? Visiblement elle ne pouvait pas le voir ne peinture, ce qui était plutôt logique, mais alors pourquoi vouloir prolonger leur discussion qui s'envenimerait à coup sur. Elle voulait lui faire son procès, c'était ça ? Malgré son agacement Agranos s'assit de mauvaise grâce, il voulait apaiser la situation et calmer l'elfe. Il était primordial qu'il ne se fasse pas remarquer. Et s'il devait se plier à quelques politesses d'usages et à quelques insultes pour préserver le calme il le ferait.
Il entreprit donc de répondre à la question qu'on lui avait posé. Il s'adressa à l'astorg.

"Vous pouvez lui dire que je viens de Cydonia, j'ai cependant récemment quitté ma cité natale pour partir à la découverte du monde."

Agranos avait put constater au cours de son exil quel es mensonges les plus crédibles étaient ceux qui se rapprochaient de la vérité. Il avait en effet récemment quitté sa cité natale pour partir à la découverte du monde et trouver Muria et sa mère. Il avait juste omis de préciser que pour cela il avait dut déserter de son poste et qu'il était à présent recherché par les forces cydiennes. Enfin ces deux la n'avaient pas besoin de le savoir. Agranos décida de prendre les devants concernant les politesses, histoire que la conversation se termine plus vite. Depuis son départ de Cydonia et sa mésaventure à Erathia il avait sentit comme un changement s'opérer en lui. Il perdait peu à peu sa difficulté à s'exprimer et il était beaucoup plus sociable. Enfin tout était relatif, il n'avait juste plus l'air d'un misanthrope louche mais simplement d'un type renfermé peu loquace. Il se faisait moins remarquer ainsi et c'était tant mieux.

"Et dites lui aussi que je suis sincèrement navré de cet incident, moi aussi j'aurai apprécié une soirée tranquille mais le travail de mercenaire est épuisant et en fin de journée je n'ai plus les gestes très sur."

C'était une excuse plate mais sincère, bien qu'AGranos se fiche pas mal de l'état de la garde robe de l'elfe. Iln'appréciait cependant que moyennement de devoir ravaler sa fierté pour désamorcer un conflit qu'il n'avait pas voulut, même si tout était de sa faute.
Ce fut donc malgré lui qu'il ajouta, guidé par son arrogance. Parler par intermédiaire l'énervait, il tourna donc la tête vers l'elfe qui l'ignorait toujours aussi glacialement, elle aussi l'agaçait vraiment.

"Je dois cependant vous prévenir que si vous aviez réellement voulut m'attaquer, vous auriez sûrement eu une très mauvaise surprise."

Sa voix avait beau être posé elle était froide.La fatigue avait eu raison de son masque de politesse, il se rendit compte trop tard que cette réplique était aussi déplacé qu'inutile. Et vu le caractère qu'il avait crut discerner de la jeune femme elle risquait de ne pas apprécier. Il tenta un changement de sujet désespéré :

" Et sinon je m'appelle Destan, et vous...?"

Il utilisait ce nom d'emprunt depuis environs deux semaines et comptait bientôt en changer, mais ce ce soir il servirait encore, il était trop fatigué pour en trouver un autre.Agranos espérait que les politesses couvriraient sa pseudo menace stupide et que le traducteur saurait la tourner de façon moins...insolente. Il ne souhaitait pour iren au monde terminer dans une bagarre, sa survie en tant que déserteur pourrait ne pâtir.

Annabeth voyait bien le regard inquiet que l'inconnu jetait autour de lui, ainsi que la mauvaise grâce avec laquelle il obéit. Elle faillit en sourire, mais préféra se contenir. Elle avait évité la bagarre, c'était pas maintenant qu'il fallait tout foutre en l'air. Elle en avait sérieusement ras le bol, aurait préféré partir. Mais elle était une indémodable curieuse, et elle ne pouvait s'empêcher de savoir qui était cet homme qui l'avait aspergée de Bière. Puis, si il partait maintenant, tous les regards se demanderaient ce qui s'était passé, et Annabeth serait d'une humeur massacrante. Alors, autant endurer, et après filer, le coeur léger.
L'inconnu dis quelque chose en Cydien et Vlad se tourna vers elle pour traduire :

Il dit qu'il est né à Cydonia, mais est parti pour découvrir le monde.

Annabeth regarda son interlocuteur et hocha la tête et elle esquissa un discret sourire pour elle-même. Si il ne mentait pas, cet homme avait le même passé qu'elle : Parti de chez lui pour découvrir le monde. Amusant. Peut-être avaient-ils un point commun finalement...
L'inconnu dit à nouveau quelque chose, que Vlad lui traduisit immédiatement :

Il dit qu'il est sincèrement navré, qu'il aurait aussi apprécié une soirée tranquille, mais que le travail de mercenaire est épuisant et en fin de journée, il n'a plus le les gestes très sûrs.

J'avais remarqué !

Vlad resta muet. Annabeth lui jeta un regard en biais, mais il croisa les bras et secoua la tête. Il ne traduirait pas. L'Elfe leva les yeux au ciel, excédée. L'inconnu dit à nouveau quelque chose, et Vlad dit :

Il s'appelle Destan.

Vlad, sans perdre son sourire, répondit au Cydien :[/i]

Eh bien c'est regrettable que mon amie soit de bonne humeur dans ce cas. J'aurais été curieux de voir comment vous auriez bien pu nous surprendre.

Et il ne lui laissera pas le temps de répliquer en enchaînant...

Je me nomme Vlad, et voici Annabeth mon compagnon d'arme.

Vlad lui adressa un clin d'oeil et bomba sa poitrine, protégée par tunique rouge grenat.

Annabeth jeta un regard interrogateur vers son ami, qui lui lança un regard rassurant. Il ne lui avait pas traduit ce qu'avait dit le Cydien et avait pris lui-même la parole. Annabeth haussa les épaules, décidant de lui faire confiance. Après tout, il était son ami, et il savait ce qu'il faisait.

Dis-lui que je vois bien que discuter l'agace. Moi aussi j'aimerais bien partir sans lui dire quoi que se soit. Mais on attirera moins les regards si on discute tranquillement comme deux amis. Je crois que toi non plus tu ne veux pas te faire remarquer.

