Prénom : Alexis
Age : 40 ans
Origine : Elfe
Compétence : manipulation du feu
Caractère : très professionnelle, gentille, agréable et commerçante


La jeune femme était connue de toute la cité pour être l'une des meilleures forgeron de son temps. Formée dès son plus jeune âge dans un premier temps à Silmarie puis, lorsque sa mère était partie vivre dans la cité des femmes libres, par une amazone, Alexis avait très vite appris à se débrouiller une arme en fusion dans les doigts. Les gens ne tarissaient pas d'éloge sur la jeune femme, la plupart du temps souriante et agréable mais surtout, très professionnelle. Alexis était quelqu'un qui ne vendait pas les armes à la légère. Au contraire, elle était du genre à essayer de « ressentir » la personne pour voir quelle arme lui conviendrait le mieux. Sa connaissance en la matière prouvait son attachement à son métier et ne manquait pas de rappeler à quel point elle était talentueuse dans son art. Nombreuses étaient les amazones qui venaient la voir pour quérir un arc, une épée, une dague ou encore, un sabre et quelques armes runiques.
Alexis avait été formée à la dure, ne sachant en effet que peu ce que le repos voulait dire lorsqu'elle s'attelait à fabriquer une nouvelle arme. Chaque flèches, chaque épées taillées par ses soins recouvraient en réalité un morceau d'elle-même. La finesse de ses œuvres ainsi que leur robustesse aussi étrange que puisse être ce couple pour une arme, avaient fait sa renommée. La plupart des forgerons de la cité étaient d'ailleurs ses élèves et la jeune femme songeait à bientôt prendre sa retraite, car si ses traits étaient juvéniles, son âge avancé ne l'aidait pas à tenir debout si longtemps dans la journée.

L'elfe était en plein travail, une commande de la veille qu'elle tenait à finir absolument avant que le soleil n'atteigne son zénith. Une épée de magnifique constitution, la lame était étincelante et la garde finement taillée. Étrangement, la lame semblait briller de mille feux, comme si elle était animée d'une vie propre. Alexis était en train de graver quelque chose sur la lame lorsque la jeune elfe poussa timidement la porte de son antre. La forgeron ne leva pas les yeux de son travail, gravant finement et discrètement ce que sa cliente lui avait demandé sur le revers de la lame à l'aide de l'un de ses instruments. Toutefois, une voix calme s'éleva dans la forge lorsque Alexis prit la parole :

« Bienvenue, que puis-je pour vous ? »

Oui, plus aucun doute. Il fallait un sabre à Flowène. Déjà, c'était une arme fière, splendide, fine, facilement camouflante, et très jolie par ailleurs. Ensuite, certes, la jeune Elfe faisait partie de la section des Faucons (les archers), mais dans une situation comme dans une autre, elle pouvait toujours se retrouver en situation de combat rapproché, et dans ce cas, l'arc ne lui serait pas franchement utile. Elle ne tenait pas à devenir experte dans le maniement de cette arme, mais au moins, en avoir une sur elle en cas de besoin. Et enfin, dernière raison : elle se sentirait plus en sécurité avec deux armes au lieu d'une.
C'était la réflexion que Flowène s'était faite le matin-même, et la voilà en route pour chercher une forgeronne. Elle avait déjà assez réfléchi, avait plus d'un an à s'instruire sur cet art, bon, maintenant, il était temps de passer à l'acte.
Tout ça pour dire que, tôt ce matin, elle était partie pour la Rue Marchande, à la recherche d'un forgeron. L'Elfe avait du laisser Perce-Neige chez elle (sérieux, vous avez déjà vu une chouette des neiges au long plumage dans une forge où la chaleur est comme dans un four ?!Non, et ce n'était pas Flowène qui allait ouvrir le bal !), au grand dame de l'oiseau, ainsi que Destinée, sa pouliche.
Flowène déambulait entre les divers étals, tandis que des « Venez mesdames, voyez ces bijoux ! », et des « Venez voir ma marchandise, grosses affaires pour petits prix ! » retentissait dans tous les coins. Elle lançait des sourires polis aux marchandes qui l'interpelaient, mais ne s'approchaient pas plus que ça... Sauf quand elle aperçut enfin une forge. Là, elle se dirigea vers la porte, l'ouvrit timidement, et pénétra dans le four.
La forgeronne travaillait dans un coin. Flowène se demanda comment elle devait réagir. Elle préféra attendre, mais la femme ne leva pas les yeux de son travail. L'Elfe se décidait à déclarer sa présence quand la forgeronne parla enfin :

Bienvenue, que puis-je pour vous ?

