Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 153 [F-A] Le début de la voie d'argent (oneshot) [Naraphel]

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Naraphel
Naraphel
Masculin Nombre de messages : 61
Âge : 31
Race et âge : Astorg, 25 ans.
Cité : Silmarie
Métier : Ancien soldat, Guide.

Feuille de personnage
Compétences: Survie, maîtrise de l'épée, manipulation de la nature
Compétences bonus: Connaissance des langues
Réputation :
153 [F-A] Le début de la voie d'argent (oneshot) [Naraphel] Left_bar_bleue2/10153 [F-A] Le début de la voie d'argent (oneshot) [Naraphel] Empty_bar_bleue  (2/10)

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153 [F-A] Le début de la voie d'argent (oneshot) [Naraphel]
   153 [F-A] Le début de la voie d'argent (oneshot) [Naraphel] EmptyLun 12 Sep - 4:11

Attablé à une des nombreuses tables de la taverne elfique "A la belle étoile", Naraphel regardait son nouveau compagnon boire bière sur bière en se remémorant leur rencontre quelques jours plus tôt.

Ayant enfin fini le travail d'escorte qui l'avait occupé ces quelques derniers jours, Naraphel rentrait chez lui, il rentrait à Silmarie. Les terres elfes lui manquaient souvent en voyage, il n'aurait jamais crut qu'en trois ans il se serait autant attaché à son nouveau foyer. Nous étions en l'an 153 et l'automne allait bientôt se parer du long manteau blanc de l'hiver. Au Nord de Cydonia s'étendaient les plaines cultivée. Il devait les traverser à cheval mais il avait rencontré peu d'animosité en route. Son accent Astorg avait totalement disparu en trois ans de vie chez les elfes et son albinisme ne permettait pas de l'identifier d'un peuple bien précis.

Alors qu'il chevauchait Stolz, son destrier noir, et qu'ils parcouraient tout deux les étendues maraîchères, il entendit au loin les bruits de l'acier frappant l'acier. L'appel du combat fouetta son sang, il enfonça ses talons dans les flancs du cheval afin d'accélérer. Il dépassa quelques maisons de paysans, éparpillées à travers la campagne elles étaient assez nombreuses et découvrit l'origine des bruits.

Trois hommes à l'allure dépenaillés faisaient face à un guerrier. Les bandits (car c'en étaient sans doute aux vues de leurs allures) étaient en train de l'encercler. L'homme était blessé au bras et sa chevelure châtain était trempée de sueur. A ses pieds, les corps inertes de deux bandits.


Venez, les héla t-il. Venez chiens ! Il ne sera dit nulle part que Brüsenhilde faillira devant la racaille !


L'homme avait beau avoir une voix forte et imposante, Naraphel comprit qu'il prononçait là ses dernières paroles si lui, l'étranger,n'intervenait pas. Il savait qu'il n'aurait pas dû s'en mêler, que les affaires des autres n'étaient pas les siennes. Mais l'épisode de ce jour lui rappelait inévitablement celui vécu des années plus tôt quand son ami elfe s'était fait abattre. Sans plus réfléchir, il chargea.

Les bandits eurent alors une vision venue toute droite de l'enfer. Monté sur une destrier noir comme la nuit, une figure pâle aux yeux ardent les chargeaient sus. La masse de cheveux blancs tirés en arrière par la vitesse du cheval, l'albinos semblait encore plus effrayant. L'un des hommes hurla et partit en courant, abandonnant arme et courage. Des deux qui restèrent pour faire face, Naraphel en embrocha un de son épée. Le dernier tenta de profiter de la confusion pour achever le guerrier déjà blessé mais celui ci anticipant l'attaque para habilement et d'un moulinet, trancha la main de l'attaquant avant de mettre fin à ces jours en lui fendant le crâne.

En quelques secondes le combat été terminé, l'arrivée l'arrivée du démon blanc ayant changé la donne. Brüsenhilde (car c'était là son nom) s'adossa au mur d'une maison et examina son bras. La blessure était superficielle, relevant la tête il observa l'albinos.


Merci mon gars. Sans toi j'étais mal parti, ces salauds m'ont encerclé pour voler mon armure. Ah, comme si un guerrier laissait son armure à des voleurs. Foutus brigands, de vrais rats si tu veux mon avis.


Les rats vous aurait dévoré si je n'étais pas intervenu, lui répliqua Naraphel, un sourire en coin.