Vlad traduisit et Annabeth croisa les bras, attendant sa réponse.

Le compagnon de la jeune femme traduisit rapidement les quelques phrases du mercenaire. Agranos remarqua le petit sourire discret de la jeune femme à la traduction des premières répliques. Devinait elle qu'il mentait ou bien souriait elle pour une autre raison ? Le déserteur ne pouvait que le deviner et cela l'énervait au plus au point. Il ne comprenait pas encore bien pourquoi la jeune elfe l'avait inviter à s'asseoir à sa table et il ne pouvait s'empêcher d'être méfiant, c'était sa nature. Cependant le sourire plus adresser à elle même qu'au mercenaire laissait plutôt deviner à AGranos que sa phrase l'avait un peu amadouer, et même s'il ne savait pas bien comment, c'était tant mieux pour lui. Meilleure serait l'humeur de la jeune femme moins elle perdrait de temps à lui faire son procès.
L'astorg sembla refuser de traduire une phrase. Etant donné que la jeune elfe ne lui avait pas encore sauté à la gorge Agranos en déduisit que ça devait être le passage ou il la provoquait de façon plus ou moins directe. Il devait une fière chandelle à l'astorg d'avoir passer sous silence cette phrase stupide, et cela l'agaçait un peu à vrai dire, AGranos détestait avoir des dettes. Enfin il supposait que le jeune soldat devait lui aussi tenir à son calme. L'homme finit sa traduction par le faux nom d'Agranos puis, sans se défaire de son sourire se tourna vers le déserteur et lui dit d'un ton aimable.

Eh bien c'est regrettable que mon amie soit de bonne humeur dans ce cas. J'aurais été curieux de voir comment vous auriez bien pu nous surprendre.

La phrase était de lui, AGranos en était convaincu, il semblait s'amuser de la situation et trouver à AGranos une certaine sympathie. C'était bien le comble de ce dernier qui ne voulait plaire à personne. Enfin au moins il n'avait pas réagi de manière violente, ce qu'on aurait put attendre de la part d'un astorg offensé. Mais malgré le fait qu'il soit fautif Agranos ne put s'empêcher d'être vexé en percevant le brin de moquerie que l'astorg avait mit dans sa réplique. Il savait déja que sa menace alors qu'ils étaient deux et lui seul était ridicule, il n'avait pas besoin qu'on le lui rappelle.

Je me nomme Vlad, et voici Annabeth mon compagnon d'arme.

AGranos avait donc deviner juste, ils étaient tout les deux soldats astorgs. . Avoir affaire à deux représentant de forces de l'ordre ne le souciait pas vraiment, il savait pertinemment que des zélotes ne communiquerait jamais une informations à des soldats astorgs. En fait il n'était pas plus mal qu'on le voit un peu discuter avec des gens, cela renforçait l'image du type sans histoire qu'il voulait donner.
Apparemment Annabeth avait comprit que Vlad avait dit plus qu'il n'avait à traduire. Son compagnon la rassura du regard et elle sembla vouloir lui faire confiance. Elle dit quelque chose à l'adresse d'Agranos et croisa de nouveau les bras. Vlad traduisit avec un léger sourire

Elle dit qu'elle voit bien que discuter vous agace et qu'elle aussi partirait bien sans ajouter quoi que ce soit. Mais elle rajoute que vous attirerez moins les regards si vous discutez tranquillement comme deux amis car elle pense que vous non plus vous ne souhaiter pas vous faire remarquer.

Agranos arqua un sourcil, surprit, visiblement il ressemblait plus à Annabeth qu'il ne l'aurait d'abords cru. Elle aussi tenait à sa tranquilité, cela leur faisait au moins un point commun. Et elle possédait ausi une certaine perspicacité pour voir que le zélote était ennuyé à l'idée de s'asseoir, bien que ce ne soit sans doute pas le plus difficile à voir. Mais le déserteur trouvait aussi son prétexte bien faible pour la garder à leurs table, plus personne ne faisait vraiment attention à eux maintenant et s'il se levait maintenant il doute qu'il attire beaucoup de regard. Agranos pensait surtout que la jeune elfe était curieuse par nature et il fut tenter un instant de prendre congé. Il se ravisa cependant, elle ne risquait de ne pas apprécier et peut être ferait elle un scandale s'il poussait le bouchon trop loin. Il décida donc de jouer le jeu. Il s'adressa à Vlad.

Des amis hein ? bien... même si je suis certain qu'elle me déteste au fond d'elle, à juste titre d'ailleurs je peux bien me forcer pour une soirée. Je vous doit bien ça après tout, elle pour m'avoir pardonné de lui avoir renversé ma chope dessus et vous pour ne pas avoir envenimé la situation en ne révélant pas ce que je n'aurais pas du dire tout à l'heure.

Cette phrase avait un double objectif:d'abord embrouiller Vlad entre ce qu'il devait dire et ne pas dire s'il ne voulait pas se trahir sur sa non-traduction de tout à l'heure. Agranos avait beau voir que l'astorg ne le détestait pas il n'appréciait pas qu'on se moque de lui, même légèrement et cette vengeance lui donnait une grande satisfaction. Le déserteur voulait ensuite apaiser les tensions avec Annabeth, une fois pour toute.

Discutons donc, que faîtes vous si loin de votre belle cité des neiges et pourquoi une elfe est elle présente dans les rang de storghein ? ?

Il n'avait pas eu se forcer pour paraître ennuyé et désintéressé en posant cette question. Il espérait en outre qu' Annabeth le trouve assez antipathique pour qu'elle veuille rapidement se débarrasser de sa compagnie mais pas assez pour qu'elle décide de lui mettre une correction.
[si tu a une idée pour emballer le post je suis preneur]

edit by Agranos: désolé pour les confusions.

[Oui, j'ai peut-être une idée...^^]

Annabeth vit son interlocuteur arquer un sourcil, l'air surprit, et parla de nouveau, mais en s'adressant à Vlad cette fois.