Flowène se rapprocha le plus possible, mais resta quand même à deux bons mètres pour ne pas gêner l'artisane dans son travail, avant de répondre :

Je cherche quelqu'un qui pourrait me forger un sabre. Un sabre plutôt long, je dirais une lame 1 mètre 20, fine et affutée, que je tiendrais à une main, mais que je pourrais tenir à deux mains en cas de nécessité. Peut-être quelques effets sur le pommeau, mais que ce ne soit pas trop clinquant, ni trop lourd, je veux pouvoir le porter et l'utiliser avec légèreté. Ah, et un fourreau assorti. Et je me demandais si vous y arriverez.

[Désolée, pas d'inspiration ^^]

[ Tu sais ma grande, il n'y a pas d'hommes « libres » à Muria, aussi, tu n'y trouveras pas de marchands ou de forgeron, uniquement des femmes ^^ ]

La forgeron n'était pas une mauvaise personne, certes la dame était-elle consciente que ses armes n'allaient pas finir dans un musée, une bibliothèque ou une vitrine, qu'elles étaient surement destinées à tuer des gens, peut-être coupables, peut-être innocents, mais elle se disait qu'à bien y réfléchir, elle préférait être celle qui faisait naitre ces objets d'art. L'art de tuer était un art comme les autres et il méritait qu'on ne tue pas quelqu'un avec n'importe quoi, car une lame émoussée pouvait faire souffrir des jours durant un mourant avant qu'il ne puisse rendre son dernier souffle. Alexis leva la tête une fois la gravure finie, prenant note au passage de tout ce que l'amazone lui avait demandé. Un sourire amusé naquit sur ses lèvres lorsqu'elle constata que la jeune femme, qui se trouvait être une elfe, était tout au plus âgée de la moitié de son propre âge. La fougue de la jeunesse lui faisait sans doutes dire des bêtises !

« Si je pourrais y arriver ? Alors là ma petite, tu as frappé à la bonne porte ! Quelle question ! »

La voix enthousiaste de la femme aurait surement surpris la plupart des gens s'ils n'y étaient pas habitués car depuis des années, on avait pas vu Alexis se plaindre ou ne pas être de bonne humeur bien souvent et quand il arrivait qu'elle se mette en colère, les murs tremblaient et les âmes se terraient dans leur coin.
La jeune femme s'approcha de Flowène tandis qu'elle l'observait d'un oeil professionnel. Plutôt grande sans l'être de trop, fluette comme les gens de son espèce en règle générale, des mains habituées au maniement de l'arc … bien, il fallait quelque chose de léger et de souple pour permettre les mouvements faciles. Le sabre était un bon choix, en revanche, la demoiselle ne devait pas savoir grand chose de cette arme. Alexis la détailla encore quelques secondes avant de reprendre la parole, déposant la commande enfin terminée précautionneusement sur un établis en bois.

« Le sabre est une arme rudement efficace en revanche, il répond à des lois qui ne peuvent être transgressées. Je ne vous ferais pas le sabre que vous me demandez tout simplement parce que seul un charlatan accepterez de réaliser une arme aussi peu équilibrée et dangereuse. »

Alexis sourit, visiblement, elle adorait son métier et en parlait avec passion. Les armes qui sortaient de chez elle ne revenaient que rarement pour être réparées et le plus souvent, parce qu'elles tombaient entre des mains trop inexpérimentées pour être maniées à leur guise. La jeune elfe posa un regard amical sur sa cliente avant de poursuivre son récit :

« Le sabre est une arme destinée à se manier à une main, aussi, je peux aménager le pommeau pour que vous puissiez la tenir à deux mains pour avoir une meilleure prise mais, contrairement à une épée, le poids de l'arme en elle-même en restera inchangé. Revenons-en maintenan à la longueur de votre arme, comme je vous le disais, la lame d'un sabre ne peut excéder 90 centimètres et je ne m'employerais pas à aller au-delà. »

La jeune femme parlait avec passion, comme si sa vie en dépendait mais au fond, elle savait que tu étais libre de choisir une autre forge et cela ne la dérangeait pas. Alexis faisait du travail et du bon, les demandes d'armes qui ne correspondaient pas aux lois de la forge devaient trouver un autre forgeron.