L'homme soupira, il parlait Cydien mais Naraphel comprenait ce dialecte bien qu'il ne soit pas accepté dans la cité, certains de ses clients venaient de Cydonia. Le guerrier était puissamment bâti, il devait avoir la trentaine et maniait une épée bâtarde lui aussi. Son armure de plate semblait de bonne qualité et elle était surmontée d'une cape bleu roi, en lin peut être. Il était plus petit que Naraphel, mais plus musclé et en rapport de force, il eut sans doute gagné. Se redressant de toute sa taille, il remit l'épée au fourreau.

Tu m'as sauvé la vie. Je suis un homme d'honneur et je te le rendrais. Je suis Brüsenhilde, ancien combattant Cydien. J'ai quitté l'armée il y a peu pour devenir mercenaire mais je n'ai pas trouvé de compagnie qui soit à la hauteur de mes espérances. Du coup, et bien je comptais aller voir dans les autres villes, mais en chemin j'ai rencontré ces gars et te voila qui débarque et me tire de ce mauvais pas.

Je viens de Silmarie, si tu le souhaites nous pourrions y aller ensemble.

Ouais, ça me va. Tu t'appelles ?

Naraphel.

Ah, un nom peu commun. Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais on devrait mettre les voiles avant que celui qui s'est enfui ne ramène toute la bande.

Ils marchèrent donc de Cydonia jusqu'à Silmarie, Brüsenhilde ne possédant pas de cheval, Naraphel décida de mettre pieds à terre et Stolz marcha à ses côtés. Chaque soir ils conversaient jusqu'à ce que le sommeil les emportent. Le Cydien se révéla être un excellent compagnon de route. Il pouvait sembler rustre aux premiers abords mais il débordait d'humour et son expérience était indéniable. Il pouvait parler de guerre comme de bateau. Il était d'ailleurs passionné par la mer et tout les trésors qu'elle renfermait. Il était fils de pêcheur et durant toute son enfance, il avait vécu dans cet élément. Naraphel et lui conversèrent longuement à propos des différences entre les navires Astorg et les navires Cydien. Enfin, après plusieurs jours de voyage ils arrivèrent en vue de Silmarie.

Pince moi, je n'ai jamais vu une telle ville. On la croirait petite, presque un village. Mais plus on s'en approche et plus elle semble riche, comme si le brouillard masquait un autre royaume.

Naraphel sourit aux paroles de son nouvel ami. Elles résumaient bien les premières pensées qu'il avait eu face à Silmarie la belle.

Ils passèrent les portes ensemble et se rendirent à l'auberge où, faute de mieux, Naraphel louait une chambre à l'année. De toute manière elle était souvent vide alors l'aubergiste avait accepté et lui faisait même un prix. Chagriné par la séparation prochaine, Naraphel paya plusieurs verres à son ami. Ils parlèrent jusqu'à une heure avancée de la nuit. Le soleil allait bientôt se lever quand Brüsenhilde retrouva son sérieux. Regardant Naraphel avec une intensité nouvelle il se mit à parler.

J'ai vu comment tu te bats, tu es doué. Je pense que tu t'amélioreras avec le temps. Ici, il me paraît évident qu'il n'y a pas de mercenaires. Pourquoi ne pas te joindre à moi ? Nous pourrions nous engager tout les deux. Tu serais utile à une troupe avec tes talents de Guide.

Non, je ne veux pas rejoindre un groupe. Pour tout te dire, j'ai dans l'idée d'en créer un. Mais il me faut des fonds, chose que je ne possède pas pour le moment.

Brüsenhilde parut surpris un instant puis, il éclata d'un rire joyeux.

Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?! Voila une idée ! Créer sa propre troupe. Si tu cherches quelqu'un, je suis ton homme.

Mais elle n'est pas encore--

Elle le sera, et tu a besoin de fonds. Écoute, je te dois une fière chandelle et je possède juste assez d'argent pour me payer un toit. Cependant, nous pourrions commencer à travailler ensemble. A deux, les escortes seront moins dangereuses et nous pourrons faire des travaux plus importants. Qu'en dis tu ?

Naraphel n'eut pas besoin d'y réfléchir. L'homme était honnête, il le savait et c'était le premier pas vers son rêve, ou du moins, son projet. Il acquiesça. Pour sceller leur union ils se serrèrent la main, puis Brüsenhilde alla parler à l'aubergiste pour une autre chambre à l'année ce qui fit la joie du patron qui paya une tournée générale, c'est à dire pour les deux seuls clients de la petite auberge.
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