Des amis hein ? bien... même si je suis certain qu'elle me déteste au fond d'elle, à juste titre d'ailleurs je peux bien me forcer pour une soirée. Je vous doit bien ça après tout, elle pour m'avoir pardonné de lui avoir renversé ma chope dessus et vous pour ne pas avoir envenimé la situation en ne révélant pas ce que je n'aurais pas du dire tout à l'heure.

Vlad, sans perdre son sourire, fronça intérieurement ses sourcils. Cette phrase n'était pas que pour Annabeth, Destan s'adressait aussi à lui. La preuve, il parlait du moment où Vlad n'avait pas révélé à Annabeth le vrai sens des mots de l'inconnu. Qu'est-ce qu'il pouvait donner comme traduction à sa compagne de voyage ?
Voilà ce qu'il trouva à dire à la jeune femme :

Il dit qu'il est certain que tu le détestes, et à juste titre, car il t'as renversé une chope dessus et qu'il peut se forcer pour une soirée.

Puis, retrouvant son petit sourire, il ajouta à l'intention de Destan :

Je vous en prie, si je l'avais dit, la situation se serait envenimée pour absolument rien, et certes, cela aurait été intéressant, mais Annabeth n'est pas venue pour se battre.

L'Astorgs, sans se dépatir de son sourire adressa un clin d'oeil à Destan, avant que celui-ci ne continue.

Discutons donc, que faîtes vous si loin de votre belle cité des neiges et pourquoi une elfe est elle présente dans les rang de storghein ?

Vlad décida que cette fois-ci, ce n'était pas à lui de parler, et il préféra traduire à Annabeth.

L'Elfe commençait sérieusement à perdre le fil de la conversation. Destan parlait, Vlad répondait, et l'astorg avait à peine prit la peine de lui traduire ce qu'avait dit leur interlocuteur. Ca oui, elle le détestait ! C'était pas peu dire, et il commençait à lui taper sur le système. Vlad lui traduisit ce que lui avait dit Destan, et elle se décida à répondre :

Nous sommes partis en quête de paix, quelques jours. Quant à mon histoire personnelle, je préfère ne pas trop en divulguer à un inconnu. Sachez juste que je suis partie à la découverte du monde très jeune et que j'ai fini dans les rangs de Storghein après beaucoup de travail et d'acharnement.

Elle jeta un regard appuyé vers Vlad, qui traduisit immédiatement à son interlocuteur. Elle n'avait pas du tout confiance en cet homme. Et il avait bien laissé paraître son agacement. Plus désintéressé, tu meurs . Et ça commençait sérieusement à lui taper sur le système, cet homme qui montrait aussi peu de bonne volonté. Si il croyait qu'elle-même n'avait pas envie de partir, il se fourrait les doigts dans l'oeil jusqu'au trouffion...Rum, trou de nez, question de politesse. Une idée commençait à pointer le bout de son nez. Il était question d'un homme, couvert de sauce tomate et de bière, qui jetait des regards étonnés de poissons rouges hors de l'eau... Et cet homme, elle avait une idée de qui ça pouvait être... Oh oui, se serait si bien, si amusant...
D'accord, d'accord, se serait une mauvaise idée... Mais juste la bière, ça serait considérée comment ?
Bon, c'était décidé. Elle adressa un sourire lumineux à Vlad.

Vlad lui sourit en retour, plus très sûr de lui. Tel qu'il connaissait Annabeth, la suite allait être très amusante. Enfin, sauf pour le pauvre Destan...Mais qu'est-ce que l'Elfe avait en tête ?
En quelques secondes, elle interpella un serveur, commanda deux bières. Quand il les amena, elle en prit une tendit l'autre à Vlad, qui la prit en la remerciant du regard. Annabeth empoigna la sienne d'une main décidée, la porta à sa bouche, but quelques gorgées. Puis, sans lâcher son verre, elle se leva porta le plus haut possible son verre et... Le renversa sur la tête de Destan ! Puis, elle se rassit, posa calmement son verre sur la table et ordonna à Vlad :

Dis-lui que si il en a ras le bol, il n'a qu'à partir maintenant que nous avons mis les choses au point !

Elle lança un sourire d'ange à Destan tandis que Vlad traduisait (il avait retrouvé son sourire amusé). Tous les regards se tournaient vers eux, étonnés, d'autres ricanaient. Ils avaient accaparé l'attention. En faîte, elle s'en fichait un peu, elle. Mais elle avait hâte de voir la mine de Destan se décomposer. Certes, il n'apprécierait sûrement pas. Elle n'était pas du genre rancunier, mais il l'avait bien cherché, et Annabeth ne se sentait pas le moins du monde coupable.

[Ca te va comme idée ? Si non, j'édite !]

Agranos ne s'intéressait pas vraiment aux réponses des questions qu'il avait posé, à vrai dire il s'en fichait carrément, par contre il était très curieux de savoir comment Vlad allait se défaire de la phrase qu'il lui avait donné à traduire, l'astorg l'agaçait de plus en plus avec son petit sourire en coin. Maleureusement le jeune homme ne se départit pas de son sourire au moment de traduire , et cela malgré ses difficultés évidentes pour parler sans se trahir sur ce qu'il avait passé sous silence. Agranos savait que ce qu'il avait fait n'était sans doute pas très malin mais il savait également que c'était un peu trop subtil pour que Vlad puisse s'en offenser et être dans son droit. Ce dernier parvint visiblement à s'en sortir et traduisit une partie de ce qu'avait dit AGranos à sa compagne de voyage, une partie bien moins longue que la phrase d'origine. Puis l 'astorg se tourna vers le mercenaire et, toujours en souriant, lui adressa un discours plutôt révélateur.

Je vous en prie, si je l'avais dit, la situation se serait envenimée pour absolument rien, et certes, cela aurait été intéressant, mais Annabeth n'est pas venue pour se battre.