« Des effets sur votre pommeau ? Vous pouvez être plus précise jeune fille ? » demanda-t-elle dans un sourire qui, s'il était commercial chez certains, n'était ici que sincèrité.

« Pour le fourreau, je m'arrangerai avec la tannerie. »

[Ah oui, je pensais qu'ils avaient droit à des métiers, mais moins préstigieux que les femmes... j'édite !]

Si je pourrais y arriver ? Alors là ma petite, tu as frappé à la bonne porte ! Quelle question !

Flowène eut un petit sourire discret. Quel aplomb ! C'était impressionnant ! Cette femme était vraiment optimiste, et c'était plutôt original. L'Elfe avait toujours cru que les forgerons devaient avoir une concentration extrême pour réaliser leur art, et un caractère râleur et taciturne. Elle avait apparemment eut totalement tort. La femme qui se tenait devant elle en était la preuve !
Et Flowène était heureuse de ne pas devoir ressortir pour repartir à la recherche d'un autre marchand.

Le sabre est une arme rudement efficace en revanche, il répond à des lois qui ne peuvent être transgressées. Je ne vous ferais pas le sabre que vous me demandez tout simplement parce que seul un charlatan accepterez de réaliser une arme aussi peu équilibrée et dangereuse.

Flowène perdit quelque peu son sourire, qui se transforma en grimace. Elle avait soudain l'impression de n'être qu'une apprentie face à son professeur, qui la réprimande parce qu'elle n'a pas assez étudié. Et même si elle savait que la forgeronne ne parlait que pour le bien de Flowène, c'était quelque peu humiliant. Pourtant, elle avait lu, lu, lu, lu, lu et encore lu et relu !Tellement de livres lus pour en apprendre plus, pour ne pas paraître cruche quand elle commanderait son arme. Tellement de documentaires avalés ! Bon, elle n'allait pas dire que ça ne lui avait pas plu, elle mentirait. Mais quelle déception, quelle humiliation !
Elle fit jouer ses doigts pour ne pas serrer les poings, mi-gênée, mi-furieuse. Mais elle préféra se taire, de peur que sa voix ne trahisse ses émotions.

Le sabre est une arme destinée à se manier à une main, aussi, je peux aménager le pommeau pour que vous puissiez la tenir à deux mains pour avoir une meilleure prise mais, contrairement à une épée, le poids de l'arme en elle-même en restera inchangé. Revenons-en maintenant à la longueur de votre arme, comme je vous le disais, la lame d'un sabre ne peut excéder 90 centimètres et je ne m'employerais pas à aller au-delà.

Flowène réfléchit aux déclarations de la forgeronne et dut s'avouer qu'elle avait raison. Même si l'Elfe avait lu beaucoup de livres dans lesquels les gens utilisaient des sabres de plus d'1 mètre. Mais, la forgeronne connaissait son métier...Ca se sentait à la passion qu'elle mettait dans ses paroles !

Des effets sur votre pommeau ? Vous pouvez être plus précise jeune fille ? (et avant que Flowène ne puisse répondre : )Pour le fourreau, je m'arrangerai avec la tannerie.

Flowène réfléchit une instant, puis répondit :

Euh... Je vous crois, c'est vous la spécialiste je vous fais confiance ! Et j'aimerais bien un tout petit saphir sur le pommeau, et que la poignée soit aussi couleur saphir, avec des filaments argentés. Je... J'aime beaucoup le bleu.