Agranos ne put qu'admirer la souplesse d'esprit dont son interlocuteur avait fait preuve.Ses raisons étaient valables. Il avait sûrement envie de préserver la paix relative qui s'était installé entre Agranos et Annabeth et il devait penser que la jeune elfe était trop impulsive pour se tenir tranquille si jamais elle comprenait les pseudos provocations du mercenaire. Cependant Agranos était de plus en plus agacé par le comportement du soldat. Vlad était trop gentil, tolérant, et subtil pour un astorg, soit il cachait bien son jeu soit Agranos avait malgré lui des clichés sur Storghein dut à son origine cydienne. Le déserteur ne comprenait pas bien son interlocuteur, ou plutôt il n'arrivait pas à le cerner, et cela lui suffisait pour ne pas l'apprécier.
Vlad termina la traduction cydien/astorg. Annabeth semblait de plus en plus agacé par la conversation qu'elle avait elle même voulu. Elle ne suivait pas tout aux nombreuses pirouettes linguistiques que faisait son camarade et Agranos pouvait voir que ça l'énervait profondément. Il pouvait la comprendre sur ce point, il aurait sûrement réagi de la même manière à sa place.
Malgré sa frustration évidente devant ces demis traductions la jeune femme se décida tout de même à répondre d'un ton pincé, apparemment elle venait de comprendre qu'Agranos n'était pas ce qu'on pouvait appeler un compagnon de table agréable. Vlad fit une rapide traduction:

"Elle dit que moi et elle sommes partis quelques jours en quêtes de paix quelques jours. Quand à son histoire personnelle elle ne tient pas à la révéler à un inconnu telle que vous mais elle veut juste que vous sachiez qu'elle est partit très jeune à la découverte du monde et qu'elle à travaillé dur pour intégrer les rangs de Storghein."

Agranos ne s'était pas vraiment intéressé à la réponse, il ne put s'empêcher cependant de constater que lui et Annabeth était totalement différent l'un de l 'autre. Elle avait travaillé dur pour entrer dans les rangs astorgs, lui s'était farouchement battu pour sortir des rangs cydiens. Il ne pouvait pas la comprendre, il n'essayait pas non plus d'ailleurs. La raison qu'elle avançait lui paraissait très étrange. Lorsqu'il était encore dans les rangs cydiens il ne se serait jamais vu demander”quelques jours de paix à Soren”, et il doutait sincèrement que les astorgs soient des chefs militaire plus tendre.Ananbeth avait peut être une autre mission qu'elle tenait secrète. Mais après tout si elle ne voulait rien lui révéler de sa vie il n'était pas très étonnant qu'elle ne dise rien non plus sur ses raisons d'êtres à Tamawa. Comme elle 'avait fait remarquer il n'était qu'un étranger, et cela lui convenait parfaitement. Il crut qu'il en avait fini de ce simulacre de conversation amicale lorsque peu après la traduction de sa réponse, Annabeth commanda deux bières à un serveur. La jeune elfe semblait vraiment agacé par le comportement du zélote qui ne faisait, il fallait bien l'avouer, aucun effort pour améliorer les choses et ce dernier crut que la commande des deux bières étaient le signe qu'il pouvait prendre congé des deux astorgs. Il se trompait, il se trompait même lourdement. Pourtant quelque chose dans l'attitude d'Annabeth aurait dut lui mettre la puce à l'oreille lorsque, alors qu'elle semblait visiblement toujours très énervé ell e lança un sourire à Vlad qui répondit un peu perplexe. Mais ce soir la Agranos était trop éreinté pour encore prêter attention aux attitudes de la jeune femme. Alors que le serveur apportait les deux bières et qu'Annabeth en tendait une à Vlad, elle prit sa propre consommation et but quelques gorgées;, puis sans lâcher son verre elle le leva bien au dessus de la tête du déserteur. S'il avait été en pleine possession de ses moyens il aurait probablement réussi à esquiver ce qui allait suivre, mais dans son état fatigue le temps qu'il comprenne ce qui lui arrivait et qu'il amorce un geste d'esquive il était déjà trop tard. Le liquide se renversa sur lui, trempant ses cheveux et ses vêtements et l'enveloppant d'une forte odeur d'alcool. Agranos resta un moment immobile, frappé de stupeur. Elle avait osé !
Elle baratina quelque chose en se rasseyant. Vlad se chargea de la traduction et Agranos se rendit compte avec fureur qu'il avait retrouvé son petit sourire si énervant.

“Elle dit que si vous en avez ras le bol vous pouvez partir et que vous êtes quittes tout les deux maintenant.”

Suite à cette réplique Annabeth adressa un sourire d'ange au mercenaire. Agranos sentit la fureur monter en lui, ce qu'elle avait fait était si puéril ! Il se sentait blesser dans son honneur et sa fierté, les ricanements qui s'élevaient tout autour de lui ne faisait qu'accroitre sa fureur. Non seulement il venait d'attirer l'attention général mais en plus il était ridicule, et il détestait ça, et il détestait les deux astorgs qui se tenait devant eux. Agranos ferma les yeux, il fallait qu'il se calme s'il ne voulait pas commettre un acte qu'il risquait par la suite de regretter. Il était déserteur et un meurtre n'arrangerait sûrement pas sa situation. Quand il rouvrit les yeux Il s’aperçut qu'une flamme était apparut dans sa main. Il la fixa un instant, perplexe, la première fois que son don pour la manipulation du feu c'était lors d'un entraînement avec Soren, sa haine contre ce dernier avait alors fait apparaître une flamme, comme sa fureur actuelle venait de faire apparaître celle qu'il tenait dans la main. Il referma sa paume et éteignit la flamme. Cette flamme était la preuve qu'il allait trop loin, il fallait qu'il se calme. Pour ne pas envenimer la situation le plus sage aurait été qu'il s'en aille maintenant, fier et drapé dans sa dignité. Mais Agranos ne comptait pas laisser Annabeth s'en tirer à si bon compte, durant des années il avait ravaler sa fierté et s'était écrasé jour après jour pour éviter tout conflit. Mais il était libre à présent et il comptait bien faire connaître le fond de sa pensée à la jeune femme. Il la fixa droit dans les yeux :

“Ce que vous venez de faire est stupide, vous vous en rendez compte j'espère.” Sa voix était glaciale, Il avait croisé les bras et s'adossait à sa chaise.

“Pourquoi m' inviter à m’asseoir avec vous pour, pour selon vous “préserver les apparence”si au bout de trois phrases vous faîtes un acte stupide qui attire l'attention de toute la salle ? Je suis comme, je l'avais annoncé, un compagnon de table très peu agréable et votre vie ne m'intéresse pas le moins du monde, mais cela vous étiez au courant et ça n'excusenullementvotre acte. Si vous m'aviez renversé une chope dessus dès le début, vous nous auriez éviter à tout les deux de perdre un temps précieux, votre comportement est puéril et stupide.”

Sa voix était aussi tranchante qu'une lame de rasoir. Il décroisa les bras, s'avança, posa les coudes sur la table et commença à parler d'une voix plus basse.

“Maintenant nous allons trouver ensemble un moyen pour que je quitte cette pièce sans être la cible de l'attention générale et que je conserve dignité. Bien sur vous comme vous l'avez dit nous nous devons plus rien. Mais si vous refuser de réparer votre bétise je risque de me montrer beaucoup moins patient que je ne l'ai été jusqu'à présent.” Cette fois ci ce n 'était pas une fausse menace, Agranos comptait bien faire peur à Annabeth. C'était la moindre des,chose pour sauver son amour propre et son orgueil , et cela malgré le gouttes de bière qui dégoulinait toujours de ses cheveux. Il recula sur sa chaise et fixa Vlad.

“Et cette fois je veux une traduction précise et honnête dit ile mercenaire d'une voix dure. Plus de pirouettes, et qu'importe sa réaction.”

Agranos attendit patiemment la réaction d'Annabeth. Il était plutôt content de lui, il avait sut gardé son sang froid et avait réussit a retourner la situation à son avantage. Malgré la bière qui lui collait encore au corps il avait l'impression d'enfin reprendre les choses main maintenant qu'il ne devait plus maintenir un masque de politesse. Il ne devait plus rien à Annabeth à présent, et c'était tant mieux. Il espérait simplement que la jeune femme l'aiderait maintenant à faire cesser les ricanements dans la taverne.

[Désolée je ne fais pas de RPs très longs --']

Annabeth croisa les bras, satisfaite. Il avait l'air totalement ahuri. Elle l'avait remis à sa place, tant pis pour lui si ça ne lui plaisait pas. Elle savait bien qu'avec ce geste, le calme relatif qui régnait entre eux serait totalement détruit. Peut-être sortirait-il une arme de sa veste, peut-être lui donnerait-il une gifle, peut-être l'agonirait-il d'injures cydienne, elle s'en fichait. Son air suffisant et totalement désintéressé avait assez duré. Beaucoup d'hommes se croyaient supérieur aux femmes, beaucoup pensaient qu'elles étaient moins intelligentes, et leur devait du respect. Annabeth ne donnait du respect que si c'était réciproque. Destan s'était foutu de sa gueule, et de celle de Vlad il en avait payé le prix. Sa réaction était peut-être puérile, mais ça lui avait fait du bien, et avait remis les pendules à l'heure. Si il attaquait, Vlad réagirait, ou elle encocherait une flèche, ou Cristal et Flink s'en chargerait, elle ne se sentait pas menacée. Et pour cause, il l'avait cherché Maintenant, ils dévoileraient tous deux leur vraies natures, fini la politesse. Tant pis, MERDE à la fin ! Il dit quelque chose à Vlad, d'une voix peu aimable, et l'astorg traduisit (non sans une grimace et une petite hésitation) :

Il dit que ce que tu viens de faire est stupide, que tu t'en rends compte au moins. Pourquoi l' inviter à s’asseoir avec nous pour selon toi “préserver les apparences”si au bout de trois phrases tu fais un acte stupide qui attire l'attention de toute la salle ? Il est comme, il l'avait annoncé, un compagnon de table très peu agréable et nos vies ne l'intéressent pas le moins du monde, mais cela tu étais au courant et ça n'excuse nullement ton acte. Si tu l'avais renversé une chope dessus dès le début, ça vous aurait éviter de perdre un temps précieux, ton comportement est puéril et stupide. Maintenant nous allons trouver ensemble un moyen pour qu'il quitte cette pièce sans être la cible de l'attention générale et qu'il conserve dignité. Bien sur, comme tu l'as dit vous ne vous devez plus rien. Mais si tu refuses de réparer ta bétise il risque de se montrer beaucoup moins patient qu'il ne l'a été jusqu'à présent.

Une longue tirade...Qui ne servait totalement à rien. Pourquoi ne pas avoir dit : « Vous êtes vraiment conne dans vot' genre ! Vous allez m'aider à sortir sans attirer l'attention, et fissa, sinon, je risque de sévir ! ». C'était plus court, moins ennuyeux. Elle aimait être directe, faire de lonnnngue phrases ne lui arrivait pas souvent. Elle faisait, mais rarement.
Annabeth serra sa chope de bière dans ses deux mains, et la fixa un long moment pour réfléchir à sa réponse, avant de déclarer :

C'est peut-être « stupide et puérile », comme vous dîtes, même certainement, mais mérité. De puis t'a heure j'essaie de vous couvrir pour ne pas que vous repartiez avec des ricanements ou des regards fixés sur vous, et j'essaie de nous l'éviter aussi. Je ne voulais pas vous lancer une chope dessus, au départ, voilà pourquoi je ne l'ai pas fait. Et ça pour ne pas être agréable, vous pouvez le dire ! Je vous aies expliqué pourquoi je voulais que nous discutions, ça ne vous a rien fait !Vous vous êtes montré impoli et vous avez montré peu de bonne volonté. Si vous êtes comme beaucoup d'hommes machos, et que vous croyez que je dois vous donnez ce que vous me refusez ( le respect), vous vous fourrez les doigts dans l'oeil jusqu'au trouffion et vous êtes un monumental crétin ! Ensuite, je l'aiderais, bien que c'est lui-même qui s'est fourré dans les ennuis dans le moment où il m'a jeté sa chope dessus. Donc, je l'aiderais. Mais si il se montre encore si impoli et condescendant, moi aussi je risque de perdre patience également.