Alexis parlait avec un calme déconcertant et un sourire qui n'était ni forcé ni commercial. Sincère et tout ce qu'il y avait de plus compatissant, la forgeron se contentait d'énoncer des vérités qui avaient cependant l'air de ne pas plaire à la jeune femme. L'Amazone avait pris l'habitude des commandes extravagantes et si la plupart n'étaient que pour le bonheur d'une collection personnelle ou pour celui d'un enfant, celle-là allait être utile et être maniée par la jeune Sentinelle. Alexis ne comptait pas devenir responsable de la mort d'une de ses sœurs Amazones. Sans reproche, sans rancune, elle débitait son savoir avec une passion telle qu'elle aurait surement pu convaincre le plus pacifiste des Elfes qu'une arme était la meilleure chose dans la vie d'une femme, ou d'un homme aussi peut-être quoi qu'il ne fallait pas non plus pousser.

La demoiselle n'avait pas l'air convaincue mais peu importait pour la forgeron, si la Sentinelle voulait s'offrir une arme aussi peu équilibrée et aussi peu maniable, grand bien lui en fasse mais loin de sa boutique, elle ne tenait pas à avoir le sang de quiconque sur les mains. Cependant, à en voir l'expression adoptée par la jeune fille, Alexis se demanda si cette dernière n'allait pas finalement revenir à la raison et lui commander l'arme proposée. Sans être bonne commerçante ou bonne vendeuse, Alexis était toutefois très souvent surprise de voir que la passion qu'elle mettait dans ses actes comme dans ses paroles suffisait à convaincre son auditoire. Sans parler qu'elle avait tout de même été reconnue comme la meilleure forgeron de la cité ! Quoi de plus beau avant une retraite bien méritée ?

« Il me faudra la journée pour le faire, revenez en début de soirée. » précisa Alexis à l'attention de la jeune femme, un sourire satisfait sur les lèvres.

La forgeron se retourna ensuite en direction de l'arrière boutique et brailla d'un ton jovial :

« Alphy ! »

Un gamin apparut dans l'embrasure de la porte, à peine plus âgé que la princesse Jelenna sans doutes. De petites bouclettes brunes retombaient sur son front et devant ses yeux noisettes, trahissant ses origines nordiques, surement dues à son père. Il interrogea du regard sa mère qui lui sourit avant d'ajouter d'un ton plus calme :

« Alphonse mon lapin, tu vas courir chez le tanneur et lui demander un fourreau aux teintes saphir et demande à ce qu'on ajoute aussi des filaments argentés. Ah et passe chez le joaillier pour lui demander un saphir de petite taille aussi s'il-te-plait ! Allez ouste ! »

Le gamin déguerpit tandis que sa mère était déjà en train de choisir l'acier dans lequel elle allait réaliser l'arme. Elle fit fonctionner son don de manipulation du feu après avoir retrouvé sa concentration et commença son travail. Le bruit du fer forgé, du fer frappé à la main à la force des bras, la chaleur des flammes attisées par la main de la femme, la forge reprenait vie à chaque coup porté sur le futur sabre … Il fallut un certain temps à l'Elfe pour finir son ouvrage mais peu importait. En réalité, la jeune femme se disait qu'à nouveau, une arme de sa main allait vibrer au poignet d'une autre. Son cœur s'emballa à l'idée qu'il s'agissait sans doutes là de l'une de ses dernières créations mais peu importait.

La petite demoiselle revint en début de soirée, alors que Alexis commençait à fermer boutique. Pour autant, elle accueillit sa cliente avec le sourire tandis qu'en arrière plan, le gamin contemplait le sabre sans oser y toucher, sachant pertinemment que c'était défendu. La lame avait été rentrée dans le fourreau. Les couleurs, les désirs de la demoiselle avaient été satisfait, du moins Alexis l'espérait-elle !

« Voici votre arme, félicitations » se contenta-t-elle de dire en tendant l'objet de convoitise à son nouveau propriétaire, comme si elle parlait d'un nouveau né, « Cela fera 150 Talens je vous prie. » ajouta-t-elle sans perdre le nord.

[ Arme obtenue : sabre et fourreau, je t'ai laissé le soin de le décrire tel que tu le désirais Tu n'as plus qu'à te désengager au prochain post ! ]

[Je me désengage.]