Vlad regard le sourire en coin d'Annabeth, qui semblait très fière d'elle. Elle avait parlé si énervée, presque crié !Ces deux-là commençaient sérieusement à se crêper les chignons. Et certes, la joute verbale était plutôt amusante, mais si ils en venaient aux armes, ça allait être moins drôle. Annabeth commençait déjà avec les insultes. D'accord, elle en venait souvent aux insultes, elle était plutôt impulsive comme femme. Mais bon, si ils sortaient les armes, ça allait empirer. Il décida de ne pas traduire les insultes, et voici la version enjolivée qu'il donna à Destan :

Elle dit que c'est peut-être « stupide et puérile », comme vous dîtes, même certainement, mais mérité. De puis le début, elle essaie de vous couvrir pour ne pas que vous repartiez avec des ricanements ou des regards fixés sur vous, et essaie de nous l'éviter aussi. Elle ne voulait pas vous lancer une chope dessus, au départ, voilà pourquoi elle ne l'a pas fait. Et c'est vrai que vous ne vous êtes pas vraiment montré sous un jour agréable. Elle vous a expliqué pourquoi elle voulait que nous discutions, vous n'en n''avez d'en avoir tenu compte. Vous vous êtes montré impoli et vous avez montré peu de bonne volonté. Si vous êtes machos, et que vous croyez qu'elle doit vous donnez ce que vous lui refusez ( le respect) parce qu'elle est inférieur car c'est une femme, vous... vous vous trompez lourdement et... vous êtes un imbécile. Ensuite, elle vous aiderai, bien que c'est vous-même, d'après elle, qui s'est fourré dans les ennuis dans le moment où vous lui avait jeté sa chope dessus. Donc, ma compagne de voyage vous aidera. Mais si vous vous montrez encore si impoli et condescendant, Annabeth risque de perdre patience également.

Annabeth eut l'impression que Vlad édulcorait un peu. Juste une fugace impression. Mais elle se confirma quand il parut hésiter. Quand il eut fini, elle se tourna vers lui, lui jeta un regard noir et déclara d'une voix sèche :

Tu ne lui as pas dit exactement ce que je t'ai dit de lui dire !

Je t'ai dit que je ne traduisais pas les insultes ou les injures.

Annabeth perçut le sourire qui refleurissait sur les lèvres de Vlad. Il avait parlé d'une voix calme, et elle se sentit coupable de lui avoir parlé sèchement et elle s'excusa, bredouille :

Excuse-moi, je suis désolée. C'est juste que ce type m'énerve.

Vlad lui adressa un clin d'oeil et Annabeth lui rendit son sourire. Puis, elle lui donna à traduire :

Dis-lui que si nous faisions comme si nous étions de vieux amis, genre avec un accolade, les gens se diront que c'est une blague que l'on s'est faîte. Demande-lui se qu'il en pense.

Vlad traduisit.

[Euh, à plusieurs reprises, tu as dit les deux astorgs. Mon Personnage est certes à Storghein, mais c'est une Elfe.]

Si la situations n'avait pas était si critique, Annabeth aurait émit un ricanement pas vraiment diplomate. Destan semblait plutôt désorienté par les revirements de son interlocutrice. C'était assez comique, surtout qu'Annabeth faisait exprès. Cet homme l'avait énervée, elle avait parfaitement le droit de lui rendre la monnaie de sa pièce. D'accord, ça fait très « Tu m'as donné un coup de pied alors je te le rends », très gamin. Mais l'Elfe n'avait jamais dit à personne qu'elle était la réincarnation de la maturité !
Elle observa attentivement toutes les réactions de son interlocuteur. Et quand la surprise se peint sur son visage, elle regarda autour d'elle et se rendit compte à son tour que la salle se remplissait. L'Elfe maugréa intérieurement, en pensant que la soirée devait être bien avancée . Elle aurait voulu partir dormir tôt, vu que son compagnon et elle ne devait pas partir tard le lendemain pour le retour à Storghein. Si ils partaient tôt, ils arriveraient peut-être à ne pas prendre deux jours pour le retour, comme à l'allée. Hors, à ce train-là, tous deux seraient crevés le lendemain, ce qui n'était pas super comme conditions de voyage. Destan parla enfin, en se retournant vers les deux compagnons.

Je ne pense pas qu'il sera nécessaire de jouer un rôle que je suis a peu près près certain de ne pas pouvoir exécuter convenablement. La taverne commence à se remplir. Si nous restons tranquille une petite demi heure les gens finiront par nous oublier au milieu de l'agitation. Les poivrots qui nous ont vus nous asperger d’alcool ne se souviendront certainement plus de nous demain matin et le tavernier classera ça comme un accident de routine, aussi sûr que je m'appelle Agranos.

Vlad sursauta et fixa un instant Destan...Ou Agranos. A quoi jouait-il ? Il donnait un faux nom, et après, il leur donnait le vrai. Ce n'était sûrement pas intentionnel, vu que, vue les réactions impérieuses d'Annabeth ne pouvait pas avoir attiré sa confiance. C'était très improbable, vu qu'il l'insultait juste avant. Sauf que ça, c'était moyen. Déjà, Vlad devait-il le traduire à Annabeth ? Ce n'était pas vraiment la meilleure chose à faire. L'Elfe se sentirait sûrement outrée que l'homme leur ai menti alors qu'eux lui avaient donné leurs vrais noms. Elle serait plus en colère encore, et vu son caractère impétueux et tête brûlée, là, elle ne retiendrait plus ses poings. Sa tigresse bondirait sur Agranos, son faucon aussi, l'homme se défendrait, et ça finirait en bain de sang où ni lui, ni Annabeth n'aurait quoique se soit à gagner. Non, il ne dirait pas ça à son compagnon. De plus, si ils devaient partir demain, et qu'Annabeth était trop amochée, ils seraient retardés. Vlad pensa un instant que si il y avait bagarre, ils devraient supporter la mauvaise humeur et surtout les insultes de l'Elfe envers Agranos. Il en aurait plein la tête de ses grommellements à la fin de la nuit. Eh oui, de ce côté là, il avait pu se rendre compte que le langage du Compagnon était très...Fleuri. Aussi, il préféra traduire à Annabeth, sauf ce qui concernait son vrai nom. Le Compagnons adressa un regard vers Agranos qui signifiait : « Aussi sûr que vous vous appelez Agranos ? Vous ne devez pas être très sûr dans ce cas, vu que vous nous avez dit que vous vous nommez Destan. »

[i]Annabeth en avait ras le bol des cachotteries de Vlad. Elle était pratiquement sûr qu'il ne lui avait pas tout dit, vu le regard étonné qu'il avait adressé à Destan. Et elle aurait bien aimé tout savoir !
Elle décida de passer l'éponge, elle n'avait pas envie de se disputer avec Vlad. Elle écouta sa traduction et répondit :

Oui, je pense aussi que se rôle ne vous irez pas. Très bien, nous attendrons le temps qu'il faudra.

Annabeth jeta un regard vers Vlad, qui approuva de la tête. Il traduisit immédiatement. Mais il semblait soucieux et ne posait plus le même regard sur Destan. Qu'est-ce que l'homme lui avait dit que Vlad n'avait pas traduit ?
L'Elfe croisa les bras et posa un regard interrogateur sur Destan. Jusque là, elle avait fait des efforts en relançant la conversation, et jamais elle n'avait été récompensé. Alors, elle décida que cette fois, elle ne dirait rien. Voyons comment il allait la passer, cette demi-heure...

Vlad avait perdu le petit sourire qu'il entretenait depuis le début de la soirée pourtant Agranos n'en ressentit aucune satisfaction. Il était toujours stupéfait de la bêtise qu'il avait commit, comment avait il put être négligent et stupide à ce point ? Ce n'était pas lui, le Agranos Deskir normal pensait à tout et savait toujours se faire oublier, toujours....Et la, en plus de sa maladresse de départ il avait réussi à se trahir stupidement, quelque chose n'allait pas. . A présent le mercenaire fixait Vlad d'un air suspicieux, attendant de voir sa réaction qui ne venait pas. Avec un peu de chance peut être que le soldat n'avait peut être rien entendu, ou alors pensait il avoir mal comprit ? Mais Agranos ne doutait réellement étant donné la tête que tirait ce dernier. Alors pourquoi ne réagissait il pas ? Un silence pesant s’installa. Il fut brisé lorsque que Vlad traduisit enfin la réplique à Annabeth. Agranos écouta chaque mot avec attention, les muscles tendus, près à décamper au moindre signe ostentatoire de la part d'un des deux soldats. Le mercenaire ne parlait pas un traître mot d'astorg mais il pensait au moins être en mesure de repérer si son prénom était prononcé.

Je ne pense pas qu'il sera nécessaire de jouer un rôle que je suis a peu près près certain de ne pas pouvoir exécuter convenablement. La taverne commence à se remplir. Si nous restons tranquille une petite demi heure les gens finiront par nous oublier au milieu de l'agitation. Les poivrots qui nous ont vus nous asperger d’alcool ne se souviendront certainement plus de nous demain matin et le tavernier classera ça comme un accident de routine, aussi sûr que je m'appelle Agranos.


Agranos.... Vlad n'avait pas dit toute la vérité, encore une fois. Intentionnellement ou non il avait couvert le mercenaire. Soit il n'avait pas comprit la phrase précédente soit il avait volontairement caché la vérité à son compagnon d'arme. Étant donné le reste du discours et le regard étonné de Vlad Agranos aurait plutôt opté pour la deuxième solution. Mais pourquoi faire ça ? Le soldat ne pensait peut être pas que l'information ne valait la peine qu'Annabeth s'énerve, ou alors autre chose....Vlad n'avait aucune raison de couvrir Agranos et l'excuse de al tranquillité paraissait un peu faible. A quoi jouait il ?
Annabeth sembla remarquer que quelque chose n'allait pas, elle devait également se rendre compte qu'il ne lui disait pas tout. Elle dit quelque chose à Vlad qui traduisit sans hésitation:

Elle pensait aussi que ce rôle ne vous irait pas. Elle dit que nous attendront le temps qu'il faudra

Ainsi elle avait décidé de ne pas chercher à savoir la vérité, tant mieux pour Agranos, même s'il ne comprenait pas pourquoi cela l'arrangeait. Il se força lui même à se détendre, Vlad avait sûrement envie de préserver sa tranquillité et l'intégrité physique de son compagnon d'arme, c'était sans doute la seule explication de son silence, Agranos voyait mal comment on aurait put deviner qu'il était déserteur en sachant seulement qu'il donnait un faux nom. Cependant Vlad paraissait toujours méfiant envers Agranos, il aurait été idiot de ne pas l'être d'ailleurs. L'ex zélote décida cependant de faire comme si rien ne s'était passer, c'était le meilleur moyen d'endormir la méfiance du soldat et de lui faire croire que ce qu'Agranos avait dit n'était pas vraiment important:

“ Dans ce cas.....attendons.” dit simplement le mercenaire.

Il commanda une bière au serveur, il était bien décider à ne plus ouvrir la bouche, si les deux autres parlaient ce serait à un mur. Il avait déja commis beaucoup trop de gaffe pour ce soir. Le temps passa ensuite à une lenteur impressionnante, heureusement pour Agranos qu'il avait sa bière sinon il aurait eu du mal à tenir bien longtemps. Il se sentait encore poisseux de la bière qu'il avait reçu et il n'aspirait plus qu'a échapper au regard inquisiteur de Vlad et au silence pesant qui s'était installé à la table. Il avait dit qu'il resterait trente minutes et il tint promesse, il ne voulait surtout pas que Vlad voit qu'il était anxieux à cause de la bourde qu'il avait commit quelques instant plus tôt. Au bout d'une demi heure il s'autorisa enfin à se lever.

“Je pense que c'est bon, au plaisir de ne plus jamais vous revoir.”

Il fit demi tour sans attendre la réponse, disparaissant rapidement dans la foule compacte à présent. Son programme était simple à présent, prendre une douche se coucher et mettre les voiles le lendemain. Il devait trouver un autre point d'attache, au cas ou Vlad aurait la mauvaise idée de prévenir l'aubergiste qu'il hébergeait un imposteur. Tamawa était une belle cité pour le déserteur mais il y était un peu trop connu à présent. Erathia serait un bon choix de substitution, en espérant que les deux soldats de Storghein ne choisirait pas d'aller faire un tour dans la nouvelle cité neutre.