Flowène eut un sourire lumineux. Rapide, juste une journée ? Elle n'avait pas une grande connaissance des forgeronnes, mais elle trouvait ça rapide. De plus, la forgeronne avait l'air de parler avec assurance.
L'Elfe hocha la tête et répondit :

Alors à ce soir dans ce cas !

Elle sortit de la forge tandis que la femme appelait son assistant. L'Elfe décida de ne pas rentrer, elle préféra déambuler dans la rue marchande. Flowène s'arrêta devant plusieurs marchandes de bijoux. L'une vendait un collier magnifique, avec un gros médaillons de saphir aux des veines vertes. Autour de la pierre, il y avait un socle en argent, et un autre médaillon plus petit en dessous, pareil au premier, sauf qu'une superbe chouette d'émeraude y était représentée. Quant à la chaîne, elle était simple, sans éclat pour ne pas ternir les médaillons. Flowène était subjuguée, mais quand elle avait demandé le prix, la marchand avait semblé la jauger, et lui avait annoncé un prix si exorbitant que l'Elfe avait reculé, comme frappé au visage. Elle avait essayé de marchander, mais la vendeuse était inflexible, et même son deuxième prix était bien trop haut. Flowène était donc partie, avec un regard mi-furieux(pour la vendeuse), mi-malheureux (pour le collier). Mais avec son petit salaire, de Sentinelle (qui ne rapportait pas beaucoup, il fallait l'avouer) et son salaire du Bar Bu (certes plus copieux, mais quelque peu insuffisant), elle ne pouvait acheter un collier, magnifique d'accord, mais couteux, plus un sabre en une journée. Trop cher. Elle n'avait pas les moyens.
Flowène s'arrêta aussi devant une fleuriste, et eut une boule au coeur devant les pommes pomme d'amour qu'une marchande ambulante vendait. Elle qui n'aurait jamais de grand amour, à cause de sa « phobie » des hommes...C'était pratiquement démoralisant.
Quand le soleil commença à se coucher, l'Elfe retourna à la forge. Elle se dirigea vers la forgeronne, qui lui tendit l'arme avec délicatesse :

Voici votre arme, félicitations !

Flowène la regarda avec une admiration non dissimulée. Le fourreau en cuir solide avait des teintes bleues-vertes, effet océan. La lanière pour le porter à la taille était simple, brun, mais fin et discret. La poignée du sabre qui dépassait était comme elle l'avait demandée, bleue avec des filaments argentés. Le pommeau était d'argent ciselé pour former des formes sans queue ni tête, mais pourtant splendides, et un saphir pur brillait en son centre.

* Saphir, *pensa-t-elle. *Je n'ai pas donné de nom à mon arc, car il a aussi les flèches, mais toi, tu es une arme à toi toute seule, Saphir. Je te dois un nom.*

Flowène prit délicatement le sabre des mains de la forgeronne, le posa à plat sur ses mains paumes vers le ciel, porta la main à la poignée. Tira. Un faible tintement métallique, à peine perceptible, retentit quand l'Elfe la tira avec satisfaction hors de son fourreau. La lame était magnifique, presque lumineuse, polie à souhait. L'Elfe la fit passer dans une main, puis la reprit à la main droite, attaqua un ennemi invisible à gauche, releva la lame pour frapper à droite, puis rangea le sabre avec satisfaction dans son fourreau, et le regardait toujours avec béatitude quand la forgeronne, ne perdant pas le nord, ajouta :

Cela fera 150 Talens je vous prie.

Flowène soupira et pensa un instant à marchander en songeant à son maigre salaire. Mais elle y renonça rapidement. Cette arme était à la hauteur de son prix, et Flowène n'était pas du genre escroc. Elle enfila la lanière pour porter le fourreau à sa ceinture et cacha l'arme à l'aide de ses vêtements. Puis, l'Elfe prit son sac en bandoulière, fouilla un instant, et tendit la somme à la vendeuse.
Puis, elle sortit de la forge, heureuse de son achat. Avec deux armes, plus jamais elle ne serait faible, oh non !

[ Je le rajoute au cas où : Arme obtenue : sabre et fourreau . ]
[Désengagée. Merci pour ce RP !]