[désengagée, j'espère quel a conclusion n'est pas trop brutale]

Destan répondit quelque chose, que Vlad traduisit d'un simple hochement de tête. L'homme acceptait d'attendre. Il prit même une deuxième pinte de bière. Annabeth croisa les bras et fixa Destan, attendant qu'il prenne la parole. Il n'en fut malheureusement rien. De mauvaise foie, il passa la demi-heure silencieux. Et l'Elfe serrait les dents. Elle n'avait qu'une envie, c'était partir. Et à cause de cet imbécile, elle ne pouvait pas. La salle se remplissait à vue d'oeil, et bientôt, ils furent contents d'avoir trouvé une table assise. Les hommes semblaient de plus en plus serrés. Mais heureusement, aucun ne s'approcha, vue la gueule et surtout les crocs de Cristal, qui n'entraînait pas la communication.
Annabeth soupira, résignée, et se mit à caresser sa tigresse pour passer le temps, quand enfin, Destan se leva, grommela quelque chose, et partit. L'Elfe jeta un regard interrogateur à son camarade, qui, après un soupir, déclara :

C'est mieux que tu ne saches pas ce qu'il a dit.

Annabeth recroisa les bras et son regard se fit insistant.

Il a dit qu'il pense que c'est bon. Et au plaisir de ne jamais nous revoir.

Non mais, quel impoli ! Il n'avait qu'à pas lui jeter de la bière dessus, et il ne les aurait jamais rencontrés, cet imbécile, ce rustre, ce mal élevé... Bon, pour faire plus simple, ce con. Elle aurait voulu le poursuivre, et lui jeter son poing dans la tête. Elle était très énervée, et la façon avec laquelle il les avait saluer ne faisait qu'empirer la situation. Elle balança rageusement son poing sur la table.

Tu sais, tu diras ce que tu veux, mais ce n'est pas seulement pour la discrétion que tu lui as dit de s'assoir avec nous.

Si.

Annabeth, tous ceux qui te connaissent un temps soit peu savent que tu as une curiosité incorrigible.

L'Elfe grogna quelque chose, agacée par la perspicacité de son compagnon d'arme. D'accord, d'accord, peut-être que sa curiosité mal saine y était pour quelque chose... Mais elle se serait coupée la main droite plutôt que de l'avouer !
Annabeth vida sa pinte en une gorgée, la reposa avec fracas sur la table et déclara :

On devrait retourner dans la chambre qu'on a pris, on part tôt demain.

Elle se leva, s'étira pour bien montrer sa fatigue (pour dissiper la colère). Devant l'extension de son corps fin, plusieurs sifflements d'hommes (sûrement ivres) survinrent et l'un d'eux s'approcha même très près d'elle en tendant la main. Celui-là, ses yeux étaient révulsés, et rouges. Annabeth serra les poings. Si cet ivrogne ne faisait ne serait-ce que l'effleurer, elle lui dirait sa façon de penser. Ce soir n'était pas le bon pour la chercher.
Malheureusement, l'homme ne saisit pas l'avertissement, et voyant qu'elle ne réagissait pratiquement pas, et la prit par la taille en disant :

Alors ma jolie...Hips..., qu'est-ce qu'une...Hips.... jeune femme aussi fra...hips...gile et délicate qu'une rose fait toute seule dans un...Hips... Bar le soir aussi tard ?

Annabeth décida d'essayer la manière douce. Il n'était pas dans son état normal, il fallait qu'elle se montre compréhensive. Et surtout, elle s'était assez faite remarquée pour ce soir.

Je ne suis pas seule, de 1, et de 2, j'aimerais vous faire remarquer qu'une rose a des épines et risque de se défendre si on l'approche de trop près.

Apparemment, l'homme était un total abruti, et il ne comprit pas la menace. Il jeta un regard autour de lui, avisa Vlad, le regard avec dédain et revint à Annabeth, avec un sourire qu'il voulait charmeur, mais qui ressemblait à une grimace.

Vlad, lui avait très bien saisi la menace de sa compagne d'arme. Et quand il la vit serrer les poings, il sut que ça allait mal finir pour l'ivrogne. Heureusement, personne ne les regardait. Il décida donc de ne pas agir. L'ivrogne avait mérité ce qui allait suivre...

Annabeth entendit un grognements sourd monter de la gorge de Cristal qui s'avançait, menaçante. L'ivrogne fronça les sourcils, et déclara :

Ca c'est un gros chats. Gentil le chat. Coucouche panier.

Puis, revenant à sa « victime », il la serra plus près de lui, et l'odeur de l'alcool devint si poignante que l'Elfe eut presque envie de vomir. Bon, la mascarade avait assez duré. Elle avait besoin de se défouler, et cet imprudent ferait l'affaire.
Furieuse, elle lui balança son poing dans le nez de son « soupirant », suivit d'un coup de coude dans le ventre. L'homme recula en se pliant en deux. Il allait dire quelque chose, mais Annabeth ne lui en laissa pas le temps, et un nouveau poing fusa. Cette fois, l'homme s'écroula, assommé.
Vlad s'approcha d'elle, et lui murmura d'un ton moqueur :

La chambre est à l'étage.

Il l'avait cherché.

Non, c'est juste Destan qui t'avait énervée, alors du coup, tu as été moins patiente que tu aurais dû l'être. En tant normal, tu te serais arrêtée au coup de poing dans le nez.

C'est si facile que sa que de lire en moi comme dans un livre ouvert ?soupira-t-elle, agacée.

Vlad lui répondit par un clin d'oeil, avant de se diriger vers l'escalier, et de regagner. Sa chambre. Annabeth le suivit, et quand elle entra dans la sienne avant de s'installer dans son lit, elle sentit la douce fourrure de Cristal près d'elle. Elle pensa avec consternation que, elle qui était venue pour changer d'air, et pour essayer de décompresser, c'était raté. Entre l'imbécile de Destan, et l'ivrogne qui l'avait abordée, elle n'avait pas passé une très bonne soirée.

* Ma curiosité me perdra...* pensa-t-elle avant de sombrer dans le sommeil.

[Désengagée, merci pour ce Rp !]